Amalya

Chapitre 24 : Chapitre 24: le bonheur ne dure qu'un temps

3942 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 05:27

13 ans plus tôt sur une plage,

Sous la douce lumière de la lune, unique lueur d'espoir, des milliards de grain de sable se glissaient entre ses doigts fripés. Le vent mordant séchait l'eau salée sur sa peau tandis que de nouvelles goutellettes de pluie nettoyaient les résidus de sel. Ses longs cheveux noirs maculés de sang virevoltaient au gré des rafales, lacérant ses épaules et son visage déjà tuméfié par de récents coups de poing. Une violente quinte de toux coupa le peu de souffle qui lui restait, freinant ainsi sa pénible ascension vers la survie. Ses mains se tendirent une fois de plus vers l'avant et s'enfoncèrent dans le sable, tentant désespérement de trainer le reste de sa carcasse endolorie sur la plage. Epuisée, l'adolescente rampa tant bien que mal à travers les dunes pour y trouver un abri de fortune contre la tempête qu'elle ne trouva jamais. La fatigue finit par prendre le dessus, elle lâcha prise et posa son visage sur le sable trempé. Le typhon qui frappait l'île redoubla d'intensité, fermement décidé à semer le chaos sur son passage. Les yeux fermés, ballottée par les bourrasques, la jeune fille attendit patiemment sa mort lorsqu'une main la saisit à l'épaule et la retourna sur le dos.

- Dis moi que tu n'es pas un putain de mirage !? Hurla l'étranger à travers le vacarme de la pluie diluvienne.

- Aide moi abruti... Souffla l'adolescente avant de perdre connaissance.

Une intense douleur lui martelait le crâne quand elle rouvrit les yeux. Allongée sur un vieux matelas déchiré posé à même le sol, elle se redressa pour mieux analyser la chambre dans laquelle elle avait dormi. Petite, obscure et insalubre, la chambre était en fait la seule pièce à vivre. Un vieux réchaud gras et rouillé faisait office de cuisine tandis qu'une unique commode en bois délabré servait de rangement et de table. La jeune fille ouvrit un tiroir et découvrit de nombreuses sculptures en bois et en pierre de femmes nues et d'animaux.

- Salut ! Fit une voix derrière elle.Elle sursauta et chercha son couteau dans son dos dans le but de menacer l'étranger.

- C'est ça que tu cherches ? Fit l'homme en sortant l'arme blanche de sa ceinture. La sculpture sur le manche est très sympa, que signifie les initiales ?

- Rends le moi... Murmura l'adolescente sur le qui vive.

- Bien sûr ! Mais avant, permets moi de tirer ce qui sert de rideaux, on y voit comme dans le cul de Mama ici !

La pièce s'éclaircit malgré les carreaux des fenêtres jaunis par la crasse, exposant enfin le visage de l'étranger à la lumière. Pas encore adulte, il devait avoir tout au plus 16 ans. Ses lèvres charnues, son nez fin et ses grands yeux bleus pâles lui rappelèrent aussitôt son petit frère Loan. Ce jeune homme était très beau malgré son corps rachitique et sale. La sous nutrition avait gonflé son abdomen et terni sa peau et ses cheveux blonds. Les guenilles qu'il portait devaient être ses seules vêtements depuis des lustres.

- Que faisais tu dans le désert par un temps pareil ? Demanda-t-il en lui rendant son couteau.

- Je te retourne la question, répondit-elle en le rangeant dans son dos, elle n'avait pas grand chose à craindre de sa part vu son état physique.

- ... Peu importe. Tiens, je t'ai ramené une assiette de pigeon bouilli. Ce n'est pas très appétissant mais c'est tout ce que je peux te proposer. Mange tout, j'ai déjà dîné tout à l'heure.

La jeune fille huma l'odeur qu'exhalait la viande et fit une grimace. Elle repoussa l'assiette et se dirigea vers la porte. Le garçon haussa les épaules et mangea le plat à pleine main, éclaboussant ses vêtements au passage. Après un soupir de satisfaction comme s'il n'avait pas mangé depuis des jours, il s'excusa auprès de son invitée pour sa malpropreté et lui proposa de lui faire visiter la ville. Il la fit sortir par la fenêtre puis ils escaladèrent plusieurs cabanes montées les unes sur les autres pour finir sur le toit le plus haut du quartier.

- Voici Cosa Nostra, la ville où je suis né, dit-il en écartant les bras comme si la ville lui appartenait. Et moi, je m'appelle Tino, tu peux loger chez moi si tu n'as nulle part où aller.

L'adolescente observa le bidonville qui s'étendait à perte de vue et fronça les sourcils. Cet endroit était loin d'être idyllique mais parcourir les mers sans objectif précis n'était guère mieux. Avoir un pied à terre lui permettrait de réfléchir à son avenir. Elle se tourna vers son hôte et posa ses conditions:

- J'accepte ta proposition mais il va falloir trouver un taudis plus confortable et je refuse de bouffer du pigeon bouilli à chaque repas.

- ... La vie est très difficile à Cosa Nostra, la plupart des gens crèvent de faim ou de maladie avant d'avoir vingt ans. Si tu veux obtenir un meilleur logement et de la meilleur nourriture, il faut connaitre les bonnes personnes. Mais les connaitre ne suffit pas, tout est donnant donnant ici, et ce qu'ils exigent en retour à un prix élevé.

- Mets moi en contact avec l'un d'eux et je m'occupe du reste.

Tino fixa les yeux jaunes de la jeune fille et sourit. Quel charisme pour son âge ! Elle dégageait une telle force que le garcon en tomba immédiatement sous le charme. Il la regarda redescendre du toit lorsqu'elle se retourna:

- Au fait, moi c'est Amalya, et c'est tout ce que tu as besoin de savoir.

************

Egayée par la réponse positive du capitaine, Amalya courut vers la bibliothèque pour déballer la carte de l'océan sur lequel ils naviguaient. Elle démela une de ses plus grosse dreadlocks et en sortit un petit log pose qui indiquait l'île de son grand père. Elle posa la boussole sur la carte et calcula approximativement le temps qu'il faudrait pour l'atteindre.

- Si tout se passe bien, on devrait y être à peu près dans trois semaines.

- Le capitaine n'a jamais dit que l'on irai de suite, dit Ben qui n'était pas particulièrement emballé par ce voyage.

- Ben... Nous n'avons rien de prévu, nous avons des vivres pour toute la durée du voyage, et j'avoue être très impatient de rencontrer ta famille Amalya, s'enthousiasma Shanks. Je pensais que tu étais seule, tu nous en avais jamais parlé !

Surexcitée, la jeune femme commença à faire les cents pas, agitant ses mains dans tous les sens en racontant que William, son grand père, était un ancien vice amiral de la marine, mais qu'il avait quitté son poste pour s'occuper d'elle. Elle raconta son quotidien avec lui puis la venue de Loan et enfin son départ de l'île.

- Tu ne les a jamais revu ? Demanda Yasopp qui écoutait attentivement le passé qu'Amalya acceptait enfin de dévoiler.

La pirate soupira et s'assit dans un canapé, prête à partager ce que seul Tino connaissait. Le doc, Ben, Shanks et Yasopp se regardèrent et s'assirent à leur tour, sentant le moment propice à la confidence. Mystérieuse et renfermée, elle était finalement décidée à révéler son histoire car ces hommes autour d'elle étaient devenus sa nouvelle famille. Elle pouvait compter sur eux et n'avait donc plus de raison de se murer dans le silence. Elle reprit ainsi son histoire depuis le début, du moins ce dont elle se rappelait. Elle commença par l'île de Boratora, où elle avait vécu ses premières années avant de partir avec un étrange adolescent puis sa perte de mémoire avant d'être adoptée par William qui n'était pas réellement son grand père. Shanks fronça les sourcils en se remémorant les souvenirs de Kaïdo à la prison d'Impel Down. Amalya ne se souvenait pas de son séjour en prison et il n'avait pas le coeur à le lui dire. Elle continua son monologue en racontant sa vie auprès de William, totalement coupé du monde, sauf lorsque de rares personnes venaient leur rendre visite. Kuzan, Monkey D. Dragon et l'adoption de Loan.

- Monkey D. Dragon, le chef des révolutionnaires !? S'exclama Ben, incrédule.

- Oui... Mais je n'ai su que bien plus tard qui était cet homme.

- Mais que faisait-il avec ton grand père ?

- .... Dragon voulait m'emmener avec lui afin de m'utiliser contre le gouvernement mondial. William refusa et s'obstina à me cacher la vérité lorsque je lui posais des questions sur mon passé. Il m'expliqua simplement qu'il souhaitait me protéger du monde extérieur. C'est la raison pour laquelle j'ai quitté l'île, je ne supportais pas de vivre dans l'ignorance et le mensonge.

Les pirates se dévisagèrent, sidérés par son histoire. De nombreuses questions accaparèrent leurs esprits mais ils ne voulurent pas l'interrompre. Elle parla rapidement de ses voyages à travers le monde au sein d'équipages pirates ou de navires marchands, des huits années qu'elle avait vécu à Cosa nostra où elle décida de repartir en voyage à la recherche de son identité. La découverte de ses étranges pouvoirs au fil des années n'avaient fait que renforcer son désir d'en savoir plus sur elle même.

- Puis je vous ai rencontré. C'est la première fois depuis très longtemps que je me sens aussi bien. J'ai compris que partir à la recherche de mon passé était une perte de temps et que seul comptait l'avenir, avec les gens que l'on aime... C'est pourquoi je désire plus que tout revoir mon grand père, non pas pour lui tirer les vers du nez, mais pour le remercier de s'être occupé si bien de moi et de m'avoir fait découvrir ce qu'est l'amour paternel, que je n'aurais peut être pas connu en d'autre circonstance. Et puis mon petit frère me manque...

Shanks était heureux de voir à quel point elle avait changé. Cette femme si égoïste et asociale avait fini par comprendre quel était le véritable sens de la vie. Ne plus détruire ni haïr, juste aimer et profiter de l'instant présent. Emu, il avait toujours eu de l'affection pour elle, même lorsqu'elle ne le méritait pas, et il en avait encore plus à cet instant. Il marcha jusqu'à elle, l'attrapa par la taille et la serra fort contre lui. La jeune femme, surprise par ce contact, resta les bras ballants avant de rougir et de le serrer à son tour.

- Tu mérites ce bonheur, chuchota-t-il à son oreille avant de quitter la bibliothèque pour prendre les rênes du bateau afin de l'amener à cette nouvelle destination.

Le doc et Yasopp lui ébourrifèrent les cheveux et sortirent à leur tour, laissant Amalya seule avec Ben. Leur rapport avait toujours était plus que tendu et elle espérait qu'il finirait par l'apprécier, au moins la tolérer. Mais Ben n'était pas un homme sentimentale et l'histoire d'Amalya le laissait de marbre. Cette anecdote avec le chef des révolutionnaires l'avait plus que troublé, et comme il le pressentait depuis le début, cette aventure au côté de cette femme finirait mal. Et pour couronner le tout, son capitaine commençait à se comporter trop familièrement avec elle, il redoutait qu'une relation intime s'installe entre eux. Ce genre d'amour n'avait pas sa place à bord d'un bateau pirate.

- Ben.... Commença-t-elle avant d'être interrompue par un geste de la main du pirate qui lui intima de se taire.

Il sortit de la pièce sans dire un mot mais son regard noir en disait long. Le chemin serait encore long avant qu'il ne l'accepte comme membre de l'équipage.

Les deux semaines suivantes passèrent paisiblement, sans le moindre incident lorsqu'une nuit, un bateau de très petite taille vint naviguer à côté du Red Force. Un seul homme de forte carrure se tenait à la barre. La vigie ne sonna pas l'alerte mais alla réveiller le capitaine qui vint aussitôt à la rencontre du voyageur suivit de Ben.

- Empereur Shanks le Roux, je me présente à vous sur ordre du conseil des cinq étoiles. Le gouvernement mondiale demande que vous leur livriez la femme qui se fait appeler Amalya.

Shanks resta silencieux avant de lâcher un rire.

- Je me demandais quand le gouvernement m'enverrait un émissaire... Comme je le pensais, Amalya est d'une importance capitale pour eux. La prime d'un milliard de berry pour sa capture en est la preuve. Quel culot de me faire part d'une telle requête ! Fit Shanks en déployant son haki des rois sur le messager. Et par l'intermédiaire d'un seul homme qui plus est ! S'énerva-t-il en le dominant de toute sa puissance. Dis à ces fils de chien que cette femme fait partie de mon équipage et qu'il en faudra bien plus pour la récupérer. Mais avant que tu repartes, continua Shanks en sautant sur le bateau de l'émissaire pour lui faire face, tu vas me dire tout ce que tu sais à son sujet.

Shanks saisit l'homme par le coup et le souleva du sol. Il utilisa son pouvoir du souvenir pour sonder son esprit mais ne trouva aucune information. Le conseil des cinq étoiles n'auraient bien évidemment pas pris ce risque.

- Connaissant déjà votre réponse, le gouvernement tient à ce que vous sachiez qu'il n'en restera pas là, et que vous regretterez amèrement de ne pas avoir accéder à sa requête car cette femme vous conduira à votre perte. Vous pensez que rien ne viendra perturber votre paisible existence mais sachez que vous êtes déjà mort.

Shanks retourna sur son bateau et regarda le messager partir puis il se tourna vers Ben et le pirate qui l'avait réveillé.

- Pas un mot aux autres.

Trois nouveaux jours s'écoulèrent quand une île apparut à l'horizon. L'équipage s'apprétait à accoster mais Amalya l'en dissuada.

- Ce n'est pas cette île. Le log pose devait seulement nous emmener jusqu'ici. Aucune boussole ne peut pointer vers l'île de William. Elle n'a aucun magnétisme, le vent ne souffle pas dans ses alentours et le courant repousse tout ce qui s'en approche. Nous devons nous diriger en regardant les étoiles et en utilisant un moteur ou des rames. Il devrait y en avoir pour cinq jours. Plutôt cinq nuits puisque l'on ne peut pas naviguer en plein jour.

- Je comprends pourquoi tu avais de si rares visiteurs... C'est la cachette idéale ! Fit le doc étonné qu'une telle île existe.

Plus ils se rapprochaient de leur but, plus Amalya s'impatientait. Nerveuse, elle ne tenait pas en place et parcourait le bateau en long, en large et en travers. En plus des ventio-dials qui propulsaient le bateau grâce à l'air éjecté, Mahakala, accroché à une corde, participait à la manoeuvre en tirant le Red force grâce à sa force herculéenne. Si elle s'écoutait, elle serait déjà montée sur le dos du dragon pour tenter de trouver l'île mais celui ci dormait le jour, harassé par les longues nuits de labeur.

Après la cinquième nuit pointa l'aube qui illumina de ses premiers rayons l'île tant attendue. Amalya bondit sur le garde corps et sourit à s'en décrocher la machoire. Roar passa son bras autour de ses épaules et pointa la plage de l'autre.

- Nous y sommes poulette ! Je suis pressée de rencontrer ton vieux, il doit avoir une sacrée paire de couille pour t'avoir élevé !

Le bateau débarqua près de la plage et tout l'équipage descendit, Amalya la dernière.

- Et alors princesse ? Tu étais impatiente d'arriver et maintenant tu traines ? Ne t'inquiètes pas, ca va bien se passer, la rassura le doc.

- Nous allons rendre visite à ton grand père en petit comité pour ne pas l'effrayer. Cette journée commence bien, je ne voudrais pas me faire attaquer par un vice amiral ! Rigola Shanks qui désigna les hommes qui viendrait avec lui.

Ainsi, Amalya marcha en tête de cortège vers la corniche qui dominait l'île, là où se trouvait la maison, suivit de Shanks, Doc et Yasopp. Le groupe pénétra dans la jungle et marcha un moment avant que Yasopp brise le silence.

- Capitaine...

- Je sais, moi non plus je ne sens aucune présence humaine mais il doit avoir la faculté de se dissimuler. Nous se sommes pas passer inaperçu en débarquant.

Amalya, quelques mètres devant eux, n'arrêtait pas de se retourner en leur faisant signe d'aller plus vite, mais les trois pirates, ne connaissant ni William ni Loan, étaient sur la défensive.

- Je ne l'avais jamais vu si souriante... Murmura le doc à lui même.

Après une demi heure de marche, le groupe sortit de la jungle et monta un étroit plateau dénué de végétation. Amalya ne tint plus et courut vers la maison qui se trouvait juste derrière le sommet. Elle avait passé le cap de la rancoeur et n'en voulait plus du tout à William. Elle ne désirait qu'une chose, s'excuser d'être partie et lui dire qu'elle l'aimait. Mais lorsqu'elle atteint enfin le sommet, ses jambes se dérobèrent à la vue du macabre spectacle et elle tomba à genoux, tétanisée d'horreur.

- Capitaine, elle est à genoux ! Quelque chose ne va pas ! S'écria le doc qui courut à son tour suivit des deux autres.

Les trois pirates rejoignirent leur amie et furent aussitôt accablés par cette terrifiante scène. Shanks s'agenouilla face à Amalya et lui saisit l'épaule.

- Amalya, lève toi... Chuchota-t-il avec douceur. Amalya ? Amalya, dis quelque chose... Amalya, je vais aller défaire la corde, tu veux bien ?

Le capitaine se releva et marcha vers le cadavre suspendu à l'unique arbre de la corniche. L'homme avait été pendu et éventré puis son sang avait servi de peinture pour inscrire une phrase sur le mur de la maison. Shanks sortit son sabre du fourreau pour couper la corde lorsqu'Amalya hurla:

- NE TOUCHE PAS MON GRAND PERE !!

Yasopp et le doc, qui étaient restés à ses côtés, sursautèrent et regardèrent la jeune femme marchait jusqu'à William. Elle arracha le sabre de la main de Shanks, soutint son grand père d'une main et coupa la corde de l'autre. Elle posa alors délicatement le vieil homme par terre et replaça les boyaux qui gisaient sur le sol dans son abdomen. Le doc, qui était pourtant docteur, eut un léger haut le coeur à la vue de ce geste. Non pas parce qu'il était sensible mais parce qu'il lui était inconcevable que la femme qu'il aimait puisse faire une chose pareille aussi froidement. Amalya caressa le visage de William et lui embrassa le front avant de lever les yeux vers l'inscription rouge sang.

" Je te retrouverai fillette "

Fillette. Fillette. Ca y est. Elle s'en rappelait. C'est comme ça que l'appelait cet adolescent aux cheveux si soyeux et qui l'avait torturé durant des années dans une prison. Silencieuse, Amalya fixa lentement chacune de ces lettres dégoulinantes de sang. Au loin, un sinistre hurlement se fit entendre. Mahakala, qui s'était assoupi, venait de se réveiller et sentit immédiatement la profonde détresse qui s'était accaparée de sa soeur.

Le bonheur ne dure qu'un temps.

Laisser un commentaire ?