Meilleurs ennemis

Chapitre 24 : Meilleurs ennemis

7507 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 27/03/2024 13:08

Dimanche 17 juillet / 10h00

Appartement de Toru et Aiko

Konoha / Japon



Aiko s'était couchée assez tard car elle avait vu un bon film à la télévision. C'était donc au ralentit qu'elle se rendait dans la cuisine. Mais qu'elle ne fut pas sa surprise en voyant Toru, assise sur une chaise avec une tasse de café dans sa main.  



- Tiens, Tu es là ? Je croyais que tu devais venir vers 12h ? 


- Oui, mais il y a eu un imprévu. 


- Ah! Et lequel ? 


- Naoko ! lâchait Toru amèrement. 


- Naoko ? 


- La soeur de Sasori! Clarifiait-elle. 


- Sa soeur ? 


- Oui, elle a débarqué chez lui à 8h00 du matin. 


- Ah merde! 


- Juste au moment où nous allions.... où nous allions... 



La moue apparut sur son visage et assez triste, elle prit un croissant, qu'elle avait acheté sur la route, et le mordait à pleine dent. 



- Et tu te jettes sur la bouffe pour compensé le sexe! 


- C'est ça! 


- Et le dîner ? Cela s'est bien passé au moins ? 


- Ouais! Mais... je n'y arrive pas trop avec Mikoto. Elle est gentille, mais je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'elle va remplacer ma mère. 


- Cela fait déjà 10 ans qu'elle est décédée, lui rappelait Aiko. Il a le droit de refaire sa vie. 


- Je sais ça, mais... j'ai tellement peur qu'avec une autre relation, il en arrive à oublier ma mère. 


- Mais non! Tu te fais des idées. On ne peut pas oublié sa première femme qu'il a énormément aimé. 


- Oui... tu as peut-être raison. 


- Mais oui j'ai raison, bon, maintenant que tu es là, on va pouvoir commencer plus tôt la comptabilité. 


- Et je pourrais aller voir mon chéri au bowling, je lui ferai une surprise. 


- A la bonne heure, tu as retrouvé le sourire. 



Toru souriait avant de finir son café et son croissant. Plus vite elle aura fini la paperasse, plus vite elle pourra se lover dans les bras de son petit ami. 



Dimanche 17 juillet / 10h30

Gendarmerie

Konoha / Japon



Une voiture s'arrêtait devant la gendarmerie. A son bord, un frère et une soeur. Cette dernière était assez nerveuse, mais son frère la rappelait à l'ordre. 



- Tu as fait le bon choix Maika. 


- Je sais Kendo, mais le pauvre Hataru... 


- Laisse ce fils de gendarme, il va rien lui arriver. Pense plutôt à Takechi qui risque plus gros. Tu as bien fait de porter plainte contre ce petit avorton. 


- Si tu le dis... 



Ils sortaient de la voiture et se dirigeaient vers l'entrée de la gendarmerie. Kendo jeta un coup d'œil au scooter qui était devant la gendarmerie, content qu'il soit intact. 



Dans son bureau, le capitaine Hatake ne décolérait pas. Lui qui pensait avoir la balle dans son camp, elle est repassée en un instant dans leur camp. Il n'avait hélas pas réussit à le coincer et il en ressortait perdant. En attendant, Hataru ne retournera pas tout de suite chez sa mère. Ah non alors, il restera 3 semaines avec lui, comme c'était convenu. 



Déterminé, il sortait de son bureau et avait l'intention de ramener son fils chez lui, quoi qu'en dise son ex-femme. Dans les couloirs, Choji arrivait vers lui : 



- Capitaine, il y a Maika Tonaka à l'accueil avec son frère pour récupérer son scooter. 


- Déjà ? 



Allant vers l'accueil, ils voyaient les deux jeunes gens, dont une jeune filles signer des papiers. Ces derniers regardaient le capitaine, et alors que la demoiselle était impressionnée, son frère ne l'était pas du tout et lui lançait même un regard mauvais. 



- Mademoiselle, réfléchissait bien à ce que vous faîtes, vous protégez un... 


- Elle sait très bien ce qu'elle fait, l'interrompait Kendo. Votre fils a osé voler son scooter. Vous avez de la chance qu'il soit intact! De toute façon c'était le deal, vous abandonnez vos poursuites contre Takeshi et elle abandonne sa plainte contre Hataru. 


- C'est pas un deal, c'est un chantage! 


- Nommez le comme vous le voulez! 


- Mademoiselle, votre petit ami a frappé mon fils et ce dernier est à l'hôpital... 


- Ne l'écoute pas Maika! Laissez la tranquille, sinon on porte plainte pour harcèlement.  


- Capitaine, lançait Choji en posant sa main sur l'épaule de son supérieur. 



L'adjudant posait les clefs du scooter sur le comptoir, et la demoiselle les prit délicatement. Elle regardait cet homme qui avait un regard triste, elle avait vraiment de la peine pour lui. 



- Allez, on se barre d'ici! 



Kendo se dirigeait vers la porte et la poussait avant de se retourner. Sa petite soeur était toujours à l'accueil. 



- Maika, l'appelait il assez sèchement. 


- Je suis désolée capitaine, mais je n'ai pas le choix. 



Elle faisait quelques pas vers son frère et se retournait encore vers Kakashi. 



- J'espère que Hataru va bien et qu'il s'en remettra. 


- Maika, dépêche-toi! 



Elle obéissait et franchissait la porte. Un dernier regard méprisant à l'encontre des gendarmes, Kendo fermait la porte, assez brutalement, et rejoignait sa petite sœur. 



De son côté, Kakashi n'avait pas dit son dernier mot, et sortait à son tour de la gendarmerie, où il voyait les deux jeunes gens embarquer le scooter dans une petite fourgonnette. Résolu qu'il n'aurait pas d'aide du côté de la jeune Maika, il décidait d'aller chercher son fils pour le ramener cher lui, bien décidé à l'éloigner le plus loin possible de cette maison où son fils avait vécu un traumatisme. 



Dimanche 17 juillet / 11h00

Maison de Hataru

Nagano / Japon



Il y avait eu un silence de mort dans la voiture durant la route entre Konoha et Nagano. Le père et le fils ne s'étaient pas adressés un seul mot et Takeshi avait préféré regarder le paysage défiler. Il y avait une grande tension entre eux et ils savaient que si l'un ou l'autre disait un mot, cela aurait fini en dispute.



 Arrivés à destination, le fils fut le premier à entrer dans la maison. Dans le couloir, il croisait sa belle-mère, qui le fusillait du regard. N'y prenant pas attention, il entrait dans sa chambre et claquait la porte derrière lui. Il s'écroulait sur son lit et quelques secondes plus tard, son téléphone sonnait. 



- Kendo, dis-moi une bonne nouvelle, car je suis au bord du gouffre. 


- On a récupéré le scooter, lâchait une voix féminine. 


- Maika, oh ma chérie! Je suis tellement heureux, merci mon coeur. 


- Takeshi, c'est vrai ce qu'il raconte ce gendarme, que tu as frappé Hataru. 


- Bien sûr que non ma puce! Ce sont des mensonges. J'ai rien fait de mal. 


- Mais pourquoi tu n'es pas très gentil avec Hataru? 


- Maika, c'est juste que... si je fais le gentil, il en profitera. On en reparlera plus tard Maika


- On se voit tout à l'heure? 


- Je ne crois pas, mon père m'a puni. 


- Ok, on s'appelle alors? 


- Oui, on s'appelle. Passe le salut à Kando. 


- Sans faute! 


- Je t'ai... 



Mais elle avait déjà raccroché. Takeshi soufflait et se rallongeait dans son lit. Soudain, il entendait des cris, provenant de la chambre de Hataru. Il entrebâillait la porte et tendait l'oreille. 



- Je ne veux plus que ton fils s'approche du mien. 


- Mais voyons Ayumi, c'était un accident. 


- Non, ce n'était pas un accident, criait-elle. Et tu le sais très bien que s'en était pas un. 



Elle ouvrait une valise et mettait des affaires dedans. 



- A cause de lui, je vais perdre la garde de Hataru. 


- Mais non...


- Tu crois quoi? Lâchait-elle en le regardant droit dans les yeux. Tu crois qu'il ne va pas en profiter pour mettre cette histoire dans le dossier. Je le connais par coeur, il va me l'enlever, c'est ça que tu veux ? 


- Mais pas du tout, tu sais très bien que j'aime Hataru comme si c'était mon propre fils. 



A l'entente de cette phrase, le coeur de Takeshi se serrait. Depuis l'arrivée de ce garçon au sein de la famille, son père et lui s'étaient éloignés, jusqu'à être de parfait étrangers. Et ça, il lui en voulait à Hataru de lui avoir voler son père. 



Soudain, sa porte s'ouvrait et il se décalait pour laisser entrer son père. 



- On va déposer la valise chez le père de Hataru. tu as intérêt à rester à la maison jusqu'à notre retour. 


- Papa, je... 


- Tais toi, on aura une discussion ce soir. 



Kiochi claquait la porte et rejoignait sa femme dans la voiture. Excédé et rempli de colère qu'il avait accumulé depuis hier soir, Takeshi donnait un coup de pied dans sa chaise, qui valdinguait dans la pièce. 



Dimanche 17 juillet / 12h00

Maison Uchiwa

Konoha / Japon



Sasuke rentrait chez lui. La maison était vide. Il enlevait ses baskets et balançait son sac sur le sol avant de s'asseoir sur le canapé. Cette matinée avait été très difficile pour lui. Tout d'abord, lorsqu'il s'était réveillé à 10h00, il n'avait pas trouvé la rose à ses côtés, juste un papier posé sur la table de chevet. Et il pouvait lire ces quelques lignes : 



Mon amour, 


Je suis désolée d'être partie comme ça, mais il fallait vraiment que je réfléchisse à nous deux et notre avenir. Je pensais qu'avec le dîner chez ta mère, qui s'était très bien déroulé, on aurait pu passer au stade supérieur et je t'aurais présenté à mon tour ma famille. Si tu as un doute, je le conçois, mais saches que ma famille fait partie de ma vie, et si tu veux faire partie de ma vie, alors tu dois rencontrer ma famille. 


Je sais que je te lance un ultimatum, et je n'en suis pas très fier, mais je n'ai pas le choix. si tu changes d'avis, tu sais où me trouver. 


Je t'aime. 


Sakura. 



Il était resté allongé durant 15 bonnes minutes avant de se lever et de prendre ses affaires de sport afin de se défouler à la salle. Et alors qu'il pédalait très vite, comme pour évacuer sa frustration, il réfléchissait. Pourquoi céderait il à ce gros chantage? Il n'avait jamais cédé à une fille alors pourquoi il le ferait pour Sakura? Après le vélo, il avait fait de la musculation, toujours dans ses pensées, sa rose. 



Et il y pensait toujours, assis sur le canapé. Il se demandait même pourquoi il se prenait la tête et repensait à ce que sa mère lui avait dit cette nuit. 



- Alors qu'est-ce que tu attends pour la quitter ? 



Non, il ne la quitterait pas, il l'aimait trop pour ça! 



- Alors je ne vois pas pourquoi tu ne veux pas aller avec elle ? 



Oui, il se demandait la même chose! 



- Oh et puis merde! lâchait-il en se levant. 



Dimanche 17 juillet / 12h30

Maison Uzumaki

Konoha / Japon



Sakura était allongée dans son lit, son téléphone, posé à ses côtés. Elle le fixait, pensant qu'il allait sonner. Peut-être qu'il dormait encore? Peut-être qu'il n'avait pas vu le mot ? Ou peut-être qu'il ne voulait pas l'appeler... Leur relation était telle finit ? Peut-être n'avait-il pas apprécié cet ultimatum? L'avait-elle perdu? 



DING DONG! 



Elle sursautait et s'asseyait sur le bord du lit. Peut-être que c'était lui ? Elle se levait et au moment où elle atteignait la rambarde de l'escalier, elle vit sa tante ouvrir la porte. 



- Sasuke! Quelle bonne surprise! 



Le sourire sur les lèvres, elle descendait les escaliers pratiquement en courant, sous les yeux de l'Uchiwa qui fit quelques pas dans l'entrée. Il ouvrait les bras et l'accueillait pour la serrer très fort. 



- Et ben dit donc, vous vous êtes quittés que quelques heures! disait Kushina. C'est beau l'amour! Sasuke, vous restez manger! 


- D'accord! 


- Ah mais ce n'était pas une question, mais une obligation. 



Alors que la rousse retournait dans le salon, les deux tourtereaux s'embrassaient passionnément. 



- Je suis désolé, je me suis comporté comme un imbécile. 


- Non, c'est moi. Je n'aurais pas dû te mettre la pression, c'est moi qui m'excuse. Et si tu ne veux pas rencontrer mes parents, je... 


- Non, je le veux, j'aime la fille, alors j'aimerais certainement les parents. 



Elle lui fit un gros sourire et il l'embrassait tendrement. 



- J'espère que tu as faim car c'est barbecue ce midi. 


- Je viens de faire du sport, alors je meurs de faim. 



Il se dirigeait vers la terrasse où il vit Minato et Kushina. Le doux fumé du barbecue titillait les narines du brun et son ventre réclamer à manger. 



- Où est Naruto? demandait Sasuke en ne le voyant pas. 


- Il est parti déjeuner à Suna avec Hinata. 



Avant, il n'aurait pas apprécié que Naruto sorte avec Hinata mais après toute cette histoire, il était même ravi que la Hyuga puisse sortir. Il avait toujours une colère noire envers Neji et il était loin de lui pardonner. Il ne savait même pas s'il lui pardonnera un jour. Sasuke s'asseyait à table et sa rose lui tendait un plat de viande.  



- Comment va ta mère ? Demandait la rose. 


- Bien, elle est partie rejoindre Misaki à Kiri. 


- Elle a un nouvel homme? Demandait à son tour Kushina. 


- Oui, depuis au moins 7 mois. 


- Ah oui? 


- Elle a gardé secret cette relation. Cela a été très dur au début, mais j'ai bien finit par l'accepter. 


- Et donc... 


- Kushina! L'interrompait son mari. 



La rousse se taisait et fit la grimace sachant pertinemment pourquoi il l'avait interrompue. Sasuke les regardait interrogativement et la rousse lui lançait un gros sourire et lui tendait un plat de légumes? 



- Des haricots verts ? 



Dimanche 17 juillet / 12h40

Maison Kakashi

Konoha / Japon



Une voiture se garait devant la petite maison de Kakashi Hatake. Ce dernier ouvrait la porte de l'entrée et observait son ex-femme descendre en compagnie de son nouveau mari. 



- Il y a toutes ses affaires dans ce sac et dans celui-là son jeu vidéo. 


- D'accord!



Il la laissait entrer et la maman trouvait son fils à table en train de manger. Il avait toujours son pansement sur la tête et un bandage à son poignée droit. Elle s'asseyait à ses côtés et lui souriait. 



- Salut mon poussin, ça va ?


- Salut maman. Oui, mieux! 


- Tu te régales ? disait-elle en voyant son fils engloutir son assiette. 


- Oui, c'est des pâtes! Papa les fait bien, pas mieux que toi, mais c'est bon quand même. 


- Tu vas rester chez ton père le temps que l'on règle quelques trucs. 


- Je ne veux pas revenir à Nagano. 


- Hataru ! Je ne t'ai pas vu ce matin car tu dormais avant que je reparte chercher tes affaires. Je... je suis vraiment désolée pour le traumatisme que tu as subi depuis mon mariage avec Kiochi. Je me suis rendu compte que je t'avais délaissé, pardonne-moi. 


- Tu ne m'as pas vraiment délaissé, mais... enfin, c'était dur, je... je ne te voyais pas souvent, juste pour le dîner. 


- C'est vrai que je suis très prise par mon travail, mais c'est pour que tu ne manques de rien! 


- Je sais maman... 



Kakashi, qui avait assisté à la scène, avait de la peine pour son ex-femme. Elle venait enfin de se rendre compte du désarroi de son fils. Mais cela ne l'empêchera pas de continuer son nouveau recours pour la garde de Hataru. 



- Je m'excuse aussi pour cette nuit. 


- Oui, tu as été irresponsable en faisant ça. Ne le refait plus! 


- Promit! 



Elle lui souriait et lui déposait un bisou sur sa joue. 



- Sois sage avec papa! 


- D'accord! 


- Prends soin de lui Kakashi, lâchait Ayumi avant de sortir de la maison. 



Alors que Kiochi attendait dans la voiture, il vit sa femme, des larmes dévalant ses joues. Elle entrait dans le véhicule et les séchait. 



- Ne t'inquiète pas Ayumi, ça va s'arranger! 


- La première chose que je vais arranger, c'est ton fils, lâchait-elle en colère. 



Kiochi ne disait rien et démarrait le moteur. 



- Tu sais très bien que ce n'était pas un accident. Tu sais que nos fils ne s'entendent pas. 


- Je sais, mais de là, à le frapper volontairement. 


- Et le cocard de la dernière fois, hein ? 


- Ah non! Tu ne vas pas lui mettre tout sur le dos! 


- Kakashi avait raison, il n'était pas heureux. 


- Ecoute, on va essayer de régler ce problème. 


- Le problème, c'est ton fils. Tu devrais le laisser chez ton ex. 


- On en a déjà discuté Ayumi, élevait-il la voix. Je vivais déjà avec eux lorsqu'on s'est connu et tu m'as dit que cela ne te posait pas de problème. Moi, j'ai accepté tout de suite pour Hataru. 


- Tu ne crois pas qu'il serait temps qu'il parte de la maison, qu'il se trouve un chez soi?  


- Il n'a que 20 ans! 


- Presque 21 au mois de septembre, rectifiait sa femme. 


- Oui, mais il est encore en formation et il ne gagne pas assez pour qu'il puisse payer un loyer. 


- Tu n'as qu'à lui payer son appartement, tu gagnes bien suffisamment. 


- Ayumi! 


- Un petit studio! J'en suis sûr que cela lui fera plaisir! 



Kiochi ne disait rien et se mettait à réfléchir. 20 minutes plus tard, arrivé à Suna, une ville sur le chemin de Nagano, Kiochi se stoppait devant un restaurant et éteignit le moteur. 



- Qu'est ce qu'il y a Kiochi ? 


- On va déjeuner ? Je pense que l'on a besoin de se restaurer pour mieux réfléchir. 


- D'accord! 



Dimanche 17 juillet / 14h00

Maison Hyuga

Konoha / Japon



Il n'y avait personne dans la maison aujourd'hui. Hinata était partie avec Naruto à Suna, au bord du lac. Neji était avec Tenten depuis hier soir et la petite Hanabi était donc seule, enfin pas si seule que ça, car le Sarutobi lui tenait compagnie. Ils avaient passé la matinée à faire l'amour et elle avait ensuite cuisiné pour son chéri. Après le repas, c'était le coeur brisé qu'elle devait le laisser partir. Il l'embrassait encore et encore, ne voulant pas la laisser, mais il n'avait pas le choix. 



- On se revoit quand ? Demandait la jeune demoiselle des larmes coulant sur ses joues. 


- Bientôt! Il y a mon oncle qui arrive tout à l'heure avec sa femme et ma cousine Mirai de 8 ans. Ils vont rester une semaine. 


- Je ne vais pas te voir pendant une semaine ? Paniquait Hanabi. 


- Mais non! T'inquiète pas, j'essaierai de me libérer quelques moments. Et si tu es sage, on partira quelques jours tous les deux à la mer. 


- Mais je suis toujours sage! 



Il se souriaient et s'embrassaient tendrement avant que le Sarutobi sorte de la maison, laissant la demoiselle assez triste, mais comblée. Ils s'étaient séparés il y avait peu de temps et s'étaient rendus compte qu'ils étaient accroc l'un à l'autre. 



Dimanche 17 juillet / 14h30

Bowling Akatsuki

Konoha / Japon



Sasori, Itachi et Deidara étaient en plein travail. Il n'y avait pas trop de monde, début des vacances oblige. 



- Si cela continue, lâchait le roux. Je pourrais partir assez tôt. 


- Mais bien sûr! Disait le blond en posant un plateau de verres vides. Tu as eu ta soirée hier, rectification, VOUS avez eu votre soirée hier, à mon tour. 


- Oh ça va! C'est juste que je voulais avoir une petite soirée tranquille avec Toru. Déjà qu'à cause de ma soeur, ce matin je n'ai pas pu... 


- Epargne-nous ta vie sexuelle Sasori! 


- Désolé Itachi, mais c'était assez frustrant, que je me suis dit que j'aurais pu finir ce que l'on avait commencé. 


- Tu as vu le planning? 


- Oui et plus ça va, et plus je me dis que l'on devrait embaucher. 


- Pourquoi faire ? Lâchait Itachi. On s'en sort très bien à quatre. 


- Mais on est complètement fatigués après le boulot. Ce serait bien d'avoir plus de temps libre, de repos. 


- Tu dis ça, car maintenant que tu es avec Toru, tu veux passer plus de temps avec elle. 


- Tu ne voudrais pas avoir plus de temps libre, pour sortir avec Aiko par exemple, comme vendredi?  


- Ouais, mais je n'arrive à rien avec elle depuis vendredi, aucun signe de vie. 


- Elle travaille aussi! 


- Je sais Itachi, mais j'aurais espéré plus de sa part. 



Sasori repensait à ce que lui avait dit Toru vendredi. "Deidara n'est pas son genre de mec". Si Aiko ne voulait pas aller plus loin, elle devrait lui dire maintenant au lieu de le faire espérer. 



- Tiens Sasori, c'est pour la piste 5, lâchait l'Uchiwa en lui mettant deux verres de sodas sur un plateau. Cela te changera les pensées. 


- Oh c'est trop gentil, ironisait le roux. 



Soudain, la porte d'entrée du bowling s'ouvrit sur Pein qui était avec sa fiancée Konan et une autre jeune femme blonde. Deidara écarquillait les yeux en la reconnaissant. 



- Oh oh! Itachi, regarde! 



Ce dernier se retournait et apercevait les trois personnes qui venaient vers eux. 



- Aie aie aie! Samui! Il fallait s'y attendre, c'est une amie de Konan. 


- Ça va être le drame! 



Les deux amis jetaient un coup d'oeil à Sasori qui était en train de discuter avec des clients. 



- Salut les gars, disait Pein en arrivant à leur hauteur. 



Konan les saluait aussi, leur offrant un doux sourire. 



- Hey! Deid, Ita, cela fait un bail! 


- Salut Samui! 3 ans pour être exacte, répondait le brun pas très ravi de sa présence. 


- Heu, je sens un malaise là! Ne me dîtes pas que vous m'en voulez encore? 



Soudain, un grand fracas se fit entendre à leur gauche. C'était Sasori qui avait lâché son plateau et les verres qu'il y avait dessus. 



- Sa-Sasori! Bafouillait la blonde en le voyant. 



Le roux ne disait rien et se contentait de lui lancer un regard glacial. Les clients s'étaient retournés dû au fracas et observaient la scène. 



- Viens Samui, intervenait Konan. Allons nous asseoir à une table. 



La blonde obéissait et suivait son amie sous les yeux des quatre hommes. 



- Je vais chercher un balai, disait le roux en allant à la réserve. 


- Je peux savoir pourquoi tu as ramené Samui ici? disait le blond en croisant ses bras. 


- Ce n'est pas ma faute, je ne suis que le chauffeur. Konan a proposé de venir boire un verre ici! 


- Elle a la mémoire courte. 


- Non, surtout lorsque je lui ai fait la morale avant de partir, mais elle m'a dit que ce n'est pas parce que Sasori était ici, qu'on n'avait pas le droit de venir ici. De toute façon, elle sera au mariage, donc il l'aurait forcément vu. 


- Ouais, mais le moins possible aurait été mieux! 



Le Chyo revenait et ramassait les bouts de verre sur le sol. 



- Désolé Sasori, parlait Pein en s'accroupissant à sa hauteur, l'aidant à ramasser les morceaux. 


- T'inquiète pas, je survivrai. Mais tâche à ce qu'elle soit loin de moi. 


- Oh tu sais, on boit un verre et on s'en va. 



Sasori mit les morceaux dans la poubelle et demandait à prendre un break à l'étage. Quelques minutes plus tard, alors qu'il était assis à sa chaise de bureau, son portable se mit à sonner et la voix d'Itachi se fit entendre. 



- Tu as intérêt à rappliquer tout de suite en bas. Il se passe encore une catastrophe. 



Il raccrochait aussitôt et se précipitait au rez de chaussée pour voir une personne qu'il aurait aimé ne pas voir à cet instant. 



Dimanche 17 juillet / 14h45

Bowling Akatsuki

Konoha / Japon



Elles avaient finis leur comptabilité plus tôt que prévu et Toru voulait faire la surprise à son petit-ami. Habillée d'une petite robe en jean, de petites chaussures blanche et une coiffure en chignon, la demoiselle était prête pour une belle après-midi. 



- Il va te croquer toute crue, lançait Aiko en venant vers elle. 


- Merci. Tu ne veux toujours pas venir ? Tu verrais Deidara ou Itachi. 


- Non, je dois lancer une machine et je vais faire un peu de ménage. 


- Ok, à tout à l'heure. 



Et la voici devant le bowling! Elle entrait à l'intérieur et regardait où se trouvait Sasori, mais il n'était pas là! 



- Toru! 



Elle se tournait vers la gauche et apercevait Pein à une table en compagnie de sa fiancée, qu'elle avait vu 2 ou 3 fois, et une autre femme blonde. 



- Bonjour! Disait-elle en étant à leur hauteur. 


- Bonjour, ça va ? Demandait Konan. 


- Oui, merci, et vous ? 


- Bien, je te présente Samui, une amie de longue date. Elle est venue pour le mariage. 


- Et moi c'est Toru, souriait-elle. Enchanté. 


- C'est une amie récente, plaisantait Pein sachant venir la catastrophe. 


- Tu sais où est Sasori? 


- Là-haut! Il ne va pas tarder! 


- D'accord, je vais le rejoindre. 



Alors qu'elle s'éloignait, Samui posait une question à son amie. 



- Pourquoi elle veut voir Sasori ? 


- C'est sa petite-amie, répondait Konan. 


- Ah oui ? lâchait la blonde surprise. Jolie minois! Il les choisit bien dit donc! 


- Tu m'as promit que tu resterais tranquille Samui. 


- Ne t'inquiète pas Konan, je ne dirais rien. 



Toru se dirigeait vers le comptoir où elle vit Itachi raccrocher. 



- Salut Itachi! 


- Salut Toru! 


- Pein m'a dit que Sasori était là-haut, je peux monter?


- Pas la peine, il arrive, je viens de le prévenir. 


- Merci! 



Tout à coup, le Chyo apparût et la brunette souriait, contente de le voir.



- Que fais-tu là? lâchait-il assez sèchement. 



Surprise par le ton employé, la jeune femme écarquillait les yeux, voyant la mine assez dur de son petit-ami. 



- Je suis venu te faire une surprise, mais si ma présence te gêne, je peux repartir! 



Colérique par l'accueil glacial du roux, Toru descendait du tabouret voulant partir. Apparemment, elle n'était pas la bienvenue à cet instant. 



- Mais non ma puce, lâchait Sasori en l'attrapant par le bras. C'est juste que j'étais en colère d'un truc il y a deux minutes et il me faut un peu de temps pour faire redescendre la pression. 


- Et c'est moi qui en fait les frais. 


- Désolé ma chérie, se radoucissait il. 



Il l'embrassait tendrement, la prenant dans ses bras. 



- Alors, je suis pardonné ? 


- Je ne sais pas, recommence pour voir, disait-elle en tendant les lèvres. 



Il souriait, lui donnait un autre baiser plus profond, jouant avec sa langue. 



- Alors, qu'en penses-tu maintenant ? 


- Et bien... je..., bafouillait la brune toute groggy. Je pense que tu es tout pardonné. 


- Et moi, je t'offre ça en plus, disait Itachi en lui mettant un verre de limonade sur le comptoir. 


- Ah merci! 


- Tu veux me remplacer au bar ? 


- Avec plaisir, acceptait Sasori sachant pourquoi il avait fait cette proposition. 



Sur son siège, Samui observait la scène. Elle était partagée entre le dégoût et l'envie. D'ailleurs, Konan, qui la connaissait bien, savait l'état intérieur de Samui. Mais, c'était la faute de la blonde tout ça! C'était une mauvaise idée de venir ici. Cela ravirait des douleurs de part et d'autre. 



Mais, en observant la scène au comptoir, où le roux souriait à sa belle, elle voyait bien que son ami était heureux avec sa nouvelle copine. Le peu de fois où elle l'avait vu, elle pouvait ressentir de la gentillesse et de la douceur. Elle apaisait le coeur du roux. 



- Bon, et si on bougeait ? Proposait Samui. 


- Tu veux aller où ? 


- Ailleurs, sauf ici! 



Les deux fiancés se regardaient et approuvaient cette décision car ils voyaient bien la souffrance de la blonde. 



- Salut Toru! Est-ce que Aiko viendra tout à l'heure? lui demandait Deidara. 


- Non désolée, elle devait faire du ménage et des machines. 


- Ah mince! Mais, est ce que tu peux me donner des conseils pour... comment dire... la satisfaire... enfin... tu vois ? 


- Et bien pour commencer, elle n'aime pas qu'on la brusque. Sois patient! 



Itachi arrivait à ce moment là et écoutait la conversation d'une oreille bien veillante. 



- Elle aime les fleurs, les bijoux, les chocolats? 


- Oh la! rigolait Toru. 


- Laisse-là avec tes questions! le sermonnait Sasori. 


- Ecoute, lâchait Toru en descendant de son siège. Elle adore les fleurs, mais elle porte très peu de bijoux, quant au chocolat, si tu lui en offres, c'est moi qui serait obligé de les manger et je tiens à ma ligne. 


- Ok, je vais être patient! 


- Eh les gars, on s'en va! 



Ils se retournaient pour voir les trois amis venir vers eux. Pein tapait dans les mains de ses potes et fit la bise à Toru. Konan embrassait tout le monde, alors que Samui fit juste un geste de la main, sachant qu'ils ne la portaient pas dans leur coeur. 



- Au revoir Samui, disait Toru en s'approchant d'elle. On se fait la bise? 



Tout le monde écarquillait les yeux devant l'action de la brunette. Assez surprise, la blonde se fit embrasser sans réagir. 



- On se voit au mariage, alors ? souriait Toru. 



La surprise passée, Samui lui fit un sourire. 



- Oui, bien sûr! 



Elle s'en allait ensuite vers la sortie, suivit de Konan et Pein. 



- A demain les gars! 


- A demain Pein. 



Les gars soufflaient un bon coup, contents d'avoir évité la catastrophe. 



Dimanche 17 juillet / 15h00

Maison de Hataru

Nagano / Japon



Kiochi et Ayumi entraient dans leur maison, posaient leur affaire, puis le maître de maison se dirigeait vers la chambre de son fils, mais ne vit personne. 



- Takeshi ? l'appelait-il dans la maison. 



Personne ne répondait! Il allait vers le jardin, mais aucune trace de son ainé.



- Je lui ai pourtant demandé de rester à la maison! 


- Tu crois qu'il va t'obéir ? Il savait que tu allais l'engueler et le punir pour ce qu'il a fait! 


- Voyons Ayumi! 


- Il est peut-être chez Maika? Il va revenir ce soir, t'inquiète pas. 



Ayant un gros pressentiment, Kiochi allait dans la chambre de son fils et regardait dans le placard! 



- Ayumi! Criait-il en l'appelant. 



Cette dernière arrivait en courant assez affolée. Elle apercevait son mari devant le placard, dépité. 



- Qu'est ce qu'il y a Kiochi ? 


- Je pense qu'il ne va pas revenir ce soir. 



Elle s'approchait de lui et découvrit le placard vide! 



- Bon sang! Jurait-il en claquant la porte du meuble. 


- Ah oui! Il est bien parti. 



Kiochi attrapait son portable et essayait d'appeler son fils, sans succès. 



- Je savais qu'un jour il devait partir, mais je ne savais pas que c'était maintenant. 


- Je pense qu'il est assez grand pour prendre ses décisions. 


- Mais... il... il a dit qu'il attendrait d'avoir son diplôme en poche, il est encore en formation. 


- C'est peut-être un passage... 


- C'est sans doute ces évènements récents qui l'on fait changé d'avis! 



Soudain, il reçu un message et il le lisait avec attention. Sa femme se mit à ses côtés et le lisait à voix haute. 



" Je suis désolé, mais j'ai besoin d'air pour le moment alors je vais m'installer chez maman "


- Dans un sens, c'est pas plus mal! 


- Tais-toi Ayumi! Criait-il. Tais-toi pour une fois! 


- Mais... mais... 



C'était rare qu'il élevait la voix sur elle, la première fois qu'elle ne répondait pas, elle restait même un peu effrayé du regard qu'il lui lançait. 



- J'ai besoin d'être seul, lâchait-il en quittant la pièce! 



Dimanche 17 juillet / 16h00

Maison Uchiwa

Konoha / Japon



Il savait que sa mère ne rentrait pas avant tard le soir, alors il avait décidé de ramener sa rose à la maison, ou plutôt dans son lit! 



Début lémon


Alors qu'ils étaient allongés et qu'ils s'embrassaient, la rose le poussait et se mettait sur lui. 



- Que fais-tu ? 



Le rose souriait et se penchait vers lui pour prendre ses lèvres en otage. Après un doux et langoureux baiser, elle prit ses mains et les plaçait au dessus de la tête d'un Sasuke mi amusé, mi curieux. 



- Tu ne bouges pas! 



Elle l'embrassait tendrement et descendait à son cou qu'elle suça avidement. Chatouilleux, Sasuke frémissait et lorsque la rose continuait sa descente, il soupirait de bien être. Ses tétons pointaient au contact de la langue de la fleur et celle-ci tournoyait autour. 



- Tu me rends complètement dingue! 



Souriante à l'effet qu'elle provoquait, Sakura continuait encore plus bas et tout en descendant le short et le boxer, elle observait ce membre dressé, assez flatée. N'hésitant pas une seule seconde, elle l'enveloppait de ses lèvres, faisant des vas et viens. Entendant les gémissements de son brun, elle continuait de plus belle toujours les mains dans les siennes. 



- Oh bon sang! 



Elle arrêtait le mouvement, prit un préservatif dans sa poche et le passait elle-même. Puis, elle fit entrer délicatement de sa main, ce membre dur en elle, dans un long et grand soupir. La rose ne bougeait pas, voulant le sentir totalement en elle. Baladant ses mains sur les hanches et les fesses de sa petite amie, Sasuke se fit rappeler à l'ordre et se retrouvait dans la position initial. 



- Je t'ai dit de ne pas bouger! 



Elle l'embrassait tendrement, tout en commençant ses mouvements. D'abord doucement, puis plus rapidement. Un gémissement bruyant poussait la jeune femme à aller plus vite. Soudain, elle ralentissait et posait sa tête dans le cou du brun. Ayant marre de se faire dominer, il reprit les commandes et la remit sous lui. 



- On change de rôle maintenant! 



Il l'embrassait fougueusement et continuait de plus belle ses allées et venues. Criant son plaisir, la rose ne regrettait en rien la domination de Sasuke. La mettant dans sa position favorite, Sakura se retrouvait allongée sur le ventre avec le derrière levé. La pénétrant, le brun exaltait et accélérait encore et encore ses allées et venues. 



La rose criait son plaisir, attrapant de ses deux mains, le drap bleu du lit. Claquant les fesses de sa rose, Sasuke serrait les dent car la jouissance était iminante. Quelques coups de reins plus tard, ils atteignaient tous les deux l'orgasme dans un long et bruyant soupir. Il s'allongeait à ses côtés et la prit dans ses bras, reprenant peu à peu leur respiration. Une béatitude planait dans la chambre. 


Fin lémon



Lundi 18 juillet / 09h15

Bowling Akatsuki

Konoha / Japon



Deux personnes étaient endormis sur un petit matelas de fortune, entrelacés et complètement nus. Ils avaient passé un bon moment agréable après la fermeture du bowling, afin de rattraper le moment raté du matin précédent. Et il l'avait rattrapé en beauté! Soudain, un téléphone portable retentissait et les deux amants sursautaient. Toru se redressait, fouillait dans son sac et prit l'objet de son réveil. 



- Oh mon dieu! Je sais Aiko, désolée j'ai oublié de mettre mon réveil. 


- Je sais que tu as passé un moment... comment dire... chaud bouillant, mais n'oublie pas que ton premier rendez-vous est à 10h. Et c'est Mme Taki, tu sais bien qu'elle est toujours à l'heure. 


- Oui, oui... j'arrive dans dix à quinze minutes. 



La brune raccrochait et sentait les doigts du roux caresser son dos, la faisant frissoner. Mais elle n'avait plus le temps aux batifolages et elle regardait à gauche et à droite à la recherche de ses affaires. Au pied du matelas, sa petite culotte en dentelle bleue qu'elle attrapait et enfilait rapidement. Puis, Toru se levait et trouvait son soutien-gorge. De son côté, Sasori la regardait faire, les bras croisés derrière sa tête. Il avait d'ailleurs une belle vue sur le corps de son amoureuse.  



- Tu n'as pas vu ma robe ? Demandait-elle en regardant partout autour d'elle. 


- Non, mais je vois quelque chose de fascinant! 


- Quoi ? Où ça? 


- Mais devant moi! 



Elle le fusillait du regard en mettant ses mains sur ses hanches. 



- C'est pas drôle! Je dois retourner chez moi, prendre une douche rapide et préparer ma crème! Alors aide-moi! 


- Ok, ok... tiens, lâchait-il en prenant le vêtement de dessous la couverture. 


- Oh mon dieu! Je n'arrive pas à croire que tu as fait exprès de la dissimuler. 


- Je voulais tellement que tu restes. 


- Je te signale que le bowling ouvre dans 45 minutes et que tes potes vont arriver. 


- Euh... ils sont déjà là! Entendaient-ils d'un coup. 



Ils tournaient leur tête vers les voix et ils voyaient Pein en compagnie d'Itachi! Leur yeux parcouraient les courbes de la demoiselle et cette dernière, rouge de honte, se dissumulait derrière le bureau.  



- Eh eh!! Sortez! 


- Ah bien c'est du propre de faire ça ici! Lâchait Pein en secouant la tête. 


- Allez allez, sortez le temps que l'on s'habille. 



Obeissant sagement, ils les laissaient remettre leurs vêtements. Deux minutes plus tard, la demoiselle quittait son petit ami à contre coeur et sortait de l'établissement après avoir saluait les deux hommes qui commençaient à préparer l'ouverture. 



- Tu ne pouvais pas faire ton affaire chez toi ? Lâchait Itachi en voyant Sasori arriver. 


- Avec ma soeur, tu plaisantes j'espère! Mais, si tu me prêtes une nuit ton appartement. 


- Pour faire vos cochonneries dans mon lit, même pas en rêve! 


- Sinon, tu peux héberger ma soeur un ou deux...  


- Je tiens à ma vaisselle! 


- Sympas le pote! Bon, je vais chez moi prendre une bonne douche. 


- N'oublie pas ton service à 14h. 


- Je serais là! A toute! 



Lundi 18 juillet / 11h00

Garage du centre

Nagano / Japon



Un jeune homme était en plein travail, son contrat d'alternance se finira à la fin du mois et son patron n'avait hélas pas de place pour lui. De toute façon, il n'aimait pas l'ambiance dans ce garage! 



- Eh Takechi! Trois personnes veulent te voir! Tu as 5 minutes! 



Curieux, Ce dernier allait vers l'extérieur. Il vit Kendo avec les types de Konoha, Atame et Goro. 



- Content que tu ne sois pas emprisonné, lançait Goro. 


- Ouais! 


- On a une proposition à te faire, continuait Atame. 


- Laquelle ? 


- On voit que tu es doué en mécanique et on aimerait te proposer un job à la fin de ton contrat! 


- Ah oui ? 


- On a un pote qui possède un garage au nord de Konoha et il a besoin d'aide! 


- Konoha! Je ne suis pas fan de cette ville! Vous savez pourquoi? 


- Cela paye bien et on sait que tu as besoin d'argent. 



Réfléchissant un instant, il acceptait ensuite leur proposition. De toute façon, il avait 20 ans, bientôt 21 et son père ne pourra rien dire. Il voulait son indépendance. 



Mercredi 20 juillet / 11h00

Garage Uchiwa

Konoha / Japon



Sasuke était en plein travail, il était d'ailleurs sous une voiture pour remettre en position le tuyau d'un pot d'échappement. Soudain, quelqu'un toquait sur la tôle de celle-ci et ce dernier, à l'aide du plateau roulant, s'extirpait du dessous de l'auto, pour voir une personne, adossée sur la voiture. Ses yeux distinguaient d'abord ses jambes, et remontaient jusqu'à la taille, pour finir sur la poitrine et enfin le visage. 



- Naoko Chyo ! 


- Salut Sasuke! 


- Qu'est ce que tu fais là ? 



Il l'avait dit assez sèchement, d'ailleurs, il se levait pour lui faire face! 



- C'est comme ça que tu m'accueilles ? Sympas! Moi qui croyait que tu allais présenter tes excuses aussitôt! 


- Tu rêves! 


- C'est bien toi qui a mit fin à notre relation du jour au lendemenain, pour cette Manami! 


- C'était l'été dernier, et nous sommes plus ensemble! 


- Tu as rompu avec Manami? Ah ben bravo! 


- Ce ne sont pas tes affaires. Alors maintenant, tu peux t'en aller! 


- Oh la la! Ton caractère n'a pas changé dit donc! 


- Tu devrais partir. 


- Pourquoi ? Maintenant que tu n'es plus avec Manami, on pourrait peut-être passer du bon temps ensemble. 



Il arquait un sourcil et la comptemplait. Habillée d'une petite jupe bleu et d'un top blanc, il fallait dire que Naoko Chyo était assez belle, mais il était tellement amoureux de Sakura que cela lui fit ni chaud, ni froid! 



- Désolé, mais tu te trompes d'adresse, je suis avec quelqu'un! 


- Ah oui? Dommage pour moi! 


-Au revoir Naoko! 


- De toute façon, souriait-elle. Je suis très patiente et j'attendrais que tu casses avec elle, car Sasuke Uchiwa ne reste pas longtemps avec une fille. Bye bye mon choux... 



Outré par cette phrase, Sasuke écarquillait les yeux et la regardait quitter son garage. Décidément, Naoko n'avait pas changé! Mais ce qui l'inquiétait le plus, c'était qu'elle se mêle de sa vie et qu'elle sème la zizani dans son couple. Elle en était bien capable! 




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