Chat alors...

Chapitre 11 : A moi seul.

5684 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 21/04/2021 01:21

La lune était haute dans la ciel, tout était calme dans la nuit et Minu venait de finir de laver le sol de la vigie. Elle s'était assise sur un banc pour regarder un peu la mer. Elle poussa un profond soupir, il lui fallait encore faire la bibliothèque qui se trouvait au-dessus. Avec toute cette histoire concernant Zoro elle n'avait pas eu l'occasion de faire le ménage dans ces parties du navire. Elle se leva et monta à l'échelle, il fallait qu'elle rattrape son retard et de toute façon elle n'avait pas sommeil, elle devait réfléchir à ce qu'elle pourrait bien dire au bretteur quand elle en aurait l'occasion, comment lui expliquer ce qui s'est passé ? Elle se mit au travail le cerveau en ébullition les oreilles toutes chaudes.


Pendant ce temps Zoro traversait le pont à toute vitesse, mue par un instinct animal. Il voulait la voir sur le champ, être près d'elle, sentir sa peau sous ses doigts et son odeur. Il frémissait déjà d'excitations.


Les oreilles de Minu pivotèrent, on les attaquait ? Quelque chose de dangereux approchait. Ses doigts se resserrèrent sur son balais.


Il monta à l'échelle de la vigie, jamais il ne l'avait gravit si vite.


Tout les muscles de la petite femme chat étaient tendus près à l'action, fuite ou attente elle ne savait pas encore ce que son instinct allait choisir.


Zoro passa par la vigie mais ne s'y arrêta pas. Minu n'y était pas, il la chercha à l'aide de son haki de l'observation, il n'avait pas de temps à perdre. Elle se trouvait juste au-dessus dans la bibliothèque


La respiration de Minu s'accéléra ses poumons envoyant de l'oxygène dans son sang, elle senti tout son corps se gorger d'énergie. Ca s'approchait encore seulement elle commençait à reconnaitre de qui il s'agissait, ça ne la rassura pas beaucoup plus.


Il émergea dans la bibliothèque comme une bête furieuse se dirigeant droit sur elle implacable. La piéce fut immédiatement remplis par son aura et son odeur, il était vraiment dans un états second difficile à déchiffrer. Il semblait passer d'un état à un autre à toute vitesse et de façon chaotique. Il souriait mais en même temps il avait l'air furieux.


Elle capta son regard, grosse erreur, ses yeux s'accrochèrent au sien, elle ne pouvait plus bouger. Il la tenait avec sa prunelle grise. Elle ouvrit la bouche pour parler mais rien ne lui vint, sa voix restait bloquée dans sa gorge nouée.


Arrivé à la hauteur de la demoiselle il lui arracha son balais des mains alors qu'elle avait amorcé un mouvement pour se protéger le jetant plus loin. Il l'attrapa ensuite par les épaules et la força à s'assoir sur un des canapés qui se trouvaient là. Une fois assise il posa un genoux à côté d'elle et ses deux mains vinrent se placer de par et d'autre de son visage sur le dossier. Elle n'avait aucune échappatoire.

- Zoro tu... commença-t-elle en se recroquevillant sur elle-même sa queue de chat devant elle comme pour faire barrière.

- A quoi tu joues Minu ? La coupa-t-il de sa voix profonde. Elle déglutit, cherchant des yeux une ouverture pour s'enfuir, son corps était prit de spasmes. Son cerveau pédalant dans la semoule. Il lui faisait peur, penché au-dessus d'elle, immense, son torse nu dégageant une chaleur infernal l'enivrant complètement de son odeur lui faisant complétement perdre la tête. C'était la première fois qu'elle se retrouvait confronté à un autre prédateur elle était à deux doigts de lui laisser son corps en pâture. "C'est donc ça que toutes mes proies ont ressenti" pensa-t-elle c'était à la fois terrifiant et étrangement grisant. Elle se focalisa un instant sur les trois boucles d'oreilles du bretteur qui brillaient dans le noir. Elle tremblait comme une feuille son cœur rebondissant dans sa poitrine comme un fou.

- Cherche pas, je te laisserai pas partir. Dit il en lui saisissant le menton pour qu'elle le regarde. Elle sentait ses entrailles et ses mains se glacer.

Comme elle était petite en cette instant avec ses grands yeux aux pupilles dilatées dans l'obscurité. Il se sentait puissant alors qu'il l'avait à sa merci. Il ne s'était pas aperçu de la frayeur qu'il avait fait naître en elle. Il adorait son regard immense.

- Tu penses que tu peux m'embrasser puis m'ignorer comme ça Minu ?

Minu détourna le regard reprenant doucement ses esprits il venait pour lui parler de leur baiser, il n'avait pas l'intention de lui faire du mal donc. Elle réprima sa frousse pour sonder un peu plus l'état général de Zoro. Elle ressentait beaucoup d'excitation et de désir mais aussi et surtout beaucoup de frustration.

- Zoro, non pas du tout...

- Alors explique toi... 

- Je te jure que je ne joue pas avec toi ! Les choses se sont un peu embrouillées. J'ai cru que tu viendrais vers moi après. Mais ça ne s'est pas fait, tu avait l'aire si contrarié que je n'ai plus osé t'aborder. J'ai cru avoir fait quelque chose de mal, ou que tout simplement tu ne voulais pas de moi.

- Je vois... j'ai pensé que tu avais fait ça à la légère. Lui répondit-il soulagé de l'entendre dire ces mots.

Zoro se mit à sourire, ses lèvres s'étirant en un rictus enjôleur. Il se rapprocha encore un peu plus.

- J'ai envie que tu sois tout à moi Minu... lui murmura-t-il à l'oreille en y glissant ses lèvres sa main se posant sur son cou et ses clavicules. Elle fut parcourut de milliers de frissons, l'énergie pulsant toujours dans ses veines. Ses main étaient déjà crispées sur l'assise du canapé ses griffes percèrent le cuire s'y enfonçant. Il lui caressa la joue du bout de son nez Se contact la rendit tout choses, frémissante mais pas de peur. Que lui arrivait-il ? Jamais il n'avait été aussi entreprenant, ni aussi sensuel. Elle se retrouva vite enivré de lui, envelopper dans son odeur et ses douce caresses sur sa peau. Un peu plus et elle allait commencer a ronronner.

- Parle.

Son ordre la réveilla de sa torpeur. Elle leva les yeux vers son visage aux traits délicats. Sa respiration se calma, elle arracha ses mains au canapé dans un bruit de tissu qui se déchirent et les porta à sa nuque pour le saisir avec un peu de vigueur. Elle planta son regard profondément dans le sien, elle pouvait voir son âme qui flamboyait. Elle le voulait, être tout à lui, elle n'avait jamais rien désiré aussi fort. Elle sentait que son cœur allait exploser et ses yeux déborder, tout son être se remplissait de joie et d'amour.

- Je serais tout à toi, à condition que tu sois tout à moi...

Un sourire se dessina sur son beau visage félin. Zoro ne prit pas le temps de la réflexion il la saisi par les épaules et se jeta sur sa bouche comme un affamé, l'embrassant avec passion alors qu'un sentiment foudroyant lui traversait le cœur. La demoiselle fût submergée par les émotions et les sensations. Une larme coula le long de sa joue. Elle répondait cependant au baiser avec ferveur. Leur bouche se collaient et se décollaient se mouvant l'une sur l'autre, leur souffle se mélangeaient. Zoro se laissa complètement engloutir par l'instant comblant cinq longues journées de privation. Il ne savait plus où il habitait, il voulait juste la sentir dans ses bras, toucher sa peau. Il se délectait de sentir ses doigts qui s'emmêlait dans ses cheveux le faisant trembler. Jamais il ne la laisserait partir. Son cœur battait à un rythme fou. Elle glissa innocemment sa langue sur les lèvres de l'épéiste. Il se recula d'un coup surpris.

- Qu'est ce que tu fais ? Minu avait les joues rose, il remarqua les sillons translucides que ses larmes avaient laissé sur ses joues. Il eu l'impression que son cœur se fendait.

- Pourquoi tu pleures ? Lui demanda-t-il doucement essuyant sa joue avec son pouce.

- Je suis soulagée, j'ai pensé que tu me détestais. Dit elle en lui souriant, Viens par là et fait moi confiance. J'ai cru comprendre que tu voulais que ce soit sérieux entre nous alors laisse moi t'embrasser sérieusement.


Il ne pourrait jamais la détester, jamais. Elle avait envahi tout son être, lentement comme une coulé de lave, incendiant le moindre doute, le moindre obstacle jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus rien d'autre que cette si belle et si terrible vérité, il l'aimait. Puissamment, involontairement, ça le terrifiait mais en même temps ça le ravissait.

- Je ne pourrai jamais te détester... lui dit il dans un souffle chaud, le regard fiévreux.

Elle avait saisi son visage avec fermeté et l'avait ramené contre le sien. Leur bouche se rencontrèrent à nouveau, s'effleurant d'abord comme pour s'apprivoiser. Elle approfondit le baiser, Zoro sentait la chaleur qui envahissait tout son corps, tremblant de joie et d'excitation mêlée. Lentement elle glissa à nouveau sa langue légèrement râpeuse sur sa peaux. Il entreprit de faire de même. Elles se rencontrèrent timidement d'abord. Le bretteur était suffoqué par cette nouvelle sensation s'était si fondant, si intime ! Il se sentait plus proche d'elle qu'il ne l'avait jamais été, mais ce n'était pas encore assez. Il tenait son visage dans ses mains avec fièvre il voulait l'habiter complétement, l'envahir de lui. Le baiser s'intensifia encore alors que leurs langue se rencontraient franchement, s'enlaçant dans une valse lente et sensuelle. "Il m'imite" se dit-elle les yeux rieurs. Elle passa ses doigts dans ses cheveux. Lui perdait toute sa belle prestance, elle était en train de l'anéantir avec sa bouche. Il avait enlevé son genoux qui lui bloquait le passage et c'était lentement agenouillé devant elle. Ils s'embrassaient maintenant à pleine bouche oubliant presque de respirer. Il avait envie d'être encore plus près, sentir plus d'elle. Il posa une main sur sa cuisse d'opaline. Son autre main se perdant dans ses longs cheveux presque noirs. Elle les coudes autour de son cou les bras croisés dans son dos lui faisant de longue et tendre caresse à la pulpe de ses doigts. Il n'avait de cesse de frissonner. Il remonta sa main sous la robe de la demoiselle, il parcourait le haut de sa cuisse puis il sentit ses hanches et sa culotte le tissu était très doux sous ses doigts. Il glissa ensuite sa main sur son ventre puis dans son dos, très vite sa seconde main imita la première. Il avait l'impression d'être complètement en roue libre. Tout son corps était près à faire le grand saut dans la seconde. Il n'avait rien prémédité de tout ça, juste c'était en train de se faire. Il ne se sentait même pas embarrassé, son bas ventre le torturant délicieusement. Minu quant à elle était aux anges, il était en train de l'ensevelir. Elle ne se souvenait pas avoir un jour partagé un baiser aussi passionné, un peu trop d'ailleurs, il avait les mains baladeuses. Elle pouvait sentir les cales sur ses doigts et ses paumes, s'était si bon de le sentir la toucher de cette façon, sentir tout son désir, toute la passion qu'il nourrissait pour elle. Elle brisa le baiser alors que l'une d'entre elles s'apprêtait à explorer sa poitrine, se décollant de lui un peu brusquement.

- Attends Zoro, doucement... il ne l'écoutait pas vraiment glissant son nez dans son cou pour respirer son odeur avant de l'embrasser avec avidité effleurant du bout de ses doigts le contour de ses seins. Sa peau était infiniment douce et chaude la zone semblait moelleuse, il avait envie de s'y perdre. Il s'y aventura un peu plus. Elle ferma les yeux, un soupir d'aise lui échappa, en l'entendant le bretteur sentit un nœud au creux de lui qui se resserra violemment lui procurant une sensation absolument délectable au creux du ventre. Il pourrait tuer pour l'entendre à nouveau soupirer de cette façon et pour ressentir encore une fois la tension fabuleuse dans son corps.

Elle due rassembler toute sa volonté pour le repousser une seconde fois.

Elle l'attrapa fermement par les épaules pour l'écarter.

- S'il te plaît Zoro, pas maintenant, pas ici...

- Pourquoi pas ? Lui demanda-t-il presque suppliant en lui palpant les côtes. Il se sentait gonflé à block et ce rejet était douloureux, il était si avide de son corps qu'il ne pouvait pas s'imaginer qu'ils allaient en rester là. Et pourtant, un large sourire apparut sur le visage félin de sa douce.

- Tu ne crois quand même pas que je vais tout te donner d'un seul coup. Il enleva ses mains de sous sa robe pour les poser sur le canapé de chaque côté d'elle.

- Et pourquoi pas ? Pour te faire pardonner de m'avoir fait poireauter. Elle rit.

- La culpabilisation ne marchera pas. Ce serait moitié moins amusant. Si je te fait voyager trop vite tu n'auras pas le loisir de profiter de chaque escale. Elle lui caressa délicatement le visage. Je tiens à te faire faire le plus beau et le plus enivrant des périple. Il ferma les yeux pour se délecter il avait tellement hâte. Puis il attrapa sa main et la porta à sa bouche pour l'embrasser doucement.

- Je suis pas un patient. Déclara-t-il enfin.

Le regard de Minu se fit plus dur et plus sérieux alors qu'elle attrapait son menton pour soulever son visage vers elle.

- En parlant de ça, ne me fait plus jamais peur de cette façon, tu n'as pas le droit de te jeter sur moi comme ça. Je ne l'accepterai plus.

Alors qu'il n'avait pas rougi jusque là il piqua un phare comme rarement il en avait connu, baissant la tête il la posa sur les genoux de la demoiselle pour ne pas avoir à soutenir son regard qu'il s'imaginait réprobateur. Il avait aussi emmêlé ses doigts sur les siens, il ne voulait pas qu'elle parte. Il s'était vraiment emporté, quel abrutis, elle devait lui en vouloir à mort ! Cependant elle ne s'en alla pas, se contentant de passer sa main dans ses cheveux vert en bataille. Il se redressa pour la regarder, elle se pencha au-dessus de lui et lui embrassa doucement le front en lui caressant les cheveux. Il fut surpris, ce baiser là avait quelque chose de puissamment réconfortant.

- Je te pardonne mais ne recommence plus, lui dit-elle.

Elle se leva lentement et le contourna.

- Je vais aller me coucher maintenant, toutes ses émotions m'ont épuisées. Il se leva.

- Minu ?

La demoiselle se retourna et leva le visage vers lui, il s'était rapproché si vite, se courbant au-dessus d'elle il l'embrassa affectueusement sur les lèvres tout en contenant ses ardeurs avec difficulté.

- Bonne nuit... Lui dit-il avec un sourire.

- Bonne nuit Zoro. Répondit-elle en lui souriant également, ses yeux étaient pleins d'un feu joyeux tressés de douceur, de tendresses et de désir. Ce regard le pénétra et sembla suivre un chemin directe de ses yeux à son cœur pour finir sa course aux creux de son ventre. Ce qu'il pouvait avoir envie qu'elle reste, il n'était toujours pas rassasié, le serait-il seulement un jour ? Il en doutait.

Il resta un moment hébété dans la bibliothèque. Il ne savait plus quoi faire de ses dix doigts. Tout à coup il compris.

" attend... elle vient de me laisser le reste de sa garde ! La petite peste !" Se dit-il avec un sourire. Il descendit à la salle d'entraînement, il avait justement un trop-plein d'énergie à évacuer.


Minu était dans son lit, elle pouvait entendre Zoro grâce aux cliquetis régulier provenant de la vigie. En réalité elle n'était pas vraiment fatiguée. Mais elle avait tellement envie de lui qu'elle n'aurait pas pu lui résister longtemps et elle voulait attendre, lui offrir les plus belles expériences possible au compte goutte. Elle était elle aussi embarrassé, son corps était bouillant et l'énergie y circulait à vive allure, elle salivait... Elle ne parviendrait jamais à s'endormir tant que cette excitation n'aurait pas mis les voiles. Elle s'accorda donc un moment de volupté solitaire. Les yeux clos se remémorant le fougueux baiser qu'ils avaient partagé, les grandes mains de Zoro parcourant son corps, son regard pleins d'envie. Elle se l'imaginait au-dessus d'elle, si grand et imposant. Se mordant la lèvre inférieure, elle laissait ses mains et ses doigts faire à leurs guise écoutant les cliquetis régulier des mouvements de Zoro dans la vigie, à un moment ils cessèrent puis reprirent. De longues minutes s'écoulèrent encore. Elle poussa un dernier soupir crispé. Avant de s'enrouler dans ses draps et de rejoindre les bras de Morphée. Cette nuit là, elle ne fit aucun cauchemars...


Zoro dans la vigie n'avait pas pu résister à la tentation d'observer la demoiselle dans sa chambre. Elle avait encore oublié de fermer ses rideaux. Il faudrait qu'il pense à le faire quand il dormirait avec elle, par ce qu'il allait dormir avec elle ! Entre autre. Cette pensée le fit sourire. Il se reconcentra sur la chambre, ce qu'il vit le cloua sur place. Il rougissait si fort qu'il aurait pu porter au rouge l'altère qu'il avait dans la main. Elle était assez loin et recouverte d'un draps mais il ne pouvait pas s'y tromper. Il déglutit " il faut que j'arrête de la regarder" en réalité il n'en avait pas la moindre envie, il ne pouvait pas s'en empêcher, son corps ondulant sous le draps, était-elle nue ? Évidemment qu'elle l'était, elle avait déjà du mal à supporter les vêtements dans la vie de tout les jours... Il l'imagina en train de soupirer et de se languir. Il se disait que plus tard se serait lui qui lui donnerait du plaisir. Il se sentait devenir dur. Cela lui demanda toute la force de sa volonté pour arracher ses yeux à la vision de Minu en train de se satisfaire. Il se dirigea à l'autre bout de la vigie pour ne plus être tenté. Elle était vraiment magnifique, et elle était à lui... à lui seul. Le sang palpitait dans ses cavités.


Il s'assit sur un banc. Il avait prit l'habitude de se toucher lui aussi, même si ce n'était pas très fréquent, il le faisait de temps en temps sous la douche après ses entraînements pour décompresser et se détendre un maximum. Il estimait d'ailleurs que c'était très important pour son corps et son bien-être physique et psychologique de se vider régulièrement. Ca lui permettait également de rester concentré sur ses objectifs sans être troublé par le désir. Puis Minu avait débarqué... Elle l'avait complètement chamboulé, il la désirait à tout heure du jours et de la nuit, à tel point qu'il s'était retrouvé à se soulager bien plus souvent que d'ordinaire. Et surtout c'était bien meilleur que tout ce qu'il s'était fait jusque là, il redécouvrait son plaisir grâce à elle. Il avait tellement hâte de pouvoir la posséder pleinement de son corps, qu'elle s'occupe de lui. A cette pensée il se rappela à lui par un soubresaut.

Il sourit se relevant pour reprendre son entraînement, il avait hâte d'aller prendre sa douche.


Minu se réveilla s'étirant dans ses couvertures, gémissant. Elle se redressa lentement regardant la mer. Le soleil était déjà bien haut dans le ciel. Elle se leva en s'étirant à nouveau faisant craquer quelques uns de ses os. Elle enfila une petite robe légère jaune pastel et un haori gris claire brodé de branches de mimosa, se coiffa les cheveux en demi queue, lissa le pelage de ses oreilles et enfin enfila une paire de zõri. Elle était prête !

Elle retrouva tout le monde pour le petit-déjeuner. Zoro était déjà là, l'aire très détendue, presque souriant. La demoiselle prit place en face de lui, il la fixa, elle le gratifia d'un jolie sourire entendu avant de se mettre à manger.

- Je vais avoir besoin de bras pour aller faire des courses aujourd'hui. Dis Sanji

- Minu Robin et moi on va faire les boutiques ! Répondit Nami, le log va mettre 4 jours à se recharger. J'ai pris le temps d'étudier les prospectus qu'on nous a donnée hier en arrivant. La ville est vraiment immense alors personne ne laisse Zoro partir seul...

- Oï !! J'ai pas besoin...

- Oui c'est ça cause toujours, la ville se divise en plusieurs quartiers tous dédier à un certain type d'achat ou d'activités. Nous nous allons aller dans le quartier dédié aux vêtements, aux accessoires et à la décoration et vous dans celui consacré à la nourriture ils sont juste à côté. On finit de petit-déjeuner et nous y allons !

- Vous avez besoin de quelqu'un pour porter vos achats !? S'écria Sanji se dirigeant vers la navigatrice en virevoltant.

- Absolument pas ! Nous partons en virée entre fille.

Minu n'était pas au courant de ça, mais ca lui allait.

- Allez on fini de petit-déjeuner et nous partons. Une fois leur petit-déjeuner terminé les filles se levèrent et allèrent récupérer les affaires dont elle pourraient avoir besoins. Minu se dirigeait vers l'échelle qui montait à sa chambre quand elle sentit une main se glisser dans la sienne et qui d'un mouvement la fit se retourner en la faisant tournoyer. C'était Zoro très calme et souriant.

- Attend, hors de question qu'on fasse la même bourde deux fois. Il se pencha au-dessus d'elle pour l'embrasser avec délicatesse. Il l'a vit rougir, c'était la première fois, cela la rendait à la fois sexy et adorable. Il était plutôt fier de son effet. Sans dire un mot de plus il la lâcha et retourna dans la cuisine où le reste des garçons de l'équipage reprirent leurs place à toute allure. Le silence tomba alors que Zoro s'installait de nouveau à la table, tous le regardait avec intérêt.

Rien ne transparaissait sur le visage du bretteur.

- Aloooooooooors ? Demanda Ussop qui le regardait avec insistance.

- Alors quoi ? Lui répondit Zoro en buvant une gorgée de thé.

- Bah... avec Minu... tout ça... continua le tireurs d'élite en ricanant, commençant à lui tripoter la joue. Ca allait vite devenir insupportable il le savait. Il lâcha un profond soupir d'abandon.

- Vous nous avez vu non ? C'est bon... d'abord il y eu silence puis ils se jetèrent sur lui. Luffy lui tapant dans le dos.

- Tu vois c'était pas compliqué !

Ussop l'ayant saisi par le cou frottait son poing sur sa tête.

- T'as pas perdu de temps !

Franky avait prit sa position "super" triomphant.

- Vous allez être SUUUUPEEER !

Brook riait et applaudissait.

- Tu n'as même pas eu besoin que je vienne jouer une sérénade, bravo Zoro-kun.

Sanji mordait dans un torchon les yeux plein de larmes de rage et de jalousie.

- Cette sale tête de gazon... je le hais !

Chopper lui ne comprenait rien étant donné qu'il s'était endormi comme une masse la veille et n'avait rien entendu de leur discussion.

- On peut m'expliquer ? Demanda-t-il. Ussop se chargea de lui relater les événements de la veille. Zoro avait bien tenté de le faire taire mais sans succès.

- NANI !! cria le petit renne en regardant Zoro. Qui n'avait pas vraiment apprécié de devoir écouter Ussop parler de lui et de Minu. Il préféra se lever et se rendre à la vigie pour s'entraîner. Depuis leur baiser et sa douche matinal, il se sentait apaisé. Il s'entraînait donc l'esprit libre.


La matinée passa tranquillement, Nami l'avait convaincu d'enlever son chiffon et de garder sa queue normalement, après tout elle n'était plus toute seule, elle n'avait plus besoin de se cacher. Une fois dans les boutique elle avait choisi de nombreux objet pour décorer sa chambre. Des gros coussins moelleux, des couvertures mais aussi des tapis et des draps colorés. Évidemment Nami la questionna, les ayant elle aussi observé sur le pont. Cette dernière leurs raconta le minimum syndical pour satisfaire leur curiosité avant de passer à autre chose. Elle se baladèrent deux longues heures avant de retourner au Sunny. Sanji qui avait senti leur retour imminant avait préparé le déjeuner.

- Cet après-midi c'est nous qui partons en course les gars et pas question de vous défiler j'aurais besoin de tout vos bras. Dit-il.

Les garçons s'en allèrent laissant les filles seules sur le navire. Tout d'abord les trois demoiselle arrangèrent la chambre de Minu. L'endroit était maintenant cosy et intimiste.

Plus tard dans l'après midi elle se glissa dans la cuisine et attrapa le prospectus contenant le plan de la ville qui était aimanté sur le frigo, l'observant un moment et trouva ce qu'elle cherchait. Un magasin de spiritueux, parfait, avec un peu de chance ils auront ce qu'elle voulait. Elle replia le plan et le fourra dans sa poche avant de se lança son sac à dos sur l'épaule.

- Les filles ! Je repars à tout à l'heure !

- Fais attention à toi Minouchette ! Lui répondit Nami en lui faisant un signe de la main depuis son transat.

La petite demoiselle s'engouffra donc dans la foule. Elle avait bien mémorisé le chemin mais elle ne s'était pas rendu compte que c'était si loin. Elle arriva finalement dans la rue qui l'intéressait, trouva la boutique et y entra. Il n'y avait que des hommes.

- Bonjour, dit-elle poliment.

- Qu'est ce que tu fais là petiote ? C'est pas un magasin pour toi ici. Lui répondit un homme qui se pencha au dessus d'elle avec un sourire bienveillant. Cela l'agaçait tellement, tous ces gens qui s'imaginaient qu'elle était un petit être fragile qu'on pouvait infantiliser sans problème. Elle ne répondit pas s'approchant du contoire pour demander l'attention du vendeur qui ne la calcula pas. Il était en train d'essayer de vendre une bouteille d'un saké plus que moyen à un prix quatre fois Supérieur à sa valeurs à un homme crédule qui buvait ses paroles. Elle attendit qu'il ai terminé avec lui puis se racla la gorge. Il baissa les yeux sur elle surprit de la trouver toujours là.

- Que puis-je faire pour toi mademoiselle lui demanda-t-il avec un air paternel. Elle fit une légère grimace avant de répondre.

- Je cherche une bouteille d'alcool très particulière. Lui répondit-elle poliment 

- D'accord, quel est son nom ?

- Nekomata no tamashi, vous en avez ?

Le vendeur était sur le cul, c'était une bouteille d'une extrême rareté connu seulement des grands amateurs d'alcool. C'était un savant mélange de saké, de liqueur de pêche et de fleurs d'hibiscus, un régal, d'après ceux qui ont eu la chance d'y goûter c'était comme boire le printemps, votre âme était soulagée de tout tourment.

- Si vous en avez je vous préviens tout de suite j'en connais le prix.

- Tu as tout cet argent sur toi ?

Minu n'était pas dépensière, durant les cinq années qu'elle avait passé à la SW.Cie elle s'était contenté d'accumuler les salaires aux fils des mois ce qui représentait une coquette sommes aujourd'hui. Elle en avait dépensé une petite partie pour les meubles de sa chambre mais il lui restait largement de quoi s'acheter cette bouteille.

- Vous en avait une ou non ?? Lui demanda Minu un peu pressé. Pas la peine de parler d'argent si vous n'en avez pas.

- Ils se trouve que j'en ai une... répondit le vendeur énigmatique. C'est pour vous ?

- Non c'est pour offrir, je voudrais la voir avant.

- Bien évidemment ma petite je vais te montrer ça... dit moi c'est un sacré cadeau que tu fais. " Un cadeau sacré plutôt. " pensa-t-elle. Il sorti de derrière le contoire et s'approcha d'un meuble avec de profond tiroir. Il attrapa une boîte blanche et lui apporta. 

- C'est les boites les plus sobres que j'ai jamais vu.

- On ne s'embête pas avec les fioritures par chez moi, déclara Minu sans réfléchir. Le vendeur eu un tique au visage. Elle ouvrit la boîte et en sorti un sachet en tissus rouge elle ouvrit les cordons et libéra la bouteille noir et matte qu'elle connaissait si bien. Le verre en était poli pour être aussi doux que le pelage d'un chat. L'étiquette était blanche, on pouvait y voir un chat à deux queue se terminant par des flammes bleues une patte posée sur une énorme pêche orange teinté de rose à côté le nom de la bouteille et en dessous son sceau familial. Le tout exécuté à l'encre qui se diffusait dans le papier. Elle revoyait les longues table sur les quels étaient alignés des bandes de papier de riz où les villageois les plus doués peignaient ce dessin, sa grand-mère trempant le sceaux dans l'encre rouge avant de l'apposer sur chaque étiquette, elle entendait encore les cigales qui chantaient par les fenêtre ouverte. Elle retourna la bouteille pour y voir la date.

- 15 ans d'âge c'est pile ce qu'il me fallait ! Dit elle en souriant de toutes ses dents dévoilant ses crocs luisants. Elle avait aidé à cueillir les pêches nécessaire à cette cuvée, c'était également elle qui avait scellée toutes les bouteilles à la cire et d'un baiser. On pouvait d'ailleurs voir l'emprunte de sa bouche sur le goulot.

Le vendeur eu un geste de recule, il fixa ensuite ses oreilles et sa queue. Elle ne faisait pas vraiment attention.

Le papier avait été griffé sur un côté.

- Elle était comme ça quand je l'ai eu. Minu leva les yeux vers lui.

- C'est pas un problème...

Cette éraflure c'était? en plus de la forme des lèvres si caractéristique de la cire, une façon d'authentifier une bouteille. Car cette petite encoche Minu l'avait faite elle-même il y a des années. C'était quelque chose d'avoir dans ses main un objet aussi ancien et précieux qui lui rappelai tant de beau souvenir. Elle sentit sa gorge se nouer et ses yeux s'humidifier. Elle avait déjà tenu cette bouteille. Chez elle sur son île, tout n'était que rituel, tradition, calme et beauté. Cela lui manquait terriblement, la récolte des pêches et des fleurs d'hibiscus, les rizières avec les gens les pieds dans l'eau. Les arbre qui changeait de couleur au fil des saisons.

- Mademoiselle tout vas bien ?

Elle releva la tête.

- Oui pardonnez moi, j'étais perdue dans mes pensées.

- Vous avez l'aire de très bien connaître cette bouteille. Lui demanda-t-il curieux en remontant ses lunettes sur son nez.

- Oui effectivement. Combien en demandez vous ? Il la regarda un moment.

- 100 000 Berry. Il s'attendait à ce qu'elle renoncent mais non.

- Ca me semble correct pour une bouteille de cet âge. Je vous la prend.

Elle enleva son sac de son dos et en sorti 20 billets de 5 000 Berry.

Le vendeur n'en croyait pas ses yeux, il était en train de vendre une de ses bouteilles les plus cher mais aussi des plus méconnu à une petit demoiselle Zoan haute comme trois pomme. Il rangea la bouteille dans le sachet puis dans la boite.

Il s'apprêtait à lui donner un sac mais glissa la bouteille dans son sac à dos.

- Il ne vaut mieux pas que tu te ballades avec un sac provenant de ma boutique. Tu risques de te faire attaquer, ce n'est pas toujours bien fréquenté par ici.

- Merci lui dit-elle en tendant l'argent.

- C'est pour une collection ? Lui demanda-t-il.

- Non c'est pour la boire, dit Minu surprise, elle a était faite pour ça, quel déshonneur se serait pour elle de ne pas être bu. Elle tourna les talons et sortit de la boutique laissant le vendeur les bras ballants. Elle marcha quelques minutes plongée dans ses pensées, bouleversées par les souvenir qui lui tenaillaient le cœur. Si bien qu'elle ne se rendit pas compte qu'un petit groupe de voyou la suivait à la trace. Son instinct s'étant tue pour laisser place à des vagues puissantes de nostalgie. Elle réprimait un sanglot quand des bras l'attrapèrent par-derrière pour l'emmener plus loin dans une ruelle. Elle se retrouva vite à plat ventre le souffle coupé alors qu'on lui tenait fermement les bras.

- Dis moi elles sont vrai tes oreilles ? 

Elle savait très bien ce qui allait se passer, un passage à tabac dans les règles comme elle en avait si souvent vécu, et comme a chaque fois elle subirait les assauts sans broncher. Elle ne voulait plus se battre, plus jamais. C'était trop dangereux. 

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