Le Poids de nos Erreurs

Chapitre 16

3121 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 16/08/2017 14:12

- Demandez un soutien aérien ! ordonna Zarya au pilote. Activer nos brouilleurs pour empêcher les fugitifs de contacter les transports qui approchent. Et appelez la section support pour qu'ils identifient le quatrième appareil.


- À vos ordres, commandante.


Zarya se dirigea vers l'extérieur, droit vers Fariha.


- Capitaine, un transport d'Overwatch arrive dans notre direction. Je veux que vous les contactiez et leur demandiez de rebrousser chemin.


- Bien, commandante.


Fariha entra à son tour dans le transport. Elle comprenait pourquoi Zarya avait fait appel à elle : les membres d'Overwatch accepteraient mieux une demande venant de quelqu'un qu'ils connaissaient. Mais l'idée de devoir parler avec les membres d'Overwatch ne réjouissait pas trop Fariha. Elle n'approuvait pas qu'ils soient devenus des hors-la-loi. Mais elle-même ne se sentait plus légitime pour leur faire des reproches.


C'est donc le cœur serré qu'elle ouvrit une fréquence de communication. Et son malaise ne fit que redoubler lorsque le visage de Reinhardt apparut.


- Où est Winston ? ne put-elle s'empêcher de demander.


Parler au scientifique aurait été mille fois plus facile que de devoir faire face à son ancienne idole.


- Winston n'est pas avec nous, lui répondit le croisé. Je commande cette opération. Que veux-tu, Fariha ? Je pense que vos supérieurs ont été plutôt clairs sur comment vous nous considérez.


- Je… nous… hum… bégaya Fariha.


Elle se força à se recomposer un visage.


- La commandante veut que vous évacuiez la zone. Nous sommes en train de traquer de dangereux criminels et nous ne voulons pas d'interférence.


- C'est hors de question ! Nous savons pour vos ordres secrets, Fariha ! La seule raison pour laquelle nous n'avons pas prévenu la presse, c'est pour protéger nos sources au conseil de sécurité. Et il est hors de question que vous exécutiez ces trois personnes ! Ce n'est pas cela la justice !


Fariha ne put s'empêcher de rougir en baissant les yeux. Elle avait l'impression d'être redevenue une petite fille se faisant gronder.


- Je ne comprends pas comment tu peux accepter cela, reprit Reinhard. Si l'on m'avait donné un ordre pareil, j'aurais démissionné sur le champ !


Et il coupa la communication.


Fariha prit une dizaine de secondes pour retrouver son calme, avant de rejoindre Zarya. Cette dernière était retournée auprès du pilote.


- Ils ne partiront pas, dit l'égyptienne.


- Nous ferons avec, répondit la commandante. Demander la même chose à Talon ne servirait à rien… Qu'en est-il pour ce quatrième appareil ?


- La section support l'a identifié, commença le pilote. Il appartient à une compagnie de mercenaires d'élite. Leurs agents sont très bien entrainés et ont accès à des technologies vues nulle part ailleurs. Malgré tout, c'est une organisation très discrète. Nous ne connaissons même pas leur nom. Habituellement, ils travaillent pour des grandes firmes comme Vishkar ou Lucheng. Ils font des guerres commerciales, de la pacification d'autochtones, ou luttent contre les troupes de petits états, hostiles aux intérêts de leurs employeurs. Normalement, ils ne se frottent pas aux soldats des grands pays. C'est très étrange qu'ils interviennent ici.


- Dites-leur que cette zone est interdite d'accès au nom de l'ONU et qu'ils doivent s'en détourner, sans quoi ils seront considérés comme hostiles.


Le pilote s'exécuta, envoyant un message écrit. Une réponse ne tarda pas à être transmise.


- Ils disent qu'ils se rendent au Maghreb et qu'ils feront un détour pour éviter d'interférer avec nous.


- Garder tout de même un œil sur eux, répondit Zarya. Ordre de tirer à vue s'ils approchent trop près.


Puis elle se tourna vers Fariha :


- Préparez l'escouade, capitaine. Il est temps d'achever notre mission.


***


« Tu sais que Talon t'a lavé le cerveau pour te forcer à me tuer ? ».


La question revenait, obsédante. Amélie n'arrivait pas à s'en détacher. Elle avait beau tenter de se concentrer, de revenir sur la mission, rien n'y faisait. La froideur glaciale qui inhibait ses émotions lui semblait presque préférable à son état actuel.


- À quoi penses-tu, araña ? lui demanda la voix moqueuse de Sombra.


Amélie releva la tête, croisant son regard avec celui de la hackeuse.


Les deux femmes se trouvaient dans un transport de Talon, accompagnées de Reaper, de l'Agent 49 et deux escouades de sbires de Talon. Trois escouades supplémentaires se trouvaient dans l'autre transport qui les accompagnait.


- Ce ne sont pas tes affaires, dit froidement Amélie.


- Oooh, toujours fâché que ton homme t'ait rejeté ? Ne t'inquiète pas araña, on arrangera ça.


Elle n'obtint pas de réponse. Amélie avait autre chose à faire que de rabattre le caquet de Sombra. Cette dernière se désintéressa donc d'elle pour se tourner vers 49.


- Et à ce propos… est-ce qu'il n'y aurait pas ce type d'intérêt de vous à moi ? demanda-t-elle moqueusement. Vous me fixez des yeux depuis le début de cette mission.


Sombra finit ses paroles en lui envoyant un baiser. Mais encore une fois elle n'obtient pas de réponse.


- Boss, vous donnez vraiment un mauvais exemple à nos co-équipiers, poursuivit-t-elle vers Reaper.


- Je trouve au contraire qu'ils ont un très bon comportement, répondit ce dernier. Que tu devrais imiter.


Sombra ouvrit la bouche pour répondre… quand Amélie se mit à crier.


- Je l'ai fait vraiment fait !


Tous les regards se tournèrent vers elle.


- Gérard est mort par ma main. Je me souviens maintenant… le somnifère… cet oreiller…


Amélie mit brusquement ses deux mains sur sa tête tandis qu'une grimace de souffrance apparaissait sur son visage.


Aucun des autres membres de Talon ne réagit. Ils avaient tous déjà vu Widowmaker se souvenir de la mort de son mari. Ce n'était pas la première fois et ce ne serait pas la dernière. Le souvenir était trop puissant pour être indéfiniment refoulé.


Mais à chaque fois, sa résurgence activait les inhibiteurs d'émotions et le blocage de loyauté. Tout le monde s'attendait donc à ce que Widowmaker se mette à afficher une expression glaciale, avant de dire que les ennemis de Talon devaient être éliminés.


Mais ce ne fut pas le cas.


- Pourquoi ai-je fait cela ? Pourquoi ai-je accepté de le faire ? Je ne voulais pas… Que… que m'est-il arrivé ?


Une expression étonnée apparut sur les visages des autres membres de Talon. Surpris par l'événement, ils restèrent sans réagir.


- Cela n'en valait pas le coup, poursuivit Amélie. Même pour Talon…


Elle grimaça de nouveau, cessant brutalement de parler. 49 se leva brusquement et se mit face à elle.


- Agent, écoutez-moi, dit-il. Peu importe le passé. Le fait est qu'actuellement, votre mari est retenu captif par deux de nos ennemis. La BDI veut le tuer. Overwatch veut l'envoyer en prison. Il n'y a que nous qui sommes prêts à l'aider.


- Ouah, dit Sombra, ironique. À vous entendre, on dirait presque que nous sommes les gentils.


- Tais-toi ! lui ordonna froidement Reaper.


- Vous aimez votre vie au sein de Talon ? poursuivit 49, vers Amélie.


Le doux plaisir qu'elle ressentait lors d'un meurtre lui revint en mémoire. Elle hocha lentement la tête.


- Si nous réussissons cette mission, vous retrouverez votre mari tout en conservant la vie qui vous plaît. Concentrez-vous sur cela et ne pensez à rien d'autre.


Ce fut difficile. Les souvenirs harcelaient Amélie, tels un essaim d'abeilles bourdonnant. Mais elle pensa au bonheur qui l'attendait. Cela lui permit de retrouver son calme.


- La mission sera faite, dit-elle calmement.


49 hocha la tête. Puis, il fit signe à Reaper de le suivre, tandis qu'il avançait vers l'arrière du transport. Il reprit la parole lorsqu'il fut sûr que seul Reyes pouvait l'entendre :


- Tenez, prenez ça, dit-il en lui tendant un petit presse-bouton. Mieux vaut que vous en ayez un aussi.


Reaper regarda l'objet, puis tourna vers sa tête vers Widowmaker, avant de revenir à 49.


- Alors nous en sommes là.


- Vous avez vu la même chose que moi, répondit 49. Son blocage de loyauté s'affaiblit. Elle pourrait nous trahir à tout moment.


- Ainsi soit-il, dit Reaper en prenant l'objet.


- Que pensez-vous de nos chances de succès ?


- Cela va s'annoncer compliqué. Je peux facilement prévoir les mouvements de Jack et de Reinhardt. Mais je connais moins bien Zarya. Et la BDI nous dépasse clairement en nombre et puissance de feu. Sans compter ce quatrième groupe qui ajoute un facteur imprévisible.


Puis, il ajouta d'une voix sinistre :


- Mais au moins, même si la BDI finit victorieuse, cela fera toujours deux noms de moins sur ma liste.


***


- Je vois deux escouades d'agents d'Helix dans les airs, déclara Ana, observant les alentours avec la lunette de son fusil. Et une escouade de soldat américains dans la rue d'en face.


Les trois fugitifs s'étaient réfugiés dans un grand bourg en ruine. Ils avaient pris place en haut d'un ancien immeuble d'habitation, qui disposait d'une très bonne vue sur les environs.


- Vous le sentez n'est-ce pas ? demanda Gérard. Le poing inflexible de l'état… qui se resserre autour de nous. Quels fous nous avons été de penser pouvoir y faire face.


Ana ne pouvait pas vraiment lui donner tort. Le rapport de force leur était incroyablement défavorable.


- Jack, dit-elle. Je crois que tu es le seul qui est une chance de t'enfuir. Avec mes nano-boost, tu devrais être assez rapide et résistant pour franchir les lignes ennemies. Tu recevras sans doute de nombreuses blessures, mais rien que tes champs biotiques ne puissent guérir.


- Et pour toi et Lacroix ?


- Lorsque nous serons sûrs que tu seras sauf… je suppose qu'il faudra nous rendre. Je n'aime pas trop l'idée de devoir affronter un procès. Mais j'y ferais face.


- Ne sois pas naïve, Ana, réagit Gérard. Un procès impliquant n'importe lequel de nous trois serait beaucoup trop embarrassant pour les pouvoirs en place. Nous serons rapidement exécutés.


- Ma fille ne ferait jamais une chose pareille !


- Il y a six ans, sans doute. Aujourd'hui… j'en suis bien moins sûr. Et quand bien même, elle n'est pas seule dans la BDI.


- De toute manière, la question ne se pose pas, dit Jack. Nous n'abandonnons personne derrière.


- Sentez-vous libre de m'abandonner, répondit Lacroix. Vous n'avez plus besoin de moi. Les instructions que j'ai données à Ana vous permettront d'obtenir les réponses que vous cherchez.


- Gérard ! protesta l'égyptienne. Comment peux-tu dire une chose pareille !?


- Quasiment tout ce que j'ai réalisé a été défait, ceux qui autrefois étaient mes amis me méprisent et la femme que j'aime est devenue un monstre. Le pire, c'est que je ne peux même pas m'en plaindre. Tous mes malheurs sont en grande partie de ma faute.


Ana ouvrit la bouche pour lui répondre. Mais un bruit attira son attention à la fenêtre.


- Une escouade se rapproche, dit-elle. Nous devons bouger, maintenant !


Jack et elle remirent leurs masques et saisirent leurs armes. Puis, le groupe de fugitifs se remit en mouvement.


Ils se déplaçaient discrètement et doucement, tentant du mieux possible de ne pas se faire remarquer des soldats qui fouillaient le bourg. Le trio entendait des bruits de moteur, mais ils n'y prêtaient plus trop attention.


Au bout d'une dizaine de minute, l'inévitable se produit : un soldat remarqua leur passage.


- Là ! Ce sont eux ! cria un militaire américain.


Lui et son escouade se mirent immédiatement à faire feu. C'étaient des tirs de saturations, destinés à bloquer les mouvements du trio. Mais Ana jeta une de ses grenades, forçant deux soldats ennemis à se jeter à terre. Cela donna aux fugitifs une courte ouverture, dont ils profitèrent pour s'échapper.


Mais ils n'avaient pas fait deux pas qu'un tank chinois leur bloqua le passage, tandis qu'une escouade d'Helix approchait par le ciel. Ils entrèrent dans une maison en ruines, seulement pour voir des soldats de Pranciškus en train de barricader l'autre entrée. Et derrière eux, les militaires américains se rapprochaient. Ils étaient totalement cernés.


Jack utilisa ses roquettes helix pour détruire la barricade qui lui faisait face. Puis il tenta de se lever pour viser les soldats qui bloquaient le passage. Mais ce faisant, il exposa son flanc aux américains, qui en profitèrent immédiatement pour tirer. Jack dû se jeter au sol.


Ana, elle, avait trouvé un bon abri, la couvrant dans toute la direction. Elle réussit à endormir coup sur coup un soldat d'Helix et un autre de Pranciškus. Puis, un tir du tank détruisit une section de mur, pile en face de son couvert. Ana se déplaça en toute hâte, tandis qu'un second obus détruisait son ancien abri.


Un soldat profita de cette ouverture pour pénétrer dans la maison… avant de se faire plaquer au sol par Gérard, resté soigneusement caché jusque-là. Le militaire se releva en toute vitesse, pointa son arme sur le français, tira… et se rendit compte que Gérard avait retiré les munitions de son fusil. Le français profita de ce mouvement inutile pour donner un uppercut au ventre, qu'il accompagna d'un balayage. Les chocs successifs achevèrent d'assommer le soldat.


Puis les agents d'Helix firent exploser un mur de la maison avec un pack d'explosifs, créant une large ligne de vue sur les fugitifs. Gérard se cacha derrière une étagère, tandis que Jack fit feu. Une rafale de son fusil détruisit l'arme d'un soldat d'Helix. Mais une militaire de Pranciškus en profita pour tirer sur Jack par derrière, via une fenêtre. Morrison prit plusieurs balles à la hanche et dû de nouveau se jeter au sol.


Le tank chinois avança dans la maison, démolissant une autre section de mur au passage et pointant son obusier sur la cachette de Gérard. Ce dernier bougea brusquement tandis que l'armoire était réduite en petits morceaux. Le tank bougea de nouveau son canon puis… vit celui-ci détruit par le marteau de Reinhardt.


- Honneur et justice ! cria le vieux croisé.


Les soldats d'Helix avaient bien vu Reinhardt approcher. Mais la vitesse de sa charge était telle qu'ils n'avaient pu réagir. Maintenant menacé par le marteau du croisé, ils activèrent en hâte leurs propulseurs pour se mettre hors de portée.


- Par ici ! cria Reinhardt au trois fugitifs. Notre transport n'est pas loin !


Tout en parlant, il s'avança, déployant son champ de force pour protéger le trio.


- Qu'est-ce que vous nous ferez une fois que nous vous aurons rejoints ? demanda Jack.


Il n'avait pas oublié les paroles de Winston lors de leur dernière rencontre « …si vous reprenez vos activités illégales, nous vous stopperons ». Et les dernières activités de Jack étaient bel et bien illégales.


- Soldat 76, c'est eux ou la BDI ! cria Ana. Je pense que le choix est vite fait !


Malgré tout, Jack et Gérard hésitèrent de longues secondes. Mais l'instinct de survie fut le plus fort et les deux hommes coururent dans la direction désignée par Reinhardt. Pendant ce temps, ce dernier reculait prudemment, couvrant leur retraite de son bouclier.


Il était temps, car le transport de Zarya venait juste de rejoindre le champ de bataille. La russe débarqua immédiatement, suivit de son escouade.


Les fantassins de la BDI s'étaient lancés à la poursuite de Reinhardt et des autres fugitifs. Mais ils s'arrêtèrent brusquement en apercevant une tourelle de Torbjörn, qui s'était immédiatement mise à leur tirer dessus. L'ingénieur, accompagné de Tracer et Angela, vint rejoindre Reinhardt et les fugitifs.


- Vous êtes totalement fous d'être venus ici ! dit Gérard. Pourquoi risquer vos vies pour nous !?


- Tais-toi, lui répondit sèchement Angela, tout en soignant Morrison. Tu n'es pas en mesure de faire ce genre de remarque !


- Il faut se dépêcher, ajouta Tracer. Des chasseurs approchent de notre transport !


Les membres d'Overwatch se remirent en mouvements, couverts par la tourelle de Torbjörn. Mais la machine fut détruite par deux rockets de Pharah, ce qui ne manqua pas de provoquer un cri d'indignation de l'ingénieur.


Les fantassins de la BDI reprirent leur poursuite pendant que Zarya, Masque de Fer et Pharah se mirent à tirer leurs explosifs, juste devant les membres d'Overwatch. Si ces attaques étaient peu précises, ils rendaient bien trop risqué la traversée de la zone.


- Ils veulent nous empêcher de rejoindre notre transport, analysa Reinhard. Tracer !


L'intéressée hocha la tête et disparut dans un éclair bleuté. Elle réapparut à côté de Masque de Fer et fit feu immédiatement. La polonaise fut forcée de se décaler, interrompant son tir. En moins d'une seconde, Tracer disparut de nouveau, avant de porter son attaque sur Zarya. La russe fut aussi forcée d'arrêter son bombardement. Soldat 76 tira alors vers Pharah pour la forcer à atterrir.


Avec la fin du bombardement, les membres d'Overwatch purent se remettre à avancer. Tracer n'eut aucune difficulté à les rattraper. Mais au loin, le bruit des chasseurs se faisait entendre. Ils étaient de plus en plus proches. Heureusement le transport n'était plus qu'à quelques mètres…


Puis une pluie de balles sortit d'un mur devant eux, les forçant à se mettre à couvert.


- Passe-muraille ! cria Reinhard, tout en activant son bouclier.


Soldat 76 fit exploser une portion du mur de ses roquettes, révélant derrière deux soldats arborant l'écusson français. Aamina ne tarda pas à apparaître sur le flanc des membres d'Overwatch, tirant sur Reinhardt. Ce dernier dû se repositionner en toute hâte, forçant son groupe à reculer encore plus.


- Nous devons préparer une attaque ! cria le vieux croisé. Je vais y aller, tenez-vous prêts à me couvrir !


Mais il était trop tard, les chasseurs espagnols s'élancèrent vers le transport d'Overwatch, tirant une pluie de balles sur ce dernier. L'appareil fut forcé de s'élancer vers le ciel pour éviter d'être détruit.


Les fugitifs n'avaient plus de porte de sortie.

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