L'ombre du renard

Chapitre 2 : Tome 1 - Pénombre

3460 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 01/03/2024 20:03

2. Pénombre

 

Apprendre à écouter.

C’est la leçon la plus difficile que tu m’as enseignée.

J’aurais dû mettre mon orgueil de côté.

Le destin est imperméable aux paroles du cœur.

 

Sakura s’enfonça un peu plus dans l’eau chaude de son bain. Elle sentit avec délectation la chaleur du liquide réchauffer son corps. Elle saisit le pain de savon que fabriquait lui-même l’aubergiste et frotta sa peau sale. Elle fut reconnaissante de l’initiative de son geôlier. Depuis quand n’avait-elle pas ressenti l’agréable enivrement d’être fraîche et propre ? L’eau devint noire. En plus de sa sueur, Sakura se délaissa de la boue et des feuilles coincées dans ses cheveux. Elle retrouvait sa part de féminité qu’elle avait enfouie au moment où elle était entrée dans cette forêt pour leur échapper.

Naruto pénétra dans la chambre sans prévenir. Sakura se cacha comme elle le put dans l’eau crassée. Elle regarda de ses yeux grands ouverts cet homme à moitié nu se promener dans la pièce sans prendre garde à sa propre nudité. L’homme prit son sac et s’affaira à rassembler ses maigres affaires. Reprenant contenance et s’énervant de ce manque de différence de la part de son compagnon, Sakura osa s’offusquer.

« Tu aurais pu frapper avant d’entrer, s’énerva-t-elle.

-Pourquoi faire ? répondit calmement le Renard sans se retourner.

-Je suis une fille si tu ne l’avais pas remarqué. Je mérite un peu de respect et d’intimité.

-Pourquoi faire ? » demanda-t-il encore.

La jeune fille en resta bouche bée. La réponse lui semblait tellement évidente qu’elle ne sut pas exactement quoi répondre à cet homme à l’apparence imperturbable. Soudain, sentant ce regard posé sur sa personne, Naruto stoppa son geste. Lentement, il se tourna vers sa compagne toujours cachée dans la grande bassine en bois posée au milieu de la minuscule pièce.

« Quoi ? questionna-t-il encore en fronçant ses beaux sourcils dorés.

-Tu… Tu es un homme… Je suis une femme… Cela ne se fait pas de… dévoiler notre nudité à moins que… à moins que…

-Une femme ? » rit-il.

Naruto s’avança vers la baigneuse. Celle-ci leva les bras pour camoufler sa poitrine inexistante. Elle sentit sa bouche s’assécher à l’approche de ce prédateur sensuel. Elle nota son corps musclé par les nombreux exercices, les cicatrices témoignant de ses combats douloureux, sa stature fière et quelque peu hautaine, sa démarche fluide et assurée mais surtout son visage d’ange auréolé d’une chevelure blonde. Son cœur juvénile s’emballa. Qu’allait-il faire ?

« Une femme, dis-tu ? Regarde-moi ! »

Oh, ça ! Oui, elle le regardait ! Sakura se sentait même emprisonnée dans ce regard azuré. Ses émeraudes glissaient des yeux envoûtants sur la bouche sensuelle. Elle humecta ses propres lèvres, soudainement affamée d’une faim qu’elle ne pouvait nommer.

« Maintenant, regarde-toi ! »

Cela, Sakura n’avait pas besoin de le faire pour comprendre où il voulait en venir. Elle connaissait parfaitement sa physionomie, surtout qu’elle venait de la savonner avec soin quelques instants auparavant. Elle était petite, menue, sans rondeur attrayante ni même de seins pouvant susciter la concupiscence d’un homme. Ses seuls atouts étaient son visage rond aux joues rosies, ses iris de jade encore incapables d’attiser le désir d’un homme et sa chevelure si semblable aux fleurs de son homonyme.

Elle refusa pourtant de baisser la tête malgré le fait qu’il venait de toucher le point le plus sensible pour une femme : son manque évident de charme. En guise de réponse, elle se mordilla la lèvre inférieure, seule signe de son actuelle contrariété.

« Exactement, nous ne jouons pas dans la même catégorie. Comment peux-tu croire qu’une gamine comme toi peut intéresser un homme comme moi ?

-Je ne suis plus une gamine ! J’ai déjà eu mon premier sang.

-Et tu crois que cela est suffisant pour faire de toi une adulte. Tu as quel âge ? Dix ans ?

-Onze ! s’offusqua Sakura en serrant plus fort les mains autour de son corps.

-Onze ans ! Et tu crois sincèrement être prête à accueillir un homme en ton sein ? Compte que j’en ai dix de plus que toi. Je vais être très clair : tu ne m’intéresses pas », dit-il en articulant chaque syllabe, s’assurant ainsi de la bonne compréhension de son interlocutrice.

Celle-ci bouda comme l’enfant qu’elle était encore. Elle détourna le regard, fronçant adorablement ses petits sourcils en ailes de papillon. Naruto remarqua la couleur de l’eau et fit claquer sa langue en signe de mécontentement. Il regarda autour de lui et aperçut un seau en bois contenant de l’eau encore fumante. Il le prit.

« Debout ! N’essaie même pas de te cacher. Aucun geste déplacer n’émanera de ma part. Et franchement, je ne vois pas l’intérêt de m’émoustiller pour si peu. »

La lame déjà plantée dans le cœur féminin s’enfonça plus profondément. Décidément, ce Renard savait choisir ses mots pour démoraliser son adversaire.

Sakura obéit. Elle se leva dans la bassine tout en conservant ses bras autour de sa poitrine. Naruto versa le contenu de seau précautionneusement sur le corps juvénile. De cette manière, il rinça les dernières saletés incrustées dans les pores. Voyant sa jeune protégée trembloter de froid, il se saisit d’un drap de coton et l’enroula dedans.

« Attends-moi ici. Je vais rapidement acheter de nouveaux vêtements au marchand du coin.

-Je peux remettre mes anciens habits et t’accompagner.

-Remettre ces guenilles crasseuses alors que j’ai pioché dans mes économies pour t’offrir un bain. Tu rêves, jeune fille !

-Il ne fallait pas t’en faire pour moi. J’aurais pu tenir quelques temps de plus sans me laver.

-Et que fais-tu de mon pauvre nez ? Ta puanteur était un doux supplice pour mon odorat délicat. »

Ces mots cruels la blessèrent de nouveau. Grâce à eux, Naruto vainquit le peu de résistance que lui offrait Sakura. Il se vêtit prestement et partit chercher sa course. Elle l’attendit sagement, assise sur le lit, enroulée dans le drap de coton. Elle écouta les rumeurs provenant de la rue. Ce village était prospère et se montrait plus vivant qu’elle ne l’avait cru la veille. La pluie avait amené une certaine accalmie qui avait pris fin avec les premiers rayons de soleil de ce nouveau jour. Naruto s’était éveillé tôt. Il avait commençait sa journée par des pompes et des exercices abdominaux. A moitié endormie, les cheveux en bataille, Sakura l’avait observé en bâillant. Elle avait contemplé en silence cette musculature en action.

La jeune fille se perdit dans ce souvenir. Elle n’entendit pas Naruto revenir. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait bien, sans nécessité d’être constamment alerte du moindre danger. Dans un demi-songe, elle vit son gardien poser le linge à ses côtés. Du bout des doigts, elle caressa le tissu neuf. Il y avait une tunique écarlate, des chausses noires ainsi qu’un obi et des chaussettes légères de la même couleur.

Sakura releva la tête. Naruto essaya de déchiffrer son expression sans y parvenir complètement. Il la sentait ailleurs, comme hors de sa portée. Ce sentiment engendra un certain malaise en lui mais il ne la questionna pas.

« Des couleurs sombres, murmura-t-elle.

-Oui, souffla-t-il.

-Du rouge ? s’étonna-t-elle.

-Tu portais déjà ces couleurs. J’ai pensé que cela te plairait. »

La fleur de cerisier hocha la tête en signe de compréhension. Lui indiquer que cette nuance était synonyme de honte serait une injure face à son attention. Elle saisit les chaussettes et les agita devant elle.

« Et ça ?

-Il a plu. Notre route sera encore longue. Tu dois protéger tes jambes pour continuer à avancer à mon rythme.

-Où allons-nous ? demanda-t-elle en s’habillant tout en cachant les parties intimes de son corps.

-Quelle importance pour toi ?

-Je veux pouvoir me préparer psychologiquement à la route que nous allons emprunter. Si je dois ménager mes forces, je préfère que tu me le dises.

-Nous allons à Tomoéda. »

Sakura se figea alors qu’elle nouait son obi. Son regard sembla s’éteindre. Naruto perçut ce subtil changement chez sa compagne. C’était étrange. Ses poils se hérissèrent à un contact d’électricité statique. Sa peau lui picota. Il reconnut les prémices d’un usage magique. Cette gamine était décidément un véritable mystère.

« N’y va pas !

-Pardon ?

-Ne va pas à Tomoéda. C’est un piège », souffla-t-elle en tournant son visage impassible vers lui.

Naruto ignora le frisson qui venait de parcourir son échine dorsale. Au lieu de cela, il sourit d’un air narquois, croisant les bras sur sa poitrine virile. Il s’appuya contre le mur face à elle et croisa les jambes. Il se voulait nonchalant et y réussissait très bien.

« Vraiment ? dit-il en levant un sourcil.

-Tu dois me croire…

-Nous irons là-bas. J’ai envie de vérifier tes dires.

-Que feras-tu si j’ai raison ?

-Je m’enfuirai comme toujours. Je suis suffisamment rusé pour m’échapper de n’importe quel piège. C’est un jeu dans lequel j’excelle, se vanta-t-il.

-Et moi ? dit-elle en avalant difficilement sa salive, toute béatitude envolée par la gravité de la conversation.

-Toi ? Pourquoi me poses-tu la question ?

-M’emmèneras-tu avec toi ?

-Et puis quoi encore ? Tu ne mérites pas que je m’inquiète pour toi. Je suis un solitaire. Ne t’avise jamais de croire que nous sommes une équipe.

-Jamais je n’oserais commettre cette erreur. Je ne battrai jamais pour toi, ne mourrai jamais pour toi, cracha-t-elle en attachant son arc et son carquois. Allons-y, dans ce cas. »

Ils mirent deux jours à atteindre leur nouvelle destination. Tomoéda était beaucoup plus imposante que leur précédente étape. Elle comptait plusieurs tavernes, une maison de thé correcte et un marché suffisamment important pour obliger les fermiers du coin à se déplacer vendre le fruit de leurs labeurs.

Naruto huma l’air de la cité. Il n’aima pas ce qu’il en décela : du danger. La petite avait peut-être raison. Il renifla à cette pensée. Il détestait la possibilité de donner raison à cette gamine insolente. Il continua à avancer, se tenant sur ses gardes, une main sur la garde de sa lame courte.

« Tu regrettes d’avoir ignoré ma mise en garde ? » nargua la jeune fleur.

Elle avait prononcé doucement ces mots et avec une certaine légèreté. Ses dires se perdaient dans l’animation ambiante de cette fin d’après-midi. Elle savait pourtant que ses paroles seraient entendues par le Renard aux sens si affûtés. Elle n’avait pas besoin de le regarder pour reconnaître un animal aux abois. Une tension émanait du corps de son compagnon et bien compréhensible pour un œil aiguisé. Elle avait remarqué tout comme lui les signaux échangés entre certains marchands. Ces derniers étaient bien trop en forme et aguerris pour être de simples marchands. Il semblait que la populace s’écartait à leur approche, augure d’une altercation proche.

« Tu crois vraiment que ton minuscule coutelas va sauver ta peau ?

-La ferme ! maugréa-t-il entre ses dents tout en scrutant les déplacements suspects de certains quidams. Les courtes lames sont plus faciles à manipuler, gamine, tout en offrant le plaisir d’entrer dans le cercle de ton ennemi pour l’abattre. Je préfère l’attaque à la défense. Tu ne peux pas comprendre, toi avec ton arme de lâche.

-Je peux en descendre plus vite avec mon arc que toi avec ton coutelas et cela sans bouger d’un iota.

-Cela ne fait que renforcer ma conviction que tu es faible et sans capacité réelle de combat. »

Sakura grogna mais ne répondit pas. L’ambiance changea autour d’eux. Un vide s’était créé, les laissant pratiquement seuls au milieu de la rue. Elle eut l’impression d’avancer au ralenti. Etaient-ils des acteurs au milieu d’une scène de spectacle inconnue pour que tous les regards se tournassent vers leur étrange tandem ?

Soudain, la fleur de cerisier se sentit tirer en arrière. Naruto venait de l’attirer contre lui en lui emprisonnant une épaule. Cela lui fit affreusement mal. Les muscles sous les doigts masculins se voulaient douloureux. Toutefois, cette sensation était insignifiante en comparaison du coup d’épée que son compagnon lui évita. L’attaque fut fulgurante et assurément meurtrière. Le sol ayant reçu le choc fut détruit. La poussière vola autour de l’assaillant.

D’instinct, le Renard se plaça devant sa jeune archère chétive. La jeune fille apprécia cette protection. Aussi, ce fut sans crainte qu’elle détailla leur adversaire. Grand, voire immense, il se redressa lentement. Il leur laissa le temps de constater sa puissance, sa carrure imposante, sa lame tranchante et assoiffée de sang. Si Naruto ressemblait au rusé renard avec ses trois cicatrices en forme de moustache présentes sur chaque joue, cet homme était indéniablement un requin. Des petits yeux noirs cruels. Une coupe courte et assemblée en pointe surmontait son crâne. Un sourire carnassier dévoilait des dents acérées. Il s’amusait de la frayeur que prodiguait son apparence. Il jouait.

« Au nom de l’Akastuki, je t’arrête Naruto Uzumaki.

-Va te faire voir, enfoiré !

-Naruto ! Regarde ! »

Sans bouger, le Renard inspecta les alentours. Ils étaient cernés par des hommes vêtus de noir aux écussons de nuages rouges. L’homme qui venait de parler leva son katana aussi long que lui et la posa sur ses larges épaules.

« Tu es à nous !

-Sakura, couvre-moi avec ton arc. Le gros est pour moi.

-Avec mon arme de lâche, se moqua-t-elle.

-Il suffira pour le menu frottin. »

Aussitôt, le guerrier s’élança. Il bougeait vite, cherchant une faille dans la défense de son adversaire. Sakura admira la vélocité de son compagnon, sa force en parant les coups du samouraï ennemi, la fluidité de ses mouvements en lançant ses propres attaques. La jeune fille se força à abandonner sa contemplation. Elle aurait très bientôt du pain sur la planche.

Elle fit glisser son chapeau de paille sur son dos. Ses cheveux courts avaient l’intérêt de lui dégager la vue. Elle banda son arc et visa. Les hommes tombèrent comme des mouches. L’archère s’enorgueillit de protéger correctement son compagnon et s’en félicita intérieurement. Régulièrement, elle vérifiait du coin de l’œil la tournure du combat derrière elle. Naruto semblait mener l’affrontement d’une main de maître. Malheureusement, le samouraï démontrait une adresse capable de contrer ses agressions.

Une inattention de sa part la perdit. Elle fut rapidement submergée par le nombre d’assaillants. Ils se rapprochaient dangereusement, l’empêchant de viser correctement à chaque décoche de flèche. Les munitions coûtaient chers. Sans les compter, Sakura prédit son manque évident de traits. Elle se prépara à combattre au corps à corps. Elle devait à tout prix les empêcher de perturber son compagnon d'armes dans ses mouvements. Elle devait l’aider à s’échapper.

« Protège la gamine ! ordonna une voix en Naruto.

-J’ai vu, frère Renard ! »

Sakura prit son arme pour l’utiliser comme un bâton. Elle se positionna sur ses jambes, s’apprêtant à donner le premier coup dès qu’un de ces hommes seraient à sa portée. Naruto évita le katana pour la énième fois et fit un bond en arrière. Une seconde plus tard, il s’accroupit aux côtés de sa jeune compagne en se recevant au sol.

« On déguerpit, gamine.

-Comment… ? »

Naruto enlaça sa taille fine et souleva Sakura comme si son poids était insignifiant. Il courut entre les différents attaquants. Dans sa course, il repéra un cheval qu’un marchand innocent essayait de calmer. Il hennissait et se cambrait à cause de toute cette agitation destructrice. Naruto se contenta de se ravir que l’animal était déjà scellé et suffisamment nerveux pour leur permettre une fuite véloce.

Tout en courant, l’assiégé jeta son fardeau sur le dos de l’étalon. Comprenant son intention, la jeune fille saisit les rênes et s’accrocha tant bien que mal à l’encolure de la bête. Naruto n’attendit pas pour la rejoindre. D’un coup de talon, il obligea le fier étalon à se libérer des mains de son propriétaire.

« Accroche-toi, gamine ! Je ne passerai pas mon temps à veiller sur tes fesses ! »

Sakura ne se le fit pas dire deux fois. Elle s’accrocha à la crinière sombre, fermant les yeux pour éviter de paniquer à l’idée de filer comme le vent sur le dos d’une bête nerveuse et incontrôlable. Les chevaux l’avaient toujours terrorisée. Ce genre de balade ne risquait pas de la réconcilier avec les promenades équestres. Malgré son intention de s’agripper, son corps se soulevait à chaque galop, menaçant de chuter à tout moment. Une main chaude se posa sur son ventre, la plaquant contre le torse du cavalier de fortune. Sakura risqua une œillade vers son compagnon. Contrairement à son habitude, son visage exprimait son inquiétude envers la situation périlleuse dans laquelle ils se trouvaient. Pour qui s’inquiétait ce fier guerrier ? Pour lui, pour elle pour eux ?

Malgré elle, la jeune adolescente sourit. Lui, la laisser chuter ? Elle n’en croyait pas un traître mot. Il ne l’abandonnerait jamais. Pourquoi ? Elle ne pouvait l’expliquer. En cet instant troublant, le plus important était que Naruto était son seul soutien sûr.

« On y est presque ! »

Les portes de la ville étaient à quelques mètres. Dans quelques minutes, le couple galoperait librement sur les routes de campagne. Alors qu’ils franchissaient le portail, un filet s’abattit sur les cavaliers. Naruto s’entortilla dans les mailles en lâchant prestement sa protégée. Il roula dans la terre sèche et remercia intérieurement les cours de shinobi lui apprenant à chuter avec délicatesse. Il ne put néanmoins se mettre debout, empêtré comme il l’était dans les cordes de paille. Sakura tira sur les rênes pour stopper l’animal. Elle regarda en arrière, s’apprêtant à revenir sur ses pas pour sauver son compagnon.

« Va-t’en !

-Mais…

-Fous-le camp ! Ne t’inquiète pas, je m’en sortirai ! »

Sakura hésita. Elle se refusait à l’abandonner.

« Dégage ! ordonna-t-il.

-Je reviendrai »

Elle remit le cheval au galop tandis que les hommes en noir ligotaient Naruto.



Mot de l'auteur


Merci d'avoir lu ce deuxième chapitre. Comme promis je publie un chapitre par semaine et le week-end. Alors, je ne promets pas de publier chaque vendredi soir. Ce sera peut-être un autre jour ou une autre heure mais ce qui est sûr c'est que ce sera bien le Week-end.

Alors, oui, je l'avoue, j'ai fait une référence à Card Captor Sakura avec la ville de Tomoéda. J'adore ce manga et vu que les noms sont similaires, j'avais envie de le placer ^^.

Merci encore de m'avoir lue jusqu'au bout.

À la semaine prochaine!


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