One Piece Ancestors. Arc 2.

Chapitre 7 : Une fuite réussi une terrible nouvelle

1903 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/11/2024 06:02

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.

Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Seth)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Amiral de la Marine (Escargophone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, L'amiral parle à l'Escargophone.

Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture.

Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.

L’équipe Brotherhood Corp.

Ecriture : Leakee/Skymailleur.


One piece Ancestor. Arc 2.

Chapitre 7 : Une fuite reussi ! Une terrible nouvelle.


Le calme apparent de l’eau contrastait avec l’agitation intérieure de Seth, Pauly et Cinq. Leur survie dépendait de leur capacité à s’échapper en silence. Le regard perçant de Seth se posa sur l’Odyssée, le navire qui allait sceller leur sort. 

Pauly : L’Odyssée est prête à partir, mais il va falloir être malin. Avec les réparations incomplètes, elle n’est pas encore à pleine puissance. Il va falloir que tout se passe vite et en silence. J’peux me charger des voiles et autre tâche grâce à mes cordes. Si on fait vite, on pourra quitter ce quai sans que personne ne s’en aperçoive.  

Seth Blackhall : Très bien, je me charge de la barre. Cinq, aide Pauly avec les cordes. Si tout se passe comme prévu, on sera en mer dans quelques minutes.  

Cinq : Whoow ! « Répondit-il en hochant vigoureusement la tête, sautant d’excitation. » 

Dès que Seth posa les mains sur la barre du navire, un frisson lui parcourut l’échine. Il savait que ce navire n’était pas comme les autres. C’était bien plus qu’un simple moyen de transport ; c’était une extension de lui-même, une promesse de liberté et d’aventure. Son regard se perdit un instant sur les vagues lointaines, imaginant déjà l’horizon qu’il s’apprêtait à conquérir. 

Pauly, de son côté, ne perdit pas de temps. Il courut vers les voiles, ses mains expertes s’activant pour libérer les cordes nécessaires au déploiement rapide. Grâce à ses compétences de charpentier, chaque mouvement de Pauly était précis et calculé. Il tendit la main vers son arsenal de cordes, les enroulant et les lançant avec une précision chirurgicale autour des points d’ancrage. 

Pauly : Tour de corde ! « Murmura-t-il pour lui-même, enroulant une corde autour d’une manille et tirant avec force. » 

En quelques secondes, les voiles principales furent totalement déployées, prêtes à capter le moindre souffle de vent. 

Cinq, sur ses talons, bondit de part et d’autre du pont, vérifiant chaque nœud, ajustant les tensions avec une agilité et une précision étonnantes pour un singe. Il grimpa avec aisance le long du mât principal, vérifiant les voiles de réserve. De temps en temps, il jetait un regard rapide vers Pauly pour obtenir un signe d’approbation. 

Pauly : C’est bon, Cinq ! Les voiles tiennent. Active le cabestan !  

Sans un mot, Cinq se rua vers l’appareil mécanique qui permettrait d’amorcer le mouvement du navire. Il tourna la manivelle avec une énergie frénétique, faisant grincer le bois du cabestan sous la pression. Les ancres commencèrent à se soulever lentement, libérant l’Odyssée des chaînes qui la retenaient au quai. 

Pendant ce temps, Seth s’accrocha fermement à la barre. Il pouvait sentir la puissance du navire sous ses pieds, comme un fauve prêt à bondir. Le vent, qui soufflait doucement quelques instants plus tôt, s’intensifia, gonflant les voiles avec un souffle de promesse.

L’Odyssée commença à glisser lentement hors de son abri, le bois massif fendant doucement les eaux du port. 

Seth Blackhall : Parfait. Pauly, Cinq, accrochez-vous, on sort du port.  

La tension était grande alors que le navire s’éloignait du quai, ses lourds canons toujours pointés vers les eaux. Chaque clapotis contre la coque semblait résonner comme un coup de tonnerre dans l’esprit de Seth, rappelant à quel point leur fuite devait rester silencieuse. 

Le charpentier, toujours occupé à ajuster les voiles, jetait des regards nerveux vers l’horizon. Il savait que même s’ils avaient réussi à quitter le quai discrètement, la menace du Vice-Amiral George Blackhall et de ses agents du Cipher Pol planait toujours. 

Pauly : Seth ! Il y a un couloir de vent plus au sud. Si on l’attrape, on pourra mettre plus de distance entre nous et la côte. Mais le passage est étroit, faudra être précis.  

Seth Blackhall : Je t’ai entendu ! Accroche-toi ! 

Seth, les muscles tendus, dirigea l’Odyssée avec une maîtrise presque instinctive. Le navire répondit aussitôt à ses manœuvres, virant légèrement vers le sud, là où les vagues étaient plus hautes, plus agitées, mais aussi plus rapides. Le bruit des voiles claquant sous la pression du vent donna au groupe un sentiment de soulagement : ils gagnaient en vitesse. 

Pendant ce temps, Cinq continuait à surveiller le pont, courant de part et d’autre, prêt à ajuster la moindre corde qui se serait mal positionnée. Sa concentration était sans faille, ses mouvements rapides comme l’éclair. Le singe fit un saut spectaculaire, attrapant une corde lâche qu’il attacha en un tour de main, un large sourire fier sur son visage. 

Le navire pénétra alors dans l’immensité de la mer, s’éloignant lentement mais sûrement du port de Water Seven. Le bruit des vagues frappant la coque se mêlait au grincement du bois sous la pression du vent. L’Odyssée, bien qu’encore en réparations, semblait vivante, prête à affronter tout ce qui se dresserait sur sa route. 

Pauly : « On y est, les gars… ! la mer ! « Il s’essuya le front, un sourire se dessinant lentement sur son visage fatigué mais satisfait. » On l’a fait ! On est hors de portée pour l’instant.  

Seth Blackhall : Ouais, mais pour combien de temps ? Ce n’est que le début.  

Pauly : Tant qu’on est sur l’Odyssée, on aura toujours une chance. Ce navire n’est pas qu’une simple embarcation, Seth. Avec un peu de travail et des ajustements, elle pourra nous emmener là où personne ne nous suivra.  

Navire de la Marine du Vice-Amiral George Blackhall. À proximité des côtes de Water Seven. 

Quelques minutes plus tard, à bord du navire de la Marine, l’atmosphère était tendue. Le vent fouettait les voiles, les marins allaient et venaient, affairés à leurs tâches habituelles, mais le silence pesant autour du Vice-Amiral George Blackhall était palpable. Il se tenait à la proue du navire, ses bras croisés contre son torse, le regard fixé sur l’horizon vide. Sa mâchoire se contractait à chaque seconde qui passait, tandis qu’une vague d’impatience semblait grandir en lui. 

Soldat de la Marine : Vice-Amiral Blackhall ! « Cria le soldat en se mettant au garde-à-vous, l’air visiblement tendu. » Aucune trace du suspect Seth Blackhall. Que faisons-nous ?  

George plissa les yeux, son visage dur se crispant encore plus. Son propre fils, Seth, avait échappé à ses griffes. Comment cela était-il possible ? Il avait prévu chaque détail, chaque issue, et pourtant, Seth s’était évaporé comme une ombre. Il ferma les yeux un instant, prenant une grande inspiration pour garder son calme. 

Vice-Amiral George Blackhall : Il n’a pas pu se volatiliser comme ça… « Répondit-il, ses bras toujours fermement croisés contre son torse. » Cherchez mieux. Passez au peigne fin les alentours, vérifiez chaque navire. Il doit être encore dans les parages.  

Le soldat acquiesça nerveusement avant de partir transmettre les ordres à l’équipage. George restait immobile, l’esprit en ébullition. Son propre sang, son fils, devenait l’un de ses pires ennemis, et chaque échec à le capturer était une brûlure à son orgueil. Tandis qu’il réfléchissait aux étapes suivantes, un bruit aigu coupa net le cours de ses pensées : l’escargophone. 

Le petit appareil était posé sur une table à quelques mètres de lui. Ses antennes s’agitaient au rythme du son strident. George se dirigea d’un pas lourd vers l’escargophone, décrochant d’un geste brusque. 

Vice-Amiral George Blackhall : Vice-Amiral Blackhall, j’écoute… 

Une voix grave et autoritaire émana du coquillage. 

 

Escargophone : Abandonnez les recherches de Seth Blackhall… Vous avez de nouveaux ordres. Retournez immédiatement à Marineford. Réunion d’urgence. Tous les gradés sont convoqués.  

Le cœur de George rata un battement, ses sourcils se froncèrent encore plus. 

Vice-Amiral George Blackhall : Quoi ? Pourquoi une telle réunion ? « Demanda-t-il d’une voix rauque, cherchant une explication. » 

Escargophone : Le commandant de la 2ème division de la flotte de Barbe Blanche va être transféré. Il faut que tous les hauts gradés soient présents pour discuter de la situation et l’escorte. Vous devez quitter la zone immédiatement.  

George resta un moment figé, les mots flottant autour de lui comme des échos. La 2ème division de Barbe Blanche… L’un des commandants les plus redoutables avait été capturé et va être transférer. Cette nouvelle pouvait déclencher un chaos sans précédent. Pourtant, cela signifiait aussi devoir abandonner la traque de son propre fils.

Vice-Amiral George Blackhall : Très… très bien… « Répondit-il finalement, la voix plus basse, comme s’il n’avait plus de force. » 

Escargophone : Vous pouvez raccrocher.  

Sans dire un mot de plus, George referma l’escargophone. Il resta un moment silencieux, fixant le petit appareil dans sa main. Son esprit tournait à toute allure. Les ordres étaient clairs, mais cela n’apaisait en rien le tumulte intérieur qui grondait en lui. Son devoir envers la Marine passait avant tout, mais l’idée de laisser Seth s’échapper encore une fois le consumait de l’intérieur. 

Il serra les poings, ses ongles s’enfonçant dans la paume de ses mains. L’équipage continuait ses préparatifs sans rien dire, sentant la tension de leur supérieur. George savait qu’il devait prendre une décision rapidement, mais chaque fibre de son être refusait d’abandonner cette traque personnelle. 

Finalement, il lâcha un soupir frustré, ses épaules s’affaissant légèrement. 

Vice-Amiral George Blackhall : Marins, nous rentrons à Marineford.  

Fin du chapitre 7 : Une fuite réussi ! Une terrible nouvelle. 

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