Chat alors...

Chapitre 16 : Avis de tempête

4018 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 15/05/2021 15:37

Coucou tout le monde j'espère que vous avez passé une bonne semaine, voici le chapitre 16 j'espère qu'il vous plaira, on se retrouve en bas par ce que j'ai de petites info à vous donner. Bonne lecture.


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Deux semaines s'écoulèrent paisiblement sur le navire. Minu était heureuse d'avoir trouvé des personnes qui l'acceptaient telle qu'elle était ; aucun d'entre eux, à part Ussop et Chopper de temps en temps, n'avaient peur d'elle. Elle pouvait se transformer quand elle le voulait et utiliser sa "magie" sans se soucier de rien. Elle n'avait plus à faire l'effort de fondre ses queues l'une dans l'autre mais la mémoire musculaire ne l'aidait pas, c'était si profondément ancré dans ses habitudes qu'elle ne s'en apercevait pas. C'était donc les membres de l'équipage et plus particulièrement Zoro qui se chargeaient de la rappeler à l'ordre quotidiennement. Elle recevait régulièrement de petites tapes derrière la tête suivies d'un regard appuyé.

 

Entre eux les choses n'avaient plus tellement évolué, Minu ayant été blessée et émotionnellement ébranlée le bretteur ne voulait pas se montrer indélicat en la pressant de ses assiduités. Cependant elle mettait un point d'honneur à toujours participer à ses siestes quotidiennes, ne serait-ce qu'une heure ou deux, sous sa forme humaine ou de chat. C'était un peu comme ça se présentait, il en était content à chaque fois. Ils avaient pris quelques douches ensemble, c'étaient des moments particulièrement intimes et agréables mais il ne s'y était rien passé de plus que la première fois. Il n'avait pas non plus osé passer une nuit avec elle, même si cette idée le séduisait de plus en plus et qu'il en avait vraiment envie.

 

Cette fin d'après-midi-là Minu était assise à califourchon sur lui et dormait paisiblement le visage sur son torse imprégnant son tee-shirt de salive, lui avait les bras derrière la nuque et somnolait tranquillement. Soudain le vent changea de direction et gonfla les voiles. Nami émergea sur le pont dans la seconde.

- Une tempête approche, préparez-vous ça va secouer ! cria-t-elle. Minu avait déjà subi plusieurs orages avec eux, il ne faisait jamais beau longtemps en pleine mer mais elle avait confiance en la navigatrice à deux-cent pourcent. Elle se redressa donc en s'étirant longuement, quand elle ouvrit les yeux elle se retrouva nez à nez avec un Zoro quelque peu préoccupé.

- Qu'est ce qui se passe ?

- Nami n'est pas sereine, lui expliqua-t-il, ce n'est pas très bon signe, ça veut dire qu'on va en chier.

Il lui caressa la tête puis se leva en l'attrapant par la taille. Il lui donna un baiser affectueux puis la reposa doucement par terre. Le ciel se couvrait déjà de gros nuages noirs menaçants chargés de pluie. Elle pouvait entendre les roulements de tonnerre plus loin sur les eaux. Chopper tournait en rond comme le font souvent les animaux qui sentent arriver le déluge.

 

Zoro était monté à la vigie pour fixer ses haltères au sol, tous étaient en train de fixer ce qui devait l'être pour amoindrir la casse. La pluie et le tonnerre ne dérangeaient pas la minette ; sur son île tous les ans il y avait la période des orages, les gens sortaient sous l'averse pour laver leur âme, oublier le passé, pardonner... On dansait fouettés à grande eau alors que des éclairs déchiraient le ciel dans un claquement d'enfer.

 

La pluie redoubla, imprégnant ses cheveux et ses vêtements, elle lui offrait son visage, c'était l'occasion rêvée pour se débarrasser du passé. La foudre zébrait le ciel suivie d'un grondement ou d'un craquement donnant l'impression que les cieux venaient de se déchirer. Le vent sifflait furieusement à ses oreilles pourtant elle souriait magnifiquement, le visage toujours levé vers les nuages. Elle sentait l'eau qui lui coulait partout sur le corps, entre les omoplates, sur le ventre et les cuisses, le long de ses jambes et de ses bras. Elle visualisait la pluie qui emportait avec elle tout un tas de choses dont elle ne voulait plus. De l'extérieur on aurait dit qu'une pellicule de cire translucide et bleue était en train de se désagréger et glissait le long de sa peau, gouttant au bout de ses doigts. Zoro l'observa un long moment, que faisait-elle ? Il n'osa cependant pas l'interroger tout de suite, il sentait que c'était quelque chose d'intime, d'intérieur. Quand elle se remit à nouveau à bouger elle mit ses mains en coupe et but une petite gorgée d'eau d'orage. La violence de ce dernier ne cessait de croître, on avait déjà ramené les voiles et Nami donnait ses ordres pour maintenir un cap sûr.

 

Une fois son petit rituel terminé Minu rejoignit les autres et participa à l'effort pour maintenir le bateau à flot. Des vagues gigantesques s'écrasaient sur leurs visages recouvrant le pont d'eau salée. Les mâts tanguaient dangereusement, tout le bateau craquait et grinçait en se penchant d'un côté puis de l'autre. Bon nombre d'objet tombèrent dans toutes les pièces, se fracassant au sol, la chambre de Minu ne faisant pas exception son sac à dos tomba dans un bruit mat et son contenu se déversa sur le parquet. Le logue qui y était toujours soigneusement rangé roula par terre, la porte de la chambre s'était ouverte il passa donc par-là et tomba dans le vide.

Les yeux de Minu, très sensibles aux mouvements, captèrent dans la seconde l'objet qui était en train de tomber.

- NON ! Il faut attraper ce logue Pose ! S'il vous plaît !

Elle était trop occupée à maintenir des cordages en place pendant que Zoro faisait un nœud. C'est luffy qui réagit le plus vite, étirant son bras, il attrapa le petit objet au vol et Minu poussa un profond soupir de soulagement. Seulement ils n'en avaient pas fini, la tempête dura plusieurs heures pendant lesquelles il leur fallait exécuter toutes sortes de tâches sous les ordres précis de la navigatrice. Le bateau était ballotté par les flots furieux, de gigantesques vagues le soulevaient. Minu souriait et riait à l'instar de Luffy qui s'amusait comme un fou. Les éléments se déchaînaient, entamant finalement leurs forces. Quand tout se calma chacun se retrouva lessivé, allongé sur le pont détrempé. Une pluie fine tombait toujours mais le pire était derrière eux.

- Dis Minu, il va où ce logue ? Demanda Luffy en levant l'objet au-dessus de sa tête.

La demoiselle ferma lentement les yeux en soupirant. Nami qui était près d'elle lui saisit la main et la serra, elle se regardèrent, la navigatrice lui fit un sourire qui disait. "Vas-y". Elle inspira et déclara.

- Chez moi… sur mon île natale

Le capitaine se redressa à toute vitesse.

- Sérieusement ?! Pourquoi tu l’as pas dit plus tôt !? Tu as ça sur toi depuis tout ce temps !?

- C'est que... je ne voulais pas vous embêter avec ça... en plus j'ai très peur d'y retourner...

- Pourquoi, c'est dangereux !? Lui demanda Luffy qui était venu au-dessus d'elle, de la pluie lui dégoulinant dessus.

- Oui plutôt mais c'est pas vraim...

- On y va ! Hurla-t-il

- Quoi ?! S'étrangla Minu en se redressant à son tour dans un bruit de succion se retrouvant presque nez contre nez avec son capitaine.

- Non Luffy, on ne peut pas y aller ! Je ne sais pas ce qu'il y a là-bas maintenant. Reprit-elle

- Ça a l'air très intéressant, il souriait de toutes ses dents les yeux remplis de paillettes, très très intéressant ! Il y a des monstres ?

- Il y a toujours eu des monstres mais…

- C'est décidé alors, cap sur... il prit le temps de lire les inscriptions, "purr and paw ilande" drôle de nom tiens. Nami attrape ça et emmène nous.

Il se leva et lança l'objet à la navigatrice qui était stupéfaite. Elle tenta cependant de le raisonner.

- Luffy... Minu n'a pas envie d'y retourner.

- Quoi ? Pourquoi ?

- Tu sais... elle nous a raconté ce qu'il s'y est passé...

Luffy sembla réfléchir, il se grattait la nuque cherchant dans ses souvenirs enfouis quelque chose en rapport avec l'île natale de sa nakama. La rousse ne savait pas où se mettre, elle ne voulait pas évoquer le douloureux passé de minu en sa présence.

- Elle a été décimée Luffy, détruite... lâcha Zoro qui ne s'embarrassait pas de fioritures pour dire les choses.

- Quoi elle a coulé au fond de la mer ?

Le bretteur se pinça l'arête du nez.

- Non mais il ne doit rien rester là-bas de la vie de Minu ou seulement des ruines.

- Comprend-la, elle n'a sûrement pas envie de retourner là-bas et de découvrir ce qui s'y trouve. Enchaîna Nami trouvant un soutien en Zoro, soutien qui la quitta bien vite quand ce dernier déclara.

- En y réfléchissant, je suis assez d’accord avec Luffy, on devrait y aller... ça pourrait t'aider tu ne penses pas ?

Il s'était tourné vers elle et la regardait très sérieusement.

- Je ne sais pas trop...

- Tu te souviens de ce que je t'ai dit Minu, on sera tous avec toi, on ne te lâchera pas. Glissa Nami en lui pressant doucement l'épaule tout en sachant que de toute manière Luffy avait déjà pris sa décision et qu'ils iraient sur cette île que la minette le veuille ou non.

- J'ai vraiment envie d'y retourner... mais j'ai très peur. En plus vous ne savez pas comment c'est là-bas... je ne suis pas sûr que vous soyez prêt pour ce qui s'y trouve...

La petite femme chat bailla longuement, elle n'avait plus aucune force et elle commençait à claquer des dents.

- Raconte !! Il y a quoi là-bas ! Dit luffy en la saisissant par les épaules, surexcité.

- Je n'ai vraiment pas l'énergie de vous faire un exposé sur mon île ce soir. Là tout de suite la seule chose que je désire c'est me sécher et m’enrouler dans mes couvertures pour dormir.

- Demain tu nous en parleras ?!

- Autant que tu voudras. Dit-elle en baillant à nouveau.

- On devrait tous aller nous reposer. Dit Nami, brook je peux te laisser surveiller notre cap ?

- Oui pas de problème Nami-san ! Le pont se vida peu à peu de ses occupants qui rejoignaient les différentes pièces de repos. Cependant Zoro s'attarda un peu puis attrapa vivement la main trempée de Minu.

- J'ai envie de venir avec toi. 

Un magnifique sourire se dessina sur le visage de la demoiselle.

- Alors viens.

Elle resserra ses doigts autour de ceux du bretteur et l'attira vers l'échelle qui menait à sa chambre. Ils la gravirent tous les deux l'un derrière l'autre, Zoro put profiter d'une vision panoramique sur les dessous de son amie, il se mit à rire tranquillement. Arrivé en haut ils entrèrent dans la pièce et découvrirent les dégâts. Minu n'avait vraiment pas la force de tout ranger maintenant. Elle se dirigea vers une commode et en sortit deux grandes serviettes moelleuses tandis que Zoro déposait ses sabres le long du mur. Elle en mit une sur ses épaules puis lui apporta la seconde. Elle commença à éponger l'eau sur la peau du cou de l'épéiste. De son côté il se saisit de celle de la petite femme chat et lui couvrit la tête commençant à lui sécher les cheveux et les oreilles. Il aimait tout particulièrement ces instants d'intimité où ils s'occupaient l'un de l'autre. Il se posa sur le bord du bureau de la demoiselle pour se mettre à sa hauteur, ainsi elle put également lui tamponner le visage et lui éponger les cheveux, se faisant, elle lui baisa les joues. Ils se souriaient doucement, c'était plus fort qu'eux. Le tee-shirt de zoro lui collait au corps dévoilant toute son imposante musculature. Minu passa les mains en dessous et le fit lentement glisser le long de son corps alors qu'il levait les bras pour l'aider. Elle jeta ensuite le vêtement dans une panière vide qui se trouvait là. Leurs regards se noyaient l'un dans l'autre. Le bretteur se pencha légèrement en-avant pour saisir le bas de sa robe, au passage il embrassa son épaule humide, une fois, deux fois, trois fois, se retrouvant dans le creux de son cou faisant frissonner sa peau laiteuse. Il remonta le long de sa gorge en la picorant du bout des lèvres, passa sur sa mâchoire et sa joue avant de déposer sur sa bouche salée par la mer un ultime et tendre baiser. Il lui enleva sa robe avec un sourire encore plus large découvrant son ventre, ses cuisses et ses seins blancs. Elle commença à lui sécher le torse avec grande application, ses doigts cavalaient légèrement sur les vastes dunes de son corps, le recouvrant de milliers de friselis. La demoiselle sentait sous ses doigts la chair de poule de son compagnon.


Une fois sec elle s'avança entre ses jambes déposant sur sa peau une myriade de baisers papillons qui ébranlèrent tout son être, secoué de longs et délicieux tremblements. Il posa une main sur son épaule et à son tour il s'occupa d'elle, faisant glisser la serviette sur ses bras. Il lui baisa lentement les mains, embrassant le dessus, le dessous, les doigts, les poignets, remontant sur la peau fine de son avant-bras pour terminer par le velours dans le creux de son coude. Il la rapprocha alors de lui pour faire de même avec son dos. Elle se colla tout contre lui effectuant de vastes mouvements le long de son échine avec l'étoffe douce. Il soupirait sous les assauts légers de ses doigts. Elle déposa d'autres baisers sur sa peau qui se réchauffait, finissant au-dessous de son oreille. Elle se recula et toucha son nez avec le sien, un coup à droite, un coup à gauche, ils les faisaient glisser amoureusement l'un contre l'autre dans une affectueuse caresse se terminant par un baiser si doux et délicat qu'ils en étaient tous deux transportés, leurs lèvres maraudant l'une sur l'autre. Il se bèquetèrent encore quelques instants avant que le bretteur ne sente les mains de sa petite compagne glisser le long de ses abdominaux pour lui défaire sa ceinture ; il se laissa aller docilement, il n'avait plus peur qu'elle le déshabille, être nu avec elle était devenu parfaitement normal. Ils se perdaient en se regardant dans les yeux. Dans un cliquetis elle défit le bouton de son pantalon et lui ouvrit sa braguette. Lentement elle fit glisser le tissu trempé le long des jambes de son aimé. Il leva un pied puis l'autre pour qu'elle enlève les pattes, elle fit de même avec ses dessous. Attrapant la serviette sur le bureau elle entreprit de lui sécher les cuisses, puis les mollets et enfin les pieds. Elle se redressa pour capturer à nouveau sa bouche, cette fois leurs langues se rencontrèrent tranquillement puis leurs ventres dans une caresse tiède et moelleuse, c'était suave, savoureux, séraphique.


Zoro n'avait jamais connu d'instant plus tendre que celui-ci. Les doigts de sa belle glissant sur lui avec une légèreté sans nom, recherchant les zones qui le faisaient frémir, ne s'attardant sur aucune d'elles, ne laissant aucun répit à son derme. Toute sa chair était en train de crépiter sous ses caresses qui n'en finissaient pas de le secouer divinement. Il la déposa à sa place et fit glisser sa lingerie le long de ses jambes délicates tout en baisotant le contour de son nombril, respirant son odeur salée. Elle s'assit franchement sur le bureau, lui s'accroupit séchant sa peau. Il attrapa les petons de la demoiselle et les embrassa doucement la faisant soupirer de contentement, il remonta le long de ses chevilles et de ses mollets, il se redressa, et poursuivit son périple buccal sur ses cuisses, ses hanches, ses côtes, ses seins, finissant par coller son front au sien ; il la fixait en souriant, elle glissa ses mains derrière sa nuque emmêlant ses doigts dans ses cheveux verts. Il se pencha à nouveau sur elle et passa son bras sous ses genoux pour la porter. Il la souleva sans effort, la pluie tambourinait aux carreaux, de temps en temps un éclair illuminait le ciel avant d'éclater au loin. Jamais il n'avait pris autant soin de quoi que ce soit, il ne pouvait détourner l'œil du visage de sa minette, elle était tellement gracile... il se pencha à nouveau sur elle pour la couvrir de sa tendresse, il marchait lentement donnant l'impression de la bercer. Il se dirigea vers le grand lit de la pièce, ouvrit la couverture épaisse et douillette et déposa la jeune fille au creux des draps avant de la rejoindre, rejetant la couette sur eux deux.


Il se retrouvèrent face à face la tête enfoncée dans un profond oreiller, ils sentaient leurs souffles qui se mélangeaient. Leurs regards étaient vrillés l’un dans l’autre, elle passa doucement la main sur son visage avant de s’approcher plus encore pour que leurs lèvres puissent à nouveau se rencontrer, un ballet voluptueux commença entre leurs langues. Leurs mains se rejoignirent, s’emmêlèrent puis se quittèrent pour parcourir le corps de l’autre de toutes parts, dévalant la chute de leurs reins remontant dans les nuques, passant sur les épaules, se frôlant les membres. Ils se visitaient apprenant chaque courbe, chaque ligne, chaque muscle, gravant dans leur mémoire l’image de l’autre à coup de caresse. Minu glissa lentement ses mains sur les fesses de Zoro qui frissonnait de plus en plus. Plus bas leurs pieds se touchaient, se frottant les uns contre les autres dans de subtils effleurements, c’était si sensible, si agréable. Ils se collèrent un peu plus, la pointe des seins de Minu titillait la peau du bel épéiste qui approfondit leur baiser, leurs menteuses se trouvèrent pour se raconter mille et un secrets. Il ne se priva pas pour parcourir lui aussi son postérieur et ses cuisses. Il trouvait Minu infiniment douce sous toutes les coutures, elle était onctueuse, il aurait aimé que chaque petit centimètre carré de lui puisse profiter du soyeux de son corps, que chaque parcelle de son être puisse jouir du toucher de sa peau satinée. Il laissa ses doigts dégringoler le long de sa colonne vertébrale, les perdant dans le pelage à la base de ses queues, elle se mit à ronronner. Il se plaça au-dessus d’elle les bras encadrant son beau visage félin, le caressant du bout de son nez. Elle embrassait tout ce qui passait à portée de lèvres. Il avait envie de s’étirer sur elle, de l’envelopper, de la couvrir pour que jamais plus ces sensations ne le quittent. Il aurait voulu pouvoir l’embrasser partout en même temps. Ils reprenaient leur souffle de temps en temps avant de reprendre langoureusement leur danse. Ils étaient comme dans un coton moelleux et chaleureux filé de tendresse. Seuls dans une bulle de pur attachement et d’amour, Zoro ne doutait pas qu’il était en train de vivre l’un des plus beaux moments de sa vie. Elle se mit à lui chuchoter des mots doux au creux de l’oreille :

-     Tu te rends compte, je parle plusieurs langues y compris celle des âmes et j’ai beau chercher il n’y a rien, pas un mot qui puisse exprimer avec exactitude ce que je ressens quand je suis près de toi.

Il ne savait absolument plus où se mettre. La dernière fois qu’elle lui avait dit ce genre de choses elle était trop saoule pour s’en souvenir mais là… Il se demandait s’il fallait qu’il lui réponde quelque chose et si c’était le cas, quoi ? Un simple « je t’aime » ne suffirait pas, que pouvait-il lui dire… Minu se rendit compte des méandres dans lesquels elle venait de le plonger. Elle lui saisit le visage. 

-     Ne te tracasse pas, tu n’as rien à me répondre, ce que tu ne peux pas me dire, tu me le montreras, c’est comme ça que tu fonctionnes alors ne te force pas. En amour ce n’est jamais un donné pour un rendu. Non en amour on ne peut que donner… donner… donner. 

Il ne s’y était pas attendu, il enfouit son visage dans le cou de la demoiselle pour le parsemer de baisers, il rougissait et pourtant un sourire avait fleurit sur sa bouche. Elle savait mettre des mots sur tout ce qu’il ressentait. Elle était fabuleuse… attendez ?! il se sentait capable de lui dire quelque chose comme ça !

-     Tu es fabuleuse mon trésor.

Elle lui sourit et continua de lui murmurer tout un tas de belles choses entrecoupées de baisers. Elle lui disait à quel point elle se sentait bien dans ses bras, comme elle avait envie que ce moment ne s’arrête jamais, qu’elle le trouvait beau, qu’elle voudrait avoir des heures infinies à lui consacrer, à lui, à sa peau et à sa bouche. Elle n’en finissait pas de lui déclarer sa flamme le faisant rougir à chaque phrase, quelque part il aimait ça, qu’elle le touche, qu’elle parvienne à le remuer comme elle le faisait, ressentir ce qu’il ressentait en sa présence c’était quelque chose. De toute façon si elle n’avait pas les mots, comment pouvait-il les avoir. Il finit par se rallonger sur le côté, l’attirant à lui pour qu’elle se blottisse contre son torse. Il lui caressa doucement l’épaule, il faisait nuit et pourtant ils se fixaient encore. Ils entrecroisèrent leurs doigts, il sentait la chaleur de Minu tout contre lui, il sentait toute la vie qui parcourait son corps. Il l’aimait tellement ! Tellement qu’il avait l’impression de devenir fou. Il ne pouvait plus imaginer une seule journée où il ne verrait pas son sourire. Pas une seule nuit sans qu’il ne puisse parcourir sa peau. Il passa de longues minutes à la caresser tendrement, il la sentait qui partait petit à petit rejoindre les bras de Morphée. Il avait envie de veiller toute la nuit, et toutes celles qui suivraient juste pour pouvoir contempler son visage paisible.

-     Bonne nuit Minu.


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Alors voila à partir de là il y aura sûrement des chapitres qui passeront en MA et qui par conséquents seront invisibilisés, ce qui est tout à fait normal pour la protection des plus jeunes. Je vous invite donc, si vous souhaiter ne rien rater ( et surtout pas le croustillant XD) à activer l'alerte en me mettant dans vos favoris.

J'espère que ce chapitre plein de douceur vous à plut, pour moi c'était un très beau moment d'écriture. En tous cas on se retrouve dans deux semaines !


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