Le Poids de nos Erreurs

Chapitre 3

3474 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 21/05/2017 17:51

(Comme je l’ai dit dans « Les Dragons et les Veilleurs » j’ai fait une erreur sur ma chronologie par rapport à l’âge d’Amélie Lacroix. Pour que tout soit cohérent, partez du principe qu’elle a quatre ans de plus que ce qui est marqué sur le site officiel.)


*Aujourd’hui*


Ana avançait d’un pas prudent. La ruelle où elle se trouvait était située près d’un joli quartier d’affaire. Pas vraiment le genre d’endroit fréquenté par des criminels. Mais elle restait un excellent emplacement pour une embuscade.


- Espérons que notre contact ne tardera pas à se monter, dit-elle à Soldat 76.


Pas de réponse. Jack lui parlait de moins en moins depuis les événements de Chine. Ana avait l’impression qu’il se perdait de plus en plus dans sa quête de vengeance. Cela ne lui plaisait pas du tout. Et c’était pour ça qu’elle devait rester auprès de lui. Il en avait plus que jamais besoin.


Un individu avança du côté opposé de la ruelle. C’était un vieil homme, encore plus qu’eux deux, vêtu d’un costume discret mais de qualité. Il arborait l’air affable et réservé des diplomates.


- Merci d’être venu, dit Ana.


Il se tourna dans leur direction et sursauta en les apercevant. C’est vrai qu’elle et Jack devait faire peur, avec leurs masques et leurs armes ultrasophistiqués.


- Ne vous inquiétez pas, continua-elle, il n’y a aucune crainte à avoir.


Malgré sa peur, le diplomate s’approcha un peu plus. Il semblait poussé par un devoir à accomplir.


- L’informateur d’Overwatch, dit soudaine Soldat 76. Dites-nous où le trouver.


- Comment savez-vous qu’il existe ? demanda le diplomate.


- La fuite de donnée d’Enki Corporation, lui répondit Ana.


Il y a quelques mois, une lanceuse d’alerte du nom de Hai Yin avait publiée nombre d’informations prouvant des méfaits commis par son employeur, Enki Corporation. Parmi la liste des crimes, on trouvait des références à une conspiration visant à détruire Overwatch.


Mais ces données étaient dotées d’une sécurité interne qui les faisaient s’effacer sur le web. Seuls quelques fragments avaient survécu. Jack et elle avaient récupéré ces fragments, avant de les analyser minutieusement. Ils n’avaient pu obtenir qu’une seule information : peu avant la chute du quartier général Suisse, un membre d’Overwatch avait livré à l’ONU des preuves des crimes commis par son organisation. Cela avait convaincu les Nations Unis de démanteler tout Overwatch, et pas seulement BlackWatch.


- Avant que je vous le dise, répondit le diplomate, une pointe de courage dans la voix. Retirez vos masques. Prouvez-moi que vous êtes vraiment ceux que vous prétendez êtres.


Ana s’exécuta aussitôt. Elle n’avait plus peur du jugement d’autrui. La honte était maintenant une vieille compagne.


Mais Jack hésita de longues secondes.


- Fait le, lui dit-elle. Tu vois bien que sinon, il ne parlera pas.


Il resserra sa prise sur son arme et, pendant une seconde, Ana craignit qu’il s’en prenne au diplomate. Mais il finit finalement par retirer son masque.


- Doux seigneur…murmura le vieil homme. Alors c’est vrai. Vous êtes bien Jack Morrison.


L’horreur se mêlait à la tristesse sur son visage. Il versa quelques larmes. Ana ne le comprenait que trop bien. Soldat 76 avait déjà gagné le statut de criminel international en volant d’anciennes bases d’Overwatch et en blessant gravement les soldats d’Helix Security qui les gardaient. Mais les événements de Chine lui avait fait franchir un nouveau palier.


Ana et lui était partie à la recherche de Hai Yin, pour récupérer l’ensemble des données qu’elle avait volé. Mais Talon se trouvait sur leur chemin. Et à la fin, Jack avait préféré sacrifier un groupe de civil plutôt que de laisser Reaper s’enfuir avec les données. En vain.


- L’informateur, dit Soldat 76. Je dois savoir où il est.


Le diplomate paru retrouver ses esprits.


- L’ONU a conservé les anciennes base secrètes d’Overwatch, qui servent à abriter les informateurs compromis ou les criminels ayant négocié une réduction de peine contre leur assistance. L’individu que vous cherchez est dans celle du Guatemala. Je ne sais rien d’autre.


Soldat 76 acquiesça.


- J’ai payé ma dette envers vous, poursuivit le diplomate. Ne me contactez plus jamais.


Jack remit son masque, se retourna et, sans un regard en arrière, partit. Ana, salua silencieusement leur contact, avant de suivre son co-équipier.


- Qu’est-ce que tu espères trouver Jack ? demanda-t-elle.


- Seul Gabriel et BlackWatch ont commis des crimes. Cet informateur n’a pu mettre en cause Overwatch qu’en fournissant de fausses preuves. Il fait donc partie de la conspiration. Une fois que nous l’aurons trouvé, il nous mènera à ses complices. De grès ou de force.


**

*


Amélie se tenait assise, parfaitement immobile, fixant un objet.


Elle était dans ses appartement, ceux de la base de Talon caché non loin d’Annecy. Les lieux disposaient de tous le confort moderne. Les couleurs dominantes étaient du noir et du violet, tandis que les thèmes décoratifs étaient centrés, sur les araignées et la mort. Cela était représenté de manière subtile, élégante, très artistique. L’ensemble donnait au lieu une beauté sombre et dérangeante.


Aussi était-il étonnant que l’objet qu’Amélie fixait soit aussi…joyeux. C’était une photo de son mariage. Elle était resplendissante dans sa robe blanche. À ses côtés se tenaient son mari, superbe dans son costume de fête. Ils se tenaient la main et avaient l’air incroyablement heureux.


Amélie pratiquait un exercice douloureux. Elle essayait de se remémorait des souvenirs de sa vie passé, sans que cela n’active son blocage mémorial.


Le mariage était inaccessible. Le simple fait d’y songer créez des picotements dans son crâne.


Mais arriverait-elle à se souvenir de sa première rencontre avec Gérard ? Cela valait bien un essai…


*Il y a dix-neuf ans*


Amélie se tenait à l’écart des autres convives. Elle était à une soirée de la haute société, le genre d’événement ennuyeux ou toute énergie était étouffé par d’archaïque protocoles.


Amélie ne serait jamais venu, n’aurait été les ordres de ses parents. Les mêmes parents qui avaient spécifiquement demandé aux gardes de ne pas la laisser sortir avant la fin de la soirée. Cela aurait été une insulte envers ses hôtes et il ne fallait pas que sa réputation soit entaché par ce genre de comportement. Que de stupidité…


Un jeune homme s’approcha d’elle. Grand, musclé, élégant, plutôt beau avec ses cheveux blonds et ses yeux vert. Elle l’identifia vaguement comme le fils d’un directeur d’une importante entreprise lié à l’aérospatiale.


- Bonsoir, lui dit-il d’un ton confiant.


- Bonsoir, lui répondit-elle d’une voix un peu ennuyée.


- C’était bien vous qui jouiez Odette hier soir, à l’opéra Bastille ?


- Oui.


- Permettez-moi de vous dire que vous étiez superbe. Depuis six ans que je vais à l’opéra, je n’ai jamais eu une vision aussi gracieuse.


Amélie avait beau le voir venir, elle ne put s’empêcher de sourire à la flatterie. Cela lui faisait toujours plaisir.


- Merci.


- Est-ce que vous seriez disponible…


- Pour un rendez-vous ? le coupa-t-elle.


Il eut une demi-seconde de surprise à son interruption mais il se reprit bien vite :


- Oui, dit-il avec un grand sourire.


- Hum. Je donne un cours de danse bénévole, demain à quatorze heures. Vous plairait-il de m’accompagner ?


Cette fois, deux secondes de surprise. Ce n’était pas le genre de proposition habituel pour un rendez-vous. Mais cela ne le découragea pas.


- Bien sûr. Où dois-je vous retrouver ?


- A la mairie de Saint-Denis.


Cette fois, elle l’avait vraiment déstabilisée.


- En banlieue ?


Amélie lui fit un sourire moqueur.


- Oui, l’intérêt des cours bénévoles, c’est de les donner à ceux qui ne peuvent pas en payer.


- Mais, hum…après les émeutes lors de la Crise Omnic...


- Oh, vous avez peur de sortir de nos ghettos dorés, là où il n’y a plus de policier et une caméra à chaque coin de rue ?


Il ne répondit pas.


- Lâche, lui dit-elle d’une voix comportant à part égale mépris et moquerie.


L’homme arbora une expression renfrognée.


- Mademoiselle, salua-t-il d’un ton froid, avant de s’écarter.


Amélie arbora un sourire satisfait. Qu’elle perdît vite en voyant que quelqu’un montait sur une estrade pour faire un discours. Ennuyée d’avance, elle s’écarta dans une salle attenante.


C’était un petit salon avec une magnifique vu sur le jardin, trois étages plus bas. Et c’était beaucoup plus calme que la grande salle à côté. Comme Amélie n’aimait pas rester inactive, elle fit quelques pas de danses pour s’occuper.


Avant de s’interrompre brusquement en entendant un bruit à la fenêtre.


Un jeune homme l’avait ouverte de l’extérieur. Il était de taille moyenne avec des cheveux noirs et des yeux marrons. Il portait un costume de soirée, d’une manière élégante mais qui faisait un peu…artificiel. Comme s’il était entrainé à s’en vêtir et que ce n’était pas une habitude chez lui.


Lorsque le jeune homme aperçu Amélie, il eut un regard surprit, puis gêné. Il finit tout de même de pénétrer dans la pièce.


- Hum, désolé, dit-il en fermant la fenêtre. C’est plutôt embarrassant.


- Pour vous oui, répondit Amélie, amusée. Est-ce que je devrais appeler la sécurité ?


Passé la surprise, elle était plutôt contente : enfin il se passait quelque chose d’intéressant ! L’éventualité d’un danger lui traversa l’esprit mais fut chassé par l’insouciance de la jeunesse.


- Oh, je vous en prie, ce n’est pas nécessaire. Je ne suis pas ici pour crée des problèmes.


- Très bien. Mais vous me devrez une faveur.


- Si vous voulez, répondit-il avec soulagement.


- Qu’est-ce que vous êtes venu faire ici alors ?


- Je cherche à rencontrer un des invités. Je suis un grand admirateur de ses ouvrages.


L’homme sortie un livre de sa veste et le lui montra. C’était un essai consacré aux sciences politiques. Elle reconnut le nom de l’auteur.


- Je crains que vous n’alliez être déçu, dit-elle. Cet homme a eu la bonne idée d’annuler sa venue. Honnêtement, je le comprends tout à fait.


Son interlocuteur rangea son livre avec une certaine déception.


- Comment avez-vous pu entrer sans vous faire repérez par les gardes ? demanda pour sa part Amélie. Ou déclenchez l’alarme ?


- Oh, c’est beaucoup plus facile que ça en a l’air, dit-il avec une certaine confiance.


- Ah bon ?


- Oui. Les gardes me semblent surtout là pour s’occuper des paparazzie. Ils laissent la police gérer la sécurité du quartier.


- Et la police ne vous a pas posé de problème ?


- Soyez sûr que si j’étais armé, que j’avais un casier judiciaire, ou même simplement l’air louche, ils m’auraient déjà expulsé depuis longtemps. Mais vu que je ne remplis aucune de ses conditions, j’ai pu passer tranquillement.


- Vous semblez bien au fait de ces choses-là.


- Cela faisait partie des connaissances à acquérir pour un concours auquel j’ai participé.


Amélie prit quelques secondes pour réfléchir. Cet homme ne semblait pas dangereux. Et son histoire était crédible : des passagers clandestins venu s’introduire à une fête pour rencontrer leur idole, elle en avait déjà vu. Mais ils s’étaient toujours fait repérer par les gardes. Pas lui. Elle pouvait en tirer quelque chose.


- Vous seriez capable de me faire sortir d’ici ? demanda-t-elle.


Il arbora une expression surprit.


- Hum, oui. Enfin, vous voulez vraiment quitter cette soirée ?


- C’est le cas. Et comme vous me devez une faveur…


- Vous savez obtenir ce que vous voulez, dit-il en riant. D’accord. Où voulez-vous que je vous emmène ?


- A une boite de nuit.


- C’est une proposition de rendez-vous ? demanda l’homme avec un sourire charmant.


Son audace amusa Amélie.


- Faites-moi sortir d’ici et nous en discuterons.


- Ha ha, très bien. Agissez exactement comme moi et il ne devrait y avoir aucun problème.


**

*


Amélie sourit, d’un sourire simple et heureux. Aucun picotement, aucun mal de tête, aucune douleur ne s’était manifestée.

Et elle se souvenait parfaitement de la suite. Ils avaient quitté le domaine sans le moindre problème et Amélie avait pu passer le reste de la soirée à boire et danser, sans avoir à subir de stupide contrainte protocolaire.

Gérard était resté avec elle tout ce temps. Il était bien plus intéressant que les autres hommes qui la courtisait. Et, déjà à l’époque, Amélie avait pu percevoir le génie qui l’habitait. Sans compter qu’il pouvait la faire échapper aux interdictions dont la frappait ses parents. Pour toute ces raisons, Amélie l’avait fait jurer de revenir la voir.


- Agent, vous devriez être au terrain d’entrainement depuis dix minutes !


L’homme qui venait d’invectiver Amélie était un scientifique de Talon, qui se tenait dans l’embrasure de la porte. Petit, maigre, vêtu d’une blouse blanche, il n’était guère impressionnant. Elle lui envoya un regard noir et il recula précipitamment, une expression de peur sur le visage. Puis, Amélie se leva et quitta la pièce, ignorant totalement le scientifique.


Ce dernier entra prudemment dans l’appartement et jeta un œil à la photo. Son visage trahit alors une légère inquiétude. Il rejoint son bureau, d’où il activa un communicateur. Il attendit un peu, puis quelqu’un lui répondit :


- Qui a-t-il ?


La voix était altérée, rendu inhabituellement grave, au point de le rendre méconnaissable.


- C’est à propos de Widowmaker, dit le scientifique. Son blocage mental s’affaiblit de plus en plus.


- Comment cela est-ce possible ?


- Le cerveau humain garde en mémoire son état passé. Il a senti que les altérations que nous avons placées n’était pas naturel. Alors il réinitialise les endroits que nous avons modifié. Le processus a été retardé par ses altérations, mais maintenant il s’accélère de plus en plus.


- Cela va-t-il affecté ses performances ou sa loyauté ?


- Il va y avoir une légère diminution de ses capacités d’analyse et de sa discipline. Les chances d’une perte de loyauté sont maigres dans le contexte actuel. Mais pas inexistante.


- Alors remédiez à ces changements.


- C’est impossible. Son cerveau c’est adapté à nos méthodes de modifications. Ces dernières sont désormais inefficaces sur elle.


- Très bien. Rester en observation et avertissez moi de tout changement notable.


- À vos ordres.


**

*


Le plat du sabre de Genji s’abatis sur la tête du soldat, l’envoyant dans l’inconscient. Un autre homme pointa son arme dans sa direction, avant de s’effondrer, une flèche dans la tête. Sous son casque, Genji grimaça. Son frère faisait décidément preuve de beaucoup moins de retenu que lui.


Il ne savait pas pourquoi il combattait. Hanzo lui avait juste dit qu’il avait besoin d’aide pour une mission et Genji l’avait suivi. Les deux frères avaient pris un transport aérien avant de se rendre au Canada. Ils c’étaient posté en embuscade sur une route enneigé, perdu en plein milieux d’une forêt boréale. Un convoi de l’armée n’avait pas tardé à se montrer et ils l’avaient attaqué.


Une soldate lança une grenade dans la direction d’Hanzo, poussant son frère à sortir de son couvert. Un autre canadien voulut en profiter pour l’abattre mais Genji neutralisa son arme d’une volée de shuriken. Puis il fonça sur lui et l’assomma de deux coups de poing.


Il entendit une flèche siffler et un corps s’effondrer. Genji ne voulut même pas regarder. Dire à son frère de se montrer plus miséricordieux lui avait traversé l’esprit. Mais Hanzo aurait pu lui répondre que c’est lui qui se montrait trop faible envers leurs ennemis. Cela aurait pu mener à une dispute, ce que Genji voulait absolument éviter.


Hanzo s’approcha du camion qu’escortait les militaires, utilisa un passe-partout pour en ouvrir les portes, puis prit dedans une petite boite métallique.


- Qu’est-ce que c’est ? demanda Genji.


- Je ne sais pas, répondit son frère. Talon m’a ordonné de le récupérer, sans m’en dire plus.


Donc, Genji venait de combattre d’honnêtes soldats canadiens pour voler un objet destiné à Talon. Comment avait-il pu en arriver là ?


Tout avait pourtant si bien commencé… Il y a quelque mois, Genji avait entrepris de se réconcilier avec son frère et de le pousser à quitter la voix du crime. Cela avait pris du temps, mais leur relation s’était beaucoup améliorée.


Puis Talon leur avait révélé la vérité sur la mort de leur père.


BlackWatch et la section renseignement d’Overwatch avait mis sur pied une opération clandestine destiné à assassiner leur géniteur, dans le but de provoquer un conflit parmi les Shimadas. Ce plan, conçu par Gérard Lacroix, avait fonctionné à la perfection. Puis, le français avait froidement observé Genji se faire mutiler par son frère. Alors qu’il aurait pu stopper Hanzo, Gérard l’avait laissé poursuivre son œuvre, juste pour que Genji haïsse son ancienne famille et se retourne contre elle.


Enragé par ces révélations, Hanzo c’était allié avec Talon pour détruire l’Overwatch de Winston. Troublé et ravagé par le doute, Genji avait suivi son frère, se raccrochant à lui comme à une bouée. Il commençait seulement à comprendre ce que cette voix allait lui couter.


- Tu es bien silencieux, lui dit Hanzo. Y a-t-il quelque chose qui ne va pas ?


Il était sincèrement inquiet. Cela réchauffa le cœur de Genji.


- Oui mon frère. Mais je ne saurais pas vraiment dire quoi.


- Cela doit être notre échec contre Overwatch. Moi aussi, je suis en rage de savoir que nous avons manqué à notre devoir. Mais ne t’inquiète pas petit frère. Nous aurons notre vengeance.


Genji repensa à ce combat. Celui où il avait frappé Winston, Reinhard…et Angela.


- …tu dois savoir que ce que nous faisons maintenant est juste, lui avait dit la docteure, ses paroles résonnant dans son esprit.


Genji l’avait attaqué juste après qu’elle ait prononcé ces mots.


Alors même qu’il savait qu’elle avait raison.


Hanzo et lui atteignirent leur transport et grimpèrent à l’intérieur.


- Il y aura d’autres occasions, poursuivit son frère. D’ici là, nous devons nous montrer patient et payer le prix de notre échec.


Il lança un regard mauvais à la petite boite. Lui non plus n’aimait pas servir Talon. Mais il avait donné sa parole. Et Hanzo respectait toujours sa parole.


Que pouvez faire Genji ? Rester avec le clan, au service de terroriste ? Ou bien partir, ce qui équivaudrait à perdre son frère pour toujours ? C’était un choix impossible…


- Hanzo, j’aimerais m’absenter pendant quelques jours, dit le cyborg.


- Pour quelle raison ?


- J’ai besoin de rendre visite à mon vieux maitre.

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