L'argent ne fait pas le bonheur

Chapitre 8 : Uchiwa contre Uchiwa

3775 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 18/12/2023 08:01



Pov Sasuke (Dimanche 07 avril 2008 : 9h30 - 10h30)


Les rayons du soleil éclairaient la pièce depuis une bonne demi heure. Cela faisait au moins une heure que j'étais réveillé. Sakura dans mes bras, je n'osais bouger pour ne pas la réveiller. Je jetais un coup d'œil au réveil qui indiquait 9h30. Mon ventre gargouillait, j'avais faim. Tout à coup, j'entendais un petit toc toc. Je voyais sa mère dans l'entrebâillement de la porte.



- Bonjour, chuchotait-elle. Si tu as faim, le petit déjeuner est sur la table.


- Merci.



Je retirais délicatement mon bras et me levais doucement. Ouf ! Elle continuait de dormir. Je mettais mon pantalon, mon tee-shirt et sortais de la chambre. Lorsque j'arrivais dans la cuisine, je voyais Yumi et Madame Haruno.



- Bonjour Sasuke !


- Bonjour Yumi !


- Tiens, mange, disait la mère de Sakura en mettant une assiette de crêpes devant moi.


- Merci, c'est gentil, j'avais justement faim.



Mmm, elles étaient trop délicieuses. Yumi en mangeait aussi et elle avait plein de nutella autour de la bouche. Elle était trop chou. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. J'aurais aimé avoir une petite sœur. Tout à coup, je voyais Sakura arriver de bonne humeur.



- Bonjour tout le monde.



Elle m'embrassait et s'asseyait sur une chaise pour prendre quelques crêpes. Après s'être habillée, elle me suivait jusqu'au scooter.



- Je... Je ne sais pas si c'est une bonne idée en fin de compte.


- Pourquoi ?


- J'ai un mauvais pressentiment. Je suis sûr qu'il va me rejeter.


- Mais non, et il va voir à quel point, tu es formidable.



Je la prenais dans mes bras et l'embrassais. Cela lui donnait un peu de courage, et elle se mettait derrière moi.



Pov Sakura (Dimanche 07 avril 2008 : 10h45 - 10h55)


J'étais tellement bien dans ses bras, que je ne prêtais pas attention à la route. Soudain, nous arrivions à une grille et je voyais une superbe demeure. Il s'arrêtait devant un grand perron. Je descendais du scooter et admirais cette belle maison. Puis, je sentais qu'il me prenait la main, et qu'il m'entraînait à l'intérieur. On s'engageait dans une pièce qui n'était autre que le salon. Nous voyions un homme plutôt jeune boire son café.



- Salut Itachi, tu sais où est papa?


- J'en sais rien, dans son bureau peut être.


- Je te présente Sakura, ma petite amie. 



Son frère écarquillait les yeux, il me souriait. Il se levait et me baisait la main. Je rougissais un peu.



- Enchanté de faire votre connaissance.


- Moi de même.


- On va aller voir mon père.


- Ce n'est pas nécessaire, je suis là, lâchait une voix derrière nous. 



On se retournait et je voyais un homme d'une quarantaine d'année planté dans l'entrebâillement de la porte. Il avait une importante carrure et semblait en mesure de faire peur s'il se mettait en colère.



- Père, je voudrais... 


- Tais toi, ordonnait-il. Où étais-tu ? J'étais mort d'inquiétude.


- J'étais chez Sakura.



Il dirigeait son regard vers moi et m'examinait de la tête aux pieds.



- Il a fallut que tu la ramènes ici. Et pourquoi ? Pour que je change d'avis, et bien sache que c'est raté. Sors la de chez moi, je ne veux pas d'une pauvre sous mon toit.


- Vous la juger avant de la connaître.


- Je n'ai pas envie de la connaître, haussait-il le ton.


- Père, je..., tentait Itachi. 


- Ne te mêle pas de ça veux-tu. Il va falloir que je rééduque ton frère. Il a besoin d'une bonne dose de discipline.


- C'est maman qui m'a élevé.


- Et bien la pauvre, elle doit se retourner dans sa tombe.


- Elle m'a très bien éduqué, criait Sasuke.


- Ne hausse pas le ton devant moi, je t'ai déjà dit, criait-il aussi. Et sors la d'ici.



J'avais les larmes qui me montaient aux yeux. Cela me faisait pensé à moi et à mon beau père, quand nous nous disputions.



- Si Sakura s'en va, je pars avec elle.



Et voilà, ce que j'avais redouté arriva. Ils se fâchaient à cause de moi et cela me faisait trop mal au cœur. Sasuke allait gâcher son avenir à cause de moi. Je ne pouvais pas le laisser continuer ainsi. Il fallait que j'arrête ça et maintenant. Le seul moyen que j'avais trouvé, allait faire mal, mais tant pis.



- Arrêtez, Je vous en supplie, criais-je à mon tour.



Ils se tournaient tous vers moi et mes larmes coulèrent le long de mes joues.



- Je vous en prie, arrêtez de vous disputer, pleurais-je.



Sasuke avait les yeux ronds, Itachi aussi, mais son père me regardait en plissant les yeux.



- Je ne veux pas que vous vous disputiez à cause de moi.


- Sakura, lâchait Sasuke en allant vers moi.


-Non, le rejetais-je. Je ne peux pas te laisser gâcher ton avenir. Je n'en ai pas le droit.


- Qu'est ce...?


- Je suis désolée, mais on ne peut pas continuer toi et moi.


- Quoi ?



Je me retournais vers le père Uchiwa. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais la haine contre lui.



- Vous êtes content, vous avez gagné! Tout ce que je voulais, c'était avoir le bonheur que j'attendais depuis longtemps. Mais, il faut croire que je suis destinée à autre chose. Et comme vous l'avez si bien dit tout à l'heure, je suis une pauvre, et ça ne fait pas bon ménage avec les riches. Au revoir monsieur et au plaisir de ne plus vous revoir.



Il ne disait rien car il était surpris par mon discours. Je me retournais vers Sasuke, qui avait l'air totalement désemparé.



- Je suis désolée mon amour, mais je crois que c'est mieux ainsi.


- Non, je t'en prie.



Il me prenait dans ses bras et me suppliait. Je me desserrais de son étreinte et courais à l'extérieur. J'enfourchais le scooter de Sasuke, désolée, je te le rendrai, et démarrais. Je savais m'en servir, car j'avais plusieurs fois eu l'occasion d'en monter. J'entendais Sasuke m'appeler, mais c'était trop tard, j'étais déjà partie. Je n'arrivais pas à retenir mes larmes tellement ma souffrance était grande. Je m'arrêtais sur le bord d'une route et enlevais le casque. Je me mettais à hurler et à pleurer toutes les larmes de mon corps.



Pov Itachi (Dimanche 07 avril 2008 : 10h55)


Lorsque je voyais Sasuke revenir, il était vraiment triste, mais, il avait autre chose dans les yeux, je ne l'avais jamais vu comme ça . Père était parti à table entre temps et buvait comme si de rien n'était son café.



- Comment avez-vous pu ?



Père ne disait rien et se contentait de reposer son bol.



- Vous avez osé dire des choses horribles. Vous l'avez accueilli comme on accueille un criminel. Vous l'avez traité plus bas que terre. Vous me dégoûtez.


- Comment oses-tu petit impertinent ? 


- J'ai honte de vous avoir comme père, osait dire mon frère. 



Cette fois-ci mon père se levait. J'avais cru qu'il allait une nouvelle fois le gifler, mais...



- Monte tout de suite dans ta chambre, avant que je t'en colle une, ordonnait mon père en colère.



Si tu étais raisonnable, tu ne tenteras rien Sasuke.



- Vous êtes en train de gâcher ma vie. J'aime Sakura, et je ne me marierai jamais avec Karin.


- Tu le feras de gré ou de force.


- Allez au diable, plutôt crever.



CLACK



Et voilà, je m'en doutais. Cette fois, c'était beaucoup plus fort que la dernière.



- File dans ta chambre avant que je t'en colle une autre.



Mon frère tenait sa joue gauche et regardait mon père avec des yeux remplis de colère. Il sortait du salon et allait dans sa chambre en criant ''je vous déteste''. Mon père se rasseyait, levait sa tasse et me disait.



- Il me remerciera plus tard. Il ne pensera plus à cette chose, c'est juste une passade, ça passera.


- Cette chose s'appelle Sakura et j'aurais aimé mieux la connaître, intervenais-je.


- Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi. De toute façon, cela se voit qu'il n'y avait que l'argent qui l'intéresse. Elle a cassé une fois qu'elle a vu que Sasuke n'héritera de rien, s'il partait avec elle.


- Si elle a cassé, c'était pour ne pas qu'il gâche son avenir. Elle a fait ça par amour. Mais, ça, vous êtes trop fier pour l'admettre.



Je me levais car j'avais perdu l'appétit et je risquerai de m'emporter. Je montais les escaliers et soudain, j'entendais comme un gros bruit, je me précipitais dans sa chambre et le voyais qui se défoulait sur les meubles. Je le prenais par derrière en l'encerclant de mes bras.



- Sasuke, calmes toi.


- NONNNNN ! LACHE MOI, criait-il en se débattant.


- ARRETE !



Il se débâtait, mais je l'allongeais sur le lit et le serrais très fort. Puis, il se calmait et commençait à pleurer.



- Vas-y, évacue !


 -Je l'aime, sanglotait mon frère. Tu ne peux pas savoir à quel point je l'aime.



Honnêtement, je ne l'avais jamais vu dans cet état depuis la mort de maman. Nous n'avions jamais été aussi proche depuis fort longtemps. Cela me faisait vraiment mal au cœur de le voir comme ça. Il allait falloir que j'y mette mon grain de sel. De plus, je n'aimais pas la famille Ryu, ce Aaron ne m'inspirait pas confiance du tout. Mais, connaissant mon père, il allait m'envoyer bouler. Tout à coup, je n'entendais que la forte respiration de Sasuke, qui s'était endormit. Je me détachais de lui et me levais. Je sortais de la chambre et croisais mon père.



- Alors, il s'est calmé ?



Je ne lui adressais pas la parole et passais devant. Tout à coup, je m'arrêtais et me retournais vers lui.



- Pourquoi, pourquoi ne pas lui laisser vivre sa vie?


- Cela ne te regarde pas !


- C'est mon frère et ça me regarde. Je vous l'ai dit hier, vous passez le bonheur de votre fils, après celui de votre compagnie.


- Il sera heureux avec cette fille.


- J'en doute fort, il ne l'aime pas. C'est Sakura qu'il aime. Mais ça, TU es trop buté pour le voir. Un jour, TU le regretteras.



Sur ces mots, je reprenais mon chemin, en espérant qu'il allait cette fois ci, bien y réfléchir. Mais j'en doutais.



Pov Sakura. (Vendredi 19 avril 2008 : 12h10)


Cela faisait 15 jours que j'étais en dépression, dû à la séparation avec Sasuke. C'était vraiment trop dur de le voir tous les jours, de ne plus pouvoir le toucher, l'embrasser, lui dire que je l'aimais. Car je ne pouvais plus le nier, je l'aimais. J'avais même changé de place avec Naruto, car être à côté de lui, était un vrai supplice. Je ne le regardais plus, car ses yeux étaient remplies de tristesse. Désolée mon amour, mais c'était la meilleure solution. J'aurais tellement voulu qu'on soit ensemble, mais le destin en avait voulu ainsi. La cloche sonnait, c'était l'heure de déjeuner. Hinata me proposait de venir avec eux, mais je refusais, trop peur du contact avec Sasuke.



- Cela fait 15 jours que tu ne déjeunes plus à la cafétéria, me disait-elle.


- C'est pas grave, je déjeune à l'extérieur.



Et je courais le plus vite possible. Je me faufilais dans les toilettes et m'enfermais. Je n'avais rien voulu dire à Hinata, mais je passais mes déjeuners dedans. Tout à coup, j'entendais une voix familière entrer à l'intérieur.



- Honnêtement, ça m'agace. Qu'est ce qu'elle a de plus que moi?


- Tu êtes la meilleure Karin.


- Je sais Kin, mais j'en ai marre qu'il la regarde tout le temps.


- Je croyais que tu avais mis le père de Sasuke dans ta poche.



Quoi? Qu'est ce qu'elle avait dit ?



- Oui, mais faut croire que Sasuke est encore plus dur à manipuler que son père.


- De toute façon, vous êtes fiancés?


- Non, pas encore. Et ça m'énerve!


- Mais, ils ne se parlent plus, ils ont l'air déprimé.


- Oui, j'ai vu, et je m'en réjouie et tu sais quoi... 



Soudain, d'autres personnes entraient dans les toilettes.



- C'est pris reviens plus tard, meuglait Karin.


- Les toilettes ne t'appartiennent pas, elles sont publiques.


- Ino a raison sale rousse, lâchait à son tour Hinata.


- Dit donc, on devient une rebelle, miss "je m'évanouis" tout le temps.


- La ferme, crachait Ino.


- Pfff, vous êtes nulles.


- Tu n'as qu'à dégager sale binoclarde.



J'entendais la porte des toilettes se refermer.



- Bravo, elle est partie, félicitait Ino.


- Je ne peux plus la voir celle-là.


- Et moi donc, c'est en partie à cause d'elle si Sakura et Sasuke ne sont plus ensembles.


- Tu as vu comment ils dépriment tous les deux?


- Ne m'en parle pas Hinata, j'en ai mal au cœur.


- Cela fait 15 jours que Sasuke squatte chez Naruto. Il a tellement pas envie de croiser son père qu'il est venu quelques temps.


- Honnêtement, c'est la deuxième fois que je le vois dans cet état.


- Ouais, la première était à la mort de sa mère. Je m'en rappelle, qu'est ce qu'il était malheureux!


- Et maintenant ça, soufflait Ino. En tout cas, cela se voit qu'il l'aime.


- Grave, et Sakura en est raide dingue.


- J'ai essayé de lui parler la dernière fois, mais elle avait maintenue son verdict.


- Pourquoi, franchement pourquoi a t-elle cassé? Elle aurait pu continuer leur relation caché, poursuivait Hinata.


- Au fait, tu aurais pu me le dire! 


- Et bien, Sasuke m'avait fait juré de ne rien dire.



Soudain, une autre personne arriva dans les toilettes.



- Bon alors, vous venez?


- Tu n'as pas honte d'entrer dans les toilettes des filles, Naruto.


- Hinata a raison , sors d'ici.


- Oh ça va ! Vous mettiez trois plombes, alors je suis venu.


- Ino et moi parlions de Sasuke et Sakura.


- Oh ! D'ailleurs, à ce propos, Sasuke est rentré.


- Pourquoi ?


- Il n'a pas du tout le moral. Je pense qu'il est vraiment atteint. Je n'ai plus de solution pour qu'il redevienne comme avant. Ce week-end risque d'être très ennuyeux.


- Le remède s'appelle Sakura.


- Ouais, et je vais lui dire deux mots tout à l'heure, cela ne peut plus durer.


- Alors bonne chance.



Puis, ils sortirent des toilettes. Il n'y avait plus aucun bruit. Je sentis deux larmes couler sur mes joues. Je me mis soudain à pleurer à chaudes larmes. Je ne savais plus quoi faire. J'étais tellement malheureuse. Je sortais des toilettes en espérant que personne ne m'avait vu. Chose faites, je marchai dans les rues de Tokyo. Je sècherai les cours de l'après-midi. De toute façon, j'avais sport. Tout à coup, une voiture se mit à ma hauteur.



- Salut, tu me reconnais.


- Oui, vous êtes le frère de Sasuke.



Il arrêtait sa voiture et y descendit.



- On peut se parler ? Me demandait-il. 



Pov Itachi (Vendredi 19 avril 2008 : 12h10)


Elle semblait vraiment hésiter, mais elle acceptait quand même. Elle montait dans la voiture et je démarrais. Un silence s'installait entre nous.



- Tu sais sans doute, de quoi je voudrais te parler?


- Oui, de Sasuke.


- Exact! J'aimerai vraiment que tu changes d'avis.


- Je ne peux pas, disait-elle tristement. Il risquerait d'avoir des ennuies avec son père.


- Je crois que c'est déjà trop tard. Tu sais qu'il vit depuis 15 jours chez Naruto et qu'il est en déprime totale.


- Oui, et il n'y a pas que lui.


- Il tient énormément à toi. Il est fou amoureux de toi.


- Il va se marier avec Karin.


- Tu plaisantes j'espère, il ne voudra jamais, il préféra s'enfuir.


- Qu'est ce que je dois faire ?



Je tournais ma tête vers elle et la rose avait des larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle avait vraiment l'air d'être très gentille cette fille et très malheureuse.



- Qu'est ce que ton cœur te dit de faire ?


- Tu-tu crois en l'âme sœur?



J'étais assez surpris pas cette question, mais je souriais.



- Bien sûr, sinon, je ne serais pas ici.


- Tu veux bien m'emmener chez Naruto?


- Ben, il n'est pas en cour?


- J'ai entendu dire qu'il avait séché et qu'il était rentré.


- Ah ben bravo! Mais on va rien dire pour cette fois.



Je la vis sourire. Sasuke avait décidément bon goût, elle était magnifique.



Pov Sasuke (Vendredi 19 avril 2008 : 12h25)


J'étais dans ma chambre, chez Naruto, toujours en train de déprimer. Je n'en pouvais plus de cette situation. J'allais finir par craquer et devenir fou. Tout à coup, j'entendais toquer à ma porte. J'avais franchement pas envie de parler à quelqu'un maintenant.



- Sasuke.



Je reconnaissais la voix de mon frère.



- J'ai envie de voir personne.


- Allez, me secouait-il. 


- Mais laisse-moi tranquille.


- Tu vas me faire le plaisir de te remuer un peu.


- J'ai pas envie, lâchais-je en me remettant sous la couette. 


- Écoute, ce n'est pas en déprimant dans ton coin, que tu vas récupérer Sakura.


- Elle ne veut pas me voir, ni me parler. Comment veux-tu que je la récupère ?


- En lui disant ce que ton cœur ressent.


- Je l'aime, je ne suis rien sans elle, je ferai n'importe quoi pour elle. Quitte à abandonner le fric de cette famille maudite.


- Et bien tu vois quand tu veux.



Soudain, il reculait jusqu'à la porte. Mais qu'est ce que... ?



- Viens entre!



Oh My God, mais qu'est ce qu'elle faisait là ?



- On peut se parler?



Itachi sortait de la pièce me laissant seul avec elle. Je ne savais pas ce qui me retenait de lui sauter dessus. Je me levais et la contemplais. Elle était trop belle.



- Je suis venu m'excusez, disait-elle.


- Je... je...


- Pardonne moi.



Elle commençait à pleurer, et se précipitait dans mes bras. Je la serrais très fort contre moi. Que c'était si bon de pouvoir la toucher et de sentir son parfum.



- Je t'en prie, pardonne moi.


- Tu es toute pardonnée.



Je me retirais un peu et je prenais possession de ses lèvres fougueusement. Elle y répondit avec passion. Quel bonheur de pouvoir sentir à nouveau ses lèvres sur les miennes! On se séparait par manque d'air. Elle était un peu étourdie par ce baiser, qui était très intense.



- Je t'aime tellement, lâchait-elle en me regardant de ses beaux yeux émeraude.


- Si tu savais à quel point je suis heureux d'entendre ça.



On s'allongeait sur le lit, dans les bras l'un de l'autre. Je l'embrassais encore et encore. Cette fois ci, je ne laisserai personne nous séparer. Quitte à partir de chez mon père. Non, je ne le laisserai pas gâcher ma vie et mon bonheur.



Pov Normal (Vendredi 19 avril 2008 : 15h15)


Alors que Fugaku était dans son bureau, à la société, une personne entrait dans la pièce.



- Aaron !!


- Salut Fugaku, je ne te dérange pas j'espère ?


- Non, vas-y, assis toi.


- Je voudrais te parler pour notre société de transport.


- Qu'est ce qui se passe ?


- Et bien, c'est pour nos transferts informatique. Il va falloir tout changer et utiliser ton nouveau programme.


- Pourquoi ? Il n'est pas encore au point ! 


- Justement, j'ai amené un spécialiste et il te fera un plaisir de te le terminer.



Aaron Ryu fit entrer un homme d'une quarantaine d'année. Blond à lunettes, yeux noisettes, assez grand et une petite cicatrice sur le front. Il n'avait pas du tout l'air japonais.



- Je te présente Jason Emmerton, je l'ai rencontré aux états-unis l'année dernière. C'est le meilleur informaticien que j'ai jamais vu.


- Hmm!!


- Enchanté de faire votre connaissance.



Fugaku semblait méfiant, mais pensait que son ami ne lui fera pas d'entourloupe.



- J'aimerai voir... ''son talent'', demandait l'Uchiwa en se levant. 



Ils se dirigèrent vers les bureaux d'en dessous et Fugaku lui montra le nouveau programme.



- Voilà, montrez moi de quoi vous êtes capable.


- Avec plaisir.



Jason Emmerton se mit au travail. Puis, la secrétaire de Fugaku arrivait.



- Excusez moi de vous déranger, mais on vous demande au téléphone.


- Dîtes que je rappellerai plus tard.


- C'est l'école de votre fils, ils disent qu'il n'est pas venu en cour de sport aujourd'hui.


- Rhooo !!! C'est pas vrai ! Bon, dites leur que j'arrive.


- Bien monsieur.


- Excusez moi, je reviens de suite.



Fugaku laissait Aaron et Jason dans la pièce.



- Alors, tu en penses quoi ? Demandait le Ryu. 


- C'est de la rigolade, une ou deux petites manipulations, et son programme sera à ma merci.


- Génial ! 


- On pourra alors transférer de l'argent, sans que quelqu'un s'en aperçoit.


- Tu es un génie Jason.


- J'aimerai te poser une question. C'est ton ami, pourquoi alors le déplumer ?


- Fugaku croit que je suis son ami, mais depuis l'université, je le déteste. C'est toujours lui qui avait les meilleurs notes, les meilleurs filles. Tout le monde l'adulé, même moi, mais au plus profond de mon cœur, je le détestais. Je vais ainsi prendre ma revanche, et en même tant, ce qu'il a de plus chère, sa société.


- Et s'il découvre ton stratagème ou l'un de ses employés.


- Un accident est si vite arrivé.



Jason commençait à sourire, suivit de Aaron. Leur plan machiavélique ne faisait que commencer.


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