Les Chroniques d'un shinobi

Chapitre 7 : Nika Hynomori

3264 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 14/12/2024 12:04

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Bluffé par les stratégies de la jeune femme, Tokri se sentit une fois de plus honteux de ne pas se souvenir du prénom de sa partenaire et se contenta d'opiner du chef. Gênée par le silence de l’Utak, elle fit glisser ses cheveux colorés sur son visage en un bref mouvement de tête, comme dans une tentative de camoufler ses joues rougissantes.

—Merci pour ta rapide compréhension, bredouilla-t-elle d’une petite voix.

— Tu as tout fait, répondit-il finalement en se grattant la joue.

— Pourtant c’est ton coup de pied qui l’a achevé, non ? lui fit-elle remarquer malicieusement.

Tokri se sentit pris au dépourvu. De par la grande timidité de la brune, il ne s’était pas attendu à une telle répartie. Gêné, il bafouilla :

— Ton plan était parfait.

— Merci, murmura-t-elle.

Un pic de douleur lui arracha une grimace. L'Utak massa sa jambe endolorie après avoir enduré un surplus de Chakra mal dosé. Pour sa seconde tentative, il ignorait totalement comment il était parvenu à exécuter un Chikara Sen'puu aussi parfait. L’instinct ? L’adrénaline ? Quoi qu’il en soit, l’Utak pensait avoir retenu le bon dosage pour éviter de se blesser aussi stupidement à l’avenir.

Tokri tenta de se lever, mais plia sous son propre poids. La jeune fille voulut le rattraper mais, emporté par l’élan du jeune homme, tomba sur lui. Sentant la chaleur de son corps contre le sien, ses joues virèrent au rouge cramoisie. Le cœur battant, Nika se releva instinctivement en s’excusant à demi-mot, se plaça à côté de lui, et commença à se recoiffer, prenant grand soin à cacher son visage de sa frange pourpre et violette.

— Depuis quand as-tu cette marionnette ? la questionna Tokri, pressé de dissiper le malaise.

— Mon père et moi avons fini de construire Kokuro il y a cinq jours, répondit-elle avec le même empressement.

— Vous êtes des Hynamari ? demanda l’Utak, se souvenant vaguement d’une discussion les concernant avec son grand-père.

— Hynomori, corrigea t-elle avec délicatesse tout en terminant de se coiffer.

— Je n’ai jamais été très doué pour me souvenir des noms, s’excusa-t-il.

— Nika Hynomori, précisa la kunoichi en passant les bras autour de ses jambes.

— Tokri Utak, pensa-t-il lui apprendre.

— Je sais, lui rappela Nika en dégageant quelque peu ses cheveux d'un geste de la main.

Décidément fortement perturbé par les évènements, Tokri détourna brièvement les yeux, espérant dissimuler son embarras. La légèreté du sourire de Nika ne fit qu’accentuer son malaise.

— Désolé, bredouilla-t-il en se grattant la joue. Je ne prêtais pas vraiment attention aux autres élèves.

— Et pour ne pas t’aider, je suis assez discrète, répondit Nika, le regard soudainement dans le lointain.

Un silence s’installa entre les deux Genins. Nika ajusta les sangles de Kokuro sur son dos, ses mouvements précis masquant à peine sa fatigue. Puis, du bout des doigts, elle effleura l’hématome sur sa joue. Une vive douleur la fit grimacer, tordant brièvement son joli visage.

De son côté, Tokri plia et détendit sa jambe en une série d'assouplissements prudents. Chaque mouvement aiguisa les morsures dans sa chair, lui arrachant des grognements.

— Je vais rentrer chez moi, dit-il en prenant appui à un banc pour se relever plus facilement.

— Dans cet état ? s’inquiéta Nika avec surprise. Il serait préférable de consulter l’hôpital, non ?

— Pas si je peux l’éviter, soupira de dépit l’Utak.

— Ce n’est pas sérieux ! s’emporta Nika.

Irrité, Tokri leva les yeux au ciel. Jamais il ne s’était senti tant de fois embarrassé en une demi-journée. Il tenta de faire un pas, mais la douleur de sa jambe lui arracha un juron. Nika le rattrapa, sans tomber cette fois, et parvint tant bien que mal à le maintenir debout.

— Tu dois te faire examiner, lui intima Nika en un souffle.

Tokri détourna le regard, comprenant qu’il ne pourrait pas y couper. Bien qu'il redoutait ce qui l’attendait, la douleur de sa jambe et de son œil étaient de plus en plus intolérable. La Hynomori passa le bras gauche sous le sien afin de le maintenir par le dos, le secouant d’un frisson des pieds à la tête. Troublé et étonné, il tâcha de ne rien laisser paraître. Le duo prit la direction de l’hôpital d’un pas claudiquant. Tokri tâcha de ne pas imaginer la réaction qu’aurait sa tante en le voyant dans un tel état.

— Hika se croit tellement supérieur, marmonna Nika après quelques minutes de marche traînante dans la poussière de Chikara.

— Le plus grand crétin que le Désert ait jamais porté, lâcha l'Utak en un sourire moqueur.

L'adolescent était convaincu que le gorille n'avait pas pensé à la portée de ses actes durant leur affrontement, ayant bien bien senti son sérieux lorsqu'il parlait de les abattre. Aux yeux du Village, le meurtre d’un compatriote est passible d’un emprisonnement, voire d’une exécution.

— J’ai toujours cru que les combats entre Genins étaient proscrits en dehors de l’entraînement.

— C'est le cas, répondit-il en haussant les épaules. On ne peut pas empêcher les idiots d'agir stupidement.

Le duo venait de traverser la grande rue de Chikara, le chemin le plus court pour se rendre à l’hôpital. Quelques passants les observaient avec consternation, habitué à croiser de jeunes Genins estropiés malgré l'interdiction des rixes sauvages. Nika tenait toujours fermement son compagnon d’infortune. Les regards la gênaient malgré ses quelques progrès dans la maîtrise de sa timidité. Essayant de les ignorer, elle détailla discrètement Tokri, une fois de plus.

Plus grand qu’elle d’une dizaine de centimètres, il était agréable à regarder avec ses cheveux de jais en batailles et ses yeux noisettes. Le corps élancé, la main de l'adolescente posée contre son torse aurait pu suivre les traits de sa musculature ciselée si elle l'avait voulue. Cette pensée la fit rougir et elle fut soulagée de constater que Tokri ne le remarqua pas. Le regard fixe droit devant lui, le jeune homme semblait se préparer à un nouvel affrontement. Intriguée, la curiosité de Nika pour son partenaire d'un jour fut plus forte que sa réserve.

— Ce qui s’est passé t’ennuie ?

— Je crains surtout la réaction de ma tante, répondit Tokri en un soupir.

— C’est pour ça que tu ne voulais pas y aller ? comprit alors Nika.

Quelque peu gêné, Tokri confirma d’un hochement de tête en se mordillant la lèvre.

— Tes parents risquent-ils d'être en colère également ? l'interrogea Nika, qui trouvait injuste que Tokri soit sanctionné pour s'être défendu d'une agression.

— Aucun risque, affirma laconiquement Tokri.

— Comme tous les ninjas de mon clan, mon père est marionnettiste, expliqua t-elle, sentant avoir touché un point sensible chez le jeune homme. Souvent absent.

Tokri opina du chef et Nika se tut quelques instants. En jetant un nouveau coup d'œil à son visage, elle fut frappée, presque malgré elle, par l’aura de dureté qu’il dégageait, subtilement contrebalancée par la sérénité de ses yeux noisette. Son regard glissa alors sur la fine cicatrice qui marquait la peau sous son œil gauche. L’Utak sentit le regard de Nika peser sur son visage et tourna les yeux vers elle. L’espace d’un instant, leurs regards se croisèrent, dangereusement proches. Elle détourna le sien presque aussitôt, une jolie couleur rose sur le haut des joues.

— Tu as une petite cicatrice sous l’œil, bredouilla-t-elle sans réfléchir.

Elle regretta aussitôt ses paroles en voyant Tokri se raidir imperceptiblement. Après un bref silence, il répondit d’un ton tranchant :

— Un souvenir qui ne concerne que moi.

La Hynomori fut surprise par cette réponse sèche et songea qu'elle avait certainement été trop indiscrète. Alors qu'ils arrivaient face à l'hôpital, Nika entendit le jeune homme prendre une grande inspiration, comme s'il essayait de se donner du courage. Plusieurs personnes étaient en grande conversation devant le bâtiment. Lorsqu’ils se rapprochèrent, deux d'entre eux, un homme et une femme, les aperçurent et les rejoignirent précipitamment.

— J'ai vraiment la poisse aujourd'hui, marmonna Tokri avec frustration.

La femme était d’assez grande taille, les cheveux noirs coupés courts et encadrant son visage. La peau bronzée, elle avait un air de famille avec Tokri. L’homme contrastait avec elle de par sa peau plus pâle et ses cheveux courts et bruns. Ils portaient tous deux leur uniforme de médecin, une blouse au tissu fin aux teintes jaune sable. La dame s’avança d’un pas ferme, son regard sombre pesant sur l'adolescent.

— Tokri ! s’exclama la femme en attrapant le menton du Genin afin d’analyser son œil violacé. Qui t’a fait ça ?

— Toujours un plaisir de te voir Utika, répondit un Tokri dépité.

À l’inverse de la femme, le médecin semblait amusé.

— Il faut être un peu dérangé pour venir voir ta très chère tante dans cet état, déclara-t-il, taquin.

— Tu ne m’as pas répondu ! exigea la femme en ignorant la boutade de son collègue. Qui t’a fait ça ?

Après avoir soigneusement décomposé sa question, elle dévisagea Nika des pieds à la tête, qui fut prise d'effroi. Croyait-elle qu’elle était responsable des blessures de son neveu ?

— Un imbécile nous a défiés, répondit Tokri en esquissant un petit sourire narquois. Il a eu plus mal que nous.

Le souvenir du récent combat semblait lui procurer une intense satisfaction. Les médecins s’échangérent un regard éloquent, entre dépit et consternation.

— Félicitations ! s’exclama avec exagération le médecin en applaudissant. Tu viens de gagner ton premier combat en tant que Genin ! Te voilà devenu un vrai ninja, ton grand-père va en sauter de joie !

Nika crut percevoir du sarcasme dans sa voix, mais la jeune fille avait toujours eu du mal à cerner les personnages ambigu. Utika lui jeta un regard meurtrier, mais l’homme ne sembla pas s’en émouvoir, semblant y être habitué.

— Ryul ! Occupe-toi de lui, ordonna-t-elle avec autorité.

— Viens avec moi, mon cher neveu. L'heure du rafistolage à sonner !

Il saisit le bras droit de Tokri et le guida dans l’hôpital, laissant à Nika la fraction de seconde nécessaire pour intégrer l'information. Cet homme était l’oncle de Tokri ? Donc le mari de Utika ? Nika prit conscience qu’elle était à présent seule avec l'infirmière, ce qui l’extirpa de ses réflexions.

— Tu t’es battue toi aussi ? demanda la médecin en désignant l’hématome qui avait gonflé sur la joue de la Genin.

Elle poussa un profond soupir sans laisser le temps à la Hynomori de répondre quoi que ce soit.

— Ce n’est pas parce qu’on vous donne un stupide bandeau qu’il faut vous croire invincible, maugréa t-elle, exaspérée.

Nika inclina rapidement sa tête, les mains sur les genoux.

— Pardonnez-moi, dame Utika ! Je voulais juste bien faire en aidant votre neveu.

Les excuses de la jeune fille ne détendirent que subtilement l’expression sévère de Utika, qui se contenta de hausser les yeux au ciel.

— Suis-moi, lui ordonna-t-elle.

Nika s’empressa de la suivre, plus par crainte de la voir de nouveau en colère que pour l’intérêt de se faire soigner. Elles se rendirent au premier étage, puis dans une petite salle remplie de matériels médicaux où Ryul effectuait les premiers soins à Tokri.

La Hynomori balaya d’un œil curieux la pièce. Tous les murs étaient recouverts d’étagères, elles-mêmes surchargées en pansements, bandages, cotons, potions et diverses liqueurs. Il y avait également un bureau et cinq chaises. Une vive lumière blanche sortait des petites ampoules incrustées dans le plafonnier. Tokri était installé sur l’une des chaises alors que son oncle, installé à son côté, le soignait en usant d’un ninjutsu médical. Sa main était entourée d’une réconfortante lueur verte qu’il appliquait sur les blessures du garçon.

Utika pria Nika de s’installer non loin, qui s'exécuta après avoir déposé sa bâche contre le bureau. La Genin regarda la médecin prendre un bout de coton et l’imbiber d’un produit sentant fortement l’alcool. L'infirmière prit une chaise et s’assit à quelques centimètres de la jeune Hynomori avant de saisir son menton pour appliquer avec doigté le coton sur la joue de la jeune fille.

— Il ne faut pas user de ninjutsu médical sans précaution préalable, expliqua-t-elle, pédagogue.

L'Utak désigna la marionnette d'un mouvement de tête, tout en retenant fermement le visage de sa patiente, grimaçante sous la piqûre du traitement.

— Tu es une Hynomori ? questionna Utika.

— Oui répondit-elle, tout en s'efforçant à ne plus bouger. Je me nomme Nika.

— Et tu sors avec lui ? enchaîna-t-elle en désignant Tokri d’un mouvement de tête.

Son ton semblait exagérément sec, mais Nika en fut tout de même décontenancé. Tokri lui lança un regard exaspéré, que sa tante ignora royalement. Ryul pouffa d’un rire rappelant un préadolescent. Ne pouvant se cacher derrière ses cheveux, la Hynomori sentit ses joues s’empourprer une fois de plus.

— Non non, je ne suis pas…

— D’où le connais-tu, dans ce cas ? la coupa la médecin.

— De l’Académie, bafouillais-je Nika, désormais rouge tomate

— Tu étais donc sa copine à l’Académie ? sembla en déduire Utika, d’une logique implacable.

— Non ! s’exclama Nika, presque paniquée. Nous ne sommes pas…

Nika se tut, dévisagée par les yeux plissés de Utika, lui donnant la sensation d'être capable de lire en elle.

— Pourquoi ? Il n’est pas beau mon neveu ? lâcha-t-elle soudainement en haussant un sourcil circonspect.

— Si si il est beau, bafouilla Nika, complètement perdue. Mais…

— Tu trouves ? sembla s'étonner la quarantenaire en un sourire sournois.

— Je suis là au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, signala Tokri après avoir soufflé du nez.

Nika ne savait plus où se mettre, souhaitant soudainement posséder un pouvoir lui permettant de se rendre invisible ou de rapetisser afin de fuir le plus vite possible. Ryul rigola de plus belle, alors que Tokri marmonnait quelques paroles incompréhensibles. Il semblait contenir à grand peine sa mauvaise humeur. Utika jeta le coton dans une poubelle puis, toujours assise à quelques centimètres de Nika, fit apparaître du Chakra légèrement vert dans sa main droite, provoquant un léger mouvement de recul de la part de sa patiente.

— Ne bouge pas ! l’intima Utika avec autorité.

Elle saisit fermement le menton de la Hynomori de sa main gauche, puis appliqua sa main droite sur la joue douloureuse de la jeune femme.

— Comment était-il en cours ? demanda-t-elle tout en appliquant les soins. Niveau travail j'entends.

— Il semblait faire de son mieux, répondit timidement Nika.

— Je dirai plutôt qu’il ne fichait rien oui, répliqua-t-elle en haussant le ton, bien que sa sévérité sembla soudainement ne devenir que façade.

— Laisse-la tranquille, intervint sèchement Tokri.

— Je questionne ta copine si j’en ai envie, lui répondit sa tante en lui adressant un clin d'oeil complice.

— Nous ne sommes pas ensemble, affirma à son tour l’Utak en soupirant.

Nika se sentait comme prise entre deux feux, tandis qu'elle ne parvenait pas à déterminer le degré de sérieux et d'humour chez Utika, tentant désespérément de se transformer en souris. L’arrivée soudaine de deux autres personnes la soulagea. Le premier, un homme d’âge mûr à la carrure solide et aux épaules larges, portait un air qui rappelait sans équivoque Tokri et Utika. Le second la déstabilisa davantage : c’était presque le portrait craché de son partenaire du jour, à quelques années près, avec une queue de cheval nouée qui ajoutait à son allure imposante. Une puissance indéniable émanait de chacun de ses mouvements, chaque pas empreint de la maîtrise d’un shinobi aguerri. Tous deux s’immobilisèrent en découvrant la scène devant eux, leurs regards s’attardant longuement, et avec une lueur indéchiffrable, sur Tokri.

— Je te présente le reste de ta belle-famille Nika ! clama Utika avec enthousiasme.

Prête à exploser de malaise, la Hynomori s’empourpra à un point qu’elle n’avait jusqu’alors jamais atteint. Les nouveaux arrivants ne semblèrent pas relever le commentaire, étant visiblement habitués à son humour.

— Tu as encore jouer à l'imbécile ? ronchonna le vieil homme à l’encontre de son petit-fils. Moi qui pensais que devenir Genin te ferait rentrer dans les clous.

— Ce n'est pas moi qui ai commencé, l'informa sèchement Tokri.

— Et il n'a pas combattu seul, précisa une Utika d'une voix guillerette, en désignant Nika d'un mouvement de tête.

Le jeune homme aux cheveux longs se tourna vers elle, la rassurant d'un sourire chaleureux qui tranchait avec les diverses ambiances ambigus induites par les autres membres de la famille.

— Comment s’est-il battu ? demanda-t-il avec sérieux.

— C’est lui qui a donné le coup de grâce à Hika, l’informa Nika, espérant que cela aiderait Tokri.

— Bien, se contenta de dire le jeune homme, un sourire en coin.

Utika retira sa main, faisant se dissiper la lueur. La joue de Nika était comme neuve, parfaitement guérie. Instinctivement, l'adolescente rabattit sa frange devant son visage d'un mouvement de tête.

— Merci dame Utika. Je suis impressionnée par votre talent.

— Ne le sois pas. Un ninja-médecin débutant aurait pu le faire, répondit-elle avec simplicité.

Au mot "débutant", Nika se rappela avec effroi d'un détail important : son entraînement avec Nozuké, son mentor clanique. En route pour leur rendez-vous quotidien lorsqu’elle était tombée sur le combat de Tokri, les événements s’étaient enchaînés à une telle vitesse qu'il lui était totalement sorti de l’esprit. Elle se leva précipitamment, s’inclina en posant les mains sur ses genoux et dit à toute vitesse, sans prendre la peine de reprendre son souffle :

— Excusez-moi ! Je dois partir ! Je vous souhaite une bonne journée. Merci encore dame Utika ! Au revoir Tokri !

Attrapant sa poupée à la volée, elle sortit en trombe de l’hôpital, courant à toute jambe jusqu'à la sortie du Village. Craignant les foudres de son maître, elle stoppa net sa course à l'entrée de Chikara, hors d’haleine et croisa le regard enflammé de Nozuké, trônant bras croisés au centre de l’immense porte. Nika déglutit difficilement…

 Il n’est pas content du tout…

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Ending : https://www.youtube.com/watch?v=TqFkv1ib1FU



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