Le Poids de nos Erreurs

Chapitre 10

3439 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 25/06/2017 00:28

La balle atteignit Angela à l’épaule. Son armure atténua le choc mais la douleur restait vivace.

Elle répliqua, envoyant à terre le sbire de Talon qu’elle visait, puis se mit précipitamment à couvert, tandis que d’autres adversaires tiraient.

Les nanites médicales de sa combinaison entrèrent alors en action, chassant la douleur en même temps qu’ils guérissaient la blessure et expulsaient la balle.


De nouveau indemne, Angela se releva, arme en mains, seulement pour se rendre compte que ses ennemis battaient en retraite, se retirant du bâtiment pour regagner leur transport.


- Doc, l’informa Tracer, via son communicateur. J’ai fait fuir la psychopathe !


Enfin une bonne nouvelle. Depuis qu’elles étaient arrivées au Guatemala, quelques jours plus tôt, Tracer et Mercy avaient été contraintes à l’inaction. Il n’y avait aucunes nouvelles traces de Gérard, tandis que des soldats locaux et des agents d’Helix patrouillaient la ville.


Puis, elles avaient reçu une transmission par canal crypté : un signal de détresse, utilisant les anciens codes d’Overwatch.

Cela puait le piège à plein nez. Mais il n’y avait pas d’autres pistes. Aussi, Tracer et Mercy s’étaient rendu sur place, en faisant preuve de la plus grande prudence. Ainsi, elles n’avaient pas prise de transports aériens.


La présence de Widowmaker et des sbires de Talon avait paru confirmer leurs craintes. Jusque à ce que Tracer et Mercy se rendent compte que les terroristes combattaient déjà quelqu’un. Tracer avait foncé à l’intérieur du bâtiment tandis que Mercy s’occupait des sbires les plus proches.


- Et…j’ai trouvé celui qu’on cherchait, ajouta-Tracer. Je laisse mon communicateur ouvert.


Angela manqua un battement de cœur. Alors ça y est, leur traque était finie ? Elle aurait dû être contente. Mais seule l’appréhension l’habitait. Cela ne l’empêcha pas de se dépêcher de rejoindre Tracer.


- Vous allez bien ? entendis-elle l’anglaise demander, d’un ton prudent.


- Oui, dit Gérard. Amélie retenait ses coups.


Sa voix était étrangement inexpressive, presque dénuée d’émotion. Il n’y avait qu’une légère pointe de tristesse.


- Elle est vraiment folle de vous frapper comme ça alors que vous êtes son mari ! s’exclama Tracer.


Dans sa voix, on pouvait lire un fort ressentiment.


- Non…non, dit doucement Gérard. Elle est manipulée, contrainte…


Il soupira.


- Peut être y’a-t-il un peu de folie aussi, admit-il. Elle a toujours été spéciale.


Mercy arriva à ce moment-là. Il lui fût possible d’apercevoir Gérard. Le français avait le regard tourné vers une fenêtre. Ses yeux laissaient percevoir la tristesse qui l’habitait.


Angela ne put se retenir d’éprouver de la pitié pour lui. Comme il devait être horrible de voir l’être aimé se transformer en un monstre assassin. C’était un sentiment qu’elle ne connaissait que trop bien.


Cette pensée raffermit sa détermination. Gérard devait payer pour ses crimes. Angela activa le détecteur de mensonge que Winston lui avait fournis, un simple boitier blanc avec le logo d’Athéna dessus. La voix de cette dernière se fit entendre dans son oreillette.


- Mes scanners sont pointés sur monsieur Lacroix, docteur Ziegler. Je signalerais à Tracer et vous s’il se met à mentir.


Entre temps, Gérard s’était retourné dans sa direction. Elle pointa immédiatement son arme vers lui.


- Bonjour Angela, dit-il, son ton habituel, confiant et amical, revenu.


- Bonjour Gérard, répondit-elle, sèche. Ton costume est déchiré.


Il eut une moue légèrement agacée.


- Je sais. Merci.


- Es-tu réellement le vrai Gérard Lacroix ?


- Je pense que oui.


Pas de remarque d’Athéna, cela devait donc être la vérité.


- J’ai autopsié ton cadavre, Gérard. Tu étais cliniquement mort. Et pourtant tu te tiens devant moi, bien vivant. As-tu une explication ?


- C’est une longue histoire. Et je pense que tu voudras plutôt me parler de ce que j’ai fait à Genji.


- Comment sais-tu que nous sommes au courant ? régit Angela, ne parvenant pas à masquer la surprise dans sa voix.


Gérard eu un léger sourire.


- Anticiper est pour moi une seconde nature.


Cet air de « je sais tout » hérissa Mercy au plus haut point.


- Comment as-tu pu faire ça ?! explosa-t-elle. Rester inactif devant une torture, alors que tu as les moyens de l’empêcher, c’est te rendre responsable de celle-ci ! Et je ne parle même pas du fait que tu es poussé Genji et Hanzo à se battre !


L’expression de Gérard se fit narquoise tandis qu’il répondait :


- J’avais besoin que cette opération soit un succès pour gagner une place définitive dans l’état-major d’Overwatch. Qu’importe si je devais faire souffrir un petit dandy pourris gâté pour ça.


- Il ment, déclara aussitôt Athéna, parlant dans l’oreillette de Tracer et d’Angela.


Cette dernière était totalement sonnée. Autant par la réponse, que par le fait que c’était un mensonge. Pourquoi, mais pourquoi diable disait-il cela ? Quel intérêt trouvait-il à prononcer de telles paroles ?

Elle eut au moins le maigre réconfort de lire une pareille surprise sur le visage de Tracer.


- Est-ce que c’est toi qui a volé les plans de mon appareil de résurrection ? demanda-t-elle ensuite.


- Oui, dit-il, toujours narquois. Une telle technologie m’a accordé des fonds considérables, ainsi que l’amitié de puissants individus. Cela aurait été stupide de ne pas en profiter.


- Il ment, déclara de nouveau Athéna.


Angela ne comprenait pas. Tout cela n’avait aucun sens.


- Est-ce que tu m’as séduite dans le seul but d’obtenir un soutien politique ? enchaina-t-elle, sans prendre le temps de réfléchir.


- Bien sûr. Avec Morrison qui me détestait, j’avais besoin de tous les appuis possibles. Ce fut facile. Tu étais particulièrement naïve.


- Il ment, répéta pour la troisième fois Athéna.


- Pourquoi ne dis-tu pas la vérité ? demanda finalement Angela.


Gérard haussa un sourcille de surprise.


- Je dis la vérité, déclara-t-il.


- Je ne pense pas avoir besoin de préciser qu’il ment, dit Athéna.


Angela sortie le détecteur de mensonge de sa ceinture et le montra à Gérard.


- Winston a conçu cet appareil. Il permet à Athéna d’analyser chacune de tes réponses pour y détecter des mensonges.


- Votre activité cérébrale montre l’usage de zones du cerveau utilisées pour simuler, inventer et mentir, déclara l’intelligence artificiel, à haute voix cette fois.


Le visage de Gérard perdit totalement son air narquois pour ne plus afficher qu’un franc étonnement. Angela se surprit à y trouver un petit plaisir mesquin : tient, il ne l’avait pas anticipé ça !


- Pourquoi Gérard ? demanda-t-elle. Pourquoi dis-tu de telles horreurs ?


Il semblait à Angela que la carapace dont s’entourait le français se brisa. Toutes les postures et les faux semblant disparurent, ne laissant voir qu’un homme seul, ravagé par la tristesse et les remords.


- Cela aurait-été plus facile pour toi de m’oublier si tu pensais que j’étais un être méprisable, dit-il d’une voix pitoyable, en baissant la tête.


Oh comme cela aurait été facile en effet. Angela pouvait facilement s’imaginer la suite : Gérard aurait activé un de ses pièges pour tenter de leurs échapper. Mais il aurait échoué. Tracer et elle l’auraient ensuite livré à un tribunal français, accompagné de toutes les preuves de ses crimes. Angela aurait alors pu ranger toute cette histoire derrière elle, avec le sentiment du devoir accompli.


Cela aurait été le dernier cadeau de Gérard.


Et maintenant, elle ne pouvait s’empêcher de se rappelez comment elle le voyait autrefois. Un travailleur acharné qui transformait les désastres en succès, quelqu’un de dévoué aux plus pauvres, un pacifiste qui abhorrait la violence. Un homme bon.


- Nous allons t’amener à Winston, dit Angela. Il décidera quoi faire de toi.


Autant en finir au plus vite. Elle n’avait plus envie d’en savoir davantage. Sa colère s’était envolée. Ne restait qu’un immense sentiment de gâchis. Mais, étrangement, elle n’avait pas mal. Comme si la partie de son cœur qui aurait dû regretter avait été remplacé par quelque chose d’autre.


- Donnez-moi vos armes, dit Tracer à Gérard.


Ce dernier s’exécuta, livrant ses disques métalliques. Assistant choisit ce moment pour arriver, avançant prudemment via un couloir, son pistolet en main.


- Monsieur, que se passe-t-il ?


- Je me livre à Overwatch. Donne leur ton arme.


- Monsieur, permettez-moi de vous dire que…


- Donne leur ton arme, le coupa Gérard. Ce n’est pas un combat que je veux livrer.


Le drone obéit. Angela hésita un instant à menotter ses deux prisonniers (« ses prisonniers », quelle pensée déplaisante !) mais se retient. Gérard avait pleinement coopéré. Le menotter aurait été injustement mesquin.


Dans un silence pesant, le groupe quitta le bâtiment.


**

*


- Bonjour, Genji. Comment vas-tu ?


Le cyborg s’arrêta en voyant son maître. Il se trouvait dans le hall d’entrée d’un temple Shambalis situé en Amérique centrale. Les moines lui avaient accordé l’hospitalité pour la nuit et Genji s’apprêtait à partir.


- Maitre Zenyatta ? s’étonna-il. Mais que faites-vous ici ?


- Je voulais savoir comment s’était déroulé la conversation avec ton frère, répondit l’omnic. J’ai pensé que tu aimerais m’en parler.


- Un autre événement est survenu et a reporté cette discussion.


- Quel autre événement ?


Genji hésita pendant quelques secondes. Il n’avait pas très envie de parler à Zenyatta de sa quête actuelle. Mais non… Ne pas en vouloir en parler voudrait dire qu’il n’assumait pas son action. Or il l’assumait totalement.


- L’homme responsable de mes mutilations a refait surface. Vivant. Je suis à sa recherche. Pour le tuer.


- Pourquoi veux-tu donc sa mort ?


- Pour ven…commença spontanément Genji, avant de se reprendre.


- Pour rendre justice, dit-il finalement.


- La vengeance, ce n’est pas la justice, lui dit Zenyatta.


Genji restait silencieux. Tout à sa rage, il n’avait pas réfléchi à ce que penserait son maître de sa quête. Et maintenant, sa désapprobation lui paraissait évidente.


- Je ne peux pas lui pardonner, maître, dit-il d’un ton d’excuse. Ni oublier. Je dois le faire.


- Genji, tu es déjà passé par là. Tu as vu ce que cela t’a apporté.


- Cette fois est différente, maître. Hanzo avait des excuses. Gérard n’en a aucune.


- Je ne parle pas d’eux. Je parle de toi. Tu es sous l’emprise de la même rage qui a autrefois faillit te consumer.


- Elle ne me consumera pas, maître.


- En es-tu si sûr ?


Genji n’hésita pas.


- Oui, dit-il.


Zenyatta resta silencieux quelques instants. Son visage de métal était indescriptible. Mais d’expérience, Genji savait qu’il réfléchissait.


- Bien, dit finalement l’omnic. Cela me rassure que tu dises cela.


Ces paroles réconfortèrent grandement Genji. La désapprobation de Zenyatta lui aurait été très lourde à porter.


- Merci, maître, dit-il.


Ils échangèrent quelques salutations, puis Genji quitta la salle, pour reprendre son voyage.


Il avait toujours un homme à tuer. Enfin non. Il devait rendre justice. Cela pouvait-il être la même chose ?



Il allait avoir un peu de temps pour y réfléchir.


**

*


- Une clope, cap ?


- Non merci, sergente, répondit poliment Pharah.


La soldate qui lui faisait face haussa les épaules et rangea son paquet. Elle-même était en train de fumer une cigarette. À peu près du même âge que Pharah, la sergente avait aussi la peau de la même couleur. Ses cheveux bouclés étaient en revanche plus clair que ceux de l’égyptienne. Elle portait un uniforme militaire sur lequel on pouvait voir le drapeau français et les galons de sergent.


- Vous vous appelez Aamina, c’est ça ?


- C’est ça, cap.


Les deux femmes étaient dans une base militaire mexicaine, où la BDI était en train de se rassembler. Leur premier briefing aurait lieu dans quelques minutes. Pharah avait jugé bon de rencontrer les membres de l’escouade principale, tant qu’ils avaient l’occasion de discuter. Elle n’avait pas prise son équipement de combat, se contentant d’un uniforme d’Helix.


- Je vous en prie, vous pouvez m’appelez Fariha. Tant que nous ne sommes pas en mission bien sûr.


Son ton devait encore être un peu bancale car Aamina haussa un sourcil de surprise. Mince ! Elle avait encore des efforts à faire en sociabilité.


- Ok, lui dit la sergente.


- Vous vous êtes distingué au combat contre Talon. Et Overwatch.


- C’est ce que les gros bonnets ont dit. On m’a même donné une médaille, fait passer devant les journalistes et tout… C’était plutôt gênant. Moi je me souvenais juste d’un merdier pas possible où on essayait de survivre. Et c’était pas toujours un succès.


- Vous avez tout de même infligez de sévère perte à Talon.


Et faillit tuer Reinhard… Mais Pharah préférez ne pas trop y penser. Et puis, ce n’était pas Aamina qui avait tiré sur son vieux mentor.


- On en a eu quelques-uns, ouai. Ça fait toujours plaisir, hein ?


- Et comment !


Les deux femmes échangèrent un sourire.


- Je vous laisse, je vais aller parler au reste de l’escouade.


- Bien, cap.


Pharah s’approcha d’un autre soldat, un homme mince, à la peau très clair, qui portait mi-long ses cheveux blonds. Son uniforme arborait le drapeau canadien et un insigne d’officier médicale. Il était en train de fumer une cigarette, de la même marque que celle que prenait Aamina.


- Bonjour, débuta Pharah.


- Capitaine, salua-t-il respectueusement. Je peux faire quelques choses pour vous ?


- Je voudrais juste discuter.


- Désoler, je ne suis pas trop d’humeur pour ça, dit poliment le canadien.


Pharah était un peu surprise. Mais son professionnalisme lui permit de ne le pas le manifester.


- Comme vous voulez, dit-elle.


Elle s’approcha d’un autre soldat quand la porte s’ouvrit. La femme qui entra était une montagne de muscle, proche des deux mètres de hauteur. Ses biceps impressionnaient même Pharah. C’était plus que la musculature d’une soldate d’élite, c’était d’un niveau olympique.


Approchant de la trentaine, elle avait la peau aussi claire que celle du canadien. Ses cheveux courts étaient teints en un rose criard tandis que ses yeux étaient d’un beau vert. Sur son bras gauche, on pouvait voir un large tatouage qui représentait le nombres 512. Sur son front se trouvait une cicatrice en forme de croix, la pointe lui traversant un sourcil. Le drapeau russe était visible sur son uniforme.


- Commandante, dit Fariha en se mettant au garde à vous.


Elle avait du mal à cacher son enthousiasme. Zaryanova, plus simplement appelée Zarya, était une héroïne renommée. Ses exploits contre les omnics n’avaient rien à envier aux meilleurs membres d’Overwatch.


- Repos, lui dit la russe.


Fariha cessa son garde à vous tandis que Zarya la jaugeait du regard.


- J’espère que vous serez plus efficace que lors de votre dernière mission, dit finalement la russe, d’une voix dure.


Ce reproche heurta Pharah. Elles venaient à peine de se rencontrer et Zarya lui renvoyait déjà un de ses pires échecs ? C’était rude.


- Je ferais de mon mieux, commandante, répondit Fariha, d’un ton discipliné.


Elle n’allait pas montrer sa colère. Ce ne serait pas professionnel.


- Bien, dit Zarya, d’un ton légèrement plus appréciateur.


Ce changement fit penser à Pharah que son interlocutrice avait voulu tester sa réaction.


- Allons prendre nos ordres, poursuivit la russe.


Les deux officièrent rejoignirent une salle de communication hautement sécurisée. Les techniciens sur place ouvrirent un canal avec le conseil de sécurité de l’ONU, avant de quitter la pièce. Un vieil homme en costume de politique apparut sur l’écran.


- Bonjour, dit-il, sa voix trahissant un fort accent anglais. Le conseil m’a nommé pour être votre interlocuteur.


Il marqua une courte pause, avant de poursuivre :


- Votre mission actuel sera de pourchasser une série de fugitifs internationaux. La BDI est financée pour un an. Le maintien de ce programme dépendra de vos résultats.


Une série d’image apparut sur un écran voisin. Il y avait les portraient de Reaper, Sombra, Widowmaker, Soldat 76, son mystérieux co-équipier, deux célèbres criminels australiens, quelques figures que Pharah ne connaissaient pas et…Gérard Lacroix ?


- Mais cet homme est mort, dit-il en montrant l’image du français.


Le politique eu une expression agacée.


- Nous le pensions aussi. Mais il semble que l’administration de l’ONU l’ait caché dans une base secrète, sans en référer aux états membres. Ils ont joué avec le feu et maintenant cet individu est dans la nature, avec tous les secrets qu’il possède.


- Vous êtes sûr que c’est lui ?


- Non. Mais nous ne voulons prendre aucun risque. Ce qui m’amène au point suivant : officiellement, vos ordres sont de capture ces fugitives pour qu’ils puissent passer devant un tribunal. Vous ne devez les tuer que s’il n’y a pas d’autre choix.


Pharah approuvait et comprenait ces instructions. Ces gens étaient des criminels, pas des soldats ennemis. Ils devaient être jugés. C’est comme cela que la justice fonctionnait. À Zarya et elle de faire en sorte que cet impératif ne mette pas en danger leurs troupes. La sécurité de ces dernières était leur priorité.


- Mais je vous le dis clairement, poursuivit le politicien. Tous ces individus doivent être éliminés. La raison d’état l’exige. Ils pourraient causer bien trop de dommage s’ils devaient passer dans un procès.


Fariha dû faire un gros effort pour ne pas afficher sa surprise.


- Ne parlez pas de ça à vos subordonnés, nous devons éviter les fuites dans la presse. Et si malgré tout, un de ces individus était capturé, nous comptons sur vous pour organiser sa mort avant qu’il arrive à son procès.


Bon sang, Pharah ne s’était pas engagé pour assassiner des gens au mépris de la loi ! Ce n’était pas ça la justice !


- Très bien, dit Zarya. Nous ferons ainsi.


Fariha fit preuve de sang-froid et se retient d’intervenir. Elle n’était pas vraiment en mesure de protester après le fiasco de sa dernière mission. De plus, la majorité de ses cibles étaient des criminels très dangereux, responsable de nombreux mort. Ils méritaient d’être exécuté.


Aussi hocha-t-elle la tête à son tour.


- Je vous recontacterais dès que nous aurons une piste à vous faire suivre, dit le politicien. D’ici là, faites-en sorte que la BDI soit prête au combat.


La communication s’arrêta. Pharah avait un goût amer dans la bouche. Elle ne pouvait s’empêcher de penser que ça aurait été différent à Overwatch. Ces instructions ne lui plaisaient vraiment pas.


Mais les ordres étaient les ordres.

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