La Première Guerre Déiste.

Chapitre 1 : Un hibou vraiment chouette !

934 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 17/02/2023 11:54

 Tout commença une semaine avant la rentrée. C’était l’après-midi et, accablé par la chaleur aoutienne, je me tardais de rentrer chez moi. Il est bientôt 18h et il me tarde de me coucher. Cette journée fut particulièrement fatigante. En effet, j’étais à la mer avec mes amis Mathis, Romain, Fedi, Abigaël (que l’on surnomme Abi), ou encore Anthony (surnommé Antho), Adrien, Nathanaël (Natha) Martin, Lilian… Chacun aura un rôle important dans les épreuves que nous imposera le destin.


Moi c’est Thomas. Je ne suis ni trop grand ni trop petit, j’ai des cheveux ni trop courts ni trop long avec une raie qui me passe de gauche à droite. J’ai les yeux et les cheveux bruns et je suis très, très, très maladroit ! 


Dans la résidence dans laquelle j’habite, il y a deux bâtiments : A et B. Je réside dans le A au premier étage. Au rez-de-chaussée, il y a un couple de vieux et un de jeunes ; ceux-ci se font un peu la guerre, c’est vraiment marrant. Lorsque la nouvelle génération met la musique fort le soir, les anciens râlent et au contraire, lorsque les vétérans reçoivent des amis et picolent, ils commencent à délirer et ce sont les jeunes qui s’énervent. Leur seul point commun est certainement le fait qu’ils possèdent un chat. 

Revenons à nos moutons. Je me dirigeais vers la porte d’entrée quand : 

  • Hou ! Hou ! 


Je me retourne et… rien ! Je continue de regarder autour de moi et rien ! Absolument rien ! Vraiment étonné, je continue à rentrer et : 

  •  Hou ! Hou ! 

Je me retourne encore et je ne vois toujours rien ni personne. Je commence sérieusement à croire que quelqu’un cherche à me faire une farce et je rentre chez moi, exaspéré et surtout épuisé. 

  •  Hou ! Hou ! 


Je ne prends même plus la peine de me retourner et je continue. Arrivé en haut, dans ma chambre, je réentends : 

  •  Hou ! Hou ! 


Je passe la tête par la fenêtre et je voie en bas une chouette hulotte brune cachée dans les feuillages. Que fait une chouette ici ? Hors de la forêt ? J’aimerai bien descendre en bas pour la ramener ici mais je n’aurais pas le droit de redescendre. Personne ne me regarde. Je passe alors une jambe par la fenêtre. Puis une deuxième. Puis je descends. Dans ma crainte de faire du bruit, je glisse et atterrit dans le bosquet en bas. Les branches me rentrent dans la peau. J’ai beau essayer de me dépêtrer, cela ne fait qu’accentuer la douleur. Pourvu que personne ne vienne, j’aurais l’air malin dans cette position. 

  •  Hou ! Hou ! Hou ! 


La chouette, bien que blessée à l’aile, vint se poser à côté de moi, comme si elle voulait m’encourager en hululant. Après de nombreux efforts pour tourner sur moi-même, je parvins à me dégager. Je pris l’animal dans mes bras et je me décidais à remonter quand… Comment remonter ? 

Il n’y a pas pire qu’un plan que l’on croit infaillible s’avère irréalisable. Me voila coincé en bas. Impossible d’escalader le bâtiment avec une hulotte dans les bras. D’en bas, je vois une silhouette dans ma chambre… Ma sœur Emma passe la tête par la fenêtre : 

  •  Mais qu’est-ce que tu fiches ici ? 
  •  Écoute, j’ai vu une chouette qui agonisait dans un coin, du coup je suis allé la récupérer, répondis-je. 
  •  Je comprends… Je vais te chercher une corde…  


Après de gros efforts car je pèse un peu plus lourd qu’elle, la chouette, ou plutôt le hibou puisque c’est un mâle, était installé dans un nid de fortune dans ma chambre. Il est 19h26, je suis douché et j’ouvre un peu plus la fenêtre car j’ai un peu chaud… 

Dans le ciel crépusculaire, cinq météorites fusent, libérant quelques microsecondes plus tard une onde de choc qui me fit tomber dans les pommes. Il est 19h28 lorsque je reprends mes esprits et rien n’a changé autour de moi. Enfin théoriquement. Quelque chose me dit qu’un truc, un infime détail a été changé. Je m’approche de mon hibou qui commence à hululer d’excitation lorsque je me rends compte de ce qui est différent. C’est lui ! Mon petit hibou est toujours brun mais il a rapetissé et a une feuille sur le ventre. Ce n’est plus un hibou… C’est très certainement un Brindibou, une espèce de Pokémon. Je me frotte plusieurs fois les yeux mais ce n’est pas un rêve. Je passe la tête par la fenêtre pour la troisième fois déjà de la soirée (mais peut-être moins brusquement que les deux premières de peur de m'évanouir) et rien de normal ne m’apparut ! Les pigeons n’étaient plus que des Poichigeon ou des Roucool et même le chat des vieux s’est transformé en Chaglam ! 


Mais ce n’est pas le plus étonnant dans tout ça. L’aile de Brindibou était mystérieusement guérie… 


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