God of One : Boite de Pandore
Chapitre 48 : L’espoir s’éteint, des vérités révélées.
2180 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour il y a environ 1 mois
Athènes, autrefois fleuron de la démocratie et de la connaissance grecque n’était désormais plus que ruine à cause de la guerre. Heureusement, son peuple était parvenu à survivre à tout ce chaos grâce à une partie des défenseurs Athéniens aidés par les « spectres de Sparte » qui les escortèrent en toute sécurité vers le Pirée. L’équipage qui avait transporté Ace avait fortifié ce port, rendu ainsi inexpugnable à toute attaque.
Entre temps, près d’un temple, la troupe de jeunes Spartiates accompagnée par Eurybiade devait évacuer une dernière personne :
- Je vous en prie Oracle, nous devons vous emmener en lieu sûr, essaya de convaincre le général.
- Mon devoir est de rester ici afin d’attendre le retour du champion de l’Olympe. Tel est le rôle que m’a confié Athéna.
- Ce n’est pas en mourant que tu vas être d’une quelconque aide ! répliqua l’un des « spectres ».
Alors que la discussion s’envenimait, deux des guerriers Spartiates constatèrent que leur générale était songeuse en observant la porte par laquelle Ace s’était engouffré trois jours auparavant pour récupérer la boite de Pandore :
- Il n’y a pas à s’en faire cheffe, essaya de rassurer Agabus, après tout, il est l’unique « fantôme des mers ».
- C’est vrai, ajouta Bessarion. Il a jadis fait face à de nombreuses menaces et s’en est toujours sorti.
- Je le sais bien, répondit la générale. Cependant, mon cœur me dit que quelque chose de grave s’est produit.
A ce moment, ils entendirent un rire sinistre au travers de l’entrée. Inquiète, la Spartiate courut vers elle :
- Attendez ! Vous ne pouvez pas… essaya d’empêcher l’Oracle.
- Taisez-vous et venez ! ordonna l’un des « spectres ». Il faut qu’on sache ce qui se passe.
- Je suis d’accord, allons-y, dit Eurybiade en dégainant son glaive.
Le groupe arriva devant la falaise surplombant la mer Egée, juste devant la statue d’Athéna tenant l’immense épée en pierre. A quelques mètres se trouvait l’infâme dieu de la guerre qui assiégeait la cité. Il tenait dans l’une de ses mains une chaine attachée à la boite de Pandore :
- Zeus ! Voyez-vous maintenant ce que votre fils peut faire ?! cria Arès en direction du ciel. Vous avez préféré Athéna mais sa cité n’est plus qu’une ruine à présent ! Et ce n’est qu’une question de temps pour que son peuple ploie le genou devant moi ! Et en ce jour, même la boite de Pandore est mienne ! Voulez-vous que je l’utilise contre l’Olympe ?!
Face à aux menaces du dieu de la guerre, les mortels eurent un horrible pressentiment :
- La boite de Pandore ?! cria Bessarion horrifié. Mais alors…
- Non… Ace… murmura Eurybiade, sentant ses forces le quitter.
- Il n’y a plus d’espoir… ajouta l’Oracle avec effroi. Arès…a gagné… nous avons…échoué…
Tous les Spartiates étaient partagés entre horreur et désespoir mais Agabus remarqua l’expression de leur leadeuse. En effet, bien que le chagrin fût présent, la haine et la colère primaient. Elle s’empara de sa lance et la lança vers Arès ce qui effraya ses compagnons. L’attaque ne blessa nullement le dieu qui se retourna pour connaitre qui osait s’en prendre à lui. Lorsqu’il vit les mortels et en particulier la cheffe des « Spectres de Sparte », un sourire abject déforma son visage :
- Vous… ! Ainsi vous décidez de venir à ma rencontre, dit Arès avant de regarder à nouveau le ciel. C’est tout ce dont vous êtes capable père ?! Vous envoyez des mortels pour me vaincre ! Moi ! Le dieu de la guerre !
- LA FEEEEERMEEEE ! hurla la Spartiate à Arès.
- Est-elle folle ?! balbutia l’Oracle. Elle va se faire tuer !
Bien que le général pût comprendre la douleur du « spectre », il se demanda tout de même pourquoi une telle action. Cependant, sa réflexion fut interrompue par l’esclaffement d’Arès :
- Ah ah aaaah… regarde toi… terrible guerrière ayant pourfendu moult ennemis, aussi bien monstres qu’humains…. leadeuse d’un contingent de guerriers d’élite ayant marqué leur légende dans toute la Grèce. Mais, malgré tous ces haut-faits, tu es et tu ne restas… qu’une simple fleur sans réelle épine. N’ai-je pas raison, Calliope ?
Voyant que son identité avait été aisément découverte, la Spartiate retira son casque, révélant ainsi son visage. Sa figure pâle était élégante, bien qu’une cicatrice oblique barrait son œil droit. Ses cheveux bouclés étaient courts afin d’éviter toute gêne durant les combats. La jeune guerrière continua de fusiller du regard le dieu de la guerre alors qu’il recommença à parler :
- Quel dommage, après tous ces efforts pour devenir une combattante des plus redoutables, tu as malheureusement échoué. Tu n’as pas su protéger celui qui était cher à ton cœur. Quelle ironie ! Lors de vos retrouvailles, Ace ne sut jamais qui il avait en face.
Calliope le savait trop bien. Elle se souvint de tous les évènements qui se sont passé lors du départ de notre héros après s’être libérer du pacte avec Arès. Le soir où elle et d’autres enfants ont décidé de quitter Sparte afin de devenir plus fort. Les entrainements dans des environnements des plus dangereux. Les affrontements contre des menaces tel que les ombres de Morphée. Les joies avec ses nouveaux compagnons et aussi la peine lors d’une perte. Elle se souvenait également, le jour où elle sentit que son groupe était fin prête qu’ils étaient allés vers le village où la vie d’Ace avait basculée. De là, ils sollicitèrent auprès de la vielle dame qui avait marqué la peau de notre héros avec les cendres de l’équipage au chapeau de paille une requête. En effet, ces derniers lui demandaient de les marquer avec les cendres de ceux qui étaient mort lors de ce jour maudis. A leurs yeux, il s’agissait d’une façon de respect auprès d’Ace et de partager son fardeau. L’ancienne accepta et les marqua d’une peau pâle, donnant ainsi naissance aux « spectres de Sparte ». Ce groupe gagna en renommée, quel soit bonne ou mauvaise. Malheureusement, malgré cette force acquise, ils n’avaient pas pu être une véritable aide auprès du le « fantôme des mers ». Inspirant un coup, Calliope prit alors la parole face à Arès :
- Tu as raison… nous avons lamentablement échouer envers Ace. Cependant, il est hors de question que j’abandonne !
- Vraiment ? s’étonna le dieu de la guerre. Tu as quand même conscience que j’ai ôté la vie du seul homme qui avait ses chances de pouvoir m’arrêter.
- Même s’il est mort, sa volonté perdure auprès de ceux qu’il a sauvé et aidé durant toute ses années en Grèce ! Même si je ne parviens pas à le venger, je te jure que je te laisserais une marque si profonde, qu’elle te hantera toute ta vie immortelle !
- De belles paroles. Et tu comptes faire cela seul ?
- Elle n’est pas seul !
Arès et Calliope virent le reste des Spartiates se mettre en formation de combat auprès de leur cheffe. Cette dernière choquée cria :
- Bande d’idiots ! Restez en arrière ! C’est mon combat !
- C’est toi l’idiote cheffe ! répliqua Bessarion. C’est tout autant le nôtre le jour où on t’a rejoint !
- Il raison ! ajouta Agabus. On s’est battue unis pour devenir fort. On a ri ensemble, on a pleuré ensemble. Alors, il est bien normal qu’on meure ensemble !
Les autres spectres crièrent leur dévotion auprès de leur général. Même Photios, d’habitude silencieux, rugit avec force afin d’accompagné ses amis. Calliope ne put retenir ses larmes avant de les essuyer afin de se préparer à ce qui allait être leur dernier combat :
- Bravo, des paroles dignes de véritables guerriers, loua Arès qui était témoins. Je suis fier que cela vient d’individus venant de ma citée.
- Sparte continue peut-être à te vénérer ! Mais nous ne te considérons jamais comme notre dieu ! cria Calliope.
- HA HOU ! HA HOU ! HA HOU ! scandèrent les autres.
Eurybiade et l’Oracle ne purent qu’observer cette scène tragique sans pouvoir faire quelque chose. Toutefois, une ombre s’approcha avant de les dépasser, les surprenant lorsqu’ils virent ses traits :
- Soit ! dit Arès avant de faire apparaitre son épée de feu avec sa main libre. Je vais vous offrir une mort digne !
Alors que les « spectres » se préparèrent à payer chèrement leur vie. Une voix se fit entendre :
- Alors c’était donc ça ! Je dois dire que je suis assez surpris.
Alors que le dieu de la guerre et les Spartiates fut surpris d’être interrompue, un éclair vola, brisant la chaine qui tenait la boite de Pandore. Cette dernière atterrie près de la personne qui avait arrivé alors qu’elle se posait son dos sur elle :
- Je te retiens quand même. Il faudra qu’on ait une discussion plus tard. La seule chose que je peux quand même dire c’est que je suis assez fier de vous pour avoir tenue si longtemps.
Finalement, la lumière de la lune se posa sur l’individue, choquant alors tout le monde. En effet, devant eux se trouvait Ace en vie, ayant les bras croisés et un sourire assez moqueur. Bien qu’Arès eût l’air satisfait, les Spartiates ainsi qu’Eurybiade et l’Oracle avait leurs yeux écarquillés tel des soucoupes et leur mâchoire béante. Ils ne purent dire qu’une seule chose :
- QUOOOOOOOOOOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIIII ??!!
Dans le prochain chapitre :
Narrateur : Alors que des questions comme comment notre soit en vie fusèrent, Ace décida de leur raconter son épopée afin de retourner à Athènes depuis le royaume d’Hadès.
Ace : Prochainement dans God of One « Retour à la case Enfers ! L’aide inattendue. » j’aurai ma vengeance.