God of One : Boite de Pandore

Chapitre 41 : Fureur foudroyante, à la recherche de l’Oracle

5096 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/12/2024 11:06

Atterrissant dans un tunnel, Ace et les jeunes Spartiates avancèrent afin d’atteindre le temple qui abritait l’Oracle. Ils arrivèrent face à une bifurcation et aperçurent à droite une troupe d’Athéniens qui courait de terreur. L’un d’eux les interpela :

 

-        Partez ! Partez !

 

Hélas, une boule de feu s’abattit juste devant eux, entraînant leur mort et détruisant la voie.

Ace intervint immédiatement :

 

-        Il faut qu’on avance pour que leur mort ne soit pas vaine.

 

En accord avec le « fantôme des mers », le groupe continua son chemin vers la gauche. Après avoir ouvert une grille, ils arrivèrent sur les toits de la cité où les Athéniens et les serviteurs d’Arès s’engagèrent dans un combat à mort :

 

-        Par où on va ? demanda Bessarion.

 

-        Par-là, répondit Ace en pointant son doigt vers le haut.

 

Notre héros et ses compagnons grimpèrent sur des lierres solides. Au sommet, ils constatèrent qu’Arès était à l’intérieur de la ville ce qui accrut la rage d’Ace mais il se souvint qu’il ne pourrait le tuer que grâce aux informations de l’Oracle. En entrant dans le bâtiment en ruine, le groupe vit de nombreux cadavres gisant sur le sol. Cependant, un Athénien était encore en vie et rampait vers eux. Notre héros voulut l’aider quand soudain, sortant du sol, une ombre apparut et transperça le torse du soldat. La créature portait une armure écarlate ce qui prouvait qu’il était au service du dieu de la guerre. Comme les autres ombres, ses bras étaient remplacés par des lames. En ricanant, elle jeta le corps de sa victime aux pieds de notre héros, soutenue par ses congénères et des revenants. Bessarion, empreint d’une colère froide, dit alors :

 

-        Toi… tu vas regretter rapidement ton arrogance…

 

-        Ce soir, le sang des serviteurs d’Arès coulera à flot, ajouta notre héros.

 

-        Oui chef !

 

Un violent combat s’engagea. Agabus lança sa lance qui perça la tête d’un des morts-vivants puis sortit son épée pour aider Bessarion à massacrer les autres. De son côté, même si Ace ne possédait plus le pouvoir d’Hadès pour attraper les ombres, son fluide de l’observation lui suffit pour anticiper leurs attaques. Il put ainsi arracher leur bras-lames et s’en servir pour les décapiter. Cependant, ils entendirent d’autres ennemis au-dessus d’eux. Bien que le temps fût compté, ils ne pouvaient laisser ce danger potentiel constituer une menace pour plus tard. Ils grimpèrent des escaliers et constatèrent la présence d’autres ombres ainsi qu’un cyclope en armure :

 

-        Bon et bien… allait proposer Agabus avant qu’Ace ne saute au milieu de la troupe adverse

 

-        Fureur de Poséidon !

 

L’onde de choc pulvérisa les monstres à la faible carrure et paralysa la brute uniloculaire. Les « spectres » en profitèrent pour l’abattre en enfonçant leur lance dans sa gorge. Ils se retournèrent ensuite vers Ace pour le féliciter :

 

-        Décidément, vous êtes rapide comme l’éclair et dévastateur comme la foudre ! admira Bessarion.

 

-        Je confirme, ajouta Agabus.

 

-        Merci, répondit notre héros.

 

Ils furent interrompus par la présence d’Arès qui passait juste à côté d’eux, continuant la destruction d’Athènes. Ace ordonna avec colère :

 

-        Allez, on ne peut pas s’arrêter en si bon chemin !

 

-        Oui Chef !

 

Ils sortirent du bâtiment délabré pour rejoindre un pont où une autre troupe accourait. L’un des Athéniens cria alors :

 

-        Partez ! Partez ! Arès est entré dans la cité !

 

-        Quand les renforts devraient-ils arriver ?!

 

Une autre boule incandescente frappa le pont, le détruisant en emportant les soldats. Sur le coup, Agabus dit d’un air dépité :

 

-        Sérieusement ?! Ils fuient comme des dératés sans faire attention à ce qui les entoure !

 

-        Et après, c’est nous qu’on traite de brutes sans cervelle ?! ajouta Bessarion

 

-        Du calme vous deux, réprimanda Ace. Il ne faut pas oublier qu’ils doivent affronter un dieu et son armée. N’importe qui sans préparation peut très facilement succomber à la peur.

 

-        Certes… mais comment on fait maintenant ?

 

-        Je vais ouvrir la voie, vous allez me couvrir si jamais il y a des ennemis qui me prennent pour cible puis vous me rejoindrez.

 

-        Entendu ! crièrent les deux « spectres ».

 

Ayant pris son élan, Ace sauta par-delà le pont détruit et attrapa du lierre sur une colonne brisée. Alors qu’il se déplaçait pour atteindre un autre pilier, il dut se mettre à couvert face à un assaut de flèches tirées par une troupe d’archers revenants. Heureusement, les « spectres » abattirent les morts-vivants. Une fois de l’autre côté, notre héros attendit que les jeunes spartiates le rejoignent pour ensuite continuer leur route. Ils allaient s’engager tout droit lorsqu’Ace s’arrêta pour regarder à gauche un temple en ruine envahi par les forces d’Arès :

 

-        Quelque chose ne va pas ? demanda Agabus

 

-        Je sens quelque chose qui semble important. Il faut que j’y aille pour avoir le cœur net.

 

-        On vous suit, intervint Bessarion.

 

Le groupe entra rapidement dans le bâtiment en évitant les flèches qui venaient du toit. Ils remarquèrent alors une baliste qu’ils pouvaient déplacer. Sans un mot, les « spectres » emmenèrent l’engin de siège avec eux pendant que le « fantôme des mers » se chargeait de l’élimination de toute menace. En effet, d’autres revenants fonçaient dans leur direction. Ace agit rapidement en sortant les lames du chaos :

 

-        Cyclone du chaos !

 

Son attaque balaya l’ennemi. Le groupe constata alors une porte et notre héros ressentit à nouveau un pouvoir :

 

-        Placez la baliste et ouvrez l’entrée, ordonna Ace.

 

-        Oui, chef ! acquiescèrent les Spartiates.

 

A l’aide de l’engin de siège, ils détruisirent la porte menant vers une salle ornée de peintures et sculptures dédiées au seigneur de l’Olympe. Au loin, notre héros vit une nouvelle porte d’où émanait un pouvoir divin. Ses suppositions furent confirmées lorsqu’il s’approcha :

 

-        Seigneur Zeus, dit Ace en s’inclinant devant le roi de l’Olympe.

 

-        Ace, vous devenez plus fort au fur et à mesure de votre quête. Mais pour triompher de cette aventure, vous aurez besoin de mon aide. Je vous offre le pouvoir du plus grand de tous les dieux, le père de l’Olympe. Je vous offre la puissance de Zeus.

 

A ces mots, Ace sentit de nouveau le transfert de pouvoir alors que des éclairs dorés sortaient de ses mains :

 

-        Prenez ce pouvoir, Ace. Exploitez sa puissance et utilisez-la pour vaincre vos ennemis. A présent, allez avec les dieux, avancez au nom de l’Olympe.

 

Le visage du roi des dieux disparut aussitôt, laissant la voie libre :

 

-        C’est merveilleux ! s’exclama Bessarion.

 

-        Certes… mais était-il obligé de faire cette présentation aussi pompeuse ? demanda Ace, las de l’arrogance des dieux.

 

-        Il ne faut pas oublier qu’il a obtenu son titre de roi en triomphant de son père et des Titans, fit remarquer Agabus.

 

-        Pas faux.

 

Ils empruntèrent un passage qui les mena directement à l’extérieur du temple. Les archers revenants étaient toujours sur le toit :

 

-        Testons à présent cette puissance, dit alors notre héros. Foudre de Zeus !

 

Il lança l’éclair vers l’un des morts-vivants, le foudroyant sur place. Il répéta cette action pour exterminer ses ennemis. Notre héros fut chaleureusement applaudi par les Spartiates :

 

-        Félicitations ! loua Agabus. C’était un spectacle étincelant.

 

-        Au moins, cela m’aidera à vaincre les ennemis à distance. Reprenons la route maintenant.

 

Ils entrèrent dans un bâtiment en ruine infesté d’ombres. Ace sortit la tête de Méduse afin de tous les pétrifier. Lui et ses compagnons purent les mettre en pièces sans difficulté. Ils grimpèrent ensuite une échelle afin d’atteindre les toits. Cependant, des minotaures ainsi que des harpies étaient présents. Pendant que les « spectres » s’occupaient des hommes-taureaux, notre héros prépara des foudres afin d’éliminer les femmes ailées :

 

-        Foudre de Zeus !

 

Les harpies n’eurent aucune chance face à cet assaut. Ace put alors aider les jeunes Spartiates à en finir avec les minotaures. La menace étant passée, ils sautèrent de toits en toits jusqu’à un pont relevé. De l’autre côté se trouvait un Athénien qui maintenait un levier :

 

-        Hé vous ! interpela Agabus. On doit passer ! Lâchez ce levier et déployez le pont !

 

-        Non ! Non ! Je ne les laisserai pas me prendre ! Ils ne passeront pas ! Ces monstres… ils… ils vont me dépecer !

 

-        Espèce de lâche ! hurla avec mépris Bessarion.

 

Ace fit écarter ses camarades :

 

-        Dernier avertissement soldat ! Laissez-nous passer ! On doit absolument rejoindre l’autre côté pour sauver Athènes ! ordonna notre héros.

 

-         Jamais ! Jamais !

 

-        Tant pis pour toi… Force de Zeus !

 

La mort dans l’âme, Ace lança son attaque qui tua l’Athénien, désactivant ainsi le levier et déployant le pont. Inquiet pour notre héros,  Bessarion lui demanda :

 

-        Ça va ?

 

-        Ne t’en fais pas, assura notre héros. Bien que je déteste ôter la vie d’un innocent, sa folie aurait grandement menacé notre mission et coûté la vie à une multitude de gens sans défense.

 

Les « spectres » étaient d’accord. Leur mission était bien trop importante pour se laisser envahir par la culpabilité. Ils suivirent le champion des dieux dans un bâtiment et furent bloqués par une cohorte d’ombres :

 

-        Et dire que l’autre abruti ne voulait pas les laisser passer ! maugréa Agabus.

 

-        Ne perdons pas de temps, dit Ace en sortant de nouveau la tête de Méduse.

 

Il pétrifia les ennemis avant de les détruire.  Poursuivant leur chemin, ils arrivèrent devant un ascenseur qui s’activa à l’aide d’une plaque de pression. Le groupe descendit puis sortit vers un pont brisé. Au loin, Ace vit deux défenseurs d’Athènes combattant des harpies tout en protégeant une femme. Aucun doute, il s’agissait de la personne tant recherchée. Il appela la dame :

 

-        Oracle !

 

-        Ace ! cria de soulagement cette dernière en se retournant. Grâce à Athéna, vous êtes arrivé !

 

Soudain, une boule de feu tua les Athéniens et fit chuter l’Oracle. Les harpies se précipitèrent pour la capturer. La jeune femme se débâtit :

 

-        Non ! Non ! Ace ! Vous devez me sauvez ! Athènes en dépend !

 

-        Par les Enfers ! cria de rage Bessarion. Nous étions si proches !

 

-        Tout n’est pas perdu ! assura Agabus. On peut encore la rattraper.

 

-        En effet, allons-y !

 

Ils franchirent le pont et se précipitèrent pour sauver l’Oracle. Ils arrivèrent devant un temple où un combat sanglant avait lieu. En effet, la générale des « spectres de Sparte » ainsi que son bataillon affrontaient sans relâche une horde de harpies et deux gorgones. Notre héros entra dans la mêlée en faisant appel à son nouveau pouvoir divin :

 

-        Foudre de Zeus !

 

La pluie d’attaques foudroyantes abattit les femmes ailées, permettant aux Spartiates de s’occuper des femmes-serpents. Une fois la bataille achevée, la leadeuse se tourna vers notre héros :

 

-        Une fois encore, tu sauves la situation, ô grand héros. Et je constate que tu es accompagné de mes guerriers.

 

-        Agabus et Bessarion m’ont été d’une grande aide, répondit Ace tandis que la jeune femme jetait un regard accusateur à ses subalternes qui n’avaient pas gardé leur anonymat.

 

-        Navré générale, il fallait qu’on lui donne nos noms pour établir un climat de confiance, expliqua l’un des Spartiate.

 

-        Je comprends.

 

-        Avez-vous vu l’Oracle ? demanda le champion de l’Olympe.

 

-        Oui, répondit la cheffe. Malheureusement, ces hideuses femmes nous ont empêché de l’aider alors qu’elle était amenée plus loin dans son temple.

 

Ace et les « spectres de Sparte » s’apprêtaient à y entrer lorsqu’ils entendirent un rire sur leur gauche. Un vieillard que notre héros connaissait bien sortait d’un trou :

 

-        Bien, mon garçon ! Bien ! Athéna a fait le bon choix. Cela ne m’étonne pas d’elle.

 

-        Décline ton identité ! ordonna l’un des jeunes Spartiates.

 

-        Du calme, je le connais, c’est un fossoyeur d’Athènes que j’ai déjà rencontré, rassura Ace. Décidément, c’est une manie chez toi d’aller dans des zones dangereuses.

 

-        Que veux-tu ! Il faut bien gagner son pain, héhéhéhéhé. Athènes survivra peut-être en fin de compte. Mais attention, il ne faudrait pas que tu meures avant que j’ai fini de creuser cette tombe. Hahahaha !

 

 

Les « spectres » s’indignèrent de la remarque du veille homme tandis que le « fantôme des mers » s’approcha du trou en pleine préparation. Il tourna son regard vers le vieux fossoyeur :

 

-        A qui est-elle destinée cette tombe ?

 

-        Mais… c’est la tienne, répondit le vieillard en souriant.

 

Cette réponse déplut grandement aux Spartiates qui sortirent leurs armes et les pointèrent vers le fossoyeur :

 

-        Tu as une dernière volonté, vieil homme ? demanda la leadeuse en colère

 

-         Inutile de me menacer ! Hoooo, j’ai beaucoup à creuser en effet. Tout sera révélé en temps voulu. Et crois-moi, quand tout semblera perdu, Ace, je serais là pour t’aider.

 

Notre héros abaissa l’arme de la générale et les autres suivirent le pas :

 

-        Bien… Maintenant, filez et ne me dérangez pas plus les jeunes ! intima le vieillard. J’ai beaucoup à faire et vous aussi ! Soit en sûr, Ace, nous nous reverrons quand tu auras le plus besoin de mon aide.

 

La troupe partit en direction du temple pour sauver l’Oracle. La leadeuse se tourna vers notre héros :

 

-        On aurait dû le tuer pour oser menacer ta vie, Ace.

 

-        Ça peut te paraître choquant mais il n’est pas méchant, répondit le « fantôme des mers ». Et pour ce qui est de ma mort, c’est moi seul qui en déciderai.

 

Sur ces mots, la cheffe suivit notre héros vers la salle principale qui était hélas infestée de harpies :

 

-        Malédiction ! rugit un des Spartiate. Cela nous demandera trop de temps pour les tuer toutes.

 

-        Pas nécessairement, répliqua Ace. Vous voyez ces fissures, c’est de là qu’elles viennent. Grâce à ces statues au loin, je pourrai, avec l’aide de quelqu’un, les refermer pendant que les autres s’occupent de celles qui sont déjà présentes.

 

-        Ça peut se faire, intervint la cheffe. Photios!

 

Les Spartiates s’écartèrent pour laisser place à un individu à la musculature impressionnante. Ace ébahi, siffla :

 

-        Pfioooou… ça c’est un grand gaillard pour son âge ! Tu es prêt à aider ?

 

-        …

 

-        Je prends ça pour un oui.

 

Ainsi, notre héros accompagné de son nouvel allié alla récupérer les statues pour les placer devant les fissures afin d’endiguer l’arrivée des harpies. Pendant ce temps, le reste des « spectres de Sparte » se chargèrent d’exterminer les femmes ailées. Une fois la bataille achevée, tous montèrent à l’étage supérieur. Cependant, seules de fines poutres permettaient d’atteindre l’autre côté. La générale eût alors une idée :

 

-        Les gars ! Sortez vos arcs et accrochez des cordes à vos flèches ! On va faire un pont !

 

Suivant la stratégie de leur cheffe, les Spartiates tirèrent leurs projectiles attachés à des cordes afin de créer une passerelle. Le groupe put ainsi passer sans trop de difficulté de l’autre côté. Hélas, à peine avaient-ils fini leur traversée qu’une horde de revenants les accueillit :

 

-        On entre dans le tas ! cria Ace avec détermination.

 

-        Chaaaargez ! hurlèrent à l’unisson les « spectres »

 

Leur offensive balaya aisément les morts-vivants. Finalement, la troupe atteignit les jardins extérieurs et entendit des cris de détresse venant du ciel. Il s’agissait de l’Oracle toujours capturée par les harpies :

 

-        Ace ! Ace à l’aide ! Aidez mooooiiiiii !

 

La pauvre fut lâchée vers une mort certaine. Par chance, in extremis, elle attrapa une corde mais elle avait du mal à s’accrocher :

 

-        Ace ! Vite !

 

-        Tenez bon ! J’arrive !

 

Pour s’approcher d’elle, notre héros fut obligé de regagner d’un bond le rez-de chaussée des jardins. Tous les « spectres » le suivirent. Arrivé sous une plateforme située à quelques mètres de l’Oracle, Ace demanda :

 

-        Quelqu’un peut me faire la courte échelle ?

 

Photios plaça son bouclier pour que notre héros y grimpe et puisse sauter sur la plateforme d’où il pouvait aisément voir l’Oracle qui s’agrippait toujours à la corde avec difficulté :

 

-        Ace, je glisse ! Vous devez venir vite ! Je peux vous aider ! Nous pouvons sauver Athènes ! Mais faites vite !

 

-        Dans ce cas, lâchez la corde ! ordonna notre héros

 

-        Quoi ?! demanda, interloquée, l’Oracle

 

-        Je vous rattraperai ! Ayez confiance !

 

Faisant taire ses doutes, elle lâcha prise. Notre héros bondit rapidement vers elle et la réceptionna avant d’atterrir au sol sans blessure. Il la déposa délicatement alors qu’elle le scrutait :

 

-        Comme Athéna l’avais prédit, vous arrivez tard, peut-être trop tard pour sauver Athènes.

 

-        Croyez-moi Oracle, une cité peut toujours être reconstruite tant que son peuple survit.

 

-        C’est juste, mais est-ce bien Athènes que vous êtes venue sauver ?

 

Alors que la femme était sur le point de toucher le visage d’Ace pour lire dans son esprit, la cheffe des « spectres de Sparte » intervint :

 

-        Je vous interdis de douter de ses objectifs !

 

-        Une grande fidélité à ce que je vois, constata l’Oracle avant de poser ses mains sur la figure de la guerrière. La question qui se pose, c’est pourquoi.

 

-        Quoi ?! Non ! Je…

 

Elle vit alors l’âme de la jeune Spartiate et ce qu’elle observa l’effraya. L’Oracle brisa alors le lien :

 

-        Dieu du ciel ! Pourquoi Athéna aurait accepté de vous laisser aider le « fantôme des mers » ?!

 

-        Mais sortez donc de ma tête ! ragea la cheffe qui était sur le point de frapper l’Athénienne jusqu’à ce que notre héros s’interpose.

 

-        Assez ! cria Ace avant de répondre à l’Oracle. Je ne vais pas vous mentir, aider Athènes me permettra, je l’espère, d’obtenir ma vengeance contre Arès. De plus, ça ne me plait pas qu’il prenne plaisir à tuer par centaine des gens qui ne peuvent pas se défendre contre lui.

 

La femme retrouva son calme en comprenant les motivations du champion des dieux :

 

-        Athéna avait vu juste au sujet de votre détermination. Malheureusement, votre force seule ne sera pas suffisante pour détruire le dieu de la guerre.

 

-        C’est pour cela que je suis devant vous car vous savez comment je pourrai y parvenir.

 

-        En effet, un seul et unique objet dans ce monde peut vous permettre de vaincre un dieu : la boite de Pandore.

 

-        QUOI ?! s’offusquèrent les « spectres » tandis que leur générale restait silencieuse.

 

-        Etes-vous folle ?! C’est la mort d’Ace que vous voulez ?! demanda l’un des Spartiates.

 

-        C’est vrai ! intervint un autre. Jusqu’alors, aucun mortel n’a pu s’approcher de cet objet.

 

-        Assez, vous autres ! cria agacée la générale. Avez-vous des doutes envers notre champion ?!

 

-        Non ! Bien sûr que non ! seulement…

 

-        Nous devons croire qu’il réussira, ajouta-t-elle.

 

-        Je te remercie de ta confiance, dit Ace avant de se retourner vers l’Oracle. Où puis-je la trouver ?

 

-        Elle repose bien loin des murs d’Athènes, dissimulée par les dieux dans le désert à l’Est. Mais attention, Ace. Tes compagnons ont raison de te prévenir des dangers que tu cours car beaucoup l’ont cherchée et personne n’est jamais revenu.

 

Puis, l’Oracle ouvrit par magie une porte :

 

-        Passez par-là, Ace. Là débute le chemin vers la boite de Pandore. C’est la seule façon de vaincre Arès et de sauver Athènes.

 

-        Entendu.

 

-        Nous t’accompagnons, puissant champion, intervint alors Agabus.

 

-        Non ! vous, votre mission est de continuer l’évacuation des civils vers le Pirée. Je m’occupe de récupérer l’artéfact.

 

-        Seul ?! demanda inquiet Bessarion.

 

-        Il le faut si je veux obtenir ma vengeance contre le dieu de la guerre et sauver cette cité.

 

-        Entendu, accepta la cheffe des « spectres ». Nous sauverons le plus de vies possibles.

 

Au même moment, elle fit signe à l’un des siens qui, quelques instants plus tard, apporta à Ace un sac rempli de nourriture :

 

-        C’est peu de chose mais ça t’évitera de mourir de faim.

 

-        Je vous en remercie, répondis le champion des dieux en souriant.

 

-        Bonne chance.

 

Ainsi, notre héros emprunta seul le passage ouvert par l’Oracle. Son objectif tout comme l’imminence du danger étaient clairs.

 

Dans le prochain chapitre :

 

Narrateur : Au cours de sa route vers le désert des âmes perdues, il obtiendra des réponses auprès d’Athéna ainsi que des conseils pour atteindre le temple de Pandore ce qui ne sera pas simple.

 

Ace : Prochainement dans God of One « Egout et désert ! La première épreuve pour atteindre la boite de Pandore !» j’aurai ma vengeance.



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