Je crois être amoureux de ma coéquipière (Neji X Tenten)

Chapitre 3 : La mission de rang D

4225 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 07/11/2023 19:56

Notes de l’auteur :


Salut! Je crois comprendre qu’il y a actuellement des problèmes de statistiques avec le site (FF.net). Je me console avec cela, puisque je n’ai eu aucuns lecteurs depuis la publication ! XD Mais bon, si je fais cela pour moi, alors peu importe l’engouement...


L’écriture générale avance à petits pas douloureux, mettre en ligne me stress beaucoup plus que je ne le pensais et j’en perds parfois l’inspiration. Mais c’est temporaire (en tout cas je veux que cela le soit) et je me force donc à ne pas éviter consciemment d’écrire. Bonne lecture et merci de votre assiduité !


PS : Je cherche un(e) Bêta-reader pour corriger les fautes d’orthographes et de syntaxes qui se glissent entre mes corrections (les vilaines). Si ce n’est pas votre force, comme moi, je suis aussi très prenante pour simplement m’aiguillonner sur le ressenti général du texte, la cohérence des personnages etc. (L’immensité des coulisses derrière un rendu, en gros) Merci!!!


PS (2): J’ai écris une anecdote humoristique à la fin du chapitre, pour ceux qui sont curieux.


Chapitre 3 : La mission de rang D


Neji prit une très grande inspiration pour se calmer… Il essaya de repousser son indignation et son mécontentement derrière sa façade d’Hyûga habituel, c’est-à-dire pas plus expressive qu’un froncement de sourcils et des lèvres pincées. La raison de ce débordement d’irritation était simple, leur mission d’aujourd’hui. Leur première mission en fait... et celle-ci était tout simplement merdique.


- Gai-sensei, lorsque tu veux dire baby-sitting, tu veux dire heu… combien d’enfant ? Demanda prudemment Lee, qui, pour la première fois depuis qu’il connaissait l’homme, semblait moins anormalement exubérant face à ses paroles.


Lee avait été extatique lorsque le Jonin était arrivé au terrain d’entraînement en annonçant avec fierté qu’ils auraient leur première mission aujourd’hui. Mais la joie avait un peu diminué en entendant l’objectif de mission… Il n’était pas familier avec les enfants, n’ayant aucun frère et sœur en plus.


Tenten semblait très soulagée et heureuse d’entendre le mot « mission » et n’avait pas bronché en entendant l’objectif. Neji se dit que c’était parce qu’elle était une fille, puisque les femelles étaient normalement plus à l’aise avec les enfants. Ce n’était absolument pas parce qu’il était mal à l’aise avec les enfants et n’avait aucunes connaissances dans le domaine qu’il était si préoccupé par l’objectif de mission… Simplement parce que c’était inutile à son objectif d’être un shinobi…


- Je crois que le parchemin faisait état de trois enfants. De toute façon, un ou plus, cela ne fait aucune différence, non? C’est si plein de jeunesse! Sourit innocemment Gai, qui semblait soit complètement ignorant sur le sujet, soit d’une expérience à tout épreuve dans le domaine.


Bizarrement, Neji et Tenten optèrent plutôt pour la première option et Neji angoissait déjà.


C’est donc ainsi que l’équipe Gai prit la direction de l’endroit indiqué dans le parchemin de mission et se dirigea en périphérie du village. Ils s’arrêtèrent devant une petite maison au terrain remplit de jouets et furent accueillis par des cris suraiguës, faisant aussitôt figer les trois mâles dans une posture de combat. Tenten les regarda comme s’ils avaient deux têtes et éclata de rire.


- Je sens que je vais bien rigoler aujourd’hui. À vos dépends bien sûr. S’amusa la jeune femme, qui s’avança vers la porte d’entrée d’une démarche assurée.


- Sensei, pourquoi ce type de mission ? Cracha Neji, qui sentait effectivement, lui aussi, que la jeune fille allait avoir le matériel pour bien rire de leur tête aujourd’hui.


- J’ai pris la première mission de rang D sur la pile. Avoua l’homme, incertain, ce qui lui valut un regard meurtrier de l’Hyûga. Mais c’est parce que j’ai foi que l’équipe Gai peut tout faire! Se reprit rapidement le Jonin, un pouce levé en guise de bonne foi.


- Je ne vous décevrai pas Gai-sensei! Tant de foi en notre jeunesse m’émeut! S’écria Lee, un regard scintillant de détermination.


- Je savais que tu l’avais en toi Lee ! Se réjouit l’homme.


- Oui, Gai-sensei !


- Lee !


Neji décida que ce serait potentiellement moins désagréable d’être au front, sur champ de bataille, qu’avec les deux cinglés... Il s’approcha donc de la maison, où Tenten avait frappé à la porte et attendait d’être accueillie. Un homme échevelé aux yeux cernés vint précipitamment leur ouvrir, comme si sa vie en dépendait.


- Bonjour, nous sommes l’équipe Gai, venue pour la mission que vous avez confiée à… Commença Tenten d’une voix professionnelle.


- Chérie, ils sont enfin arrivés ! Pleura l’homme, qui ne prit pas la peine d’écouter davantage.


Il semblait hésiter entre embrasser Tenten et s’évanouir.


- Mon Dieu, fais-les entrer ! Supplia une voix féminine.


Neji et Tenten échangèrent un regard sceptique et le jeune homme sentit son instinct murmurer que ce n’était pas bon… pour lui. Ils suivirent tout de même l’homme dans la maison et celui-ci les regarda avec surprise.


- Vous n’êtes que deux ? Paniqua celui-ci.


- Non, les deux idiots… Je veux dire, nos deux coéquipiers viendront nous rejoindre sous peu. Le rassura la jeune fille, essayant de masquer son insulte par un faux sourire encourageant.


- J’espère pour vous, vous n’y arriverez pas sinon. Répondit l’homme d’un ton compatissant, pour les guider ensuite vers ce qui semblait être une cuisine.


Le couloir pour y arriver était si jonché de jouets que cela mit au moins un peu à profit leurs réflexes de shinobi.


Lorsque le groupe arriva enfin, Neji comprit à quoi le chaos devait ressembler. Il y avait une jeune femme tout aussi échevelée que l’homme, tenant un bébé dans ses bras tout en essayant de nourrir un autre bambin rébarbatif. Finalement, pour couronner le tout, un autre enfant hyperactif courait partout en criant. C’était en soi, décida Neji, une image de l’horreur. Il fut vexé en remarquant que Tenten ne broncha même pas.


Parce que lui devait mettre toute sa maîtrise personnelle pour ne pas reculer vers la porte...


- Je suis si heureuse de vous voir ! Pleura presque la femme et Neji comprit pourquoi, puisqu’il tuerait probablement s’il devait littéralement vivre cela tous les jours.


- Pas de problème. Lui sourit Tenten de sa voix professionnelle et Neji fut heureux, pour la première fois de sa vie, de laisser quelqu’un gérer quelque chose. Nous ne connaissons pas très bien les détails, pourriez-vous nous présenter et répondre à quelques questions ?


C’est ainsi que les jeunes parents se présentèrent et donnèrent les noms de leur progéniture. Le gamin qui courrait partout eu la décence de se cacher derrière sa mère lorsqu’il les vit, rendant le processus de présentation plus audible.


- Je suis Tenten et voici Neji. Deux autres coéquipiers sont dehors, ils nous rejoindront sous peu. Combien de temps souhaitez-vous vous absenter ? Demanda courtoisement Tenten


L’aura de confiance que dégageait la jeune femme mit aussitôt les jeunes parents plus à l’aise et même Neji se détendit un peu. Ce qui le dérangea grandement.


- Nous devons rendre visite à mon père malade et l’aider avec les courses. Expliqua doucement la femme. Nous serons de retour vers 19h, serez-vous heu… capables de gérer jusque-là ?


- Bien sûr, notre équipe est compétente et j’ai personnellement beaucoup d’expérience avec les enfants. Rassura gentiment Tenten, qui sourit subtilement lorsqu’elle sentit Neji se tendre en entendant l’heure de retour des parents.


Elle savait qu’il calculait silencieusement déjà le nombre d’heure à passer avec les enfants. Il lui était limpide que l’Hyûga voulait être clairement ailleurs.


Pendant que Gai et Lee les rejoignirent, Tenten posa plusieurs questions aux parents, comme si effectivement, elle était mère elle-même. Il comprit aux visages surpris des deux parents qu’elle savait peut-être même trop de choses. Neji s’occupa de présenter du bout des lèvres le nom des enfants et les informations reçues aux deux retardataires. Lorsque tout fut bien éclairci au goût de Tenten, elle souhaita un bon départ aux deux adultes et il était clair pour l’équipe Gai qu’ils quittèrent la maison un peu trop… rapidement.


- Salut Chen, je m’appelle Tenten. Se présenta la jeune fille, qui prit les choses en main en voyant les trois mâles figés comme des statuts à l’entrée de la cuisine.


Elle berça naturellement le poupon que la femme lui avait prudemment remis avant de partir tout en se penchant au niveau du petit garçon, maintenant caché derrière la table de cuisine.


Le petit Chen hocha la tête timidement et tourna des yeux prudents vers les membres masculins de l’équipe Gai.


- Ne t’en fais pas Chen, ils ne sont pas méchants, ils sont juste timides. Ria joyeusement Tenten, qui avait remarqué la réserve du garçon. Aller les gars, je ne vais pas tout faire, approchez-vous que je vous explique vos tâches avant que vous preniez racine là-bas.


Lee et Gai furent les plus courageux et Neji suivit avec résignation, peu désireux de montrer encore plus son malaise.


- Bien, l’un de vous a-t-il déjà tenu un bébé ? Questionna la jeune fille avec patience et douceur.


Un non collectif lui répondit et elle retint un soupir.


- D’accord, Gai-sensei approche-toi et tends les bras, je vais te montrer. Il faut sortir Lylie de sa chaise haute et j’aurais besoin de mes deux mains. Lee et Neji, observez bien, parce que vous devrez aussi tenir un des deux bébés au cours de la journée.


Avec une douceur et une inquiétude que Tenten trouva adorable, Gai pris le petit bébé dans ses larges bras. Avec patience, comme elle l’avait répété des centaines de fois à l’orphelinat, elle guida l’homme, expliquant et bougeant ses bras pour que l’enfant soit confortable et bien soutenu. Lorsqu’il ne resta au Jonin qu’à se détendre, il pleura presque en criant à quel point cela était plein de jeunesse.


- Assurez-vous de ne pas crier. Vous le réveillerez et je veux préparer l’endroit avant qu’ils ne pleurent et que vous paniquiez. Expliqua Tenten, qui regardait avec amusement son sensei et le visage impressionné de Lee devant le petit tas de couverture que tenait l’homme.


- Lee, viens ici, je vais te montrer comment tenir Lylie. Une journée remplie nous attend, prenez cela comme l’entraînement le plus mental que vous n’avez jamais fait. Les prévint la jeune fille, un sourire énigmatique sur son minois.


Les trois mâles n’ont pas tout à fait compris la mesure de l’avertissement, à leur grand désarroi.


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Il était 17h et Neji était exténué. Même l’inépuisable Gai-sensei lui semblait moins vif, ce qui était un record en soi.


D’une main de maître, Tenten avait pris en charge tous les soins, mais, n’ayant que deux bras (pourtant Neji avait parfois l’impression qu’elle en avait six) ils devaient assurer un peu aussi. Après que Chen l’ait presque rendu chauve à force de tirer sur ses cheveux, auxquelles il tenait beaucoup et avait donc naturellement riposté, ils avaient dû essuyer une crise de larmes effrayante.


Neji comprit toutefois que ce n’était pourtant que la pointe d’un douloureux iceberg. Il semblait qu’un enfant de trois ans puisait dans une source d’énergie infinie, courant partout, grimpant n’importe où et touchant à n’importe quoi. Même Gai et Lee avaient été terrifiés devant ce mini-humain, qui semblait inarrêtable.


Lorsque le jeune Hyûga avait proposé d’attacher l’enfant, sous le regard très intéressé de ses coéquipiers, Tenten était apparue, si menaçante et en colère que même le chef du clan Hyûga aurait pâlie. Pour les punir, elle avait eu un sourire diabolique et leur avait donné comme mission de changer des couches. Elle avait remis Chen dans les bras du Jonin, l’avertissant que s’il arrivait quoi que ce soit à l’enfant, elle ferait mal. Ensuite, elle avait traîné Lee et Neji dans la salle de bains.


Ce fut en soi une expérience presque traumatisante pour les deux garçons, malgré les conseils experts de Tenten, qui faisait de son mieux pour ne pas rire. Neji adressa des excuses internes à toutes les femmes qu’il avait insultées en pensant que gérer des enfants était facile et qu’il y a un jour lointain, il était ce même bambin qui avait si généreusement remplit sa couche pour en mettre partout…


Lee et Gai emmenèrent Chen jouer dehors, sous ordre direct de Tenten. Elle mit le poupon dans ses bras, prépara plein de trucs qui lui étaient inconnus, prit ensuite Lylie dans ses bras, pourtant chargés de bagages, et réussit même à presque le traîner dehors.


- Assieds-toi sous l’arbre, si le soleil lui plombe dessus, on mettra son ombrelle. Expliqua patiemment la jeune fille.


Un ton de voix qui avait été surutilisé toute la journée.


Neji obtempéra et s’installa le plus adroitement possible avec l’enfant dans les bras. Il se sentait maladroit, comme s’il allait briser le petit être au moindre mouvement brusque. Cela l’avait impressionné qu’aussi petit soit-il, cela criait à plein poumon…


- Ne t’en fais pas Neji, il ne se réveillera pas tout de suite, je viens de le faire boire. Détends tes bras, tu vas avoir des crampes et tu auras du mal à le tenir longtemps. Conseilla la jeune femme.


Comme si c’était une seconde nature, elle installa confortablement sa propre charge endormie et la berça inconsciemment tout en lui parlant. En voyant avec quelle facilité elle interagissait avec les enfants, il voulut poser la question qui lui avait brûlé les lèvres toute la journée.


Sentant son regard inquisiteur et décortiquant les subtils mouvements faciaux sur son minois autrement lisse, Tenten lui sourit et Neji se demanda pourquoi cela lui semblait… triste.


- Je sais que tu te demandes comment je suis à l’aise avec tout cela. Répondit-t-elle soudainement, surprenant Neji et lui faisant se questionner si elle lisait dans les pensées.


- Effectivement, je me le demande. C’est plus que le savoir-faire d’une simple sœur, on dirait presque que tu fais cela tous les jours depuis longtemps. Acquiesça le jeune homme, surpris par lui-même de laisser sa curiosité s’exprimer en mots.


- C’est parce que c’est exactement la réalité. Murmura Tenten. En un résumé simple, j’élève plusieurs enfants qui ne sont pas les miens, c’est en quelque sorte une partie de mon quotidien.


Cela souleva plus de questions qu’autrement dans l’esprit de Neji, mais après avoir remarqué l’expression lointaine et fermée de Tenten, il se ravisa de les poser.


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Lorsque la porte d’entrée annonça l’arrivée des deux jeunes parents, un soupir de soulagement franchit les lèvres des trois mâles, au grand amusement de Tenten. Elle reprit les choses en main avec les deux adultes, épargnant à son sensei d’avoir l’air d’un idiot complet. Après beaucoup de remerciements, l’équipe Gai s’enfuit presque de la maison.


- J’imagine, Gai-sensei, que cette magnifique expérience vous a rendu accro au baby-sitting ? Surtout après ce départ plein de jeunesse... Rit narquoisement Tenten.


Le Jonin eu un sourire d’excuse.


- Si tu n’avais pas été là, ma délicate fleur, nous aurions fait honte à notre réputation. S’excusa-t-il et Lee approuva piteusement.


Elle balaya cela d’une main dédaigneuse.


- J’ai pu rire de vous un peu, ça en valait la peine. Mais je crois que l’équipe Gai devrait se concentrer sur des missions moins… inconnues pour la plupart de ses membres. Suggéra gentiment celle-ci, remarquant l’air épuisé de ses coéquipiers.


- Bien que cela ne me plaise pas, Gai-sensei, car j’ai honte d’avouer une telle faiblesse, Tenten a raison, j’aimerais accomplir des missions où je serai plus utile pour l’équipe. Je ne suis pas encore apte à m’occuper de jeunes enfants. Avoua tristement Lee, baissant la tête avec honte.


Neji se contenta d’un sec hochement de tête pour souligner son accord. Si leur sensei ramenait une autre mission de baby-sitting, il envisageait une option de fuite, aussi difficile cela sonnait pour son ego.


- Les garçons ont raison sensei, les jeunes enfants demandent beaucoup d’expérience et sans vouloir offenser, notre équipe est plus compétente dans des tâches physiques ou qui, humainement, nécessitent moins de soin. Soutint doucement Tenten, qui avait eu pitié de ses coéquipiers face à leur terreur impuissante avec un poupon dans leur bras.


- Je choisirai mieux nos prochaines missions en prenant cela en compte. Sourit le Jonin. On se retrouve demain, l’équipe Gai n’est qu’au début de son épopée !


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Le lendemain, Neji se dit qu’il était tombé bien bas pour être soulagé et heureux d’exécuter une mission de désherbage. Même sous une chaleur désagréable et malgré la compétition stupide de Lee et de Gai-sensei pour savoir qui était le plus efficace. Car il n’y avait plus aucunes petites mains qui essayaient de le rendre chauve et de bébé qui le faisait paniquer en pleurant.


Il trouva Tenten en train de rire aux éclats lorsque Lee arracha, dans sa précipitation, un plant de tomate et que la vieille femme qui les avait engagés l’engueulait venimeusement. Il avait cette étrange impression de chaleur dans sa poitrine en voyant l’atypique équipe Gai et il se demanda quand il avait baissé un peu sa garde.


Il était un génie et ce serait contraire à cette réputation de nier qu’il commençait un peu trop à son goût à s’attacher. C’était en soi effrayant, puisqu’il se savait un homme condamné à un destin douloureux. Il craignait donc que s’il laissait d’autres personnes entrer dans sa vie, comme son père avant eux, ils meurent et emportent ce qu’il lui restait de son humanité… Il devrait donc être plus prudent, fermer son cœur plus hermétiquement.


- Neji! Si tu restes planté comme un piquet, Lee va bouder sur sa portion de travail ! Ria Tenten en s’approchant.


Son visage et ses mains étaient brunis de terre, mais elle affichait un sourire éclatant.


- Hn. Grogna légèrement l’Hyûga, reprenant son visage de marbre.


Elle lui tendit une gourde d’eau et son expression se changea en quelque chose d’incroyablement plus sérieux.


- Un jour, nous serons en mesure de défendre tes arrières aussi, alors ne t’éloigne pas trop de nous. Lui dit-elle, un feu vif dansant dans ses prunelles noisette.


Il lui prit la gourde d’eau et essaya de contenir sa surprise en se concentrant sur le mouvement. Avait-il été si évident ? Avait-elle vraiment une technique de lignée spéciale pour lire l’esprit des gens ? Il leva ses yeux nacrés vers les siens, essayant de déceler tout indice ou réponse.


Tenten retint un frisson lorsque les yeux pâles de Neji s’enfoncèrent dans les siens. Elle se demanda comment des yeux aux teintes lavande, selon les reflets de lumière, pouvaient être si intenses et brûlants. Une pensée intruse se faufila dans son esprit, notant à quel point elle se sentait fondre, à quel point elle trouva ses orbes magnifiques.


Pensant que c’était une réponse de sa part pour défendre une limite personnelle imaginaire qu’imposait Neji autour de sa personne, Tenten recula doucement et essaya d’accrocher un sourire gentil pour montrer ainsi son intention de paix et de respect.


- Je vais contenir les deux idiots, n’oublie pas de t’hydrater. Marmonna-t-elle en faisant de son mieux pour ne pas avoir l’air de s’enfuir littéralement pour rejoindre Lee et Gai-sensei.


Elle s’était pourtant sentie pleine de courage en engageant Neji, ravis d’avoir l’excuse parfaite avec la gourde d’eau. Il avait eu l’air si incertain qu’elle avait eu le besoin de le rassurer, de lui rappeler qu’il n’était pas seul. Pourtant, être au côté du garçon était en soi assez intimidant et elle n’avait pas encore suffisamment confiance en ses compétences pour penser qu’elle pouvait s’y tenir avec une certaine fierté.


Elle décida de travailler cela. Elle serait une kunoichi aussi puissante que Senju Tsunade, elle devait donc se ressaisir !


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Anecdote humoristique de la semaine : (Oui, le chapitre est terminé, donc ceux que ça n’intéresse pas, à la semaine prochaine… XD)


Alors, il m’est venu à l’esprit, pendant que je m’ennuyais à nettoyer la vaisselle (Les tâches ménagères stimulent mon imagination comme méthode de fuite...) l’existence d’expression cocasses entre les endroits géographiques.

Au Québec, nous en avons une particulière qui laisse souvent les touristes relativement confus : Attache ta tuque avec de la broche ( Si vous utilisez un système de traduction, désolé du potentiel rendu).


Je vais donc vous expliquer son contexte d’utilisation. Ici, l’hiver est affectueusement appelé La saison de la merde blanche (par saison, je parle de sept $/*& de longs mois par année…) . Il est très fréquent qu’en une seule nuit, nous essuyons une tempête de neige qui nous engraisse de 30 centimètres de neige supplémentaire (Mais elle fond plus vite que la graisse au moins...).


Donc, en tant que gens dépendants d’une voiture pour se déplacer (Parce que ce n’est pas vrai que l’on se déplace encore en traîneaux à chien hein…), vous devez vous mettre dans la peau d’un travailleur, possiblement en retard, qui doit déneiger et déglacer sa voiture pour vaquer à sa vie (regardez une vidéo Youtube pour ceux qui se demandent comment déglacer une voiture, c’est drôle de regarder, pas de faire…).


Mais, pour pimenter l’expérience, imaginer aussi une forte poudrerie, qui accompagne souvent les tempêtes de neige (Non, pas une sorte de nuage de farine ou de sucre à glacer, mais de la neige si fine qu’elle te viole les yeux en voulant fusionner avec tes cils). Vous obtiendrez donc un québécois particulièrement maussade. L’expression, parce que c’est le sujet conducteur que j’ai passablement oublié, à plus un sous-entendu pour exprimer le courage que cela prend de sortir par pareil temps. Même si, passablement, bien attacher sa tuque pour ne pas la perdre dans le vent est aussi une bonne idée…


De plus, il y a une variable secrète que les québécois gardent généralement sous silence, plus par gêne que par fierté patriotique… C’est de bien se souvenir d’, exactement, tu as garé ta voiture. Parce qu’avec les yeux collés, autant par les crottes d’yeux verdâtres du doux sommeil que par la glace, il est facile de déneiger la voiture de quelqu’un d’autre… Si cela vous arrive, ce n’est pas que les québécois sont particulièrement plus serviables que le reste de l’humanité, ça, c’est ce que l’on aime que les touristes croient…


Cela me laisse donc me demander si je serai responsable d’une potentielle crise économique dans le secteur du tourisme. Ha ! Et aussi de m’informer sur le mot scientifique pour nommer les fameuses « crottes d’yeux verdâtres », question d’échanger plus de trois phrases avec un interlocuteur de chair et d’os avant d’être catégorisée de folle…. XD Merci de votre temps et bonne semaine !!!




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