Meilleurs ennemis

Chapitre 27 : Meilleurs ennemis

6431 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 24/04/2024 08:28


Vendredi 24 juillet / 23h00

Appartement de Toru et Aiko

Konoha / Japon



Toru était assise sur son lit, elle n'arrivait pas à dormir, pensant toujours à ce que Sasori lui avait dit aujourd'hui avant qu'il ne parte pour la soirée de Pein. 



Flash back


Sasori passait la porte et apercevait sa chérie avec une cliente. Elle lui faisait un grand sourire, heureuse de le voir. Après la cliente partie, il allait vers elle et l'embrassait tendrement. 



- On peut se parler ? 



Voyant le visage fermé de son amour, elle prit un air inquiet et l'emmena dans une cabine vide. 



- Qu'est ce qu'il se passe ? 


- Je... avant le mariage de demain, je voulais te prévenir.... 


- Me prévenir de quoi ? 



Il hésitait un peu et se lançait. De toute façon, il n'avait pas le choix, autant la prévenir au lieu qu'elle ne découvre par elle-même ses frasques avec ses ex. 



- Avant de te connaitre, je suis sortie avec pas mal de filles... avec la plupart d'entre elle, il n'y avait pas de sentiments, c'était juste comme ça... d'autres plus sérieux, mais en fin de compte cela n'a pas matché. Avec Samui, la blonde que tu as vu l'autre jour, je suis sortie avec elle durant deux mois...


- Oh mon dieu ! Alors cela expliquerait sa surprise et son étonnement lorsque je lui ai fait la bise. 


- Exact et je n'étais pas vraiment ravi qu'elle soit présente et j'avais un peu peur lorsque tu as débarqué au bowling. 


- Je comprends mieux maintenant ton agressivité. 


- Je suis désolé ma puce mais je voulais te protéger et te prévenir que ces harpies seront au mariage, et qu'elles vont sûrement m'en faire voir de toutes les couleurs...  


- Attends une minute, lâchait-elle paniquée. Elles vont ? Combien de tes ex seront au mariage?


- Honnêtement, je ne sais pas! Konan ne m'a rien dit, peut-être 3 ou 4... 


- Ah oui! 


- Toru, je te le dit car je t'aime et je ne veux pas te mettre devant le fait accomplie. Ces filles sont certes des ex, mais elles ne représentent plus rien pour moi. Ce qui compte c'est toi et notre avenir. 


- En tout cas, elles n'ont pas intérêt à me chercher des noises, sinon je leur entre dans le lard. 


- Toru, ne rentre pas trop dans leur jeu, n'écoute pas ce qu'elles te diront, d'accord ? 


- D'accord, disait-elle en baissant la tête. 



Il prit son visage entre ses mains et l'embrassait tendrement. Elle y répondait avec ardeur et d'un mouvement, il l'attrapait par les cuisses et il la déposait sur la table d'épilation. S'en suivit un balai de langues et des mains baladeuses. Mais, un toc à la porte leur fit revenir sur terre.  



- Toru, entendaient ils derrière la porte. 


- Oui ? 


- Ta cliente t'attend! 


- J'arrive tout de suite. 



La brunette descendait de la table devant la mine triste du roux. 



- Pas grave, on se verra ce soir. 


- Je peux pas, j'ai l'enterrement de vie de garçon de Pein. 


- Ah oui! Et je suppose qu'il y aura une stripteaseuse ? 


- Connaissant Deidara, oh oui! 


- Et tu vas bien la mater, lâchait-elle en crispant sa mâchoire. 


- J'ai des yeux, c'est fait pour voir. 


- Et bien vas-y à ta soirée de strip-tease, je te laisse y aller, disait-elle d'un ton sec. 


- Mais je n'ai pas besoin de ton approbation, je fais ce que je veux, répondait le roux dans le même ton. 


- Sasori! 


- Il faut que j'y aille, à demain. 



Il sortait de la cabine et saluait Aiko assez sèchement. 



- Ben dit-donc, ça va pas ? demandait-elle en voyant Toru arriver vers elle. 


- Non, pas trop, disait la demoiselle aux bords des larmes. 



Toru accueillait sa cliente et l'emmenait dans une cabine. Elle n'aimait pas se fâcher avec Sasori. Et maintenant qu'elle y pensait, sa réaction était assez stupide. 


Fin flash back 



Oh oui, sa réaction était vraiment stupide. Elle avait voulu à plusieurs reprises lui envoyer un message, mais elle avait eu un peu peur de sa réponse. Elle entendait soudain une voiture et vit des phares s'arrêter sous sa fenêtre. Elle se levait et ce qu'elle vit la fit sourire. 



Dans cette voiture, Sasori restait un moment, pesant le pour et le contre. Après tout, c'était sa faute à elle, pas à lui. Il n'avait rien fait de mal, juste aller à une soirée striptease. Mais c'était rien, il l'avait regardé mais c'était tout. Il n'avait eu aucune réaction devant elle car il savait qu'il avait bien mieux. 



Que devait-il faire ? Il devait passer la nuit chez lui, mais il ne voulait pas rester fâcher avec Toru. Soudain, on toquait sur son pare-brise et ce dernier sursauta de peur. Il reconnut sa chérie et il descendait sa vitre. 



- Et ben alors ? Que fais-tu ici ? 


- Tu m'as fais peur! 


- Désolée, je t'ai vu de ma fenêtre et je suis descendu à ta rencontre. 



Sasori avait le visage fermé et ne lui répondait pas, ce qui faisait un peu peur à la jeune femme. Il ouvrait la portière, la faisant se décaler. Il la regardait de haut en bas, elle portait un petit kimono en soie bleu et il imaginait une petite tenue en dessous. Tout à coup, il prenait son visage en coupe et l'embrassait amoureusement. Elle était assez surprise, mais elle répondait ardemment à son baiser. 



Il retira délicatement ses lèvres et soufflait un bon coup, comme s'il venait de prendre une bonne dose d'oxygène. 



- Cela fait du bien ! Lâchait-il 


- Qu'est ce qu'il y a ? 


- J'étais venu car je ne voulais pas que l'on reste fâchés encore plus longtemps. 


- Non, c'est ma faute, j'ai été puéril, je suis désolée. 


- Et moi je n'aurais pas dû te répondre de cette façon, pardon. 



Soudain, un homme passait à côté d'eux et les regardait, où plutôt, la matait. Il fallait dire que la demoiselle était peu couverte et elle avait de petits chaussons à pompons à ses pieds. 



- Monte à la maison, tu veux une tasse de thé ? 


- Oui merci, acceptait le roux en fermant sa voiture d'un seul bip. 



Elle l'invita à l'intérieur et lui fit une tasse de thé? 



- Cela s'est bien passé ta soirée? 


- Très bien, on s'est bien amusés. 


- Et la stripteaseuse, elle était comment? 



Le roux savait où elle voulait en venir, alors il décidait de s'amuser. 



-Très belle, bien roulé, franchement je n'ai regardé qu'elle, lâchait-il sur le ton de la plaisanterie. 



Il buvait sa tasse de thé et il la regardait souriant alors qu'elle ne l'était pas du tout. D'ailleurs, elle posait sa bouilloire assez sèchement sur la gazinière. 



- Contente que tu t'es bien éclaté à ta soirée et qu'elle t'es plût. Va la rejoindre, tu connais la sortie! 



Elle se dirigeait vers la porte, mais il se levait d'un coup et la prit par la main pour la plaquer contre le torse. 



- Toru... tu sais bien que tu es la plus jolie et que je n'aime que toi. Je m'en fiche des autres. 



Elle fit la moue puis levait ses yeux verts pour rencontrer son regard noisette. Il l'embrassait tendrement et elle y répondit avec harder. Il la soulevait et la déposait sur la table, son corps entre les jambes de la brune. Il ouvrit le kimono et découvrait une nuisette bleue. 



- Mais c'est jolie tout ça! 



Elle lui souriait et il lui embrassait son cou, baladant ses mains sur les cuisses de la demoiselle, jusqu'à son beau petit postérieur. Elle poussait un gémissement agréable et passait ses mains sous le tee-shirt du roux, qui frissonnait à ce contact. Puis, il la regardait intensément et l'embrassait sauvagement. Elle enroulait ses jambes autour des hanches du roux, pressant davantage leur bassin. 



Soudain, un bruit de chasse d'eau leur fit tout stopper et quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit sur une Aiko à moitié endormie. Elle s'arrêtait net lorsqu'elle vit le petit couple dans cette position. Elle ouvrit la bouche en grand, assez surprise. 



- Désolée, disait-elle avant de refermer la porte. 



Cette soudaine apparition avait coupé tout envie et la demoiselle descendait de la table. 



- Bon, je... je vais y aller. 


- Tu ne restes pas cette nuit ? 



Il y avait de la tristesse dans sa voix. Il la regardait et il craquait devant ce jolie petit minois. 



- D'accord! Je vais d'abord finir le thé. 



Tout sourire, Toru sortait de la cuisine alors que le roux vidait sa tasse. D'ailleurs, même si ce thé était chaud, l'apparition d'Aiko l'avait refroidit. Quelques minutes plus tard, il entrait dans la chambre et trouvait Toru au milieu du lit, dans une position aguichante. 



- Oh bon sang! 


- Cela te plaît ce que tu vois? Lâchait-elle en se mettant sur le dos l'aguichant encore plus. 


- Oh que oui! Mais... je ne sais pas si c'est une bonne idée. 


- Pourquoi ? demandait-elle en se mettant à genoux sur le lit. 


- Avec Aiko à côté, je ne serai pas tranquille. Je n'aime pas faire l'amour avec un témoin à 2 mètres. Cela va l'embarrasser lorsqu'elle va t'entendre crier. 


- Je te promet de ne pas crier. 


- Avec moi, impossible, se vantait le roux. 



Elle fit la moue alors qu'il enlevait son jean. 



- Ecoute, dimanche, je vire ma soeur de l'appartement, débutait-il en la rejoignant dans le lit. Et je te fais l'amour toute la journée. 



Il l'allongeait et se mit entre ses jambes, la regardant dans les yeux. 



- Tu pourras alors crier autant que tu voudras. 



Il l'embrassait tendrement puis plus passionnément. 



- Que penses-tu de ce programme ? 


- Je le trouve parfait! 



Samedi 25 juillet / 09h00

Appartement d'Itachi

Konoha / Japon



Itachi était en train de préparer le petit déjeuner. Il repensait encore à cet échange avec Aiko jeudi soir. Mais, il n'avait donné aucun signe de vie. Même pas un appel au salon ou une visite. Qu'est ce qu'elle devait en penser ? D'ailleurs, lui même n'en pensait pas grand chose. Juste qu'il était dans la confusion la plus totale. Il l'avais embrassé, avait apprécié les baisers, mais cela avait été une pulsion sur le moment. Que devait-il faire ? 



- Bonjour vieux! Lâchait Hidan en revenant de la salle de bain. 


- Bonjour. Tu veux du café ou du thé ? 


- Café s'il te plaît. 



Peut-être devait-il en parler à son ami ? Il pourra ainsi l'aider. 



- Hidan, débutait le brun. Je peux te dire quelque chose, mais promets-moi d'en parler à personne! 


- Bien sûr Itachi, acceptait-il pris un peu au dépourvue. 



Le policier voyait bien que son ami avait du mal à commencer le récit. 



- Jeudi soir.... après l'anniversaire... j'ai... lorsque j'ai donné les clefs que Misaki avait oublié... j'ai vu Aiko, dehors, contre le mur du bowling. Et.... 


- Et... ? Vas-y, continus, quémandait son ami. 


- On a parlé, elle m'a raconté une histoire qu'il lui était arrivée l'après-midi. Elle était triste et je lui ai remonté le moral. 


- Tu l'as embrassé ? en déduisait Hidan. 


- Oui, 2 fois, disait le brun sans rien lui cacher. 


- Mais c'est génial, s'extasiait l'Azuka. 


- Non, s'écriait l'Uchiwa. Enfin... je... 


- Ne me dit pas que tu regrettes ? 


- Je ne sais pas, je suis dans le flou total. Que dois-je faire ? 


- Va la voir et officialise! 


- Non!... Je ne peux pas, disait Itachi en secouant la tête. 


- Qu'est ce qu'elle en pense Aiko ? 


- Je ne sais pas, on ne s'est pas reparlé depuis. 


- Aie, aie, aie ! Elle doit être dans le même état que toi. Surtout si tu ne lui as pas reparlé. Mais.... est ce que tu veux sortir avec elle ? 



Perdu, il regardait son ami avec la confusion le plus totale. Après Izumi, il était sortit avec d'autres femmes, mais il savait par avance qu'il n'irait pas loin avec elles. C'était des femmes qu'il avait rencontré dans des soirées, ou au bowling. D'ailleurs, pour certaines d'entre elles, il ne les avait plus revu. Mais, avec Aiko, ce n'était pas la même chose. 



- Honnêtement, je ne sais pas. 



Samedi 25 juillet / 11h00

Gendarmerie

Konoha / Japon



Hataru avait décidé de faire un tour à la gendarmerie, il s'ennuyait trop tout seul à la maison. Il tombait sur Kotetsu à l'accueil. 



- Eh! Hataru! Que fais-tu là ? 


- Je m'ennuis tout seul à la maison! Les jeux vidéos, ça va un moment! 


- Oui... mais il est partie en patrouille, désolé ! 


- Oh c'est pas à toi de t'excuser, moi qui pensait qu'il pourrait se libérer quelques jours. Il n'a pas le droit à des vacances ? 


- Si ! Et mon petit doigt m'a dit qu'il en a posé. 


- Quand? lâchait l'adolescent enjoué. 


- Je ne sais pas. 


- J'espère bientôt! 


- Je suis sûr que oui! 



Hataru sortait de la gendarmerie et marchait en direction de la maison de son père, mais devant celle d'à côté, il vit un jeune homme, d'à peu près son age, assis sur les marches du perron. Il ne l'avait encore jamais vu ici et ce dernier avait l'air de s'ennuyer à mourir. 



- Salut! lâchait Hataru en allant vers lui. 


- Salut! Répondait poliment ce garçon. 


- Tu t'ennuies toi aussi ? 


- Ouais, je viens d'emménager avec ma mère et mon grand-père. 


- Moi c'est avec mon père, il habite la maison d'à côté. J'essaie de m'occuper, mais tout seul! 


- Oui, moi aussi je m'ennuie tout seul! 


- Tu veux venir jouer chez moi aux jeux vidéos ? Proposait le Hatake. 


- Ouais, pourquoi pas! 


- Je m'appelle Hataru. 


- Et moi c'est Inari, je vais prévenir ma mère que je vais chez toi jouer. 


- D'accord, vas-y! 



Le jeune Hatake avait retrouvé le sourire et surtout un nouvel ami. 



Samedi 25 juillet / 12h30

Appartement de Deidara

Konoha / Japon



Tout était prêt, la cérémonie était prévue pour 15h et à cette heure-ci, c'était l'heure du déjeuner. Itachi arrivait avec Hidan et Sasori avec des sacs dans les mains. 



- Hamburger pour tout le monde ! S'écriait le roux en posant les sacs sur la table. 


- Génial, je meurs de faim, lâchait Deidara en s'asseyant à table.


- De toute façon, tu as toujours faim! Tu es un estomac ambulant, lâchait Itachi en s'asseyant à table. 


- Ce n'est pas de ma faute si je suis en pleine croissance! 


- C'est plutôt là qu'il faudrait grandir, disait Hidan en tapotant la tête du blond. 


- Très drôle! 



Tout le monde se mit à rire et ils mangeaient dans la bonne humeur. 



- On devrait se réunir plus souvent, proposait Pein en avalant une frite. 


- Avec le boulot, on a pas le temps, disait Sasori. 


- Et puis, Hidan s'est installé à Tokyo! lâchait Deidara sur un ton de reproche. 


- Désolé, mais depuis tout petit je rêvais d'être policier comme mon père! Et... lorsqu'il est mort, poursuivait-il la tête basse. Cela a décuplé mon envie de lui faire honneur. Même si ma mère n'était pas vraiment d'accord. 


- Mais tu lui fais honneur, disait Sasori. Et je suis sûr que de là-haut, il est très fier de toi. 


- Merci les gars, c'est un honneur aussi d'être votre ami. 



Il prit son verre et le levait. 



- A notre amitié ! 


- A notre amitié, répondaient ses amis en entre-choquant les verres 



Soudain, on sonnait à la porte et tout le monde dirigeait leur tête vers la porte. 



- Qui cela peut-il être ? Demandait Sasori. 


- Et bien on va le savoir tout de suite, disait Pein en allant ouvrir. 



Quelle ne fut pas une surprise et une joie de voir Jiraya Senin devant lui. Le roux laissait éclater sa joie et sautait dans ses bras! 



- Comment vas-tu mon petit ? Enfin, mon grand ! 


- Bien! Je pensais que l'on se verrait à l'église? 


- Oui, mais je voulais venir te voir avant et te faire la surprise. 


- Et bien, c'est réussit! 



Pein l'emmenait dans la salle où tout le monde se levait en l'apercevant. Ils furent d'ailleurs tous contents de le voir. Tour à tour, il leur serrait la main. 



- Vous voulez manger un hamburger avec nous ? Proposait Deidara. Enfin, si vous n'aimez pas trop le fast food, je peux... 


- Non, non, c'est parfait, merci je meurs de faim. Et puis, j'adore les hamburger. 



Ils s'installèrent encore tous à table et finissaient leur repas. 



Samedi 25 juillet / 13h00

Maison de Kakashi Hatake

Konoha / Japon


Ayant des remords après que Kotetsu lui avait dit que son fils s'ennuyait, Kakashi avait décidé d'emmener Hataru manger au restaurant. Mais, à peine avait-il franchis le seuil de sa porte, qu'une tornade brune arrivait droit sur lui. 



- Oh pardon monsieur! 


- Bonjour jeune homme. 


- Bonjour, je dois y aller, je suis en retard pour manger. Salut Hataru. 


- Salut Inari, à tout à l'heure. 


- A toute! 



Le jeune homme courait vers chez lui sous les yeux du gendarme qui le vit entrer dans la maison d'à côté. Il refermait ensuite la porte derrière lui et se dirigeait vers son fils. 



- A ce que je vois, tu t'es fait un nouvel ami. 


- Oui, il s'appelle Inari et il passe les vacances chez son grand-père avec sa mère. Il s'ennuyait, je m'ennuyais alors je lui ai proposé de venir jouer à la maison aux jeux vidéos. 


- Je suis désolé Hataru, je n'ai pas vraiment été présent cette semaine. Mais, je vais essayé de me rattraper. 


- C'est pas grave papa, tu as ton travail! 


- Je voulais te faire la surprise, mais autant te le dire tout de suite, j'ai pris des vacances la semaine prochaine. 


- C'est vrai? lâchait le jeune homme avec un grand sourire. 


- Oui, on part quelques jours à la mer. 


- Rien que toi et moi ? 


- Rien que toi et moi ? Répétait le jeune homme également heureux. 


- Génial! 



Il sautait dans les bras de son père content de ce programme. 



- En attendant, on va manger une pizza tous les deux. J'ai pris deux heures de pause. 


- Oh oui, je meurs de faim. 


- Je me change et on y va! 



Samedi 25 juillet / 14h20

Appartement de Toru et Aiko

Konoha / Japon



Toru se regardait une dernière fois dans le miroir à la recherche de la moindre imperfection. Sa robe bleue, avec de fines bretelles, cintrée à la taille et voilée en dessous, lui arrivait aux genoux. Son col en V laissait place à un décolleté plongeant. 



- Si avec tout ça, il regarde les autres filles, c'est qu'il y a vraiment un problème. 



La demoiselle sortait de sa chambre pour se rendre dans celle d'Aiko. 



- Tu es prête? lâchait-elle en frappant à la porte. 


- Non, entendait-elle derrière la porte. Je n'y vais pas! 


- Quoi ? 



Toru entrait dans la chambre et vit son amie dans son lit, sous la couette.  



- Ben! Qu'est ce qu'il se passe ? 


- Je suis malade, disait-elle avec un thermomètre dans la bouche. 


- Ah oui ? 



Toru s'asseyait sur le rebord du lit, et enlevait le thermomètre pour découvrir une température élevée. 



- Wouah ! 44°5! Et ben dit donc! 


- Je ne peux pas venir au mariage! Vas-y sans moi! 



Toru mit sa main sur le front de son amie, mais ne le trouvait pas chaud! Elle savait qu'elle manigançait quelque chose, alors elle soulevait la couette et vit une bouillotte. 



- Aiko ! 


- Quoi ? Et puis, j'ai pas envie d'y aller, alors j'irai pas! lâchait-elle en se levant rapidement. 


- Mais pourquoi ? 



Aiko ne répondait pas, mais en baissant les yeux, Toru compris aussitôt. 



- C'est à cause d'Itachi ? 


- Pas un coup de fil, rien! 


- Cela ne veut rien dire. 


- J'en suis sûr qu'il regrette de m'avoir embrasser. 


- Mais non! Il est tout simplement timide! 


- Timide. Trouve autre chose! 


- Aiko, viens avec moi au mariage, parle lui et tu sauras une bonne fois pour toute ce qu'il en est avec lui. 



Toru ouvrit le placard et examinait les vêtements. Elle prit quelques robes et les posait sur le lit. 



- Pas la peine, j'irai pas! 


- Donc tu lui donnes raison. 


- A qui ? 


- Ton ex Kojiro. 


- Ne me parle plus de cet enfoiré. 


- Ben si au contraire, parlons-en! Lui, il va se marier, il vit sa vie et toi, tu te morfonds dans ton coin. Tu veux lui donner raison ? 


- Non! lâchait Aiko avec une petite voix. 


- Alors allons à ce mariage et éclate toi! disait Toru en prenant une robe et en la lui tendant. 


- Ok, mais pas celle-là! 


- Et bien vas-y, choisis! Je t'attends dans le salon! 



Toru sortait de la chambre et son amie regardait les robes, posées sur son lit. Réfléchissant quelques secondes, elle se disait ensuite que son amie avait raison. Il fallait qu'elle arrête de se prendre la tête, comme à l'anniversaire du frère d'Itachi et vivre sa vie. Peut-être que cela pourrait fonctionner entre Itachi et elle. 



- Ok, mais faisons cela doucement, disait-elle en choisissant une robe. 



Samedi 25 juillet / 14h30

Maison de Konan et Pein

Konoha / Japon



Konan finissait de se préparer. Elle se regardait dans le miroir pour voir s'il y avait un accroc. 



- Tu es parfaite, lâchait une voix derrière elle. 



La jeune femme se retournait et apercevait son bienfaiteur. 



- Jiraya! 



Il se dirigeait vers elle et la prise dans ses bras. 



- Oh attention! Ne froissons pas cette belle robe! 


- Je suis vraiment heureuse que tu sois là! 


- N'oublie pas que c'est moi qui t'amène à l'autel! 


- Tu as intérêt. 



Il rigolait et la contemplait. Elle était sublime. Et soudain, un flash lui revint en mémoire, le jour où il l'avait rencontré. Elle était à peine âgée de 10 ans et son père , maitre Ryo Tenshi, était devenu un associé de son cabinet à Kiri. Au début, ils étaient rivaux, mais un jour, ils avaient traité une affaire en commun, assez difficile et avaient finalement gagné. Cela les avait rapproché et ils étaient devenus très amis. Durant un dîner au restaurant, il avait même demandé une faveur à Jiraya. 



Flash back 

Il y a 15 ans 


Ryo Tenshi attendait son ami, assis à une table d'un restaurant de Kiri. Il était nerveux et se demandait comment il allait lui annoncé cette nouvelle! Soudain, Jiraya arrivait et ce dernier alla à sa rencontre. 



- Merci d'être venu. 


- Oh je t'en prie! Du moment que c'est toi qui paye. 



Cette remarque le fit sourire et il appelait le serveur pour commander à boire. 



- Qu'est ce que l'on fête ?



Cette phrase l'avait un peu dérouté et il ne savait pas par où commencer. D'ailleurs, Jiraya l'avait remarqué tout de suite. 



- Qu'est ce qu'il y a ? 


- Je t'ai invité au restaurant car j'ai un service à te demander.


- Lequel ? Demandait Jiraya. C'est grave ? Vu ta tête, ça doit l'être! C'est Konan? 


- Non.... c'est moi! 


- Qu'est ce qu'il t'arrive ?


- Ecoute, j'ai déménagé à Kiri car je voulais offrir une nouvelle vie à Konan. Elle s'y est faite de nouveaux amis, elle s'est épanouie. 


- C'est devenu une belle jeune fille. 


- Oui, sa mère aurait été fière d'elle. 


- Ryo, qu'est ce qu'il se passe ? 



Le serveur arrivait avec les boissons et les disposait devant eux. 



- Je sors de chez mon cardiologue cet après-midi, disait Ryo en avalant une gorgée de saké. 


- Quoi ? Tu es malade?


- J'ai un problème au cœur. 


- Oh mon dieu! 


- Le cardiologue pense qu'il faudra m'opérer. 



Jiraya ne disait rien, encore bouleversé par la nouvelle. Il regardait le contenu de son verre sans pour autant le boire. 



- Jiraya, s'il m'arrive quelque chose, je voudrais que tu prennes soin de Konan. 


- Quoi ?lâchait-il en relevant rapidement la tête vers son ami.  


- Je n'ai confiance qu'en toi! Sa mère et moi étions issus de la DASS, on nous a trimballé de foyer en foyer... Je ne veux pas que Konan subisse tout ça! 


- Mais Ryo, comme tu as pu le constater, je n'ai pas une vie très saine. J'ai de nombreuses aventures mais pas de vie stable! Je ne crois pas que vivre à mes côtés sera très bénéfique pour elle. 


- Elle t'apprécie, tu es comme son oncle. D'ailleurs, elle t'appelle oncle Jiraya. 


- Ryo s'il te plaît. 


- Je suis prêt à te donner la moitié de mon argent pour l'élever. 


- Tu sais bien que l'argent n'est pas un soucis chez moi. Et puis, tu parles comme si tu allais mourir demain, mais ton opération va bien se passer. 


- Je l'espère, mais je ne veux rien négliger. On ne sait jamais. Accepte! S'il te plaît! 



L'homme aux cheveux grisonnant hésitait, mais devant le regard désemparé de son ami, il ne pouvait qu'accepter. Soulagé, Ryo leva son verre et le cognait contre celui de son ami pour seller une promesse. Mais, 2 mois plus tard, alors qu'il était en train de plaider aux côtés de Jiraya, il eu une crise...



- Ryo, s'écriait Jiraya en se levant, courant vers lui. 



Ce dernier était allongé et souffrait, sa main sur son coeur. 



- Un médecin, vite. 



Le président faisait évacuer la salle, alors que le Senin, était toujours penché sur le corps de son collègue et ami. 



- Jiraya! 


- Ne parle pas, essaye de bien respirer. 


- Veille... sur... Konan. 


- Cela va aller, on va t'emmener à l'hopital, tu vas t'en remettre. 


- Promet... le... moi, disait-il péniblement en tendant la main. 


- Oui, je te le promets, lâchait Jiraya en la serrant très fort. 



Soudain, une armada d'ambulanciers arrivait vers eux et s'occupait de l'avocat. Le président le fit sortir et quelques minutes plus tard, un médecin sortait de la salle pour se diriger vers le président et Jiraya, restés ensemble. 



- Je suis désolé, on a fait tout ce que l'on a pu, mais on a pas pu le sauver. 


- Oh non! Lâchait Jiraya effondré. 



Il laissait éclater sa tristesse, pleurant comme il n'avait jamais pleurer. Deux heures après, il entrait dans l'appartement de son ami, pour attendre la venue de Konan. Il prit un cadre photo, où il y avait Ryo et sa fille.  



- Comment vais-je lui apprendre cette nouvelle ? 



A peine 20 minutes plus tard, il entendit la porte s'ouvrir et claquer juste après. L'adolescente arrivait dans le salon et se stoppait net en voyant Jiraya. 



- Oncle Jiraya? 


- Bonsoir Konan! 


- Que fais-tu là ? Demandait-elle en posant son sac. Papa t'a invité à dîner ? ajoutait-elle en allant vers lui. Il est dans la cuisine ? Papa! 



Elle se dirigeait vers la cuisine, mais Jiraya la stoppa. 



- Konan! Il faut que je te dise... 


- Quoi ? Il est arrivé quelque chose à papa ? 



Il la fit asseoir sur le canapé et il s'accroupissait à sa hauteur. 



- Il... il a eu une crise cardiaque. 


- Oh mon dieu! Et comment va t-il ? 



Devant la mine triste de son oncle, Konan devinait tout de suite. 



- Oh non! Il... il... il est mort ? 


- Oui, je suis désolé. 



Elle éclatait ensuite en sanglot dans les bras de Jiraya, qui était devenu son tuteur jusqu'à sa majorité. 


Fin du flash back



- Qu'est ce qu'il y a Jiraya ? 


- Je me disais que ton père serait fier de toi. 


- Je... je n'ai pas été tellement sage après la mort de papa. Je t'en ai fait voir de toutes les couleurs. 


- Ça, c'est sûr! 


- Pardon, j'étais dans ma période ado! 


- Tu t'es bien rattrapé ensuite. Tu as eu ton diplôme, un travail, une maison et maintenant, je vais te confier à Pein. C'est quelqu'un de très bien. 


- Oui, je l'aime tellement. 


- Et il t'aime énormément. 



Ils souriaient et quelques minutes après, ils sortaient de la maison pour se rendre à l'église d'Ame. 



Samedi 25 juillet / 14h45

Eglise d'Ame

Ame / Japon



Les invités étaient déjà presque tous arrivés, quelques uns étaient déjà installés à l'intérieur, tandis que d'autres attendaient devant l'église. Les 5 amis d'enfance, étaient devant, accueillant les invités. 



- Sasori! 


- Maman, Papa! Enfin! 


- C'est ta mère qu'il faut blâmer, lâchait le père Chyo. Elle n'arrivait pas à se préparer. 


- Je voulais être belle pour le mariage de Pein et Konan. 



Cette dernière allait vers le futur marié et lui fit la bise. 



- Merci beaucoup d'être venue Makiko. 


- Je n'aurais manqué ton mariage pour rien au monde, n'oublie pas que je t'ai vu grandir. 


- On t'a vu grandir, lâchait le père de Sasori derrière eux. 


- Hisahito, disait Pein en lui serrant la main. 


- Félicitation mon garçon! 


- Merci! 


- Grand-mère aurait voulut venir, mais malheureusement... sa santé n'est pas au rendez-vous, lâchait-il la tête basse. 


- Ce n'est pas grave! J'irai la voir après le mariage. 


- Cela lui fera plaisir! Merci. 


- Bonjour les garçons! saluait-il les trois autres témoins suivit de sa femme. 


- Bonjour, répondaient-ils en même temps. 


- Au faite Sasori, tu n'as pas vu ta soeur ? Demandait sa mère. 


- Elle n'est pas encore arrivée. 


- Et, elle a trouvé du travail ? 


- Elle cherche... soit disant! Tu la connais. 


- C'est la faute de ta mère, elle l'a beaucoup trop couvé. 


- N'importe quoi! se vexait-elle en entrant dans l'église. 


- On se voit tout à l'heure! 


- Oui, à toute. 



Monsieur Chyo emboitait le pas de sa femme et ils voyaient une connaissance sur le banc de gauche. 



- Mikoto! Comment vas-tu ? 


- Bien merci, disait la mère Uchiwa en se levant. Et vous deux ? 


- Très bien! 


- Je vous présente Misaki Masashi, mon nouveau compagnon. 


- Voici le fameux Misaki, disait Makiko. Enchanté. 


- Moi de même! lâchait le père de Toru en lui faisant la bise, puis serrant la main de Hisahito. 


- Ce sont les parents de Sasori, l'informait Mikoto. 


- Oui, et je vois que c'est votre portrait craché. 


- Oui, c'est vrai que je ne peux pas le renier. 


- C'est un bon petit gars que vous avez. 


- Oui, j'en suis assez fier. 


- On va aller s'installer à côté, les interrompait Mikoto. On se voit tout à l'heure


- D'accord! 



Alors que Misaki s'asseyait sur le banc d'à côté, Makiko parlait dans l'oreille de Mikoto. 



- Dis-moi, Naoko m'a dit que Sasori avait une nouvelle copine, c'est vrai ? 


- Oui. 


- Tu crois que c'est encore une aventure sans lendemain ? 


- Je ne pense pas, cela fait presque deux mois qu'ils sont ensemble. 


- Ah oui ? Il aurait pu m'en parler tout de même. Elle est bien au moins? 



Assez mal à l'aise et ne voulant pas vendre la mèche, Mikoto répondait simplement... 



- Tu verras tout à l'heure. 



Elle repartait rejoindre Misaki sur le banc d'en face, laissant une Makiko dans le floue. Elle regardait les gens qui s'installaient, à la recherche de son éventuelle future belle-fille. Une rose apparut soudainement devant l'entrée de l'église, elle se stoppait net. Etait-ce elle ? En tout cas, elle était assez jolie. Mais, lorsqu'elle vit Sasuke Uchiwa entrer et la prendre par la main, elle se disait que ce n'était pas elle.  



- Que fais-tu Makiko ? Assis-toi! 



Elle obéissait la laissant sur sa faim. A l'extérieur, tout le monde attendait la venue de la future mariée. 



- Qu'est ce qu'elle fait ? 


- Ne t'inquiète pas Pein, elle ne va pas te faire faux bond, on la connait notre petite Konan, le rassurait Deidara.            


- D'ailleurs, tu as de la chance, c'est une bien plante que tu as. 


- Mais j'en vois d'autres dit donc, lâchait Sasori en voyant sa chérie et Aiko venir vers eux. 



Le roux embrassait tendrement la brune et la regardait des pieds à la tête. 



- Tu es vraiment sublime!  


- Merci! 



Dès qu'il vit Aiko, Itachi l'avait trouvé très jolie, avec sa jupe rouge et sa petite chemise blanche, dont on voyait un jolie décolletée. Il ne l'avait pas quitté des yeux, mais son regard avait fuit le sien, comme-ci elle l'évitait. Cela ne l'étonnait guère, il ne lui avait pas donné de nouvelles depuis le soir où ils s'étaient embrassés. 



- Aiko, tu es très jolie, disait Deidara en allant vers elle. 


- Merci, vous êtes très beaux aussi les gars. 


- Merci, répondaient-ils en même temps. 


- Et je trouve ça sympas vos différentes couleur de chemises. 



En effet, ils avaient tous un costume noir avec une chemise bleu pour Itachi, blanche pour Hidan, jaune pour Deidara, Rouge pour Sasori et orange pour Pein. Les filles entraient dans l'église sous le regard de Deidara, Hidan et Itachi. 



- Regarde-les, disait Pein à Sasori. On dirait trois loups devant une brebis. 


- J'adore ta comparaison. 



Soudain, un taxi s'arrêtait devant l'église et ils virent la soeur de Sasori, Naoko, y descendre, puis courir vers eux. 



- Sasori, tu as de la monnaie pour payer le taxi ? 


- Quoi ? 


- Je t'avais dit de m'attendre, mais tu es partit sans moi. Résultat, j'ai dû prendre un taxi, alors c'est à toi de payer. 



Le regard du roux se fit très dur et à cet instant, il voulait la tuer. 



- Merci grand-frère, lâchait-elle en entrant dans l'église, échappant à un éventuelle étranglement. 


- Elle ne changera jamais, disait-il en allant vers le taxi. 



A l'intérieur, Naoko marchait dans l'allée, regardant les invités, certains elle connaissait, d'autres non. Puis, ses yeux s'arrêtaient sur une tête qu'elle reconnut, même de dos. Elle souriait et s'asseyait à ses côtés. 



- Bonjour Sasuke! 


- Naoko! Lâchait ce dernier surpris. 


- Ça va ? 


- Trouve toi une autre place. 


- Pourquoi ? Je suis bien là moi. Bonjour, je suis Naoko, la soeur de Sasori, ajoutait-elle à l'égard de la rose. 


- Et moi, Sakura Haruno, souriait la rose. 


- Et bien Sasuke, tu sais t'entourer de jolies femmes à ce que je vois. 



Le regard noir que lui offrait l'Uchiwa lui fit comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue à ses côtés, mais la rousse n'en avait que faire, d'ailleurs elle poussa même le vice. 



- Cela ne vous dérange pas que je me mette là ? Demandait-elle à la fleur. 


- Mais pas du tout, répondait Sakura avant Sasuke. 


- Merci. 



Le brun tournait la tête vers Naoko et articulait silencieusement "pas d'esclandre". Et la rousse répondait de la même façon "promit", avant de lui mimer un Kiss. 



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