Donjon Mystère - Dream Team

Chapitre 48 : Ce n'est qu'un aurevoir

6535 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 23/10/2021 12:44

      « Cher journal ; quatrième récit.

Bien le bonjour, mon nom est Massko. Nous sommes le 6 Mars 232, et Riolu n’a toujours pas terminé sa toilette. Bon sang, il faut croire que certaines choses ne changent jamais ! Que l’on soit dans les douches de l’école à Bourg-Tranquille ou dans un lac en territoire sauvage sur un tout autre continent, je me retrouve encore à l’attendre pendant que lui s’endors dans sa bulle de petit génie incompris.

… Je sais que tu le liras, alors inutile de parler à un inconnu, hein ?

Riolu, ces trois premières pages m’inquiètent. Ma disparition t’a-t-elle tant chamboulée que ça ? Toi aussi, tu te fourvoyais ? C’est irrespectueux de traiter les autres d’hypocrites, j’ai mis pas mal de temps à m’en rendre compte. Si j’avais su que la Dream Team se distordrai par ma faute, je… n’aurai jamais accepté son offre. Tant pis, je me serais fait abattre pour de bon dans un autre monde.

Ce journal intime, tu ne sembles pas l’avoir ouvert depuis des mois. Peut-être trouveras-tu la force de le faire une fois que toute cette aventure sera terminée, je l’espère plus que tout. Je veux que tu te relises, je veux que tu comprennes celui que cette unique mésaventure t’a fait devenir. Ne sombre jamais plus ainsi, mon ami. Je t’en conjure, deviens plus fort. Apprend à résister, apprend à faire face. L’avenir te réserve beaucoup de surprises, j’en suis persuadé. En tant que… futur grand scientifique, tu seras assurément entouré par la réussite. Mais même dans ce genre de domaine, il faut s’accrocher pour rester au sommet. Peu importe ce qu’il m’arrivera, je veux que tu comprennes que tu dois avancer la tête haute quoiqu’il arrive ! Ne laisse jamais plus les ténèbres t’enfoncer, ne laisse jamais plus la haine guider tes motivations.

Bon, je crois t’entendre sortir du lac. D’ici à ce que tu termines de te sécher, j’en ai encore pour une bonne demi-heure ! Je rigole, en fait, je pense avoir tout dit. Ces retrouvailles étaient formidables, tu as tant grandi depuis l’époque où ces salauds de l’équipe Chaotique t’effrayaient. Il te reste beaucoup de progrès à faire, mais tu es sur la bonne voie.

Merci pour tout, Riolu. Tu es l’ami que je ne méritais pas d’avoir ; tu es une flamme que jamais je ne laisserais s’éteindre. »

Il ferma en tremblotant son carnet. Le soleil venait de se lever et, après une nuit catastrophique, Lucario se sentait détruit. Il avait tout perdu la veille, inutile de décrire sa peine. Ce fut dans des sursauts de rage, en envoyant valser tout le matériel que les secours lui avaient gentiment déposé dans la chambre – que l’un des nombreux navires médiaux lui avait dédié – qu’il avait aperçu son journal intime entre ses tas d’équipements ravagés par la bataille.

Sur l’instant, il pensa que ce fut une erreur de l’ouvrir, de découvrir ce quatrième récit. En réalité, ce fut la meilleure accalmie qu’il pouvait recevoir. Il en pleura longuement, mais ce fut nécessaire.

 

L’histoire de la Dream Team – Chapitre 48 : Ce n’est qu’un aurevoir

 

Pijako rouvrit doucement les yeux. Les chaleureuses divagations du soleil attirèrent autant son regard qu’il s’en réchauffa le plumage. Agréablement allongé dans un lit douillet, son corps fébrile était entièrement couvert de pansements et bandages. Mais il allait bien, tellement qu’il se rendormait comme un bébé à chaque fois qu’il se réveillait en sursaut.

Cette fois, son ami le plus précieux entra dans sa chambre. Ils se sourirent mutuellement, relâchant quelques instants les derniers brins de pression qui ne pouvaient partir aussi facilement. Cette expérience resta un traumatisme avant tout, mais cela s’était en partie bien terminé.

- (Pijako) Où… sommes-nous ? Dans quel hôpital ?

- (Grodoudou) Aucun. Eoko s’est empressée d’appeler des navires médicaux. En fait, nous sommes encore sur le continent Sud.

- (Pijako) Ah oui… ? *soupir* C’est dommage de devoir le quitter. Bourg-Trésor fut notre bien le plus précieux.

- (Grodoudou) Tous les habitants s’en sont sortis, Pijako.

- (Pijako) Je sais, j’ai vu mes élèves accomplir la plus inconcevable des tâches. Le fait est… que la guilde n’a pu tenir parole.

Le maître abaissa un regard empli de regrets.

- (Grodoudou) J’ai échoué si lamentablement…

- (Pijako) Nous sommes tous responsables, maître. J’ai moi aussi tant d’excuses à présenter au reste du monde. Je suppose… que le gouvernement ne veut plus entendre parler de nous, n’est-ce pas ?

- (Grodoudou) Oh, euh… à ce sujet ; il semblerait que nos chers amis de Loliloville aient fait… comment dire, quelque peu pression là-dessus. La parole de Pharamp est élevée, très élevée, ces derniers temps.

- (Pijako) Il est le porte-parole de tous les explorateurs du monde, c’est bien normal que l’on cherche à connaître son avis dès que l’un d’entre nous se fait remarquer… Et donc, qu’a-t-il dit ?

- (Grodoudou) Officiellement… il a convaincu l’État de nous garder en tant que maître et chef de la guilde d’exploration.

Le vieil oiseau écarquilla les yeux.

- (Pijako) Vraiment… !?

- (Grodoudou) Ah, et pour avoir consulté les dernières archives, il semblerait que le nombre de demande d’entrée pour Septembre prochain fut multiplié par… douze.

Il en était bouche bée, et le maître en rigola.

- (Grodoudou) Ah ah, ne fais pas cette tête, personne ne t’oblige à reprendre un travail aussi épuisant ! En fait… je me sens coupable de t’avoir entraîné dans une histoire aussi rude, cette année. Les nouveaux locaux sont déjà en construction sur le continent Ouest, au milieu d’une grande forêt verdoyante. Eoko m’a tout de suite demandé de la réembaucher en tant que gérante, et nous comptions partir tout de suite pour prendre connaissance des lieux. Il n’y aura plus de village à protéger, donc plus de pacte improbable à tenir. Nous nous donnerons à fond pour l’entraînement des futurs explorateurs de cette société que nous nous devons de renforcer ! Voilà pourquoi… après tout ce que tu as vécu, je n’ose pas même te proposer de…

- (Pijako) JE VIENS AVEC VOUS !!!

Hurla-t-il de sa voix si stridente, tout en bondissant de son lit.

- (Grodoudou) Hein… ? Comment peux-tu te lever !?

- (Pijako) Et vous laisser seuls avec nos futurs sauveurs !? C’EST HORS DE QUESTION !!! Ils ont besoin d’apprendre le respect et l’ordre, et ce n’est certainement pas vous qui allez le faire, monsieur peluche géante !!

- (Grodoudou) Peluche… géante… ?

Il descendit du lit et tituba avec détermination jusqu’à lui. Lui tapotant le torse d’une griffe aiguisée, il reprit ce ton si dominant que Grodoudou admirait tant.

- (Pijako) Nous savons où aller, désormais ! Plus jamais nous ne nous ferons surprendre par les connaissances d’un Pokémon ruseur ! À partir de Septembre débutera la Guilde EXTRÊME d’Exploration ! Et je vous préviens, seuls ceux capables de tenir tête aux conquérants du Multivers oseront rester à nos côtés !

- (Grodoudou) Ah… ah ah ah ! Très bien, je suis convaincu ! Nous nous donnerons tous à fond, c’est promis !

Exclama-t-il, un sourire sincère aux lèvres. Le simple fait de connaître le rude enthousiasme de son ami le plus fidèle, pour poursuivre leur aventure commune, l’emplissait à son tour d’une détermination sans faille. Il lui tapota le dos d’un ton amical et détendu.

- (Grodoudou) Mais avant ça… allons d’abord rendre compliment à nos sauveurs, mon ami !

Clama-t-il, en sortant un dossier complet de certificats d’attestation.

Pendant ce temps, Eoko terminait d’ajuster les soins médiaux appliqués à Reptincel. Ce dernier avait un plâtre couvrant son bras droit et le rendant terriblement encombrant.

- (Eoko) Bon… là, ça devrait aller. Franchement, les médecins auraient pu mieux faire !

- (Reptincel) Ah ah, ne t’en fais pas, tout va bien ! Avec tout ce qu’il y a à gérer, je ne suis pas prioritaire dans l’application des soins.

- (Eoko) Reptincel… tu as failli te faire amputer, imbécile !

Elle lui cogna le crâne.

- (Eoko) Qu’est-ce que c’était que ça ? Tu as utilisé une explograine en espérant que ça allait bien se passer ?

- (Reptincel) Non, j’y suis juste allé à fond.

- (Eoko) Je n’avais jamais vu ça. Normalement, un Pokémon n’ayant pas encore atteint le stade final de son évolution est bridé dans la puissance de ses capacités. Toi, on dirait que tu n’as pas cette limite, que tu utilises…

- (Reptincel) Le pouvoir d’un Dracaufeu dans un corps plus faible, oui, je sais.

- (Eoko) … Promet-moi de ne plus jamais le faire.

- (Reptincel) Pas si une vie est en danger.

- (Eoko) La tienne le sera, si tu le fais encore une fois du bras droit. Il sera cicatrisé, furieusement cicatrisé, quand tu enlèveras le plâtre. Comme tu ne l’as fait qu’une seule fois du bras gauche, je pense que ton corps peut encaisser un dernier choc avant que ça ne devienne critique. Mais le droit… la prochaine fois que tu te le feras exploser, tes capacités régénératrices ne te sauveront plus.

- (Reptincel) …

- (Eoko) Alors par pitié, n’utilise plus ce pouvoir avant d’être devenu un Dracaufeu, d’accord ?

- (Reptincel) … Très bien, c’est entendu.

- (Eoko) Merci, Reptincel.

Ils rejoignirent le reste de la guilde, dans une grande salle commune d’un des navires médicaux. Seuls Branette et Lucario manquaient à l’appelle. Le premier se tenait seul au sommet d’un mât, le second n’arrivait toujours pas à sortir de sa chambre.

Lorsque Grodoudou et Pijako entrèrent à leur tour, tous furent entièrement pris en charge, et donc tous furent autant couverts de bandages, pansements et plâtres que le vieil oiseau souriant. Oui, il ne pouvait s’en empêcher, il souriait sincèrement face à ce tas de héros.

- (Pijako) Bien le bonjour à tous…

- (Ramboum) Chef… ! Comment allez-vous !?

- (Pijako) Oh, légèrement patraque. Vous… m’avez tous l’air plus grand, c’est dingue. Quel jour sommes-nous, exactement… ?

- (Écrapince) Le 3 Juin 232, seule une nuit nous sépare du jour le plus important de notre vie.

- (Grodoudou) Oh, ne dites pas ça ! D’autres terribles aventures vous attendent, mes amis !

- (Keunotor) Terribles… ? Vous auriez pu choisir un autre mot…

- (Reptincel) Chef !

Le chef de la Dream Team s’avança et s’inclina sans trembler.

- (Reptincel) Je tiens à vous présenter mes…

- (Pijako) Non !

Lui rétorqua-t-il sévèrement, tout en le cognant d’un coup d’aile sur le crâne, exactement comme lors de leur première rencontre.

- (Pijako) Apprendre à ne s’excuser que pour les choses importantes, voilà ton prochain objectif !

- (Reptincel) … *gémissements* Si ce n’était que ça…

- (Pijako) Redresse-toi donc, jeune inconscient !

Il s’exécuta timidement.

- (Pijako) Tout le monde ici aura commis de sacrées erreurs, cette année. En fait, vous aurez tous été au moins une fois furieusement pitoyable, laissez-moi vous le dire ! Mon contre-rendu scolaire est épais, très épais ! Je pense qu’accepter des ados au sein de la fondation a grandement joué là-dessus, et je pense qu’il vaudra mieux, à l’avenir, que l’on instaure une limite d’âge pour entrer à la guilde d’exploration.

- (Grodoudou) Je suis d’accord. Dream Team, Renaissance ; j’ai vous ai accepté car en tant que maître de tous les explorateurs, j’eusse entraîné de sacrées têtes brûlées. De fieffés orgueilleux, des « je sais tout faire » sur patte qui déjà en tant que secouristes triaient leurs missions. Ce n’est pas la vision du métier que je voulais leur inculquer, mais ils s’en moquaient. Voilà pourquoi, quand Alakazam me fit une description de votre équipe, quand il me précisa que vous aviez su changer la mentalité d’un village entier… je me suis senti obligé de vous prendre sous mon aile.

Il s’avança, les diplômes et les badges pros en main.

- (Grodoudou) Non seulement je suis certain que vous serez à la hauteur de représenter les véritables futures générations, celles qui prendront sans dégrader la place des piliers actuels du domaine ; mais qui plus est, vous nous avez changé. Pas seulement vos camarades, moi également. Ma notion du partage, les connaissances que j’avais du Multivers et que je refusais de vous partager sous prétexte que vous n’étiez pas encore prêt… ce fut une monumentale erreur. Noctunoir nous a rusé, et vous avez dû apprendre à survivre sans mon aide, sur le tas et en méconnaissance totale de la menace. Tout cela parce que je n’ai pas communiqué, tout cela parce que je n’ai pas su travailler en équipe.

Il leur tendit de main propre.

- (Grodoudou) Félicitation, mes chers élèves ! Vous voilà désormais… explorateurs !

Reptincel, Carabaffe, Germignon et Pikachu récupérèrent leur trophée, leur porte d’entrée vers un nouveau monde, leur moyen de pouvoir faire changer les choses, leur objectif pour lequel ils s’étaient tous donnés à fond.

Ils l’avaient enfin. En ce jour du 3 Juin 232, ils devinrent enfin et officiellement des explorateurs.

- (Reptincel) … Merci, maître.

- (Carabaffe) Pfff… vous auriez pu préciser qu’on a sauvé l’monde.

- (Germignon) Tu le mettras sur ton CV, ah ah !

- (Pikachu) On l’a fait, ça y est. Reptincel… !

Le type électrique se tourna vers son meilleur ami, les larmes aux yeux.

- (Pikachu) Nous y sommes enfin parvenus !

Son visage transpirait la nostalgie. Ses yeux globuleux, son sourire tremblant, il se revoyait au sommet de la colline au grand arbre, lui et le timide Pokémon amnésique qui l’avait accompagné dans ses rêves.

- (Reptincel) … Oui. C’est si dommage que tant de choses aient changé, depuis ce jour.

- (Pikachu) Pourquoi ? Je veux dire… regarde-toi ! Je t’ai transmis ma passion !

- (Reptincel) Tu me l’as donné, tu t’en es débarrassé.

- (Pikachu) Ouais, c’est clair que le mioche que j’étais aurait sauté partout, tant je fus excité par par ce métier si bienveillant. Je n’en suis plus fan, je vais même partir vers une autre voie, mais… je préfère penser que c’est ça aussi, la magie de grandir. Le plus important…

Il lui tendit une main.

- (Pikachu) C’est qu’on l’ait fait ensemble !

Un silence régna, Reptincel ne savait quoi répondre. Alors il s’avança, outrepassa sa main pour l’enlacer tendrement, malgré ses blessures. Pikachu l’accompagna, il posa sa tête sur son épaule et soupira en fermant les yeux. Ce fut une sacrée aventure, en fin de compte. Pour lui, peut-être était-ce déjà la fin ; mais pour son ami et tout le monde le savait, ce n’était que le début.

Pikachu était fier, vraiment très fier de l’avoir accompagné jusqu’au bout de cette première étape.

- (Keunotor) … Et nous, on peut crever ?

Héliatronc le cogna immédiatement.

- (Héliatronc) Espèce d’impatient, attends ton tour !!

- (Cradopaud) Quitte à faire ses louanges maintenant… ouais, Dream Team… j’vous aime bien malgré tout.

- (Germignon) Malgré tout… ?

- (Cradopaud) Maintenant qu’la guilde est terminée, nous n’sommes plus au même niveau social. Vous êtes des mioches, nous non.

- (Écrapince) Hum, c’est vrai.

- (Pikachu) Oh, vous allez recommencer !?

Cradopaud et Écrapince s’échangèrent un regard faussement indécis, avant d’en rire à gorge déployée.

- (Écrapince) On rigole, ah ah ! C’est juste un prétexte pour avoir le dernier mot !

- (Cradopaud) Ouais, n’espérez pas faire équipe avec moi tant que vous n’avez pas obtenu l’droit d’vote, les minus ! Ceci-dit… j’suis content d’avoir vécu cette aventure à vos côtés.

- (Écrapince) Moi de même.

- (Héliatronc) C’est le cas de tout le monde, j’en ai bien l’impression !

- (Ramboum) Nous restons en contact, hein ? Vous allez devoir jouer sur ça, dans les grandes villes.

- (Argouste) À ce propos, vous comptez toujours partir pour Loliloville, hein ?

- (Ramboum) Euh…

Personne ne savait par quoi commencer.

- (Keunotor) C’est bon, on peut leur dire, je pense.

- (Pikachu) Quoi ? Quoi quoi quoi !?

- (Ramboum) Nous nous sommes concertés, avec Keunotor, Héliatronc et Écrapince. Pour faciliter notre démarrage dans le domaine, nous avons tout d’abord pris la décision de partir non pas pour Loliloville, mais Param-les-Vents car tout le monde ici vient du continent Ouest. Et deuxièmement… nous nous sommes décidés à former une seule et unique équipe : l’Ultime Contre-Coup.

- (Ptyranidur) Wow, trop cool !

- (Rocabot) Ça en jette de fou ! À vous quatre, vous allez forcément vous faire une réputation rapidement !

- (Germignon) Donc on ne vous revoit pas à Loliloville ?

- (Héliatronc) Peut-être qu’un jour nous y déménagerons, mais pour l’instant ce n’est pas prévu.

- (Pikachu) Et toi, Cradopaud ? Tu ne les rejoints pas ?

- (Keunotor) Ce bougre a refusé !

- (Cradopaud) Ouais, désolé. Mais moi, ma route est tracée : Hélédelle m’attend à Loliloville.

- (Pikachu) Ouf, au moins un qui reste !

- (Germignon) T’exagères, l’équipe Renaissance aussi va là-bas !

- (Galifeu) Ah, bah tant qu’on y est…

- (Germignon) Quoi !?

- (Argouste) Nous aussi, nous prenons le large. Nous avons choisis Bourg-Lavaley.

- (Ramboum) Oh, vraiment !?

- (Rocabot) Hé ouais, mec, ton village natal !

- (Ramboum) Non, j’ai grandi dans la ferme d’à côté, mais je connais très bien le village et ses habitants. Ils vous accueilleront avec grand plaisir !

- (Ptyranidur) Nous en sommes certains. Nous avons préféré commencer notre aventure dans un petit territoire pour souffler un peu. Je pense que… *rires* nous avons tous besoin d’un peu de temps !

- (Reptincel) Oui, je ne te le fais pas dire.

- (Ptyranidur) …

- (Keunotor) … Bon, allez… BALANCEZ LES DIPLÔMES, LÀ !!!

- (Pijako) J’arrive, j’arrive… !

Bref, la distribution des diplômes et des badges fut faite dans la joie et la bonne humeur. Pijako rejoignit ensuite Branette pour lui donner le sien, tandis que Grodoudou monta, avec la Dream Team, vers la chambre de celui qui n’arrivait à se sortir d’un chagrin inébranlable.

- (Grodoudou) Riolu ?

- (Grodoudou) Inutile de te demander si tout va bien, je sais que ce n’est pas le cas. Mais tu sais… en parler avec ceux qui l’ont vécu avec toi peut être réconfortant.

- (Germignon) … Peut-être devrions-nous revenir plus tard. Personne ne peut se mettre à sa place…

Soudainement la porte s’ouvrit. Il leur apparut les yeux cernés, sous sa nouvelle apparence tellement plus énergique, grande, musclée et confiante ; mais plus dévasté que jamais.

- (Lucario) Non… faisons ça maintenant. Je ne veux pas retenir Reptincel.

- (Reptincel) Nous ne sommes pas obligés d’en faire une cérémonie.

- (Lucario) Je le souhaite.

- (Reptincel) … Très bien.

Le maître s’avança et lui tapota l’épaule tout en lui tendant son diplôme et son badge.

- (Grodoudou) Tu auras été formidable, mon grand. Félicitation, ce diplôme te revient de droit !

- (Lucario) … Vraiment ? Je n’ai été qu’une ordure inutile, pire, contreproductive durant toute l’année. Détestable au départ, sans la moindre motivation à sympathiser avec autrui. Insolent par la suite, séchant votre programme chargé pour passer plus de temps aux côtés de Chapignon. Et pour terminer… je ne fus qu’une source de stresse pour vous tous, à me faire kidnapper parce que je suis parti explorer seul et sans prévenir personne un territoire dangereux, parce que j’ai préféré rester à ses côtés plutôt que de revenir ne serait-ce que vous prévenir de mon bien-être, parce que… *snif* je n’ai pas été capable de le sauver… !

Les larmes lui remontèrent évidemment et, par pure compassion, Grodoudou l’enlaça tendrement.

- (Grodoudou) Ce n’est pas grave, mon grand. Il n’est plus là, mais ce n’est en rien ta faute, en absolument aucun et stricte cas.

- (Lucario) … *snif*

- (Grodoudou) Je ne crois pas au destin, mais… il faut croire que le cycle est amené à se répéter. C’est plutôt la faute des vieux, genre moi, qui suis incapable de ne pas commettre les mêmes erreurs qu’à l’époque. C’est normal, nous sommes des Pokémon. La perfection, l’absence de doutes, de peurs et d’angoisse n’existe pas.

- (Lucario) Je ne serai jamais parfait, je le sais parfaitement… ! Mais je… *snif* je dépasserai l’entendement de notre monde actuel, je me le jure !

Il se redressa, les poings fermement serrés, le regard puissamment déterminé.

- (Lucario) Je trouverai un moyen, je créerai l’engin ultime ! De quoi nous défendre des prochaines menaces, de quoi empêcher à jamais un enfant… de se sacrifier pour le bien du monde entier !

- (Grodoudou) … Belle motivation.

- (Carabaffe) Ça ne sera pas nécessaire.

Le type eau se cogna férocement les poings.

- (Carabaffe) Puisque je deviendrai suffisamment fort pour éradiquer cette menace avant quiconque !

- (Reptincel) Oui, moi aussi.

- (Carabaffe) Et je serai meilleur que lui aussi, évidemment.

- (Lucario) … Tant mieux. Donnez-vous tous à fond dans vos rêves, je pense que c’est tout ce qui peut nous faire progresser, aujourd’hui.

- (Grodoudou) Vous ne vous en découragerez jamais, j’en suis persuadé. Après une telle aventure, après tant d’efforts malgré tous ces risques… après ne jamais avoir baissé les bras. Dream Team, je suis heureux d’avoir pu vous guider cette année.

- (Pikachu) Merci, maître.

- (Germignon) Nous vous revaudrons ça.

- (Grodoudou) Vous l’avez déjà fait, vous avez sauvé le monde à ma place.

Il s’inclina face à eux.

- (Grodoudou) Bonne continuation, mes chers amis.

Puis se retourna et quitta la pièce. Ce fut un fort dernier instant à ses côtés, tous avaient le souffle coupé. Lucario soupira, déposa son diplôme puis s’approcha du cercle commun que formait son équipe.

- (Lucario) Bien, finissons-en.

- (Pikachu) … Alors c’est déjà la fin ?

- (Germignon) Pas vraiment, nous léguons juste nos places à de futures explorateurs actifs.

- (Carabaffe) À ce sujet, ça attendra. Je ne prends pas ce titre avec moi.

- (Pikachu) Quoi !?

- (Carabaffe) Mon objectif est d’intégrer rapidement d’autres équipes, ce n’est pas en étant le chef d’une vide que je vais y parvenir.

- (Reptincel) Ce n’est pas grave, je le récupère.

Les regards se tournèrent vers le type feu.

- (Germignon) Tu es le chef, après tout, c’est normal que ce titre ne te quitte jamais.

- (Pikachu) C’est dommage, personne n’entendra parler de la Dream Team pendant au moins trois ans. M’enfin, si tu es sûr de poursuivre l’exploration après ton retour parmi-nous.

- (Reptincel) Je continuerai, je vous le promets.

- (Carabaffe) On verra dans trois ans.

- (Lucario) Donc c’est acté ? Pikachu, Germignon, Carabaffe, Branette et moi quittons la Dream Team pour de bon ?

L’un après l’autre, tout le monde lui hocha la tête. Ce fut triste, mais nécessaire. Tout le monde avait cette chose qui bloquait, dans la gorge. Ce sentiment étrange, cette envie de pleurer tout en se retenant malgré tout. Après tout, ce fut la fin d’une longue et passionnante histoire.

- (Germignon) Je… j’aimerai que vous sachiez qu’en tant que future musicienne… je tiens à préciser que faire partie de la Dream Team m’aura permis d’acquérir une forte, très forte volonté. J’ai pu expérimenter tout un tas de choses à vos côtés, merci pour tout.

- (Lucario) Oui, moi de même. En tant que futur scientifique, qui plus est à Loliloville, la concurrence sera rude. Il va falloir s’accrocher, faire des choix, rester fort quoiqu’il arrive. Si je doutais évidemment à l’époque, aujourd’hui, après ce que j’ai… ce que nous avons tous vécu… je suis certain que tout ira bien.

- (Carabaffe) Ouais, plus rien n’est vraiment grave, maintenant. Qu’on envoie tous chier la pression sociale, ou tous ces trucs de citadins de merde auxquels on sera confronté à Loliloville ! Ne nous laissons plus faire, ne nous laissons plus intimider. En ce qui me concerne… je suis obligé de reconnaitre que je ne serais pas le même, si j’avais chopé mon diplôme dans une autre équipe. Grandir à vos côtés… c’était aussi insupportable qu’instructif, alors merci beaucoup.

- (Pikachu) Non, merci à vous ! Sérieux, la Dream Team, ce n’était qu’une idée de deux gamins passionnés, à la base. C’est allé loin, très loin. Les enjeux ont dégringolé, les conséquences de nos échecs avec. Pourtant… on l’a fait, on a travaillé en équipe et on l’a emporté grâce à ça. À l’époque, le travail d’équipe nous permettait de tout accomplir. Aujourd’hui, je pense que l’on a tous compris que ça fonctionne, certes, mais qu’il y aura toujours un contre-coup. Je suppose… que c’est le métier du sacrifice par excellence. Savoir se sacrifier pour le bien d’autrui… il était lui aussi à la hauteur d’un véritable explorateur !

- (Reptincel) Évidemment. Qu’importe où il est, qu’importe si il nous entend… Massko, sache que tu auras été notre héros.

- (Germignon) Quelqu’un sait si l’on s’est occupé de… comment dire… ?

- (Carabaffe) Il est dans un cercueil. J’ai spécifiquement demandé à ce qu’il soit envoyé à Bourg-Tranquille.

- (Lucario) Quoi ? Il ne voulait pas faire de peine à ses parents !

- (Carabaffe) Il voulait retourner là-bas, Riolu.

- (Lucario) …

- (Carabaffe) Ses parents le croyaient mort depuis bientôt un an. Ils n’ont pas à savoir comment c’est arrivé, mais on se doit de leur apporter de quoi faire le deuil. Mets-toi à leur place…

- (Lucario) … Ouais, tu as raison. Désolé, je… m’emporte un peu trop facilement sur ce sujet.

- (Carabaffe) C’est normal.

- (Lucario) Je deviendrai plus fort, je vous le promets. D’ailleurs… appelez-moi Lucario.

- (Germignon) Entendue, Lucario !

- (Reptincel) Bon, je ne vais pas vous retarder plus longtemps. Pikachu, Germignon, Lucario, Carabaffe… Massko. Au revoir, et merci pour tout.

Il leur tendit une main, mais Pikachu lui sauta évidemment à nouveau dans les bras. Germignon les rejoignit sans hésiter, et alors que le type eau détournait le regard, Lucario l’embarqua avec ses gigantesques bras pour un enlacement collectif.

- (Carabaffe) Bon sang, quelle angoisse…

- (Germignon) Vous allez tous tellement me manquer, les gars !

- (Pikachu) Dans trois ans, quand j’irai chercher Reptincel… on se reverra tous, promis !

- (Lucario) Promis.

- (Carabaffe) Ouais ouais, promis. Allez, ouste !

Ce sont sur ces dernières paroles, ces derniers échanges, que la Dream Team se dissout. Reptincel quitta la pièce à son tour, les larmes aux yeux.

Il embarqua son léger sac, salua une dernière fois Ramboum, Keunotor, Héliatronc, Écrapince, Cradopaud, Argouste, Rocabot, Galifeu, Eoko, Pijako et Grodoudou, avant de se diriger vers la sortie, vers la plage du continent Sud. Bien évidemment, Ptyranidur tenait à l’accompagner jusqu’au bout du chemin. Le pauvre stressait terriblement pour son partenaire.

- (Ptyranidur) Tu es sûr que tu n’as rien oublié ? Brosse à dent, vêtements de rechanges, les soins pour ton bras ?

- (Reptincel) Tout est là, monsieur !

- (Ptyranidur) Sérieusement, cette idée ne me plaît pas ! Rester seul aussi longtemps en territoire sauvage, pourquoi t’infliger une telle torture !? Viens avec nous, je…

- (Reptincel) Ptyra…

Ils s’arrêtèrent juste avant de poser un pied le sable chaud du continent.

- (Reptincel) J’ai besoin de changer. Sans toi, j’aurai cédé à mes pulsions ; sans toi, je serai devenu un monstre. Je dois apprendre à me gérer seul, je dois apprendre à ne jamais plus commettre les mêmes erreurs. Ce qui est arrivé avec Mangriff, le rappelle-tout, ce que j’ai fait à… Branette.

Il leva le regard vers le haut mât du navire, le type spectre ne s’y trouvait plus.

- (Reptincel) *soupir* Je ne sortirai d’ici qu’une fois toutes ces erreurs réellement comprises et prêtes à ne plus être récidivées.

- (Ptyranidur) Dans un territoire pareil, sans plus aucune zone civile pour te repérer… nous ne pourrons plus être en contact !

- (Reptincel) Je sais, c’est pour ça que je ne veux rien t’imposer.

Il recula d’un pas, et posa un premier pied sur le sable.

- (Reptincel) Si tu le souhaites, alors restons-en là.

- (Ptyranidur) Pardon ?

- (Reptincel) Tu feras très certainement de formidables rencontres, durant tes prochaines aventures. Nous… nous ne nous reverrons pas avant des années, et qui sait… ? Les goûts changent, peut-être me verras-tu différemment ? Je ne veux pas te frustrer, te retenir d’avoir une histoire que tu mérites de vivre, alors…

Hélas, avant même qu’il ne termine de trouver ses mots, son partenaire lui sauta dans les bras. Il lui légua un dernier baiser, tendre et décisif. Le silence régna ensuite, les deux tourtereaux se fixaient d’un regard enthousiasme. L’un était surpris, l’autre rougissait d’impatience.

- (Ptyranidur) Alors j’attendrai, tout simplement.

- (Reptincel) V… vraiment… ?

- (Ptyranidur) Tu n’es pas convaincu, tu en veux un deuxième ?

- (Reptincel) Non, je comprends… enfin si ! Si si, encore, s’il te plaît !

- (Ptyranidur) Ah ah, j’en étais sûr !

Ils recommencèrent, profitant cette fois tous deux véritablement de l’instant présent. Puis, la corne de brume sonna et fit signe du départ. Ptyranidur bouscula son partenaire pour que ses deux pieds se retrouvent sur le doux sable des environs. Lui, il recula d’un pas et assura à ses pattes une plateforme métallique, civile. Ils se fixèrent une dernière fois du regard, ils se sourirent tous deux d’un amour sincère.

Enfin, le navire quitta pour de bon le continent Sud. Tout le monde vint saluer le type feu au loin, désormais seul, sans équipe, sans moyen de partir. Tant mieux, il lui était hors de question de mettre les voiles.

Il se retourna, soupira, puis se dirigea tranquillement vers les Bois aux Pommes. Cette décision, il ne l’avait pas prise sur un coup de tête. Ce fut réfléchit et accepté par le principal concerné, celui qui, pendant ces trois prochaines années, allait devenir son nouveau maître.

Ce Pokémon qui l’avait empêché de tuer Mangriff, ce protecteur de la forêt, cet ermite à la force impensable. Grand, bleu et beige de peau, le corps entièrement couvert d’une cape marron et égratignée. Cet homme agile qui se faufilait tel un ninja, c’est lui qui accueilli son tout premier élève dans ce territoire qui devint sa nouvelle maison.

- Bienvenue, jeune Reptincel.

- (Reptincel) Vous vous êtes renseigné, à ce que je constate.

- J’ai observé ta progression, en ces lieux et alentours.

- (Reptincel) Vraiment ? Qu’en avez-vous pensé ?

- Faillible.

- (Reptincel) Ah… dans ce cas, j’ai hâte de commencer ! Comment dois-je vous appeler ?

- … Amphinobi.

- (Reptincel) Entendu, Amphinobi !

Il s’inclina poliment, l’air enthousiaste.

- (Reptincel) Je suis prêt à débuter l’entraînement !

Son programme fut déjà tout tracé.

Ce fut moins le cas des autres, ceux qui attendaient que le temps passe, sur ce navire si calme après tant de tempêtes. Qu’est-ce que l’avenir leur réservait ? Une chose est certaine, ils en avaient un. Après avoir confronté Noctunoir, beaucoup de Pokémon auparavant considérés comme « menaçants » n’étaient aujourd’hui que du menu fretin.

En parlant de lui, il se trouvait déjà six pieds sous terre. Mort ? Non, il fut bien épargné par Reptincel et tous ceux qui avaient l’occasion de l’abattre derrière lui. Mais des Pokémon en combinaison noire vinrent le réceptionner. Qu’importent qui ils étaient, ils l’embarquèrent vers une prison spéciale. Pas celle des criminels ordinaires, pas celle des dangereux psychopathes, non. Un autre lieux, inconnu du grand public et, en réalité, même de Grodoudou. Ce qui est sûr est qu’il ne causera plus de problème à personne avant un bon bout de temps, qui que furent ces étranges Pokémon aux droits improbables.

Ténéfix fut heureusement épargnée. Pour elle, une prison normale suffisait. Concernant ses enfants, seuls trois d’entre eux furent encore présents. Non pas que les vingt autres moururent dans d’atroces souffrances, enfin peut-être, mais personne ne leur ôta la vie. Ils existaient uniquement grâce aux pouvoirs des rouages du temps. Sans leur utilisation, elle n’avait plus la capacité de les maintenir en vie. Ils se dissipèrent donc dans l’atmosphère, peu de temps après que Noctunoir fut assommé.

Les rouages, eux, furent tous regroupés entre les mains du maître. Il avait prévenu Alakazam, le maire de Bourg-Tranquille, pour dès lors travailler sur une technique de scellage. Si l’autre monde l’avait fait, alors pourquoi pas eux ?

Créhelf, Créfollet et Créfadet furent libérés de leur pacte. Ils n’avaient plus de rouages à protéger, ils pouvaient quitter ce monde et rejoindre celui des dieux.

Ils s’attendaient à retrouver Celebi, mais il n’en était rien. Elle s’en était allée, probablement à la recherche d’une autre histoire à faire dégringoler.

À partir de là, le temps passa rapidement.

Le cercueil de Massko arriva à Bourg-Tranquille. Lucario rejoignit son village quelques jours avant de partir pour Loliloville, histoire de s’expliquer et donner des nouvelles des autres depuis leur départ, en Septembre de l’année dernière. Il raconta à Pifeuil les choix de son fils, ce dernier était inquiet mais le comprenait. Les parents du type plante pleurèrent, mais ils le remercièrent plus que tout. Ils savaient enfin ce qu’était devenu leur fils, ils pouvaient désormais vivre avec. Le village l’enterra avec respect, ce fut une journée plus qu’importante pour Bourg-Tranquille.

Massko… fut enterré en tant que héros.

Septembre 232 arriva, et avec la rentrée scolaire le début de la nouvelle Guilde d’Exploration. Désormais installée en territoire sauvage sur le continent Ouest ; Grodoudou, Pijako et Eoko avaient beaucoup à faire. Le programme avait lourdement changé : la limite d’âge passait à dix-huit ans minimum et le nombre de points requis pour y accéder était de deux cents, soit deux fois plus qu’à l’époque. Qui plus est, le programme durait désormais deux ans. Les locaux et ressources nécessaires étaient disponibles pour, alors ils ne s’en privèrent pas. Il était hors de question qu’un apprenti ne devienne explorateur sans ne parfaitement savoir agir selon les coutumes d’un véritable pro du domaine.

À Bourg-Lavaley débuta officiellement l’équipe Renaissance. L’orphelinat de Leuphorie s’était également installé ici, cela profitait au village qui pouvait enfin accueillir assez d’élèves dans une classe : une école fut ouverte.

Les anciens membres de la Dream Team, de leur côté, débutèrent bel et bien leurs projets. Germignon entra à l’école Melœtta, Lucario à la fac Nucléos et boosté par Chapignon, qui en dehors des cours l’invitait à progresser dans ses laboratoires. Pikachu trouva rapidement un bar en demande de serveurs. Il le rejoignit sans hésiter, quand il découvrit la partie hôpital de la fondation. Carabaffe, lui, intégra très rapidement sa première équipe d’exploration. Ses journées furent mouvementées, mais il progressait à une vitesse pharamineuse. Loliloville était une ville très spéciale, surtout pour des Pokémon qui jamais n’avaient mis les pieds dans un espace urbain. Tous les quatre avaient un studio dans les quatre recoins de la ville, difficile donc de se retrouver.

Bref, tout cela aborde une histoire qui ne nous concerne pas encore. Les membres de la Dream Team avaient obtenu leur diplôme d’explorateur, ils avaient accompli leur objectif avec grand succès.

La suite sera-t-elle aussi séduisante que ce que j’essaie tant de vous faire croire ?

..

.

– FIN –

(De la deuxième partie, hein.)

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