Amalya

Chapitre 15 : Chapitre 15 : entre plaisir et devoir

4810 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 14:09

A travers la fenêtre du dernier étage, un homme regardait les lumières de sa ville s’allumaient une à une lorsque quelqu’un frappa à la porte.

- Pardonnez-moi pour le dérangement Don mais nous venons de recevoir un message de Mama. Amalya serait en ville.

- Bien.

A nouveau seul, l’homme réajusta son costume blanc trois pièces, resserra sa cravate rouge et recoiffa, à l’aide d’un peigne, ses cheveux noirs vers l’arrière. Il se tourna une fois de plus vers sa ville, en observant cette fois ci la maison close de Mama située de l’autre côté de Cosa Nostra.

- Très bien, murmura-t-il en souriant.

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Accoudée au bar, Amalya sirotait un cocktail tandis que Mama, attablée avec le capitaine et ses hommes, répondait à leurs questions. Plusieurs cris retentirent dans la rue puis une ribambelle de gamins déboulèrent dans la maison close et se jetèrent sur Amalya qui tomba à terre avec eux.

- Madame ! Madame !

Agés de huit à quatorze ans, ses enfants des rues lui exprimaient leur enthousiasme en tentant de l’immobiliser au sol à l’aide de prise qu’elle leur avait enseigné. Dans l’incapacité de se relever, elle tapa le parquet de la main en signe de défaite.

- On est devenu fort, hein Madame ?

Amalya leur ébouriffa les cheveux, heureuse de les revoir en si grande forme.

- Que vous avez grandi ! Par contre, vous êtes toujours aussi sale ! Julio, tu as de la morve, va te moucher, c’est dégueulasse !

- A vos ordres ! Crièrent-ils en chœur avant d’aller tous se moucher.

- Qu’ils sont cons… Rigola Amalya pliée en deux.

Elle sortit dans la rue et leur cria de venir la rejoindre.

- Montrez-moi ce que vous avez dans le ventre les morveux !

Les enfants se ruèrent sur elle en donnant des coups de poings et de pieds qu’elle esquivait facilement tandis que les pirates, postés aux fenêtres, observaient le spectacle en se marrant.

- Lorsqu’elle est arrivée sur l’île, Amalya était à l’article de la mort. Elle n’a jamais parlé de son passé, ni de quoique ce soit d’ailleurs. Mais elle a su se faire une place parmi nous et elle a vite monté les échelons. Elle était respectée parce qu’elle était redoutée. Elle avait le sang chaud et aucun scrupule. Quand Don Vito la pris sous son aile et lui a promis l’argent et le pouvoir, elle a refusé car ce n’est pas ce qu’elle désirait.

- Que voulait-elle ? Demanda Shanks très curieux d’en savoir plus.

- La connaissance. Elle voulait tout savoir sur tout. Il lui a donc fourni des livres et des professeurs et elle a étudié durant ses moments de libre.

Le silence s’installa et les pirates regardèrent, à travers la porte ouverte, la jeune femme s’amusait avec les enfants. Tandis que Mama reprit la discussion, Shanks continua d’observer Amalya qui chuchota à l’oreille d’un enfant. Ce dernier partit en courant et revint une minute plus tard un portefeuille à la main.

- Au voleur ! Cria un homme au bout de la rue.

Mama interrompit son monologue et se retourna vers Amalya.

- Ah non ! Tu ne vas pas recommencer tes conneries ! J’en ai marre d’être obligé de te couvrir !

 La jeune femme s’excusa et Mama continua sa conversation avec les pirates.

- Vous savez, elle est peut être violente et vil mais si ces enfants l’aiment autant, c’est qu’elle n’a pas un mauvais fond…

Shanks, qui continuait de l’observer du coin de l’œil, finit par pâlir en levant le doigt vers la rue. Amalya, accroupi au milieu des enfants, leur apprenait comment faire un cocktail Molotov avec une bouteille d’alcool et du tissus. Cette fois-ci, Mama se leva et courut vers eux.

- Dispersion ! Cria Amalya aux enfants qui déguerpirent instantanément.

- Amalya ! Si je t’attrape, tu vas le regretter ! Hurla la pourvoyeuse rouge de colère avant de revenir s’asseoir à table.

- Cette gamine est épuisante ! Personne ne peut la tenir !

- C’est ce qui fait son charme… Fit Shanks amusé. Mama, en quoi consistait son travail pour Don Vito ?

- Je ne suis pas en mesure de vous répondre. Mon travail consiste seulement à gérer mes filles et leur clientèle. Sur ce, Messieurs, je dois vous quitter. J’espère que vous passerez un agréable moment.

- Une dernière chose, vous ne savez vraiment pas pourquoi Amalya est revenue ici ?

Mama soupira et se leva.

- Vous ne savez absolument rien d’elle n’est-ce pas ? Sachez que c’est notre cas à tous. Il n’existe qu’une seule personne qui pourrait répondre à n’importe laquelle de vos questions. C’est Tino. Mais il ne vit plus ici. Il s’est passé quelque chose entre ces deux-là et depuis, Amalya lui a accordé toute sa confiance. C’est pourquoi il ne vous dirait rien non plus. Il ne tient qu’à vous de l’obtenir. Sachez être patient, conclu-t-elle avant de quitter la pièce.

- J’ai tout mon temps, murmura Shanks.

- En tout cas, j’ai du mal à l’imaginer en couple avec un homme ! S’exclama le doc qui ne s’en remettait pas de cette nouvelle.

- En réalité, il ne formait pas un couple. Don Vito était marié mais tout le monde savait qu’il lui rendait visite certaines nuits. Il s’était épris d’elle bien plus qu’il voulait le faire croire mais je suis persuadée que ce n’était pas réciproque. Amalya l’a accepté dans sa vie plus par solitude que par amour ! Expliqua la prostituée sur les genoux de Ben.

- Ah ! Je t’avais oublié toi ! Fit Ben accaparé par les propos de Mama.

- Alors c’est que je fais mal mon travail, susurra la femme avant de l’embrasser passionnément.

Shanks leva les yeux au ciel et sortit boire son verre dehors pour prendre un peu l’air lorsqu’il vit Amalya assise sur un banc fait de briques et de planches sur le trottoir d’en face. Il s’apprêtait à lui tenir compagnie lorsqu’il vit trois hommes arriver du bout de la rue. L’un d’eux se détacha des autres et vint s’asseoir près d’elle. Shanks s’adossa au mur de la maison close et observa toute la scène, caché dans la pénombre.

- Bonsoir Madame. Don Vito doit quitter l’île demain pour les affaires.

La jeune femme hocha la tête et se retrouva seule. Elle réfléchit un moment et dit à haute voix.

- Tu veux un verre ?

- …Volontiers, répondit Shanks en sortant de la pénombre.

Les deux pirates retournèrent dans le bordel et passèrent le reste de la soirée auprès de l’équipage. Lorsque la fête atteint son paroxysme, Amalya décida qu’il était temps de s’éclipser. Elle observa les prostituées et appela discrètement les deux plus belles d’entre elles qui se trouvait être des jumelles. Leurs grands yeux verts et leurs corps aux formes généreuses pouvaient faire tourner la tête au plus austère des hommes.

- Occupez-vous du grand roux là-bas et faites en sorte qu’il n’est d’yeux que pour vous, compris ?

- Mais Amalya, il a rejeté toutes les autres filles !

- Ce n’est pas mon problème, faites ce que je vous demande, rajouta-t-elle l’air menaçant.

Les jumelles baissèrent les yeux et hochèrent la tête. Elles prirent les meilleures bouteilles du bar et rejoignirent la table de Shanks dans l’idée de le saouler pour plus facilement le séduire. Amalya, quant à elle, partit dans la cuisine et sortit par la porte de derrière, ce qui n’échappa pas à l’œil de Ben.

- Que nous prépare-t-elle encore…

- Quoi ? Demanda Shanks entouré des jumelles qui remplissaient constamment son verre à peine l’eut-il entamé tout en lui massant les épaules.

- Amalya s’est barré. Je paris que cette accalmie sera de courte durée.

Shanks interpella Roar qui, déjà saoul, vint en titubant.

- Je Veux que tu suives Amalya et que tu me tiennes au courant de ces faits et gestes. Dépêche-toi, elle vient de partir.

Il poussa son verre vers le centre de la table et demanda aux jumelles d’aller voir ailleurs s’il y était. Soudainement de mauvaise humeur, il tendit un escargophone à Roar et en posa un autre devant lui avant de dire.

- Ne me fais pas attendre.

En voyant son capitaine dans cet état, Roar redevint immédiatement sobre et s’empressa d’exécuter son ordre. Tandis qu’il sortait pour retrouver la jeune femme, Ben soupira et murmura à l’adresse de Shanks.

- Elle n’a encore rien fait qu’elle t’énerve déjà. En ce qui me concerne, cette nuit, je suis occupé, fit-il en souriant à la prostituée.

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Sous un ciel sans étoiles, Amalya marcha lentement à travers cette sinistre ville en se remémorant les huit années qu’elle y avait vécues. Depuis sa plus tendre enfance, elle avait compris que les faibles n’avaient pas leur place dans ce monde où régnait la loi du plus fort. La vie parmi les habitants de Cosa Nostra avait endurcit son caractère, la rendant encore plus méfiante et taciturne qu’auparavant. Son tempérament froid et solitaire l’avait marginalisé du reste de la population mais au fil des années, elle avait appris à baisser sa garde devant certaines personnes qui, à ses yeux, le méritaient.

Ainsi, à son arrivée sur l’île, elle avait rencontré Tino, le seul homme à qui elle avait raconté l’histoire de sa vie. Puis quelques années plus tard, elle s’attacha à un groupe d’enfants des rues à qui elle inculqua l’art du combat et insuffla sa rage de vivre. Puis enfin, elle rencontra le maitre des lieux, Don Vito, avec qui elle partagea son corps et y découvrit les plaisirs de la chair. A leur manière, chacun d’entre eux avait allumé une bougie et éclairé un court instant les ténèbres qui opprimaient son âme.Perdu dans ses pensées, elle se retrouva rapidement à l’autre bout de la ville, devant la luxueuse demeure de Don Vito. Elle enleva son châle et à la vue de son visage, les deux gardes lui ouvrirent le portail afin de la laisser entrer.

                                                                                                                                    ***********

- Oui ?

- Elle vient de rentrer dans un grand manoir à l’extrême nord de la ville. Je peux revenir maintenant ?

- Continue de la suivre.

- … Je te rappelle.

Roar s’éloigna de l’entrée et contourna le mur d’enceinte qui encerclait la résidence. A l’abri des regards, il se colla au mur et se camoufla au couleur de celui-ci. Grâce au pouvoir du fruit du camouflage, Roar était devenu l’informateur de l’équipage. Il escalada l’obstacle et sauta dans le jardin où plusieurs gardes faisaient leur ronde. Son pouvoir était pratique mais avait un inconvénient, celui de s’estomper quand il n’était plus en contact avec l’élément dans lequel il se dissimulait. Il attendit de sortir du champ de vision des hommes de Vito pour courir se coller à un arbre.

D’arbres en arbres, il finit par s’adosser à la façade de la résidence, près d’une fenêtre. Il s’apprêtait à regarder à l’intérieur lorsqu’un chien vint lui renifler les pieds. Roar resta immobile espérant que l’animal ferait demi-tour mais celui-ci, animé par la curiosité, lui urina dessus avant de repartir. Furieux, le pirate maudit Amalya pour être obligé de la suivre alors qu’il aurait pu boire auprès de ravissantes femmes.

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Elle entra dans le salon richement décoré où crépitait un feu de cheminée. Elle parcouru la pièce du regard et vit sur une chaise des vêtements neufs et un seau à champagne avec deux flûtes sur la table basse. Elle n’avait pas particulièrement soif mais l’idée de se laver la tentait bien. N’ayant pas eu l’occasion de faire sa toilette depuis leur arrivée sur l’île, elle pouvait bien profiter de cette petite pause avant de rentrer dans le vif du sujet.

Connaissant parfaitement la résidence, elle s’élança vers la salle d’eau au fond du salon, posa sur le sol l’écharpe qui soutenait l’œuf sur son dos et se déshabilla prestement avant de rentrer dans la douche. Elle tourna le robinet d’eau froide et plaça sa tête sous le pommeau puis son corps. Elle se douchait toujours à l’eau froide car cela lui rappelait l’océan. Une fois propre, elle sortit et enfila un peignoir plié sur une étagère lorsqu’elle entendit un bruit dans le salon.

Vêtu d’un costume blanc, un grand homme svelte d’une cinquantaine d’années se tenait devant la cheminée. Amalya se rappela pourquoi elle l’avait laissé entrer dans sa vie. Son allure charismatique et ses yeux noirs tombants lui donnaient un charme fou. Marqué par les années et les soucis, son visage ridé et ses soyeux cheveux grisonnants le rendaient encore plus séduisant. Son regard plongé dans le sien, la démarche lente, elle vint se placer devant lui.

- Bonsoir Vito.

 L’homme resta de marbre un instant puis il posa ses mains sur la ceinture de son peignoir qu’il défit doucement avant de lui ôter le tout. Il regarda la jeune femme nue de haut en bas puis il la prit dans ses bras avant de l’embrasser tendrement. Malgré la chaleur du feu, Amalya frémit à son contact et lui rendit fougueusement son baiser. Brûler par le désir de redécouvrir l’autre, les deux amants s’allongèrent sur le tapis, éclairé par la lumière ardente des flammes.

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- Oui ?

- Tout le monde baise pendant que je me fais pisser dessus par un clébard !

- Pardon ?

- Capitaine, elle est en train de coucher avec un type. Je peux rentrer maintenant et faire comme tout le monde ?

- …

- Capitaine ? Putain, il m’a raccroché au nez !

                                                                  ***************

Shanks raccrocha violemment l’escargophone.

- Elle nous a fait naviguer jusqu’ici pour une partie de jambe en l’air. Elle ne manque pas de culot ! S’exclama Ben plus gai que jamais.

Voyant son capitaine maussade, Ben soupira et hocha négativement la tête. Cette femme pouvait faire perdre la tête au plus sage des hommes. La première impression qu’il avait eu en la rencontrant s’avérer de plus en plus fondé. A tout point de vue, Amalya était un danger pour l’équipage. Ben fit signe aux jumelles de revenir et dit à son capitaine.

- Il semblerait que tout le monde s’amuse, tu devrais en faire autant mon ami. Les femmes de Cosa Nostra ne connaissent pas encore ta réputation de grand séducteur. Peut-être aimeraient-elles en avoir un aperçu ?

Les jumelles vinrent s’asseoir sur les genoux de Shanks et le couvrir de baisers et de caresses. Ce dernier leva son verre et fit un clin d’œil à Ben avant de trinquer à la dure vie de pirate.

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Dans sa lente agonie, la dernière flamme éclaira le corps nu d’Amalya allongé contre celui de Vito avant de s’éteindre et laisser place à l’obscurité. A travers la fenêtre, la lueur de la lune prit le relai lorsque la jeune femme se leva et partit s’habiller dans la salle d’eau.

- Je t’ai posé des vêtements neufs sur la chaise, laisse tomber tes vieilles guenilles.

Amalya préférait les habits que lui avaient offerts Shanks même s’ils ne sentaient pas la rose et commençaient à être abîmé.

- Pourquoi tu m’as fait venir Vito ? Où sont ces pirates qui ont soi-disant accaparé tes affaires ? Je n’en ai encore vu aucun.

L’homme la regarda sortir de la salle d’eau et haussa les épaules en la voyant porter ses habits de pirate.

- Ils font partie de l’équipage de l’empereur Kaïdo, je me suis vite rendu compte qu’il était inutile de s’opposer à leurs desseins. Je continue de m’occuper des affaires tandis qu’ils empochent une partie des gains. Ils m’offrent leur protection et en échange, je leur donne ce qu’ils désirent. Don Vito serra les dents et les poings. Quel comble n’est-ce pas ?

- En effet, ton rôle s’est inversé. Ça te fait quoi de te retrouver à la place de tes subordonnés ? Se moqua-t-elle en buvant la bouteille de champagne au goulot.

Vito fronça les sourcils avant de reprendre :

- Ils sont très discrets et œuvrent dans l’ombre. Je ne sais donc pas où ils crèchent mais je sais qu’à chaque livraison, ils me donnent un point de rendez-vous. La prochaine est dans quelques heures, au lever du jour, dans l’ancien bar d’Azzio.

Vito prit le champagne, remplit les deux flûtes et en tendit une à Amalya qui était déjà à la porte.

- Je t’ai dit que c’était dans quelques heures, restes encore avec moi.

- Je te ramènerai la tête de leur chef.

Elle claqua la porte et retourna dans les rues de la ville. Don Vito posa les deux verres, regarda les braises mourir et sourit. Amalya renoua ses cheveux et vérifia que l’écharpe soutenait bien l’œuf. Elle prit le couteau qu’elle cachait dans son dos, l’aiguisa à l’aide d’une pierre qu’elle trouva sur le sol. Cela ferait l’affaire pour ce combat. Elle le cacha dans sa botte et se dirigea vers le bar d’Azzio.Elle allait à nouveau rencontrer un des commandants de la flotte de Kaïdo. Excitée par le futur affrontement et impatiente d’entrer en contact avec cet empereur, elle accéléra le pas lorsqu’un homme l’interpella.

- Alors comme ça, on est de sortie ? Je préférais quand c’était les jumelles, fit Cornaq en regardant sa poitrine. Ce lacet enlève tout le charme de ta tenue…

- Qu’est-ce que tu veux ? Les prostituées ne sont pas à ton goût ?

- Ah ah ah ! Je savais qu’il y avait anguille sous roche. Ces femmes étaient une diversion pas vraie ? Je ne te cache pas que je m’en suis tapé une ou deux mais tu sais, le cul, c’est marrant qu’un moment. Moi, je préfère la baston ! Alors, qui doit-on tabasser ?

- Qu’est ce qui te fait croire qu’il y aura un combat ?

- Avec toi, les emmerdes ne sont jamais bien loin… Et puis, je te rappelle que je te dois une dette. Tu m’as sauvé de la noyade.

Amalya tiqua. S’il venait avec elle, il apprendrait qu’elle tentait de rencontrer Kaïdo, et Shanks finirait par le savoir.

- Tu te fais des films mon pote. Va emmerder quelqu’un d’autre.

- Je t’ai vu aiguiser ton couteau et le planquer dans ta botte alors écoute moi bien. Soit je viens avec toi soit je vais emmerder le boss en lui racontant tes petites escapades nocturnes.La jeune femme tiqua de plus belle. Quel enfoiré ! Elle allait devoir l’emmener et trouver une solution en route. Elle se retourna et marcha vers le bar.

- Suis-moi Cornaq mais ferme-la !

Le pirate sauta de joie et sortit de sa ceinture un étrange pistolet à deux crosses. Il le braqua devant sa bouche et lui donna un baiser.

- Allez Beretta, il est temps de jouer !

Une langue sortit du canon de l’arme et lécha le visage de Cornaq puis le chien se mit à frétiller. 

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