Je t'attendrai

Chapitre 6 : Chapitre sixième

4247 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 10/11/2016 04:26

Chapitre sixième

 

Le jeune homme ouvrit lentement les yeux -ou plutôt le seul qui était encore fonctionnel- et considéra le plafond de bois qui s'offrait à lui. Les bras croisés sous sa nuque, il bâilla. Il bâilla à s'en décrocher la mâchoire et passa ses mains sur son visage. Puis il s'étira et bâilla une nouvelle fois. Il resta immobile quelques instants, ses idées n'étant pas encore très claires. Sa chambre était vide, il était seul. D'après la lumière qui perçait à travers la fenêtre, il avait dormi beaucoup plus longtemps que prévu. Oui, il y avait des jours comme ça où il ne se réveillait pas. Mais pourtant, il ne s'était pas surmené hier, alors pourquoi avait-il l'impression de se réveiller un lendemain d'entraînement intensif? Peut-être avait-il trop réfléchi. Ou peut-être bien était-ce cette femme aux longs cheveux noirs, Elena, qui lui demandait un peu trop d'énergie.

Un bruit le tira de ses réflexions matinales: son ventre gargouillait. Alors il rejeta ses draps dans son lit et posa un, puis deux pieds au sol. Mais alors qu'il s'apprêtait à se lever, il vit, posée sur le plancher un peu plus loin, une assiette remplie de toutes choses qu'avait cuisiné Sanji -car il n'y avait que lui pour faire de tels plats-. Roronoa Zoro l'attrapa et la posa sur ses genoux, ainsi que le verre à ses côtés.

Jamais Sanji ne lui aurait apporté son petit-déjeuner dans sa chambre, c'était littéralement impossible. Il n'y avait qu'une seule personne capable d'un tel geste. Décidément, cette métisse aux étranges capacités était vraiment en train de bouleverser son quotidien. Mais il ne s'en plaignit pas et commença à savourer les plats qu'on lui avait apporté, la remerciant silencieusement. Quelques minutes après, il sortit. La lumière l'aveugla l'espace de quelques secondes et il s'étira une énième fois. Puis il descendit sur le pont, où se trouvaient Luffy, Robin, Brook, Sanji, Chopper et Usopp.

Zoro s'arrêta un instant et contempla l'océan qui s'étalait à perte de vue de son seul œil. Le soleil était haut dans le ciel, l'eau était plus agitée que les précédents jours. Il faisait chaud, comme souvent, mais un léger vent lui caressait le visage, rendant la chaleur plus supportable. Le bretteur descendit une à une les marches de l'escalier de bois pour rejoindre ses camarades, mais à peine eut-il posé un pied sur l'herbe d'en bas qu'un fou-rire collectif éclata au sein de l'équipage.

L'homme aux cheveux verts mit d'ailleurs quelques temps pour comprendre qu'il était celui dont on se moquait, le centre de l'attention. Et ce fut d'une voix agacée mais maîtrisée qu'il aboya:

«Qu'est-ce qui vous fait rire?»

Un long silence lui répondit, silence rompu par son Capitaine qui se roula au sol, incapable de se retenir. Sanji semblait apprécier le spectacle, se moquant également. Et même Robin gloussait un peu. Zoro n'était pas dupe. Il avait vu Usopp se lever et chuchoter à l'oreille de Luffy et Chopper, puis fait un signe aux autres membres présents qui avaient bien reçu le message. Alors, lorsque celui-ci lui affirma d'un air faussement innocent que Chopper avait simplement lâché un gaz, provoquant au passage une immense gêne outrée chez le petit renne- l’épéiste s'avança, menaçant, vers le tireur d'élite des Mugiwara. En temps normal, celui-ci aurait cédé et lâché l'affaire, mais cette fois-ci, il explosa de rire encore plus fort, à en pleurer, lui postillonnant sur sa face balafrée.

Une veine sur la tempe, le chasseur de prime s'ébroua, fit volte-face et hurla à s'en décrocher les poumons:

«Quelqu'un peut-il me dire ce qu'il se passe, bordel?»

A cet instant, Nami débarqua en ouvrant violemment la porte de la cuisine.

«Qu'est-ce qui se passe ici, encore?» Cria-t-elle.

Elle s'avança, elle aussi agacée, mais lorsqu'elle posa son regard sur le visage de Zoro, sa face se décomposa et en une fraction de seconde, elle avait la main sur la bouche, se maîtrisant non sans peine pour ne pas lui rire au nez. Visiblement, quelque chose clochait avec son visage, ce matin.

«Z-Zoro, commença-t-elle en laissant s'échapper un gloussement. Mais qu'est-ce que c'est que... Ça, sérieux?

- Ça? Répéta-t-il. On peut savoir de quoi tu parles?»

Et comme la navigatrice n'avait pas été tenue au courant, elle se contenta de répondre rapidement «Bah, tous ces trucs sur ton visage!» avant de littéralement exploser de rire, luttant pour ne pas se rouler au sol comme le faisaient ses amis.

Il n'en fallut pas plus. Zoro quitta ses amis en grognant férocement et se rua dans sa salle de bain pour y trouver un miroir. Qu'y avait-il de si drôle sur son visa-...

Mais lorsqu'il se retrouva en face dudit réflecteur d'apparence, il s'arrêta net devant son propre reflet. Devant lui se trouvait un jeune homme -si on pouvait encore le qualifier ainsi- qui arborait deux petites couettes de cheveux verts sur son crâne, attachées par des élastiques rose bonbon. Un rouge à lèvres rose fluo recouvrait ses lèvres et continuait sur ses joues, un arsenal de maquillage décoraient ses yeux et pour finir, son visage était empli de dessins au feutre noir qui le faisaient ressembler à... à... à rien.

Oui, il comprenait maintenant. Si il n'avait pas été la victime, il aurait ri à pleins poumons, lui aussi. Mais là, cette mauvaise farce l'avait tout bonnement humiliée, et un tel crime ne resterait pas impuni. Un sourire mauvais s'afficha sur son visage. Pour le coupable, il avait déjà sa petite idée en tête, et il allait sévèrement lui faire regretter d'avoir un jour mis le pied sur ce bateau.

En quelques minutes, il s'était débarrassé de toutes ces «conneries» et nettoyé le visage à fond. Il dut s'acharner et lorsqu'il eut fini, sa face était un peu rougie par la force qu'il y avait mit. Lorsque ce fut fait, il ne perdit pas de temps et sortit de sa chambre en se demandant s'il devait la trancher en rondelles ou en lamelles. A une rapidité ahurissante, il se retrouva devant celle des filles et ouvrit la porte brusquement d'un violent coup de pied, espérant ainsi la surprendre.

La lumière n'était pas allumée, le contraste entre dehors et l'intérieur de la pièce était trop important et son œil valide ne put pas s'adapter tout de suite. Alors il pénétra dans la salle et referma violemment le battant derrière lui.

«ELENA, hurla-t-il. SORS D'Ic-...»

Mais le jeune homme fut brutalement stoppé dans son élan au moment où son œil restant réussit à s'adapter, lui rendant ainsi la vue. Il resta bloqué, immobile, comme aspiré par le spectacle qui se tenait devant lui. Son regard n'arrivait pas à se détacher de ce corps parfaitement sculpté qu'il était en train de découvrir. Il ne se rendait pas compte de l'insistance avec laquelle il la dévorait des yeux, ni de l'indiscrétion dont il faisait preuve, jusqu'à ce qu'il croise les prunelles aujourd'hui teintées de vert d'Elena, qui le dévisageaient avec stupeur.

Aussitôt, il sembla reprendre ses esprits et se masqua subitement l’œil en le recouvrant de sa paume. Zoro resta immobile et muet de longues minutes, comme mortifié par ce qu'il venait de voir, et surtout par ses propres réactions. Son œil s'était d'abord posé sur les épaules nues de la jeune femme, sur lesquelles reposaient ses cheveux mouillés, ramenés sur le devant de son buste. Sa peau était lisse, bronzée, unifiée. Puis il était descendu, savourant, dévorant la moindre parcelle de son corps, jusqu'à faire la rencontre d'une première cicatrice fine, longue et verticale, marquant le début d'une longue série.

Et ce fut avec stupeur qu'il avait découvert les dizaines et dizaines de traces et cicatrices qui recouvraient le dos de la belle. Il n'avait eu que peu de temps pour détailler ce dos musclé mais si abîmé qui était le sien. Cependant, son regard avait été accroché par le bas de son dos, là où des plaies beaucoup plus récentes en chevauchaient d'anciennes. En descendant un peu plus, la serviette accrochée autour de sa taille masquait sa peau jusqu'à ses genoux, mais les entailles reprenaient aussitôt au niveau de ses mollets, bien moins nombreuses mais plus épaisses, différentes. Zoro était statufié. Tant de questions se bousculaient dans son esprit. Il n'avait jamais vu de corps si endommagé. Comment pouvait-elle avoir tant de cicatrices, tant de plaies? Quel genre de combat pouvait bien laisser de pareilles traces? Il comprenait maintenant l'usage de ces bandages blancs qu'elle entourait toujours autour de son buste, et de ces jambières qui dissimulaient ses longues jambes.

Mais ce qui l'avait plus surpris venait ensuite. L'espace de quelques fractions de seconde, Elena avait commencé à se retourner, stupéfaite par son entrée fracassante. Bien qu'il n'ait pas pu voir les atouts proéminents de la jeune femme -qu'il ne savait pas si gros- masqués par ses longs cheveux ébènes (et oui, Zoro reste un homme!), il avait été frappé par l'état de son ventre. Le contraste était élevé, surprenant. Son dos était blessé, abîmé, et couvert de cicatrices plus longues les unes que les autres, alors que son ventre, lui, était lisse, plat, musclé, dessiné et ne comportait qu'une seule entaille, qui semblait bien plus profonde et grave que les autres. Elle prenait racine juste sous son sein droit et descendait le long de ses côtes, frôlant son nombril, puis disparaissait sous la serviette de bain de la jeune femme.

Cependant, le bretteur fut tiré de ses pensées lorsqu'il sentit de fines mains se poser sur la sienne et la tirer avec douceur. Il avait été si préoccupé et intrigué par ce qu'il venait de voir qu'il n'avait pas sentit Elena se rapprocher de lui. Lentement, il ouvrit son œil en hésitant légèrement et se retrouva nez à nez avec le joli visage de la brune qui lui souriait avec malice et sincérité. Il remarqua aussitôt qu'elle s'était rapidement couverte d'un débardeur noir, un peu trop moulant à son goût, mais qu'elle n'avait eu le temps d'enfiler qu'un simple short moulant, qui ne dévoilait ses longues et fines jambes qu'à partir de la moitié de ses cuisses, bien moins abîmées que son dos mais parsemées de ci de là de quelques blessures.

Mais cette fois-ci, il ne fut pas frappée par l'état de son corps, mais plutôt par les courbes généreuses de la jeune femme auxquelles il n'avait jamais prêté attention auparavant. Sa taille de guêpe relevée par le haut noir, sa poitrine imposante et libre délicatement dessinée au travers du tissu, ses hanches généreuses dissimulées par son caleçon et ses jambes parfaitement modelées et musclées qui reflétaient clairement le résultat de lourds efforts. Et surtout, son visage.

Malgré les cicatrices, malgré les entailles, malgré tout cela, elle était magnifique. A cette pensée, Zoro écarquilla les yeux. Que venait-il de s'avouer, là? Qu'Elena était... Magnifique? Bordel de merde, mais qu'est-ce qui lui arrivait? Le jeune homme ne comprenait pas. Quand il était avec elle, il perdait ses moyens et se mettait à penser à des choses qui n'avaient, auparavant, jamais traversé son esprit. En temps normal, il n'aurait pas réagit de la sorte et n'aurait même pas été intéressé par le corps d'une femme. Il fut tiré de sa torpeur par la concernée qui s'éloigna un peu et railla d'un ton moqueur faussement blasé:

«Bon t'as fini de me mater?

- La ferme, rétorqua-t-il sans toutefois pouvoir contrôler le feu qui lui montait aux joues -c'était si rare qu'il rougisse-. Je ne suis pas venu ici pour ça.

- Ah oui, et pourquoi es-tu là? S'enquit-elle à l'instant où il était justement en train de se dire qu'avec tout ça, il en avait oublié la raison de sa venue. Pour me remercier du relooking que je t'ai fait gratuitement? Ou pour le petit-déjeuner, peut-être? C'était une gentille attention, tu ne trouves pas?

- Ouais... Merci, bougonna-t-il avant de se reprendre. Toi! S'écria-t-il, ayant soudainement retrouvé la mémoire. Je vais te...

- Tu ne vas rien faire du tout, rigola-t-elle. Enfin... Pas tant que tu ne m'auras pas attrapée!»

Et sur ces paroles, elle se mit à courir un peu partout, contournant les piliers, sautant sur les lits, glissant sur le sol avec tant d'habilité et de grâce que c'en devenait déroutant. Elle ressemblait... A un félin. Zoro la coursait, grognant lorsqu'il la ratait de peu. Et puis d'abord, pourquoi était-il rentré dans son jeu, hein? Encore un de ses pouvoirs. Ses cheveux et son corps laissaient derrière chacun de leur passage des effluves fruitées, sucrées, qui remuaient l'estomac du bretteur. C'était un phénomène inexplicable, qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. A vrai dire, il n'arrivait pas lui-même à s'expliquer son comportement. Pourquoi prenait-il du plaisir à lui courir après, à la voir sourire? Bordel, elle devait déteindre sur lui!

Puis, soudainement, alors qu'elle le narguait de son plus beau sourire, le pied d'Elena glissa sur une chaussette et son corps se renversa en arrière, lui arrachant un petit cri de surprise. Merde! Par pur réflexe, Zoro se précipita et arriva à temps pour la rattraper... Dans ses bras.

Le timing et tout le reste n'étant pas été calculé, ils se retrouvaient maintenant à quelques centimètres l'un de l'autre, la belle dans les bras de l’épéiste aux cheveux verts. Elle avait les yeux plongés dans ceux, ou plutôt celui du bretteur qui lui, se perdait dans les prunelles plus ou moins vertes de la jeune femme. Ils restèrent ainsi de longs instants, avant que la voix un peu trop aiguë d'un certain cuistot blond venant annoncer le repas à son «Elena-chérie» ne les sortent de leur petit monde.

Zoro se raidit automatiquement, tandis qu'une idée assez rigolote traversait l'esprit d'Elena. Personne ne savait ce qui se tramait dans la tête de la demoiselle, et son camarade ne comprit pas non plus son but lorsque d'un coup, elle se pencha encore plus en arrière et lui poussa le pied, le faisant ainsi basculer en avant. Elena encaissa sans difficultés la chute, étant donné qu'elle était à seulement une vingtaine de centimètres du sol lorsqu'il l'avait rattrapée. Mais, pour ne pas l'écraser, il eut pour réflexe de se rattraper sur ses bras, sans même savoir qu'il agissait exactement comme elle l'avait prévu.

Et alors que Zoro se tendait encore plus d'entendre la poignée se tourner, Elena enroula ses jambes autour de son bassin, ses bras autour de son cou, et l'attira à lui avec force, l'obligeant à se mettre sur ses coudes. Leurs visages s'empourprèrent instantanément, et il écarquilla les yeux, choqué par la proximité de leurs deux corps collés l'un contre l'autre. Sans avoir même le temps de comprendre, il se retrouva le visage fourré dans le cou d'Elena, à humer son exquise odeur. Cette dernière avait beau être à l'origine de cette idée tordue et farfelue, elle n'en restait pas moins sensible à la sensualité de la situation, et le petit gémissement qu'elle poussa involontairement en sentant Zoro contre elle ne faisait pas, mais alors pas du tout partie du plan.

Or, le timing semblait avoir été parfait car quand elle releva la tête, Sanji se trouvait sur le pas de la porte, les yeux écarquillés de surprise, un filet de sang dégoulinant de son nez. Voyant qu'il venait d'interrompre quelque chose d'important, il sortit et referma la porte aussi vite qu'il était arrivé. Que venait-il de surprendre dans cette chambre, putain?

Mais alors qu'il tentait d'y voir plus clair, et de chasser son excitation, de l'autre côté du battant de bois, Elena et Zoro se fixaient, l'une amusée, et l'autre plus choqué que jamais. Tout le corps du jeune homme était encore remué par tant de proximité et par l'attraction qu'elle exerçait sur lui. Non mais, à quoi diable avait-elle pensé? Et lui, à quoi avait-il pensé? Le rouge lui monta aux joues. Son esprit devait être embrouillé. Et alors qu'il s'apprêtait à l'insulter de tous les noms, elle éclata littéralement de rire, à un tel point qu'il dut fournir d'importants efforts pour ne pas qu'elle l'entraîne avec elle.

«T'aurais du voir sa tête!» Souffla-t-elle entre deux rires.

Oui, il pouvait l'imaginer. Mais à peine eut-elle prononcé cette phrase que le concerné refit brusquement son apparition et traversa d'un bond la distance qui les séparait, lui et les deux autres. Le visage presque aussi rouge que le sang qui coulait de son nez, il agrippa l'homme aux cheveux verts par le col et le souleva pour qu'il se tienne debout.

En une fraction de seconde, la situation avait changé du tout au tout. Avant, Zoro se trouvait plaqué contre le corps séduisant d'Elena, poitrine contre poitrine, bassin contre bassin et là, il faisait face à un blond hors de ses gonds qui voulait lui refaire le portrait.

«Qu'as-tu fait à mon Elena? Cracha ce dernier. Ne me dis pas que... Tu la forces à...-

- Hein? S'ébroua le chasseur de primes. Non mais ça va pas, t'es complètement fou! C'est elle qui-»

Mais lui non plus n'eut pas le temps de finir sa phrase, car Elena, qui s'était relevée elle aussi, continua à s'amuser de la situation et à jouer le jeu. La jeune femme sauta sur le dos de Zoro, l'entourant de ses jambes, se collant à lui avant d'affirmer à Sanji qu'elle était «consentante» et de poser un léger bisou sur la joue brûlante de sa victime. Puis, elle s'écarta souplement, ayant évidemment deviné que le concerné chercherait à la frapper, et ignora les cris et menaces qui lui étaient adressés pour s'avancer vers la salle de bain.

Et, alors qu'elle ouvrait la porte de sa pièce d'eau, elle se retourna une dernière fois, plongea son regard malicieux dans celui de Zoro et affirma d'une voix mielleuse tout en jouant avec ses jambes: «Je vais prendre une douce. Si l'envie te prend de me rejoindre...»

Zoro n'en revenait pas. Quel sale tour venait de lui jeter la jeune femme? Que venait-il exactement de se passer? Mais surtout, pourquoi avait-il aimé jouer avec elle, ainsi que la sensation de proximité avec elle, et pourquoi avait-il considéré la simple idée de se doucher avec elle? Zoro était choqué de sa propre personne. Que lui avait-elle fait? Il était d'ordinaire si froid et pas intéressé avec les femmes, alors que lui arrivait-il? Il avait comme le sentiment qu'elle faisait ressortir un côté de lui qu'il ne connaissait pas, qu'il ne comprenait pas, un Zoro complètement différent de celui que tout le monde connaissait.

Il contempla la jeune brune aux magnifiques iris qui lui fit un clin d’œil sournois auquel il répondit en la fusillant du regard, avant de disparaître derrière le battant de sa porte, les laissant tout deux estomaqués, dans la chambre des filles.

Mais le regard menaçant qu'il lui avait jeté ne trompait pas Sanji qui étonnement, n'était plus en colère et se contenta de fixer son camarade aux cheveux verts, l'analysant.

«Quoi? Aboya Zoro, agacé qu'on le dévisage de la sorte.

- Tu deviens un homme, bretteur», se contenta de lâcher le cuistot après quelques instant de silence, avant de lui tourner le dos.

Ledit bretteur eut un temps de réaction. Que venait-il de lui sortir là? Et puis, qu'insinuait-il, sérieux? Mais alors qu'un tas de questions se chevauchaient dans son esprit, il se contenta de crier:

«Et c'est une tapette comme toi qui me dit ça!»

 

 

 

 

Merci à tous ceux qui me lisent!

Excusez-moi du retard, mais mon ordinateur a eu quelques problèmes, j'ai donc eu beaucoup de mal à écrire.Désolée aussi pour ce chapitre un peu court et peut-être pas assez intéressant, mais j'ai essayé de faire vite (écrire un chapitre en une journée, c'est pas mal, non?)En espérant que cela vous plaise!

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