Nouvelles d'Overwatch
Chapitre 28 : Gardien de Paix (4 sur 4)
3554 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 23/02/2019 14:20
Se couvrant de son bouclier, il pointa son bras droit vers les ennemis en approche. Une demi-douzaine de Protecteur ne tardèrent pas à apparaître. Ils firent immédiatement feux. Plusieurs balles atteignirent Gérard sur le bouclier, au casque ou aux genoux. Mais c’étaient les parties les plus résistantes de l’armure et les balles ne firent que rebondir dessus. Le lieutenant répliqua en tirant avec le mini-canon à énergie fixé à son avant-bras. Deux décharges touchèrent deux fusils d’assauts des terroristes, les rendant inutilisable. Les Protecteurs préfèrent alors s’enfuir.
- Hostiles en fuites, annonça Gérard en revenant auprès des agents de BlackWatch. Ce n’était qu’une petite patrouille.
- Les balles qui empêchaient les nanites d’agir ont été extraite, dit le médecin. Le commandant pourra marcher d’ici deux minute.
De fait, Reyes était déjà en train de se relever, même s’il devait lourdement s’appuyer sur le mur.
- Parfait, répondit Gérard. Je vous protégerais jusqu'à votre extraction.
- Attendez, dit Gabriel. Il y a une cible de haute valeur ici et il faut absolument la capturer.
- La priorité est de vous faire sortir d’ici, répondit Gérard.
- Ce type va nous poursuivre de toute façon. Vous pourrez le capturer une fois que je serais hors d'atteinte. En faisant intervenir vos agents ou non.
Tout en parlant, Gabriel avait de nouveau pris appui sur le médecin, puis le trio s’était mis à avancer, Gérard ouvrant la marche.
- A vos ordres, dit le lieutenant. Quelles informations sur la cible ?
- Il s’appelle Jerry Kris. C’est un ancien du programme de supersoldat américain. Il n’est pas aussi doué que moi ou Jack, mais presque. Surtout, il a un bouclier personnel et un très gros flingue.
- Vous entendez quoi par “très gros flingue” ?
- Du genre à tirer un rayon capable de désintégrer la pierre. Votre armure peut résister à ça ?
- Peut être les parties les plus solides. Il y a des revêtements contre la chaleur et les armes lasers.
- Génial. Je porterais bien la même si elle ne faisait autant de bruit.
Le trio évolua pendant plusieurs dizaines de minutes à travers les tunnels miniers. Les capteurs de l’armure de Gérard leurs permirent d’éviter de nombreux groupe d’ennemis, en les contournant. Mais ils étaient en terrain ennemi, totalement cernés, et poursuivit par des adversaires plus rapides. Il était inéluctable qu’ils soient rattrapés.
- Douze hostiles derrière nous, en ligne droite, annonça Gérard. Ils seront bientôt à portée de tir.
Il s’arrêta et se retourna.
- Allez-y, je vais les retarder.
- Tâchez de rester en vie, lieutenant.
- Et bien, avant que vous me le disiez je comptais faire exprès de mourir, répondit Gérard d’un ton clairement ironique. Heureusement que vous m’avez conseillé de rester en vie car je n’y aurais surement pas pensé sans vous.
Cela fit rigoler Gabriel.
- Sérieusement lieutenant, reprit ce dernier. On aura besoin de vous pour briser leur encerclement. Alors pas de risque inutile.
- Ya, commandant.
Une volée de balles accueilli Gérard après qu’il ait fait quelques pas en arrière. Elles étaient tirées par un autre groupe de Protecteur, ainsi que par les survivants de l’escorte de Jerry. Ces projectiles n’inquiétaient pas le lieutenant. En revanche, lorsqu'il sentit une puissante impulsion dans son épaule droite, il se baissa immédiatement. Un énorme rayon d’énergie passa alors au-dessus de lui.
Il détruisit quelques armes en riposte, espérant pousser l’ennemi à la retraite.
- Maintenez la cadence ! ordonna Jerry. Nous devons capturer les deux autres !
Bon, il allait falloir se montrer un peu plus intimidant que ça….
Les décharges d’énergies n’avaient plus aucun effet car Jerry avait pris la tête de l’assaut, absorbant les tirs de Gérard avec son bouclier. Le lieutenant dégaina alors son épée avant de charger.
Le prochain rayon de Jerry atteignit son bouclier de plein fouet. Le métal rougeoya tandis que Gérard ressentait la chaleur augmenter à son avant-bras. Lorsque l’arme se tue, il y avait une large trace noirâtre là où elle avait touché.
Mais le lieutenant avait atteint le corps à corps. Il frappa de son épée, visant l’arme de Jerry. Ce dernier se décala à temps pour sauver son fusil, mais ne put éviter un coup de bouclier en plein torse, qui le projeta plusieurs mètres en arrière.
La dizaine de combattant derrière en profita pour faire feu sur Gérard. Celui-ci fut atteint au torse et au ventre, là où son armure était moins épaisse. Les balles ne traversèrent pas le blindage mais l’impact fit vaciller Gérard, tandis qu’il grognait de douleur.
Il profita néanmoins de l’occasion pour tirer d’autres décharges d’énergies, forçant ses adversaires à reculer pour se mettre à couvert. Puis un tir de Jerry l’atteignit à l’épaule.
Gérard dû serrer les dents pour éviter de crier. Cela faisait sacrément mal et il aurait sans doute une brûlure. Pas sûr qu’Amélie veille le voir torse nu durant les prochains jours…
Mais le désavantage des armes à énergie, c’est qu’elle ne produisait pas d’impact. Gérard pu donc se remettre à charger Jerry.
- Au nom d’Overwatch, rendez-vous ! cria-t-il en attaquant.
Son coup de bouclier allât s’écraser contre le mur. Mais la pointe de l’épée traça une ligne rougeoyante sur le gilet de Jerry, qui hurla de douleur.
Nouvelle volée de projectile de l’arrière. Gérard l’avait sentis venir mais n’avait pas positionné son bouclier assez vite et il sentit une dizaine de piqûre à la hanche, là où une rafale l’avait touché. Encore une fois, il utilisa son canon à énergie pour forcer l’ennemi à reculer.
Remarquant qu’il était maintenant isolé de ses troupes, Jerry recula à son tour. Son prochain tir fut facilement esquivé par Gérard. Ce dernier décida alors de retourner auprès de Reyes et du médecin. L’ennemi avait été suffisamment retardé.
Tournant le dos à l’ennemi, Gérard se mit à courir à pleine vitesse. Il sentit une impulsion à son épaule droite et se décala par réflexe. Un tir de Jerry passa juste à côté de lui.
Cet échec dû décourager l’ennemi de tirer à nouveau car c’est sans problème que Gérard retrouva Reyes et son agent.
- Ces marques de brûlures font vraiment moche sur votre armure, dit Gabriel en le voyant arrivé.
- Oh, je savais que je n’aurais pas dû demander à Jerry de la repeindre, répondit le lieutenant.
Gabriel rigola faiblement.
- Bon sang, j’ai hâte d’être sortie de ces maudites mines, ajouta-t-il ensuite.
- Nous y sommes bientôt, commandant.
Nouvelles impulsions, aux torses et aux bras.
- Contact devant, annonça Gérard. Je vais aller ouvrir la voix.
- On est juste derrière, dit Reyes.
Le lieutenant se remit à accélérer. Il ne tarda pas à apercevoir un groupe de Protecteurs. Gérard pensait qu’ils allaient former une barricade mais leur plan était tout autre : les terroristes étaient en train d’installer des packs de dynamite à divers points du tunnel.
Beaucoup de dynamites restaient à placer. Mais en l’apercevant, le chef des terroristes alluma la mèche d’un des packs en place, avant de décamper.
Courant à toute vitesse, Gérard sauta sur la mèche pour étouffer le feu sous le poids de son armure. Cela fut immédiatement suivit d’impulsions dans ses épaules.
Les Protecteurs avaient seulement fait semblant de s’enfuir. Sachant que Gérard allait éteindre la dynamite, ils s’étaient cachés et avaient entendu que le lieutenant s’approche pour l’attaquer par surprise.
Les capteurs de son armure avaient donné à Gérard une poignée de dixièmes de secondes. Cela lui suffit pour se relever à moitié. Puis, deux personnes lui empoignèrent chacune un bras, tandis qu’un troisième lui enserrait le torse et qu’un autre le poussait vers le sol. Enfin un terroriste se mit juste en face de lui, un chalumeau à plasma en main.
- Maintenant c’est à qui de se rendre, lieutenant ? railla le Protecteur.
Il alluma le chalumeau. Gérard sentait la chaleur sur son visage, comme un après-midi en pleine été. Et ça n’allait qu’augmenter.
Il fit semblant de céder, arrêtant d’essayer de dégager ses bras et son corps. De manière inconsciente, ces adversaires diminuèrent leurs efforts pour le tenir.
Quand il fut sûr qu’ils avaient bien baissé leur garde, Gérard souleva brusquement ses bras tout en se redressant, utilisant toute la force que lui donnait son armure. Ses adversaires resserrent leur prise et parvinrent de nouveau à l’arrêter. Mais Gérard avait eu le temps de se redresser entièrement, et surtout, de pointer son avant-bras droit vers le Protecteur qui lui faisait face.
Le terroriste se prit une décharge d’énergie en plein torse qui le fit lâcher le chalumeau. Ce dernier tomba par terre. D’un léger coup de pied, Gérard le poussa vers un autre Protecteur. Celui-ci hurla de douleur quand le flux de plasma entra en contact avec son pied, lâchant le bras de Gérard au passage. Celui-ci en profita pour immédiatement frapper la femme qui tenait son autre bras. Le poing gantelé s'abattit dans le ventre de la terroriste, la faisant valser en arrière.
Les deux autres s’écartèrent immédiatement de Gérard.
- Je me rend ! crièrent-il en même temps, lorsque le lieutenant se retourna vers eux, épée en main.
Ils furent promptement assommés, l’un d’un coup de bouclier, l’autre de pommeau. Gérard ne pouvait s’encombrer de prisonnier, ni laisser d’hostiles conscient derrière lui.
- Vous vous êtes faites redécorez le casque ? demanda moqueusement Reyes, une fois Gérard revenu près de lui.
- Oui. Vous en pensez quoi ?
- Moche.
- Harf. Je le dirais au décorateur.
- Ha ha. Bon, notre transport est juste deux tunnels plus loin. Je crois qu’on peut parler d’un sauvetage réussi.
Reyes afficha une mine sérieuse tandis qu’il poursuivait :
- Merci de nous avoir tiré de ce pétrin, lieutenant.
- A votre service, commandant.
- Maintenant, ramenez moi Jerry. Ce salaud m’a coûté deux agents. Et il a des infos dont j’ai besoin.
- Ce sera fait.
- Bonne chance, lieutenant. Et ne faites pas trop “redécorer” votre armure.
Après un bref signe de tête, Gérard se retourna. Maintenant que Reyes était en sécurité, il pouvait faire intervenir ses propres agents. Il n’y avait plus de risque que l'existence de Blackwatch soit compromise. Mais cela voulait dire détruire les Protecteurs. Les Défenseurs des Terres en profiteraient pour entreprendre de nouvelles expulsions illégales et la spirale de violence ne ferait que s'aggraver. Il fallait éviter ça.
Gérard songea à déployer ses agents dans un but d’intimidation. Les rendre visible auprès des Protecteurs pour pousser ces derniers à fuir, sans tous les neutraliser. Mais une telle opération attirerait l’attention des journalistes et de l’ONU. Gérard devrait donner des explications. Et les adversaires d’Overwatch ne manqueraient pas d’attaquer : “Ah regardez donc ces soi-disant gardiens de la paix, qui laissent s’enfuir des terroristes”.
Non, il fallait qu’il capture Jerry par lui-même. Le problème était que Gérard ne pouvait vaincre tous les Protecteurs à lui seul. Il se ferait immobiliser comme lors de son dernier combat. Mais ses ennemis étaient encore dispersés à travers la mine. Le lieutenant avait une courte fenêtre d’opportunité.
L’avantage, c’est que Jerry était tout proche. Le trafiquant devait avoir continuer à les poursuivre après leur dernier combat.
Comme prévu, Gérard ressentit très vite une série d’impulsion sur ses bras et son torse. Et bientôt, Jerry et sa garde furent visible.
Une volée de tir s'abattit sur le lieutenant. Il encaissa les armes légères et esquiva le rayon de Jerry, avant d'atteindre ce dernier au corps à corps.
Le déserteur était rapide. Mais Gérard avait pour lui l’allonge et les capteurs de son armure. Voyant son premier coup esquivé, il frappa du bouclier, envoyant valser Jerry contre la paroi du tunnel.
Un garde s’interposa, attaquant avec la crosse de son fusil. Le lieutenant esquiva le coup tout en continuant d’avancer, frappant au passage de son épaule. L’épaulière métallique cueillit le trafiquant au ventre, le faisant se plier en deux de douleur.
Jerry s’était relevé et pointait son arme vers Gérard. Il tira. Mais le bouclier s’était déjà interposé. Le lieutenant en fut quitte pour une nouvelle trace noirâtre. Mais il était de nouveau au corps à corps.
Esquiver quand on est, littéralement, dos au mur est difficile. Jerry voulut se décaler mais Gérard le coinça sous son bouclier, avant de de frapper. Le pommeau de son épée s’abattit sur la tête du trafiquant.
Puis une impulsion se fit sentir dans sa hanche gauche. Celle qui indiquait “danger très grave”. Par réflexe, Gérard se décala soudainement en arrière. Une rafale de métal en fusion traversa l’air, juste là où il se trouvait quelques secondes plus tôt.
- Vous avez bien du culot de rester seul dans notre base ! cria Nneka dans sa direction.
La cheffe des Protecteurs avait de nouveau revêtu son exosquelette. Sauf que la perceuse avait été remplacé par un espèce de canon, qui venait de tirer le projectile qu’avait vu Gérard, et qu’un étrange dispositif recouvrait tous le bras gauche de la machine. Des générateurs avaient aussi été ajouté dans le dos de l’exosquelette, sans doute pour alimenter ce nouvel armement.
Elle se mit à foncer vers Gérard. Ce dernier était surtout préoccupé par Jerry, qui se remettait en position de tir. Le lieutenant attaqua de nouveau et parvint à porter un coup d’épée au bras du trafiquant, faisant hurler de douleur se dernier.
Mais Nneka n’était plus qu’à quelques mètres. Gérard se retourna pour lui faire face, bouclier prêt à la réception. La terroriste pointa alors son bras gauche vers lui. L’étrange dispositif se mit à luire. Puis, il y eut une conflagration d’énergie et le lieutenant se retrouva brusquement projeté en arrière.
- Essaye d'esquiver ça ! cria Nneka.
Gérard atterrit sur le dos, dix mètres en arrière. Il sentit une l’impulsion sur son torse le prévenir d’un tir. Mais il était trop sonné par le choc pour y réagir.
Le rayon d’énergie l’atteignit en plein ventre, là où son armure était la moins épaisse. Gérard hurla de douleur tandis que sa peau brûlait sous la chaleur du laser.
Il interposa son bouclier mais le mal était fait. Une douleur persistante se faisait sentir là où il avait été touché.
- Dégagez de ma mine ! lui cria Nneka tandis qu’il se relevait. Où je vous écrase !
Haletant de douleur, Gérard se releva, avant de pointer son épée vers la terroriste.
- Au nom d’Overwatch, rendez-vous ! répondit-il, sans laisser percevoir la moindre douleur dans sa voix.
Nneka cria de colère avant de foncer dans sa direction, tandis que Jerry se remettait à tirer. Gérard esquiva le tir. Puis il s'arrêta soudainement de courir, se tenant immobile à un croisement de tunnel, et rengaina même son épée.
Une autre décharge de métal fusion fut tiré, mais le lieutenant l’esquiva de nouveau. Puis, lorsque Nneka ne fut plus qu'à trois mètres de lui, Gérard sauta dans le tunnel à sa gauche.
Prise par son élan, la terroriste mit une poignée de seconde à s’arrêter, pendant laquelle elle passa juste à côté de Gérard. Ce dernier profita alors de l’occasion pour tirer une décharge d’énergie dans les générateurs dorsales de son ennemi.
Ces derniers se mirent à fumer en s'éteignant brusquement, faisant pousser un cri de surprise à Nneka. Désormais tourné vers Gérard, elle tenta d’activer l’arme sur son bras gauche. Mais la machine, dépourvu d’alimentation, restait inerte.
- Vous ne devriez pas surcharger d’arme un exosquelette avec une si faible batterie, dit Gérard à Nneka, en repartant à l’attaque.
La terroriste était tellement surprise qu’elle fut incapable de résister. Son canon fut tranché en deux, tandis qu’un coup de bouclier l’envoya au sol. Puis, Gérard fut de nouveau sur Jerry.
Le déserteur avait fait l’erreur de s’approcher en voyant Gérard sortir de son champ de vision. Il le regretta bien vite. Le lieutenant fut à portée de corps à corps avant même que Jerry puisse tirer. Quelques secondes plus tard et un coup d’épaule projeta Jerry par terre, avant qu’une frappe de pommeau ne l'envoie dans l’inconscient.
Quelques minutes plus tard et Gérard ramena le corps inconscient de Jerry à l’appareil de BlackWatch.
- Vous l’avez capturé seul ?! s’exclama Gabriel, en le voyant arriver.
- Non. J’ai été aidé par mon ami invisible, répondit Gérard en s’affalant contre une paroi. Haaaa. Est-ce que votre médecin peut jeter un coup d’œil à mon ventre ?
Le commandant de BlackWatch fit un signe de tête à son agent.
- C’est très impressionnant, lieutenant, dit-il d’un sérieux inhabituel. Je ne manquerais pas de parler à Jack de vos exploits. Ainsi que de ceux de votre ami invisible.
- Ha ha ha...aoutch.
- Eviter les mouvements trop brusques, dit le médecin de BlackWatch.
- D’accord, répondit Gérard. Est-ce que BlackWatch prend toujours ce secteur en charge ? ajouta-t-il vers Reyes.
- Non. Je le laisse à vos bons soins. D’autres affaires vont requérir mon attention, finit Reyes en regardant Jerry.
Dans la soirée, les agents d’Overwatch mobilisé par Gérard se retirèrent sans combat, et sans trop savoir pourquoi ils avaient été appelés sur le terrain. Les Protecteurs, sachant leur base repérée, évacuèrent pour s’installer dans une autre mine. Mais l’équipe d’observation n’eut aucun mal à les suivre à la trace.
Gérard dû passer une journée à l'hôpital pour voir ses brûlures traitées. Comme il l’avait prévu, Amélie ne voulut plus le voir torse nu pendant un petit moment.
Deux semaines plus tard, l’état sud-africain annonçait l’arrestation et le remplacement d’une douzaine de juges et hauts fonctionnaires, appartenant tous au programme de redistribution des terres. La porte-parole du gouvernement déclara que c’était Overwatch qui leur avait fournis les preuves. La plupart des journalistes déclarèrent que cet événement mettrai fin à la corruption du programme.
Une semaine passa et le gouvernement annonça ensuite la dissolution de la milice des “Défenseurs des Terres”, pour les nombreuses exactions qu’ils avaient commises. Là encore, les preuves étaient fournies par Overwatch.
Cette décision provoqua un mouvement de protestation. Certains habitants se demandaient qui allait les défendre contre les Protecteurs du Peuple.
Mais cette question fut rendue vide de sens. Car, dès le lendemain, Overwatch détruisit les Protecteurs au cours d’un raid spectaculaire, lors duquel la majorité des terroristes se rendirent.
Le conflit pour la possession des terres était loin d’être terminé. Mais sans groupe armée dans la région, il se résoudrait devant les tribunaux, sans violence.
Quant à BlackWatch, Jerry leur apprit que c’était un groupe dénommé les Deadlock qui vendaient des armes américaines sur le marché noir. Une autre opération en perspective…
Fin
(Salut
J’aimerais vous demander de faire un classement des nouvelles, de celle que vous trouvez la meilleure à la moins bonne. Le but pour moi est voir quelles histoires sont les mieux considérées. Cela me permettra d’améliorer mon écriture en prenant ces nouvelles comme référence. Ce qui me sera d’autant plus facile si vous argumentez votre classement. :)
N’ayez surtout pas peur de critiquer une de ces histoires. Promis, je ne le prendrais pas mal. Au contraire, les commentaires me font toujours beaucoup plaisir, même quand ils pointent un défaut.
Bonne journée à vous)