God of One : Boite de Pandore

Chapitre 46 : La falaise de la folie ! En quête de colliers pour ces dames !

2427 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a environ 1 mois

Arrivé au niveau supérieur, Ace remarqua que les mains de la statue qui lui servait d’ascenseur s’étaient mises en coupe juste devant lui. Lorsqu’il grimpa dessus, la sculpture se mut afin de déposer notre héros sur une falaise. Alors qu’il allait franchir un pont suspendu juste devant lui, il remarqua, adossé à une colonne, un homme-bête d’où dégoulinait de sa bouche le sang d’une précédente victime. Son corps svelte et la forme de ses cornes firent déduire à notre héros qu’il s’agissait d’un satyre. Ce dernier jouait avec son arme : une lance terminée de chaque côté par une faucille. Il la lança dans les airs, la rattrapa puis fit quelques moulinets. Le « fantôme des mers » répondit à cette provocation en faisant quelques mouvements avec les lames du chaos. Le satyre fit virevolter son arme avec une telle adresse et agilité que cela obligea Ace à rester sur la défensive. Bien lui en prit car la bête attaqua. Ace bloqua l’assaut mais le satyre scinda sa lance en deux ce qui lui permit d’augmenter la cadence :

 

-        D’accord tu veux la jouer comme ça, constata le champion des dieux. Supplice des Erynies !

 

L’onde de choc déstabilisa le satyre tandis que notre héros lançait sa riposte. La créature refusionna son arme afin de mieux se protéger. Ace se saisit de la lance puis asséna un terrible coup de poing au satyre qui fut projeté sur le sol. Il put ensuite utiliser l’arme de son ennemi pour lui transpercer le ventre. Notre héros admit qu’excepté le minotaure cuirassé, il s’agissait d’un des plus redoutables ennemis qu’il avait affronté dans ce temple. Alors qu’il s’apprêtait à avancer, il vit sur le pont une harpie en train de dévorer le cadavre d’un soldat. Il savait que cette hideuse créature, en plus d’être une plaie durant les combats, était une messagère venant de son ancien maitre Arès. En effet, le dieu s’en servait comme avertissement pour rappeler à notre héros que, quelle que soit la haine qu’il lui vouait, ils seraient a jamais liés par l’ancien pacte noué durant la guerre au sommet à Marinford. Ace lutta contre la colère qui l’envahissait car il savait que sa rage réjouirait le dieu cruel. Il s’approcha de la harpie qui grognait. Il lui cria :

 

-        Je sais qui t’envoie ! Pars ! Va rejoindre ton maitre et dis lui ceci : ma vie ne lui appartient plus et la sienne ne tient plus qu’à un fil ! Je trouverai la boite de Pandore et je l’utiliserai pour enfin assouvir ma vengeance !

 

La femme ailée s’envola, emportant avec elle la carcasse. Ace franchit le pont et atteignit l’entrée du prochain défi. Il remarqua alors un livre et y jeta un œil :

 

« Les falaises de la folie se trouve devant vous. Dans mon chagrin, je crains d’avoir conçu un labyrinthe sans sortie. Que les dieux durs et cruels vous montrent le chemin.

… Patos Verdes III, autrefois loyal sujet des dieux »

 

Notre héros comprit alors que le destin de l’architecte était scellé. Quelle infamie de voir un tel génie brisé par la volonté des seigneurs de ce monde. Cela lui rappelait la tragédie d’Archimède qui avait consacré sa vie pour la construction de la statue d’Appolon jusqu’à sombrer dans la folie. Néanmoins, il pouvait remercier Patos de l’avoir mis en garde pour la suite. Ace entra dans les falaises de la folie. Après avoir suivi un long chemin, il fit face à une immense crevasse où il fut accueilli par des morts-vivants guerriers et archers qui étaient entouraient la falaise. Notre héros invoqua alors le pouvoir du seigneur des Enfers :

 

-        Armés d’Hadès !

 

La force spectrale attaqua les soldats revenants tandis que le « fantôme des mers » décapitaient les archers proches de lui avant d’utiliser le pouvoir du roi des dieux pour éliminer ceux au loin :

 

-        Foudre de Zeus !

 

Le barrage d’éclairs carbonisa les ennemis tandis que le reste fut achevé par les esprits alliés. Ace observa un moment la situation, guettant la moindre menace. Une fois rassuré, il chercha le moyen de franchir la crevasse. Il remarqua un peu plus loin une corde qui reliait les deux falaises. Il s’y accrocha pour traverser de l’autre côté. Il trouva alors un ascenseur qu’il activa en poussant une manivelle. Deux choix s’offraient à lui : en face, une échelle lui permettait de continuer à monter tandis qu’à droite se trouvait un passage. Il emprunta ce dernier où il rencontra des archers prêts à tirer. Ace se contenta de les pousser dans le vide, préférant économiser ses forces pour de réelles menaces. Il entra dans une immense grotte infestée par une troupe de morts-vivants d’élite et deux satyres. Notre héros invoqua la puissance des Enfers :

 

-        Armés d’Hadès !

 

La force spectrale chargea ses ennemis tandis qu’il gagnait une plateforme où attendait un autre groupe de revenants. Ace sortit la lame d’Artémis et commença à découper ses opposants. Soudain, bien que salement amochés par les âmes des Enfers, les satyres bondirent vers lui. Malgré leur état, ces monstres restaient redoutables surtout lorsqu’ils faisaient équipe pour enchainer les attaques. Obligé de rester sur la défensive, Ace sortit la tête de Méduse. Les satyres cachèrent leurs yeux. Le « fantôme des mers » en profita pour égorger l’un et éventrer l’autre avec les lames du chaos. Notre héros sortit ensuite de la grotte et arriva devant un nouvel ascenseur. Il s’éleva jusqu’à une nouvelle caverne. Avant d’y pénétrer, il remarqua, à proximité, un rocher suspendu par une corde dans le vide et estima qu’il pourrait lui servir de raccourci pour rejoindre les niveaux inférieurs. La caverne, plus petite que la précédente était surplombée par deux plateformes. Elle comportait des trous suspects et des corps jonchant sur le sol. En réfléchissant au moyen d’accéder à l’étage supérieur, Ace remarqua au fond, derrière des barreaux, un bloc de pierre. A sa droite, un levier devait probablement permettre de les abaisser mais il se doutait qu’il enclencherait également un piège. Cependant, ce rocher était le seul moyen d’atteindre la plateforme. Il activa donc le mécanisme. Un tic-tac se fit entendre, signe inquiétant d’un compte à rebours. Il s’empara rapidement du rocher et le positionna pour s’en servir d’appui lui permettant d’atteindre les hauteurs en un bond. Il s’accrocha au bord, échappant in extremis aux piques qui avaient jailli du sol :

 

-        Franchement, ces architectes n’ont aucune limite dans la création de pièges, se dit alors Ace pendant qu’il grimpait.

 

Juché sur la plateforme, il put observer en face, posé sur un piédestal, un collier en or incrusté d’un magnifique rubis. D’un saut, il put le rejoindre et le récupérer ce qui eut pour effet de rabaisser les piques dans le sol. Il sortit de la grotte et utilisa la corde pour descendre. Durant sa glissade, il vit juste en dessous des archers morts-vivants et des soldats d’élite. Il sauta afin d’abattre par surprise ces derniers puis s’enfuit en laissant les revenants en état de choc. Il s’engouffra dans une nouvelle caverne où deux satyres attendaient au bord d’un précipice. Il utilisa alors l’un des pouvoirs divins à sa disposition :

 

-        Fureur de Poséidon !

 

L’onde de choc poussa ses opposants dans le vide, lui laissant le champ libre. Deux plateformes en bois étaient placées au niveau du gouffre. La plus proche supportait une manivelle tandis que l’autre était gardée par un contingent d’archers revenants. Notre héros fit alors appel au pouvoir du roi des cieux :

 

-        Foudre de Zeus !

 

La pluie d’éclairs anéantit l’ennemi. Ace grimpa sur la première plateforme et poussa la manivelle. Elle pivota et s’aligna avec la seconde ce qui lui permit de franchir sans problème le précipice. Il lâcha la manivelle et les deux structures en bois revinrent à leur position initiale. Lorsqu’il regagna l’extérieur, il dut affronter deux minotaures. Heureusement, il eut le temps de sortir la tête de Méduse afin de les pétrifier. Ace trouva ensuite deux visages de femmes en pierre : l’un, dont les yeux étaient incrustés d’émeraudes, figurait Héra, l’autre, orné de rubis représentait Aphrodite.  C’est sur celle-ci qu’il plaça le collier qu’il venait de récupérer. La statue fit une rotation complète ce qui fit émerger deux plateformes mais le passage restait incomplet. Il lui fallait trouver un autre collier pour le poser sur la statue d’Héra. Il descendit une échelle jusqu’à une route abrupte. Non seulement, il risquait à tout moment de chuter mais il dut également se confronter à des satyres et des archers revenants. Alors que les hommes-bêtes s’apprêtaient à abattre leurs armes sur lui, il les attrapa et les projeta violemment dans le vide puis élimina rapidement les morts-vivants. Il saisit une corde et l’utilisa comme tyrolienne, espérant que cela le mènerait à l’autre collier. En atterrissant, Ace observa les alentours. En hauteur, il vit une échelle fixée à la paroi mais il ne pouvait l’atteindre.  Il s’engouffra dans la grotte en face de lui mais dut immédiatement faire face à un groupe de morts-vivants et de minotaures. Face à leur nombre, il sortit la tête de Méduse et lança :

-        Colère des Gorgones !

 

Tous les monstres furent aussitôt pétrifiés ce qui laissa à Ace le champ libre pour explorer la grotte. Dans la salle suivante, il trouva :

 

·       D’immenses blocs de taille et de forme différentes

 

·       Un socle de forme étrange à côté d’une manivelle

 

·       Un livre détenant sans doute des informations écrites par l’architecte

 

·       Et derrière des blocs de pierre, d’épaisses barres de fer empêchant d’accéder au collier qu’il cherchait

 

Ace décida en premier lieu de lire le manuscrit :

 

« Tout comme mon âme a été bouleversée, votre chemin est morcelé. Reconstruisez mon âme et ouvrez la voie.

… Patos Verdes III »

 

-        Je vois, ces blocs de pierre forment un gigantesque puzzle, comprit notre héros.

 

Avant de s’y atteler, Ace poussa la manivelle et remarqua que le socle se mouvait de manière circulaire. Cela lui permit de positionner les blocs de manière idoine. Tous les blocs et la grille s’enfoncèrent alors dans le sol, lui permettant de récupérer le collier. En sortant de la caverne, notre héros constata que l’échelle s’était abaissée. Il l’emprunta puis se trouva face à une paroi qu’il commença à escalader. Mais à peine avait-il franchi une dizaine de mètres qu’il fut encerclé par des revenants. Sans perdre de temps, il utilisa le fluide royal pour les assommer.  Il put rejoindre les bustes des déesses et il plaça le collier sur Héra, ce qui activa cette fois l’ensemble des plateformes situées de chaque côté du gouffre. Elles entraient et sortaient de la paroi en alternance. En suivant leur rythme, notre héros put s’en servir comme d’un escalier. Parvenu au sommet, il souffla enfin. Il ferma les yeux et il se remémora les multiples épreuves qu’il avait traversées, il revit avec émotion le visage des compagnons qui l’avaient aidé, celui des survivants mais aussi celui de ceux qu’il avait perdu en chemin. Puis, il admira les lames du chaos, ces chères compagnes sur lesquelles il avait pu compter durant ses aventures en Grèce. Elle lui rappelait aussi le serment qu’il avait malheureusement prêté à Arès mais il jubilait à l’idée de pouvoir les utiliser pour trancher la gorge du dieu :

 

-        Bientôt… très bientôt, ton sort sera scellé, Arès

 

La réflexion de notre héros fut interrompue par l’approche d’une cohorte de minotaures et de morts-vivants. Ace invoqua alors la puissance du dieu des Enfers :

 

-        Armés d’Hadès !

 

La troupe spectrale s’occupa des monstres tandis qu’il continuait d’avancer. Il franchit une crevasse en sautant de corde en corde. Il sentit alors que la boite de Pandore était proche, et son visage s’éclaira d’un sourire carnassier.

 

Dans le prochain chapitre :

 

Narrateur : Notre héros devra affronter les ultimes obstacles qui le sépare de la boite. Néanmoins, même s’il se rapproche de son objectif, une ombre malfaisante plane toujours sur sa vie.

 

Ace : Prochainement dans God of One « Le palais de l’architecte. Enfin la boite de Pandore à portée de mains. » j’aurai ma vengeance.


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