Meilleurs ennemis

Chapitre 26 : Meilleurs ennemis

5249 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 14/04/2024 10:45


Jeudi 23 juillet / 23h30

Manoir Sarutobi

Konoha / Japon



Hiruzen Sarutobi était assis sur son siège! Seule, une petite lampe était allumée à ses côtés. Il attendait! Cela faisait une heure qu'il attendait son petit fils qui était sortit. Il avait réussit jusque là à le contenir, mais ce soir, il était partit derrière son dos avec l'accord d'Asuma. D'ailleurs, ce dernier arrivait dans le salon où il vit son père, assis sur son fauteuil. 



- Père, que faites-vous encore ici ? Allez vous coucher! 


- J'attends Konoha-maru! 


- Pourquoi ? demandait le fils en s'asseyant sur le fauteuil d'en face. C'est les vacances, il a 21 ans, c'est de son âge de sortir. 


- Tu ne te rends pas compte Asuma. Il sort avec la petite Hanabi Hyuga! 


- Ah ? Et alors ? 


- Je ne veux pas! Ils ne sont pas du même monde, il va aller à New-York pour les affaires de son père et il va la laisser tomber. 


- Mais, pourquoi dîtes-vous cela père? 


- Je ne veux pas qu'il fasse la même erreur que moi. 


- Que vous ? Ne comprenait pas Asuma. 


- Oui, c'était il y a 60 ans. J'avais l'âge de Konoha-maru à cette époque! 



Il n'avait pas finit ses explications, qu'ils entendaient la porte d'entrée. Le patriarche Sarutobi se levait, à l'aide de sa canne et se dirigeait vers son petit fils, qui se débarassait de sa veste. 



- C'est à cette heure-ci que tu rentres! lâchait-il en colère. 


- Père, disait Asuma essayant de le calmer. 


- J'étais à l'anniversaire d'un ami, oncle Asuma m'a autorisé à y aller, répondait du tac au tac Konoha-maru. 


- Dis plutôt que tu es partit la rejoindre! Je t'avais déjà dit de ne plus la fréquenter! 


- Fréquenter qui ? 


- Ce n'est pas parce que j'ai bientôt 80 ans, que je suis sénile. Tu crois que je ne t'ai pas vu la dernière fois avec elle, en train de vous adonner à... 


- Père...  



Le jeune homme ouvrit la bouche à la révélation de son grand-père, assez honteux d'avoir était vu pendant l'acte. 



- Je t'avais expressément interdit de revoir Hanabi Hyuga! 


- Mais...


- Tu as intérêt à ne plus l'approcher, sinon... 


- Mais je l'aime grand-père, et vous ne pourrez pas m'interdire de la voir! 


- Ne me répond pas, petit insolent. 


- Je me fiche de ce que vous ferez, déshéritez moi s'il le faut, je m'en fiche! Mais vous ne pourrez jamais emprisonner mon coeur, JAMAIS! 



Une main s'écrasait sur la joue gauche du jeune Sarutobi. Surpris de ce geste, Konoha-maru ne bougeait pas sa tête qui avait fait un 90° sur le côté droit. Cette gifle lui avait fait mal et aussi, c'était la première fois que son grand-père portait la main sur lui. Il remit sa tête à l'endroit initial et regardait son grand-père froidement. Mais ce dernier ne se laisser pas impressionner et il affichait le même regard. 


 

- Je te préviens Konoha-maru. Continue à faire ce genre de conneries et tu vas le regretter. 


- Voyons père... 


- Ne te mêle pas de ça Asuma, c'est une affaire entre lui et moi. Depuis tout petit, c'est moi qui l'élève et voilà comment ce petit ingrat me remercie. Je te signale que tu n'as pas fini tes études et que tu es toujours sous ma responsabilité. 


- Vivement la fin de mes études alors, avait lâché Konoha-maru avant de partir vers sa chambre. 



Hiruzen Sarutobi tremblait et son fils le remarquait. 



- Père, ça va ? 


- Je suis fatigué, je vais me retirer dans ma chambre. 



Asuma regardait son père partir à l'opposé de son neveu. Il ne comprenait pas pourquoi ce dernier était très dur envers son neveu. Cela ne le ressemblait pas, lui qui avait pris soin du petit depuis la mort de son frère et de sa belle-sœur. Ils étaient tellement proche tous les deux avant. Mais il ne savait vraiment pas pourquoi ces temps ci, ils s'étaient éloignés l'un de l'autre. 



Vendredi 24 juillet / 08h30

Appartement d'Aiko et de Toru

Konoha / Japon



Tout était calme dans l'appartement, et dans son lit, Aiko rêvait, un sillon de bave coulant sur le bas de son visage. Mais malheureusement, tout rêve avait une fin et c'était son réveil qui y mettait un terme. Elle sursautait et attrapait son portable pour l'éteindre. Elle se rallongeait et regardait le plafond en souriant de ce qu'il s'était passé hier soir. Serait-ce le début d'un commencement ? Elle ne le savait pas vraiment, c'était beaucoup trop tôt, et est-ce que cela signifiait quelque chose, ou c'était juste une envie?



Dans la chambre d'à côté, Toru dormait encore. Elle mettait toujours 5 minutes de plus que l'heure prévu, la flemme! Mais alors qu'elle était dans les bras de son homme, le réveil fit son travail et la rappelait à l'ordre. Ils sursautaient et elle attrapait son portable pour vite l'éteindre. Elle reposa sa tête sur l'oreiller et baillait fortement. 



- Reste avec moi, lâchait Sasori en la retournant. 



Il mit son visage dans le cou de la brunette et la serrait contre lui. 



- J'aurai voulu, mais hélas, je dois me lever. 



Ils s'embrassaient tendrement et elle se séparait de lui à regret. Toru sortait de la chambre alors que le roux essayait de se rendormir en s'affalant au milieu du lit. Lui qui avait fini à 1h du matin, étant de fermeture avec Itachi, était encore fatigué. Il s'octroyait alors une grasse matinée jusqu'à 9 heure! 



Dans la cuisine, Aiko était en train de préparer le petit déjeuner lorsque son amie entrait dans la cuisine.  



- Bonjour! 


- Bonjour, tu as encore mis ton réveil 5 minutes plus tard! 


- Oui, je voulais encore profiter des bras musclés de mon homme. 


- C'est mignon! 



Aiko versa une tasse de thé à son amie et cette dernière se tartinait une biscotte. 



- C'était bien cette petite soirée hier! lançait Toru. 


- Oui, je me suis amusée, répondait Aiko en avalant son thé. 


- Et surtout avec Itachi! 



La demoiselle avalait de travers et toussait, s'étouffant presque. 



- Et ben dit donc! Il te fait tant d'effet. 


- Voyons Toru! 


- Cela te ferait du bien, surtout après la nouvelle d'hier! 



Aiko regardait son amie et elle affichait une mine assez triste, repensant à hier après-midi, alors qu'elle était en plein travail. 



Flash back


Elle venait de finir avec une cliente et attendait la prochaine qui n'était pas encore arrivée. Soudain, son téléphone portable sonnait et lorsqu'elle vit le nom d'une amie s'affichait, elle décrochait avec le sourire. 



- Salut Meiko! Tu vas bien ? 


- Oui et vous deux?


- Très bien merci! Et cela ira mieux lorsque tu viendras nous voir! 


- Oh tu sais! Je suis assez prise avec mon travail et Meeling qui vient d'avoir 9 mois. 


- Tu as tellement de la chance d'avoir une vie parfaite avec un homme parfait. 


- Oh tu sais il est loin d'être parfait, si tu savais tous les défauts qu'il a, rigolait son amie au bout du fil. 


- Moi j'ai pas eu de chance! J'aurais tellement voulu... mais voilà, il avait fallut que je tombe sur un homme qui ne voulait pas s'engager. 


- Justement, en parlant de ça! Sasami va bientôt se marier. 


- Ah oui ? Quand ça ? 


- Le mois prochain! J'ai reçu une invitation le mois dernier. 


- C'est bizarre que l'on n'est pas reçu d'invitation, on était pourtant amies! Enfin pas très proche mais on était dans le même groupe. 


- Et tu n'es pas prête d'en recevoir! 


- Pourquoi ? 



Il y avait un blanc durant quelques secondes et soudain... 



- Parce qu'elle se marie avec Kojiro! 


- Quoi ?  



Aiko ouvrit la bouche, sidérée par cette nouvelle. 



- Aiko ? Tu es encore là?


- O-oui! Je... putain l'enfoiré! 


- Si cela peut te rassurer, je lui ai dit non pour l'invitation. Je ne pouvais pas y aller après ce qu'il t'avait fait! 


- C'est vraiment un salopard. 


- Je ne voulais pas te le dire au début, mais je devais car tu l'aurais appris tôt ou tard! 


- Merci Meiko... je... excuse-moi je dois aller travailler! 


- Courage Aiko! T'inquiète pas, toi aussi tu trouveras quelqu'un de bien et il ne te méritait pas ce con. 


- C'est gentil à toi. 


- On se rappelle, bisous! 


- Bisous et salut ta petite famille pour moi. 



Aiko raccrochait et serrait les poings, sentant des larmes monter. Toru arrivait à ce moment là! Elle venait de finir avec une cliente et lorsqu'elle arrivait vers son amie, elle la vit énervée. Puis, celle-ci partait vers une cabine et quelques secondes après, alors que la cliente allait franchir la porte de sortie, elles entendaient des cris. Toru se précipitait à l'intérieur de la cabine et aperçut son amie sur le sol, pleurant à chaudes larmes! 



- Mon dieu Aiko! Que se passe t-il ? 



Cette dernière ne répondait pas et continuait à pleurer. 



- C'est... c'est... Kojiro! 


- Kojiro ? Ton ex?


- Oui, pleurait-elle encore plus. 


- Et qu'est ce qu'il a fait ? Il... il est mort?


- Non... pire que ça! Il... il va se mariéééééé.... 


- Quoi ? 


- Ce connard va se marier! répétait elle en la regardant dans les yeux. Et tu sais avec qui ? 


- Avec qui ? 

   

- Avec Sasamiiii! 



Toru ouvrit grand la bouche, outrée par le nom de la future mariée. 



- Oh la garce! J'aurais dû m'en douter qu'elle allait finir par l'avoir. 


- Quoi? lâchait Aiko en relevant la tête vers son amie. 


- Oui... enfin... elle avait des vues depuis longtemps sur lui. 



Aiko se relevait et regardait son amie, interloquée. 



- Comment tu sais ça toi ? 


- Tout le monde le savait, sauf toi! Tu était tellement amoureuse de lui que tu ne voyais rien autour de toi. 


- Pourquoi tu ne m'as rien dit? 


- Je voulais te protéger et lorsque vous avez cassé, je n'avais pas cru bon de te le dire. Cela t'aurait encore plus fait mal. 


- C'est vraiment un enfoiré Toru. 


- Je sais, n'y pense plus. Tu as encore du temps toi aussi pour trouver l'homme idéal. 



Soudain, elles entendaient le grelot de la boutique. Toru fit un pas à l'extérieur de la cabine et aperçut une cliente.  



- Bonjour madame, on arrive tout de suite. Sèche tes larmes, ajoutait-elle à Aiko. Ta cliente vient d'arriver. 


- D'accord! 



Elles s'enlaçaient dans les bras l'une de l'autre et alors que Toru sortait, Aiko soufflait un bon coup avant de sortir également de la cabine avec le sourire pour accueillir sa cliente. 


Fin du flash back



- Oui, et cela fait encore un peu mal. 


- Oublie-le et pense à ton futur. D'ailleurs, tu étais très proche avec Itachi hier! N'est-ce pas ? 



La demoiselle rougissait et baissait la tête! 



- Oh allez! Tu peux me le dire, je suis ta meilleure amie non ? 


- Et bien, disons qu'il ne me laisse pas indifférente! 


- Ah je le savais, souriait Toru. Alors, si cela peut te rassurer, d'après ce que j'ai vu, tu ne lui es pas indifférente non-plus. 


- Oui, je sais et hier il ...



Soudain, Sasori arrivait dans la cuisine, à moitié endormit. Aiko arrêtait de parler, devenant encore plus rouge, et avalait d'un trait son thé. 



- Bon! Je vais aller prendre ma douche moi! lâchait Aiko en sortant de la cuisine. 


- Eh attend! Finis ta phrase quand même. Il quoi ? demandait son amie en la suivant. 




Alors que Sasori mit une capsule dans la machine à expresso, il entendait soudain des cris d'excitations. Il tournait sa tête vers ce bruit ne comprenant pas ce qu'il se passait. Il prit sa tasse de café et s'installait à table où il vit une tartine beurré à sa portée. Ayant très faim, il la prit et mordait dedans! Délicieux! Deux minutes plus tard, Toru revenait, le sourire aux lèvres! Elle embrassait son amour sur la joue et s'asseyait en face de lui. Regardant la table à la recherche de sa tartine, elle regardait Sasori avaler le dernier morceau.  



- Et ben! Faut pas te gêner! Ma tartine! 


- Désolé, mais elle était toute seule, tu l'as lâchement abandonnée, alors j'ai pas eu le courage de la laisser. 


- Ben voyons! 



Il lui souriait et avalait une gorgée de son café devant une Toru amusée. 



Vendredi 24 juillet / 09h15

Appartement d'Itachi. 

Konoha / Japon



Il devait ouvrir le bowling à 10 heure, mais il était encore dans son lit à flâner, repensant à ce qu'il s'était passé hier soir! Enfin, cela s'était passé très rapidement...  



Flash back


Il devait être 23 h et quelques personnes s'apprêtaient à partir, comme sa mère et Misaki qui venait vers lui. 



- Je suis fatiguée mon chéri, Misaki me raccompagne à la maison. 


- D'accord! 


- On se voit au mariage de toute façon! 


- Oui. 



Il serrait sa mère dans ses bras et lui embrasser son front, puis serrait la main de Misaki. Mais, alors qu'ils sortaient du bowling, Itachi aperçut un objet sur le comptoir. Sachant que sans cet objet, il ne pouvait pas aller loin, il allait à l'extérieur et criait...  



- Eh Misaki, vous n'aurez pas oublié quelque chose! 



Ce dernier fouillait dans sa poche et constatait qu'effectivement, il avait oublié ses clefs de voitures sur le comptoir. 



- Merci Itachi, lâchait ce dernier en les prenant. 



Il regardait sa mère et son "peut-être futur beau-père" entrer dans la voiture. Il fit un signe de la main alors qu'elle s'éloignait, et lorsqu'il se retournait, il aperçut Aiko contre le mur extérieur du bowling. Que faisait-elle ici ? D'ailleurs elle le regardait en souriant. 



- Tu fais quoi toute seule ici ? 


- J'avais envie de prendre l'air. 


- C'est vrai que cela fait du bien un peu d'air! 


- Merci encore pour cette soirée. Cela m'a fait décompressé. J'avais eu une mauvaise nouvelle tout à l'heure. 


- Ah ? 


- Je ne voulais pas venir après, tellement j'étais dégoûtée et désemparée. Toru m'a dit que cela me ferait du bien et que j'allais oublier, mais c'est très dur. 



Itachi voyait bien qu'Aiko était triste et en avait gros sur la patate. 



- C'est une histoire de cœur ? Voulait-il savoir assez curieux. 


- Oh tu sais! Pour rien te cacher, j'ai appris que mon ex Kojiro allait bientôt se marier... et avec une amie en plus. Enfin, maintenant je vais dire ancienne amie. 


- C'est pas très sympa. 


- Je suis restée 2 ans avec Kojiro. Je l'aimais et je croyais qu'il m'aimait aussi. Mais, lorsque j'ai commencé à lui parler mariage, il m'a dit non, qu'il ne voulait pas s'engager et qu'il voulait sa liberté. 


- Oh le bâtard! avait lancé soudainement l'Uchiwa. 


- Comme tu le dis! J'ai respecté sa décision, parce que je l'aimais et parce que je me disais que c'était peut-être pour un autre moment. Mais, je me suis trompée. Quelle conne! 


- Il t'a plaqué ? 



Elle hochait la tête positivement et des larmes commençaient à couler le long de ses joues.  



- Cela m'a fait mal, très mal. J'ai pleuré pendant 2 jours. Toru est restée à mes côtés et m'a consolé. 


- Ah il y en a des pourritures sur terre. 


- J'ai repris ensuite du poil de la bête et on a eu l'occasion d'ouvrir le salon. M'éloigner de Tokyo est ce qu'il m'est arrivée de mieux. Je ne pensais pas que j'allais apprendre 5 mois plus tard qu'il se marierait. Quelle naïve j'ai été! 


- C'est un con! Il ne mérite pas que tu verses des larmes pour lui. 



Elle le regardait dans les yeux et elle se perdait au fond de ses abysses. Il s'approchait d'elle et essuyait les larmes sur la joue gauche. 



- Tu es mieux que lui. Ne perd pas ton temps à penser à lui. Pense plutôt à toi. 



Ils étaient très proche, se frôlaient même. Elle ne bougeait pas et avec son pouce, il caressait ces lèvres qui étaient très appétissantes. 



- Tu es belle, gentille, drôle et intelligente. Quel homme ne succomberait pas à ton charme? 



Et tout doucement, il se penchait vers elle et y posait délicatement ses lèvres. Elle fermait les yeux et se laissait faire, trouvant ce contact agréable. Puis, il les retira de quelques centimètres, regardant la demoiselle qui était un peu décontenancée. Elle ouvrit la bouche pour lui dire quelque chose, mais il la fit taire avec un autre baiser plus passionné. Elle posa ses mains sur le torse du brun alors qu'il avait les siennes dans le dos d'une Aiko complètement paralysé par ce baiser. Soudain, il se retira d'elle et s'éloignait de quelques pas, lui tournant le dos. 



- Je... je suis désolé Aiko, lâchait-il très confus. 


- Non, ne t'excuse pas! Je... c'était bien. 



Elle s'approchait de lui et posait sa main sur son épaule. Il lui fit face et elle lui souriait. Il avait vraiment envie de regoûter à ses lèvres, et il la plaquait donc contre le mur pour lui voler un autre baiser plus endiablé. Il caressait son dos alors qu'elle avait ses doigts dans la chevelure ébène d'Itachi. Soudain, des voix se faisaient entendre et il se retirait d'elle, faisant quelques pas en arrière. C'était son frère et le petit groupe de Naruto.  



- Ah! Tu es là Itachi! On te cherchait pour te dire que l'on partait. 


- Ok! Bonne nuit petit frère. 



Sasuke regardait Aiko et la saluait également. 



- Ah Aiko, disait Toru en sortant également. C'est là que tu étais! 


- Oui, j'ai pris un peu l'air. 


- Je suis fatiguée, on s'en va ? 


- D'accord, acceptait la demoiselle en entrant à l'intérieur. 


Fin du flash back 



Il ne savait pas si cela signifiait quelque chose, mais il avait aimé l'embrasser. Elle était partie ensuite, juste un petit salut à son égard, le regardant dans les yeux. Toru l'avait traîné après à l'extérieur. Il avait cogité jusqu'à la fermeture et en avait même pas parlé à Sasori. Que devait-il faire ? 



- Eh Itachi, lâchait Hidan en entrant dans la chambre. Tu vas être en retard. 



Le brun regardait le réveil qui affichait 9h20. Il se levait, baillait un grand coup avant de se diriger dans la salle de bain. Une douche lui rafraichira les idées. 



Vendredi 24 juillet / 11h00

Maison des Uzumaki

Konoha / Japon



Sakura était allongée sur un des transats de la terrasse. Ses lunettes de soleil sur le nez, elle avait encore le goût amer de la réponse de son homme lorsqu'elle avait voulu l'inviter à dîner demain soir. 



Flash back


- Je suis désolé, mais Pein m'a invité à son enterrement de vie de garçon. 


- Il y aura une stripteaseuse ? 


- Connaissant Deidara qui prépare la fête, sûrement! 


- Oh sympa! Tu préfères la compagnie d'une stripteaseuse à la mienne. 


- Pas du tout! 


- Tu vas la dévorer du regard lorsqu'elle va se trémousser, ses gros lolos à l'air et ses fesses rebondissantes. 


- Ah oui! Et je vais la prendre sauvagement dans la salle de bain et lui faire l'amour toute la nuit, plaisantait-il. 



Elle le fusillait du regard et il rigolait de sa jalousie. Il l'embrassait tendrement, mais elle faisait la moue. 



- Tu es vraiment obligé d'y aller ? 


- Oui. 


- Et si c'est moi qui te faisait un striptease, tu pourras me faire sauvagement l'amour après ? 


- C'est vrai que c'est tentant, mais j'ai promis à Pein que je serais là! Désolé. Une autre fois, d'accord ?


- Dimanche soir ? 


- Parfait pour dimanche soir. 



Elle lui souriait et il l'embrassa une nouvelle fois avant de la laisser. Elle allait vers la voiture de Naruto, où celui-ci l'attendait. 


Fin du flash back



Mais elle aurait tellement voulut le voir ce soir! Mais elle va se préparer pour dimanche! Demain, elle ira faire les magasins pour trouver un petit ensemble coquin rien que pour lui. 



Vendredi 24 juillet / 19h00

Appartement de Deidara

Konoha / Japon



Hidan et Deidara avaient acheté plein de petits trucs sympas pour fêter l'enterrement de vie de garçon de Pein. Le salon où devait se dérouler la fête était très bien décoré. Les boissons étaient au frais et un buffet froid avait été choisi! Un reste de la veille avait été pris pour ne pas gâcher la nourriture. 



- Je pense que l'on est bien! lâchait le bond en regardant son salon! 


- Ouais, c'est même très bien! le félicitait Hidan. 


- Bon voyons voir, il est 19h, les invités seront là vers 20h et la stripteaseuse vers 21h. 


- Cela va être ma meilleure partie! 


- Au fait Hidan, à 30 ans, tu ne vas pas te marier ? 


- Je pourrais te retourner la question, Deidara. 


- N'esquive pas la mienne! 


- Après plusieurs échec, je préfère pour le moment rester célibataire! Et puis, avec mon travail, je n'ai pas beaucoup de temps! 


- Et moi j'avais des projets avec Aiko, j'espérais un peu et puis... BAM... tout s'est écroulé en la présence d'un Uchiwa! 


- Tu connais Itachi, cela va être très fragile et c'est pas encore fait! Il pense encore trop à Izumi. Hier, lorsque j'ai pris le cadre, tu sais là où ils sont tous les deux à la plage. 


- C'est sa préférée! 


- Je lui ai dit de l'oublier et il s'est totalement énervé. 


- Cela ne m'étonne pas. On n'arrête pas de le lui dire, mais c'est peine perdue. Il a repoussé les avances de nombreuses femmes et je ne te parle même pas de celles qui ont fui lorsqu'elles se sont aperçut qu'il pensait toujours à une morte! 


- Il lui faut un déclic! 


- J'espère pour lui et son avenir! 



Soudain, quelqu'un sonna et Deidara allait ouvrir!  



- Ah! Pein! Voilà le futur marié.  



Ce dernier entrait, un sac à la main gauche et un costume, sortit d'un teinturier, dans l'autre. 



- Tu peux mettre ça dans la chambre! 


- Merci! Cela va faire bizarre de découcher, plaisantait-il. 



15 minutes plus tard, ce fut au tour de Sasuke, en compagnie de son frère et de Sasori! 



- Tu en fais une tête toi ? Lâchait Hidan au roux! 


- C'est Toru, elle n'était pas très ravi de cette petite fête stripteases. 


- Bienvenu au club! appuyait Sasuke. 


- C'est pour une de ces nombreuses raisons que je suis célibataire, disait Hidan en croquant dans une chips. 



Puis, une sonnerie se fit entendre, c'était le portable de Pein. Il décrochait et allait vers la porte d'entrée. Il l'ouvrit devant ses amis assez curieux. 



- Il va où ? demandait Sasori en le voyant sortir. 



Personne ne répondait, car il ne le savait pas eux-mêmes. Sauf Deidara qui crispait les dents. 



- Désolé Sasori, j'aurais peut-être dû te prévenir, mais j'ai hésité. 


- Me prévenir de quoi ? 



Il ne pouvait pas répondre car Pein arrivait avec un homme à lunettes, les cheveux mi-long, un peu grisonnant. 



- Les gars, je vous présente Kabuto Yakushi, le mari de Guren! 



Un silence s'installait soudainement dans l'appartement, et toutes les têtes se tournaient vers Sasori qui avait ouvert grand les yeux. 



- Bonsoir, lâchait Kabuto un peu mal à l'aise de l'ambiance soudainement pesante. 


- Bonsoir, moi c'est Hidan. 



Ce dernier lui serrait la main pour briser ce malaise. Et tout le monde l'imitait ensuite. 



- Moi c'est Deidara ! 


- Et moi Sasuke. 


- Bonsoir, moi c'est Itachi. 


- Enchanté, répondait Kabuto en lui serrant la main. 



Puis, ses yeux s'arrêtaient sur un roux, qui avait les bras croisés. Il savait que ce dernier était l'ex de sa femme, car elle l'avait prévenu. Mais, il n'en avait que faire, tout ça, c'était du passé. 



- Bonsoir, enchanté de faire ta connaissance. 



Il lui tendait la main, mais le roux ne bougeait pas. Un coup de coude de la part d'Itachi le fit réagir et il lui serrait la main. 



- Vas-y, installe toi! disait Pein en lui présentant le salon. 


- Merci. 



Puis, une fois qu'il fut un peu loin, Pein fit un pas vers Sasori, qui était à côté d'Itachi. 



- Désolé, mais ils sont arrivés ce matin, et comme ils logent chez nous, je ne pouvais pas le laisser, surtout que Konan fête son enterrement de vie de jeune fille à la maison. Il est sympas en plus, vous verrez. 


- Pas de soucis Pein, c'est ta fête, tu invites qui tu veux, lançait Itachi. N'est-ce pas Sasori?


- Mouais! De toute façon, c'est juste pour une soirée, je peux le supporter quelques heures. 


- Tu exagères! le réprimandait l'Uchiwa. Il n'a rien à voir avec ton ancienne histoire avec Guren. 


- D'accord, d'accord! Désolé, je vais être gentil! 



Tout le monde allait dans le salon pour passer une bonne soirée. 



Vendredi 24 juillet / 21h00

Maison de Konan et Pein

Konoha / Japon



Il y avait une dizaine de filles, s'amusant, discutant entre elles. Le stripteaseur venait de partir et les demoiselles se désaltéraient et grignotaient. Dans la cuisine, Konan et Samui préparaient quelques petits salés lorsque Masako, une brune aux yeux bleu, et une amie de travail, entra dans la pièce. 



- J'aurais bien voulu repartir avec lui, lâchait-elle. 


- Et bien vas-y, va le rattraper, plaisantait la blonde. 


- Non, je vais être raisonnable, je vais rester pour ma Konan. 


- C'est trop gentille ma chérie de laisser les hommes pour moi. 


- Mais de rien! Il y en aura d'autres! 


- D'autres quoi ? Demandait Guren en entrant avec un plateau vide! 


- D'autres hommes! Répétait la brune. 


- Tu ne veux toujours pas te caser ? Demandait Guren. 


- Pas pour le moment, je préfère m'amuser plutôt que souffrir! 


- Toujours l'histoire avec Sasori en travers de la gorge ? Demandait Samui. 


- Ouais, même si cela fait déjà 6 mois que l'on est plus ensemble, je n'ai toujours pas digérer sa tromperie!  


- Bienvenue au club, lâchait Guren. Mais bon! Ce fut un mal pour un bien car j'ai rencontré Kabuto. 


- Bon! Que l'on ne me parle plus de lui. Rien que l'idée de le revoir demain... 


- Je te signale que dans ta relation, tu n'as pas été blanche non plus, intervenait Konan. 


- Tu es dans quel camp ? 


- Dans le mien et demain je ne veux pas de scandale à mon mariage. Surtout avec sa nouvelle copine. 


- Tiens donc, il a une nouvelle copine. Et comment elle est ? 


- Sympas! Claqua la future mariée en passant la porte de la cuisine. 


- Ah ben bravo! Moi je galère avec les mecs et monsieur a déjà une copine. 


- Si cela peut te rassurer, disait Samui. Je n'en ai pas non plus. 


- Quelqu'un l'a vu sa nouvelle copine ? 


- Elle est jolie, répondait la blonde. Même très jolie. Cela fait 2 mois qu'ils sont ensemble et... cela me fait mal de l'admettre mais il en est encore éperdument amoureux. J'ai bien vu l'autre jour. Il la regardait avec les yeux qui pétillaient. Il ne m'avait jamais regardé avec un tel regard, et lorsqu'il l'a embrassé... je ne savais pas si à ce moment là, je ressentais de la jalousie ou du dégoût. Mais au fond de moi, j'avais envie d'être à sa place. 



Dans le regard de la blonde, il y avait de la tristesse, car elle regrettait d'avoir rompu avec lui et surtout d'avoir jouer avec ses sentiments.  



- Tu es encore amoureuse de lui ou quoi ? 


- Non, pas du tout, rougissait Samui. 


- Et bien moi, je te dis qu'elle ne fera pas long feu! Je le connais, il aura toujours le besoin d'aller voir ailleurs. 


- Pas cette fois-ci je pense. 


- Tu paris que je me le fais demain soir pendant le mariage?


- Je ne parierai pas si j'étais toi, intervenait soudainement Guren. Car s'il est vraiment accroc à sa nouvelle copine, il va t'envoyer paitre rapidement. 


- J'ai toujours adoré les défis! 


- Fais gaffe Masako, disait à son tour Samui. Konan ne va pas être contente si tu sèmes la zizanie à son mariage. 


- Ne vous inquiétez pas les filles, cela sera très discret, je vais la jouer très fine. 



Masako sortait de la cuisine et les deux autres femmes se regardaient en secouant la tête. 



- Je le sens mal, très très mal, disait Samui à Guren qui était de son avis. 




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