La Première Guerre Déiste.

Chapitre 2 : Un choix ? Si seulement il y en avait un...

1277 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 17/02/2023 12:28

Je m’accroupis et parla à Brindibou.

- Moi c’est Thomas, ravi de faire ta connaissance. Que dirais-tu de rester avec moi ? Ça me ferait un peu de compagnie…

- Bou ! Bou ! hulula-t-il joyeusement.

Il ne restait plus qu’une semaine des grandes vacances. Brindibou et moi en profitâmes pour nous entraîner. Nous apprîmes à combattre ensemble, trouver une stratégie pour n’encaisser que rarement les coups. Je m’aperçus aussi que toute la faune terrestre a été remplacée par ces espèces aux pouvoirs étranges. Nous avons donc molesté tous les Keunotor et les Psykokwak du coin sans rencontrer une franche difficulté. En effet, Brindibou peut voler est lancer des feuilles (en fait ce sont ses plumes qui sont des feuilles), ce qui est assez efficace contre des petits Pokémons sauvages.

Le dernier soir avant la rentrée des classes, la rentrée au lycée même, mon téléphone afficha un message inattendu ; moi qui me demandais si Brindibou serait autorisé dans l’enceinte de l’établissement, la réponse s’affichait devant mes yeux :

« Chers élèves,

Le monde a été bouleversé par l’apparition d’étranges créatures nommées Pokémons. Les étudiants seront donc amenés à choisir un premier Pokémon demain à l’issue de la répartition dans les classes. Pour ceux qui ont déjà un compagnon, ils auront aussi le droit d’en choisir un. Dans l’année, sur le temps périscolaire, un tournoi par équipe sera organisé au sein de l’établissement. L’équipe qui sera amenée à gagner se qualifiera pour représenter notre école au championnat national junior. Pour plus d’informations, vous pourrez questionner votre Professeur Principal.

Cordialement.

Le directeur. »

La nuit ne fut pas de tout repos. Il me fut impossible de fermer l’œil. Excité, dégoulinant, je faisais des ronds dans mon lit en regardant mon hibou dormir paisiblement. Après des heures d’attente, le Soleil commença à poindre et mon réveil sonna.

Il était seulement 8h du matin est ma sœur venait de partir. Il me fallait encore patienter jusqu’à 13h30 cet après-midi. Brindibou dort toujours ou fait semblant, comme s’il ne voulait pas se mesurer à cette excitation. A midi pétante, je déjeune et ensuite je commence à m’habiller. Personne me crier dessus à cause du vacarme que je fais mis à part peut-être Brindibou que je viens de réveiller en faisant tomber un verre qui s’est cassé en mille morceaux. Le vieux du rez-de-chaussée commence à rouspéter mais je n’ai pas l’impression que ce soit contre moi. Je m’assois sur mon lit pour vérifier que je n’oublie rien et là, plus rien… je laisse le manque de sommeil me submerger et je m’endors.

Quelque chose me griffe le visage… Un truc dur me tape sur le crâne. Poc… Poc… le rythme est régulier… C’est apaisant… Je ne veux pas ouvrir les yeux… C’est tellement bon un peu de sommeil…

- BOUUUUUUUUUUUUU !!!

Une décharge d’adrénaline me parcourt et je me lève d’un bond en hurlant. Brindibou me regarde d’un œil noir et je jette un regard à mon réveil. 15h27 !! Bon, mon réveil a bien 10 minutes de retard mais il y a des limites…

J’enfile mes chaussures à vitesse grand V, je trébuche sur le paillasson et tombe dans les escaliers. En suite, je me mis à courir dans tous les sens et à me diriger vers le lycée tout en me chantant « gotta go fast » dans ma tête.

Et tout d’un coup, comme si je n’avais pas assez d’ennuis, un gros poulet couleur pigeon a décidé d’attenter à ma vie parce que, bien sûr, je m’ennuie et je cherche justement à passer le temps !

Je ne sais pas quel dieu idiot s’acharne sur moi, mais le comble, c’est que je me retrouvais dans l’incapacité d’aller plus loin à cause des bourrasques créés par le mouvement de ses ailes. D'après les connaissances, il s’agirait d’un Colombeau ! Pendant que j’étais accroché à une branche d’arbre pour ne pas m’écraser sur la route, un champignon sur pattes surgit d’un buisson et fit fuir mon agresseur à plumes d’un direct du droit ! Il me fit un clin d’œil puis disparut…

Il était 16h03 lorsque j’arrivais enfin à bon port.

- Mais qu’est-ce que tu fichais encore ! s’écria Mathis avec son habituel rictus sur les lèvres

Il était accompagné d’un Ouisticram et d’un Salamèche et je m’apprêtais à lui répondre quand…

- Rappelle-toi qu’il a du retard, et pas qu’un peu, laisse-le donc passer.

Sauvé par mon ami Fedi !

Puisant les dernières énergies qu’il me restait, je m’élançais furtivement vers ladite salle. Bien sûr, je ne voulais pas être vu car autant de retard, c’est plus que la honte… Mais pour voir le bon côté des choses, c’est ici que mon aventure commence ! La main tremblante, j’ouvris la porte le plus doucement possible, implorant Brindibou de ne pas faire le moindre bruit. La pièce était plongée dans la pénombre et toutes les tables était rangées contre les murs mise à part une au centre de la pièce. Des ronflements résonnaient et franchement, c’était plus stressant que drôle… Ceux-ci semblaient provenir des deux cartons posés sur la table au milieu. Intrigué, je m’approchai et je vis une sorte de grenouille avec un bourgeon sur son dos et une tortue légèrement plus petite que celle de Mario Kart avec une feuille sur la tête.

- Ah… C’est donc toi le retardataire qui m’a permis d’obtenir des heures sup et qui m’a obligé à poireauter ici pendant plus de trois heures ? On pourra dire que tu as pris ton temps, flemmard !

La voix avait surgi de nulle part, comme si un fantôme était là pour me faire la morale à propos de toutes mes actions passées. Une ombre s’était formée derrière moi et, terrifié, Brindibou me mordit l’oreille et tombât dans les pommes. Le spectre s’avança alluma la lumière et je vis qu’en fait, c’était juste un surveillant… Aujourd’hui est un grand jour, je cumule décidément toutes les pires hontes possibles…

- Bon alors petit, écoute-moi bien petit, je vais pas y aller par 36 chemins. Tu me fais attendre pendant des heures ici alors que j’aurais pu faire un bowling avec mes potes. Donc pour te rendre la monnaie de ta pièce, tu vas prendre ces deux loustics qui passent leur temps à faire la sieste. Toute façon, t’as pas le choix, BWA HAHA ! Voilà, ton retard te coûte une éventuelle victoire au championnat. Comme on dit, un âne ne d’viendra jamais un ch’val de course…

- C’est quoi cette histoire de champio… ?

- Nan, nan, à ta place je renoncerais car tu n’as aucune chance. Et c’est pas ta sorte de chouette boulimique rabougrie qui va changer la donne, renchérit -il.

Énervé et à bout de force, je m’emportai :

- Je sais pas de quoi vous parlez, mais je ne me laisserai pas faire. Je vais avoir de nouveaux amis et nous allons nous entraîner dur, très dur et nous vaincrons !

- Tu es fou…


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