God of One : Boite de Pandore

Chapitre 47 : Le palais de l’architecte. Enfin la boite de Pandore à portée de mains.

2341 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a 12 jours

Après avoir escaladé un mur et utilisé un ascenseur, Ace vit au loin un bâtiment. Il s’agissait d’un immense palais dont l’entrée était obstruée par deux grilles situées devant une porte close. Il monta sur une plaque de pression juste devant lui ce qui déclencha l’ouverture de la porte. Notre héros se doutait qu’il devrait en chercher d’autres s’il voulait lever les grilles. Le seul moyen de rejoindre cette bâtisse était de traverser un gouffre par le biais de plateformes en mouvement, espacées par des scies circulaires. Très concentré, il franchit avec prudence le vide tout en évitant de se faire hacher menu. Pendant ce temps, la porte s’était refermée. Ace se trouvait donc face à un gros problème. Il observa les alentours pour tenter de le résoudre. Il constata alors :

 

·       A gauche, devant une statue, une plaque de pression permettrait d’ouvrir l’une des grilles.

 

·       A droite, derrière une fissure barrant le sol se trouvait une grille en bois lui permettant de pénétrer dans le bâtiment.

 

Il y entra et emprunta un couloir en pente. Il fut hélas rapidement arrêté par quatre capitaines morts-vivants. Sachant la dangerosité de ses adversaires, Ace sortit la lame d’Artémis et invoqua le pouvoir du seigneur des enfers :

 

-        Armée d’Hadès !

 

Tandis que les forces spectrales contenaient les revenants, notre héros les découpa en morceaux. Il arriva sur le toit où se dressait une tour sur laquelle était posée une échelle. Tout à coup, il fut assailli par deux cyclopes du désert qui avaient escaladé le bâtiment et par des chiots des Enfers apparurent comme par magie. Le combat risquait d’être tendu compte tenu du nombre des opposants et surtout du risque que ces petites bêtes se transforment en un gros cerbère… Se transforment en un gros cerbère… ! Soudain, notre héros eut une idée et passa à l’action :

 

-        Cyclone du chaos !

Son attaque balaya tous les canidés infernaux sauf un. L’un des cyclopes chargea. Ace esquiva la massue osseuse puis l’éventra avec la lame d’Artémis. L’autre colosse hurla de rage et enchaina des coups violents. Heureusement, le « fantôme des mers » était suffisamment agile pour les éviter. Il attrapa le chiot des Enfers survivant et le plaça dans la gueule du cyclope :

 

-        Profite de ton dernier repas ! dit Ace en faisant un signe d’adieu de la main avec un sourire sinistre.

 

Médusé, le cyclope essaya de recracher le chiot infernal mais trop tard… Il émettait de l’énergie tandis que son corps se métamorphosait en cerbère jusqu’à ce qu’il explose, emportant avec lui la tête du cyclope. Cette méthode n’était certes pas des plus nobles mais Ace estima qu’il devait utiliser tous les moyens pour triompher, comme le ferait un pirate. Le danger passé, il grimpa l’échelle pour atteindre une grue en bois au sommet de la tour.

Une manivelle permettait de la manœuvrer tandis qu’à son extrémité un levier pouvait faire monter ou descendre un immense bloc de pierre attaché à une corde.

 

Il positionna la grue puis il actionna le levier pour faire tomber le bloc de pierre au niveau de la fissure située sur le sol en dessous de lui. Celui-ci s’effondra, révélant une salle caverneuse. Notre héros fit remonter la charge puis plaça la grue au niveau de la plaque de pression. Il grimpa sur le bloc de pierre puis coupa la corde en s’y agrippant fortement. Le choc fut rude mais il eut pour effet d’ouvrir l’une des deux grilles du palais de façon permanente. Il s’approcha ensuite de la cavité qu’il venait d’ouvrir et aperçut tout en bas une autre plaque de pression. Il récupéra la statue puis commença à descendre dans la salle lorsqu’il fut face à deux cyclopes, sans doute attirés par les bruits du combat précédent. Pour ne pas perdre de temps, notre héros utilisa la puissance de la foudre combinée avec du fluide offensif :

 

-        Force de Zeus !

 

Deux éclairs écarlates firent sauter les têtes des monstres. Il acheva sa descente et, d’un coup pied puissant, poussa la statue sur la plaque. La deuxième grille du palais s’ouvrit. Notre héros retraversa le périlleux chemin au-dessus du précipice pour rouvrir la porte et revint au plus vite avant qu’elle ne se referme. Il parvint enfin à entrer. Il gagna une salle jonchée de plans et de croquis du temple. Il s’apprêtait à les consulter lorsqu’il fit face à une véritable scène d’horreur. Il vit avec dégoût, sur une table couverte de parchemins, le corps de l’architecte en décomposition et à une extrémité, sur une chaise, le cadavre putréfié d’une femme qui avait été poignardée. A côté du cadavre de l’architecte se trouvait une lettre contenant ses derniers mots :

 

« … essayé de m’arrêter… elle a dit que les dieux étaient fous, que moi aussi. Elle a peut-être raison… Mais ils sont venus à moi, ils croient en moi… Il faut l’arrêter… Mais ma famille est partie. Je ne peux continuer. »

 

Ace regarda le corps de l’architecte avec haine :

 

-        Est-ce que tu te fous de moi ?! Tes travaux avaient déjà couté la vie de tes deux fils ! Et malgré tout, quand ton épouse t’a mis en garde, tu as préféré l’éliminer car tu as estimé qu’elle blasphémait ! Vouloir tant honorer les dieux était-il si important pour toi ?!

 

Il aurait bien voulu prendre le cadavre et le jeter contre un mur. Cependant, il s’arrêta en sachant que cela ne servirait à rien. Reprenant son calme, il remarqua derrière le corps de la femme une porte surmontée d’une forme de crâne. Connaissant la chanson, il se rapprocha de la défunte puis, après avoir fait une prière et le cœur en lambeaux, il se résolut à lui arracher la tête afin de l’utiliser comme clé. Il arriva alors sur un chemin extérieur menant à une immense figure de pierre à l’effigie de Zeus dont la bouche servait d’entrée. Il sut alors qu’il avait atteint le sommet du temple et, par le fait même, était à quelque pas de la boite de Pandore. Après les dangers des défis dans les anneaux inférieurs, les épreuves dans la falaise de la folie, il était près d’obtenir l’ultime pouvoir lui permettant de tuer Arès. Mais, en même temps, il pressentait que ce n’était pas gagné, l’architecte fou avait probablement placé un dernier obstacle afin de protéger la boite. Ace entra dans le bâtiment et descendit des escaliers. Il se trouva alors dans une immense salle. Le sol était jonché de tapis roulants qui menaient tous à des rouleaux compresseurs et, comble de l’absurde, elle était infestée par des archers revenants et des harpies. Notre héros en avait plus qu’assez. Il décida d’utiliser le fluide royal pour assommer tous ses ennemis puis il les fit valdinguer sur les tapis où ils furent emmenés vers une mort certaine. Il atteignit une ultime porte donnant sur trois statues représentant Hadès, Zeus et Poséidon dont le regard de pierre observait un immense globe surmonté d’une poignée. Le fantôme décida de la tirer et la sphère s’ouvrit révélant alors l’objet tant convoité : la boite de Pandore ! Notre héros ignorait la composition de l’alliage dont elle était faite. Elle était décorée de visages effroyables et démoniaques et des flammes en sortaient. Ace ne put retenir des larmes de joie, sa quête allait bientôt s’achever. Tant d’années après ce jour maudit où le dieu de la guerre l’avait piégé aller bientôt porter leurs fruits ! Malheureusement, son moment de bonheur fut gâché lorsqu’il tenta d’ouvrir la boite et que le visage d’Athéna apparut :

 

-        Ace, votre quête touche à sa fin ! Vous êtes le premier mortel à atteindre la boite de Pandore !

 

-        Ma foi merci… répondit notre héros d’un ton hésitant.

 

-        Il y a encore une chance pour que vous sauviez Athènes.

 

-        J’y compte bien, une fois que j’aurais ouvert…

 

-        Non. Rapportez la boite dans la cité et utilisez-la pour tuer Arès.

 

-        Euh… pardon ?

 

-        Retournez à Athènes, Ace ! Allez sauver ma cité !

 

La déesse disparut et le sol où se trouvaient Ace et la boite de Pandore se mit à descendre. Notre héros était en transe. Il essayait d’assimiler l’ordre donné par Athéna : il allait devoir trouver le moyen de transporter cette boite de la taille d’un cercueil sur des centaines de kilomètres ! Arrivé au rez-de-chaussée, juste devant l’entrée principale du temple, il se mit à hurler à gorge déployée :

 

-        ATHENAAA ?! Tu te moques de moi ?! Pourquoi devrais-je ouvrir la boite à Athènes alors que je pourrais le faire maintenant et y aller ensuite ?!

 

Plusieurs minutes passèrent qui restèrent sans réponse. Il vociféra quelques jurons envers la déesse et sa logique puis parvint finalement à retrouver son calme :

 

-        D’accord, d’accord, d’accord… que ta volonté soit faite, dit-il ironiquement. Arès n’a qu’à bien s’y tenir.

 

Il saisit les poignées de la boite de Pandore et commença à la pousser.

 

Pendant ce temps, Arès continuait de faire des ravages à Athènes. Cependant, il remarqua qu’il parvenait à faire de moins en moins de victimes au bout de sa lame en feu. Il se doutait qu’il s’agissait d’un coup des « spectres de Spartes » qui avaient évacué les Athéniens. Mais alors qu’il allait abattre une nouvelle fois son épée, il stoppa net son élan en ressentant quelque chose d’étrange dans l’air. Il pressentait qu’un évènement des plus importants venait de s’accomplir et il en devina la cause :

 

-        Ainsi donc, Ace, tu as obtenu la précieuse boite de Zeus. Je n’en attendais pas moins de mon ancien champion, dit-il avec un sourire carnassier.

 

Après avoir récupéré un pilier brisé, il ajouta :

 

-        Je veux encore te tester pour voir si ta force est telle que je l’ai estimée. Et si ce n’est pas le cas, disons que tu m’auras offert l’arme parfaite pour soumettre l’Olympe.

 

Il projeta la colonne avec force avant de se retourner :

 

-        Si tu ne survis pas à ça Ace, je tiens à te dire Adieu.

 

Le projectile envoyé par le dieu de la guerre vola au-dessus du désert des âmes perdues et arriva devant Cronos qui portait le temple de Pandore. Notre héros s’efforçait de déplacer la boite lorsqu’il vit la menace. Malheureusement, il n’eut pas le temps de se protéger ou de l’éviter. La colonne brisée l’éventra contre le mur du temple. Ace essayait de retirer le pilier planté dans son abdomen tout en perdant des flots de sang. Il remarqua alors des harpies qui s’emparèrent de la boite de Pandore pour l’apporter à Arès. Il sentit sa vie le quitter et maudit sa situation. Il était si près d’obtenir sa vengeance contre son ancien maitre…. Finalement, dans un dernier souffle de vie, il dit :

 

-        Pardonne-moi, Luffy…

 

Dans le prochain chapitre :

 

Narrateur : Durant toutes les épopées de notre héros, les « spectres de Sparte » accompagnés de défenseurs d’Athènes avaient organisé l’évacuation de la population vers le Pirée. Cependant, la nouvelle de la mort d’Ace a un lourd impact sur leur moral. Tandis qu’ils sont en proie au désespoir, la générale décide de continuer à se battre en souvenir de son idole.

 

Ace : Prochainement dans God of One « L’espoir s’éteint et des vérités se révèlent ! » j’aurai ma vengeance. 

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