Meilleurs ennemis

Chapitre 21 : Meilleurs ennemis

5742 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 03/03/2024 20:54


Samedi 09 juillet / 03h00

Route de Kiri

Konoha / Japon



- Putain ! Jura Shikamaru. Je les veux ces enfoirés, je les veux ! 



Dans leur véhicule, les deux hommes étaient très nerveux de cette course poursuite. 



- Fonce Goro, fonce. 


- C'est pas une formule 1 cette camionette Atame. Je fais ce que je peux. 


- S'ils nous prennent, on est mal. N'oublie pas ce qu'il y a derrière nous. 


- La faute a qui ? Je t'avais dit d'attendre quelques jours, mais non toi, tu étais pressé de voler ce putain de scooter. 



Tout en s'engueulant, Goro appuyait sur le champignon et, arrivant dans une petite commune du nom d'Oto, tourna à droite, puis à gauche, essayant de les semer. Et prenant encore plus de risque, il éteignait les phares. 



- Où sont-ils ? Demandait Shikamaru en les ayant perdu de vue quelques secondes. Prends à droite ! 



Le gendarme obéissait mais ne trouvait personne. 



- Où sont-ils bordel ? Jurait le Nara. 



Il prit son téléphone et demandait des barrages aux alentours du village d'Oto. 



- Personne ne passe, je veux que l'on me ratisse les alentours au peigne fin. 



Dans leur véhicule, Goro et Atame avaient trouvé refuge dans un petit bois à la sortit de la ville, avant que les renforts ne ratisse le village d'Oto.  



- Qu'est ce qu'on va faire Goro ? 


- On peut rester là, mais ils vont certainement fouiller cette zone. 


- On peut repartir avec le scooter et laisser la camionnette ici, Konoha n'est qu'à 5 kilomètres. 


- Il va falloir y mettre le feu. On va la mettre au centre de cette place. 



Alors que les deux malfaiteurs préparaient leur feu de camp, Shikamaru ratissait le village d'Oto. Roulant au pas, il inspectait chaque rue et chaque voie sans issus. Mais aucune trace de ce foutu véhicule. Dans une autre voiture, deux gendarmes avait également fait choux blanc. Mais tout à coup, alors qu'ils quittaient le village, ils apercevaient une épaisse fumée sortir d'un bois avec quelques petites flammes.



Ils appelaient immédiatement les pompiers et lorsqu'ils furent près de l'incendie, ils découvrirent ce qu'ils cherchaient. Ils prévenaient l'adjudant chef Nara qui fut sur place 2 minutes plus tard. Le visage dépité, Shikamaru savait que les indices étaient en train de partir en fumée. 



Samedi 09 juillet / 05h20

Hôpital de Kiri

Konoha / Japon



La capitaine Kakashi Hatake attendait déjà près d'une heure les nouvelles des médecins qui étaient avec son gendarme Izumo Kamizuki. Ce dernier avait été sérieusement touché et transporté au plus vite à l'hôpital. Il avait été réveillé en sursaut et avait mit à peine 5 minutes pour s'habiller. Il faisait les 100 pas, lorsqu'une femme brune, avec le badge de l'hôpital, où il y était inscrit "docteur Katô Shizune", arriva vers lui.  



- Capitaine Hatake ? 


- Oui, alors comment va t-il ? 


- Il est hors de danger, mais il a deux côtes fêlées et une de cassée. Il a un gros hématome au niveau de la cuisse qui va lui faire assez mal ces prochains jours. 


- Je suis assez soulagé, il a eu de la chance dans son malheur. 


- Tout à fait, souriait la médecin. 


- Je peux le voir ? 


- Vous pouvez le voir à travers la vitre, mais pas plus. On lui a donné des calmants contre la douleur. 


- Merci. 



Le docteur l'emmena jusqu'à la chambre, où il vit le gendarme Izumo Kamizuki endormit, assez paisiblement. Il jurait qu'il ferait tout pour retrouver ceux qui avaient fait ça ! Il se dirigea vers la sortie de l'hôpital, après avoir mit une sentinelle devant la porte de la chambre. Alors qu'il sortait de l'hôpital et qu'il se dirigeait vers sa voiture, on l'interpellait. 



- Capitaine ! 



Il se retournait et apercevait le gendarme Kotetsu Hagane arriver vers lui. 



- Comment va Izumo ? Demandait-il assez inquiet. 


- Mieux, il va s'en sortir. Il a eu de la chance de ne pas être plus touché. 


- Je suis assez soulagé. 


- J'ai lu dans votre dossier, que vous venez du même centre de formation avec Izumo ? 


- Nous nous connaissons depuis le collège et nous avions tous les deux l'ambition de devenir gendarme. Il tenait ça de son père et moi de mon oncle, qui était dans la caserne à Kiri. D'ailleurs, c'est assez grâce à lui qu'Izumo et moi sommes dans la même caserne. 


- Un petit coup de pouce au destin ! 


- Capitaine, je voudrai participer à cette enquête? 


- L'adjudant chef Nara s'occupe de cette enquête et il ne veut pas que vous y participiez. Et je suis d'accord avec lui, vous êtes trop impliqué. 


- Puis-je au moins prévenir sa fiancée ?  


- Bien sûr ! Mais attention, restez en dehors de cette enquête.  


- Oui, merci mon capitaine ! 



Kotetsu partit vers sa voiture, et alors que Kakashi allait faire de même, il reçu un coup de téléphone, c'était Shikamaru.  



- Comment va Izumo ?


- Il est sortit d'affaire, il va rester quelques temps à l'hôpital. 


- Tant mieux ! Je suis soulagé ! 


- Alors, vous avez découvert quelque chose ? 


- Vous devriez venir me rejoindre aux bois, où la camionnette a été incendié. 


- J'arrive. 



Samedi 09 juillet / 05h50

Bois d'Oto

Oto / Japon



La voiture de Kakashi s'arrêta à quelques mètres d'une carcasse carbonisé. Il salua la sentinelle et passa sous le cordon de sécurité. 



- Capitaine, salua à son tour l'adjudant chef Nara. 


- Alors, le rapport ? 


- Les pompiers n'ont pas eu du mal à l'éteindre, mais hélas, le temps qu'ils arrivent, le feu avait déjà ravagé la camionnette. 


- Vous avez donc aucun indice ? 


- Je ne vous aurais pas fait venir pour rien mon capitaine. Venez voir ! 



Shikamaru l'emmena à quelques mètres de là et lui montra des traces de pneus.  



- Une moto, ou un scooter, les traces vont à travers le bois, et il y a des traces de pas aussi. Normalement, il y en a deux. 


- Oui, et vu leur état, les traces sont récentes, appuyait Kakashi. 


- On les a suivit, mais après, ils ont pris une route. 


- Vous avez fais des empreintes des roues et des chaussures ? 


- Oui, on a tout envoyé au labo. 


- D'accord, et pour la camionnette ? 


- Pas grand chose, juste que c'était un véhicule volé. Le propriétaire a déclaré son vol hier matin. Elle appartenait à une société de transport. J'irai faire un tour dès son ouverture. 


- Tu devrais plutôt aller te reposer. J'irais avec l'adjudant Akimichi. 


- Mais mon capitaine... 


- C'est un ordre adjudant chef, je te veux en forme lorsque l'on arrêtera ces enfoirés. De toute façon, les analyses des empreintes ne vont pas arriver avant deux jours. 


- Entendu mon capitaine ! Mais, je pense qu'il y a un lien avec notre enquête sur les scooters volés. 


- Oui, mais il faut d'abord attendre les résultats des traces. En attendant, tes hommes et toi, vous allez prendre du repos ! Je vais demander le rapatriement de la camionnette, le labo va peut-être trouver quelque chose ! 



Shikamaru approuva de la tête et se dirigea vers sa voiture, du repos lui fera le plus grand bien. 



Samedi 09 juillet / 08h00

Garage au nord de Konoha

Konoha / Japon



- Vous n'êtes qu'une bande d'imbéciles, râlait Hiroshi en frappant dans un carton vide qui traînait sur le sol. Qu'est ce qui vous a prit bon sang de faire ça ? Riku était formel, on mettait en pause le vol des scooters. 


- Il vit aisément chez son père lui, répondait Atame. Nous, on a besoin d'argent ! 


- Il a raison, appuyait Goro. Toi aussi tu as besoin de fric, ton petit garage ne te fait pas rouler sur l'or. 


- Ce petit garage comme tu le dis, nous sert de couverture pour notre trafic de scooter. 


- Ne t'inquiète pas, la camionnette qu'on a volé, est partie en fumé. 


- J'espère pour vous, car si jamais les gendarmes remontent jusqu'au garage, je vous jure que ça va barder pour vos fesses. 



Hiroshi se dirigeait ensuite vers le scooter et l'emmenait dans l'entrepôt de derrière, caché par un grand établit. Il y avait encore des dizaines de scooters volés dans cette pièce. Dommage, il aurait bien voulut les refourguer. Les autres avaient raison, il avait besoin d'argent. Mais pour le bien de leur trafic, il ne devait pas y toucher. Soudain, quelque chose attira son attention, ou plutôt un vide. 



- Atame, Goro! Criait-il pour qu'ils puissent les entendre. 


- Qu'est ce qu'il y a Hiroshi ? 


- Où est le scooter rose ? 



Il regardait tour à tour ses complices, mais ces derniers baissaient la tête. 



- Ne me dîtes pas que le scooter... 


- Désolé Hiroshi ! Lançait en premier Atame. Mais j'avais besoin d'argent, et un pote à moi en avait besoin d'un, pour l'anniversaire de sa sœur et... 



Il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase, qu'il reçut un énorme coup de poing au visage. Atame tombait au sol, le nez en sang! Hiroshi se tournait vers Goro, qui reculait. 



- Ne t'inquiète pas, disait Goro en secouant les mains. On est passés par la filière habituelle et tout s'est bien passée! Le scooter est à Nagano ! 


- Vous êtes deux inconscients ! 


- Je t'assure que tout va bien, cela fait presque un mois. 


- J'espère pour vous, car la prochaine fois, ce ne sera pas un coup de poing, mais une balle dans vos sales faces.  



Hiroshi les faisait sortir de la pièce et claquait violemment la porte. 



- Rentrez à l'appartement, et faîtes les morts ! 



Samedi 09 juillet / 09h30

Gendarmerie de Konoha

Konoha / Japon



Le capitaine Kakashi Hatake rentrait bredouille de la société de transport. Les vidéos surveillances ne donnaient rien... on ne voyait pas assez bien les voleurs. Au même moment, l'adjudant chef Nara pénétrait dans la gendarmerie, n'oubliant pas de saluer la sentinelle. Il allait dans son bureau et aperçut le capitaine Hatake sortir du sien. 



- Shikamaru ! 


- Vous avez du nouveau capitaine ? 


- Pour la vidéo surveillance, ça n'a rien donné hélas ! Mais, on a peut-être une piste, venez... 



Shikamaru arquait un sourcil et suivait son capitaine dans son bureau. 



- Il y a eu un vol de scooter cette nuit. 


- Encore!


- C'était à 2h45 dans le village de Kusa. 


- C'est précis ! 


- Il a été volé sous l'œil du propriétaire, et le rapport stipule qu'il a vu les voleurs emporter le scooter dans une camionnette blanche, avec le même numéro d'immatriculation que la notre. 


- Oh bon sang! 


- Regardez, lâchait Kakashi en lui montrant une carte de la région accrochée au mur. Kusa est ici, ils ont dû prendre cette route en direction de Konoha et ce point là, c'était l'endroit du barrage. 


- Il n'y avait aucune autre route de toute façon pour aller à Konoha! Mais peut-être que Konoha était juste une ville à traverser.  


- Shikamaru, soit un peu positif s'il te plaît. 


- Désolé, mais c'est mon côté prudent. 


- On va aller faire un tour alors et on va essayer de refaire le parcours des voleurs. 


- Entendu !



Le capitaine et son bras droit sortait du commissariat sous les regards interrogateur des autres gendarmes. 



Samedi 09 juillet / 09h30

Rue de Kusa

Kusa / Japon



Une voiture de gendarmerie s'arrêtait devant une habitation. 



- Tout a commençait ici, lâchait le capitaine en descendant du véhicule. 


- Oui, et vu l'état du portail qui est en réparation, ils ont profité de cette faiblesse. 


- Bonjour! Je peux vous aider? lâchait une voix à leur droite. 


- Oui bonjour, je suis le capitaine Hatake et voici l'adjudant chef Nara. On enquête sur les vols de scooters. 


- J'espère que vous allez le retrouver... 


- On fait tout notre possible... On aimerait que vous nous disiez exactement ce qu'il s'est passé ? 


- J'ai déjà tout dit. 


- J'aimerai que vous recommencez, peut-être avez-vous oublié un détail! 


- D'accord ! Je suis rentré vers 22h00 du travail. 


- Quel genre de travail ? Demandait Shikamaru. 


- Je suis médecin et le scooter était mon véhicule de fonction. La poisse! Je ne l'avais pas depuis longtemps. Je l'avais acheté la semaine dernière. 


- Vous l'avez acheté où ? 


- Dans un magasin de scooter à Kiri. 



Il leur donnait l'adresse et continuait son récit. 



- Mon portail est en réparation et en attendant le nouveau, ils ont installé un portail en bois! 


- Oui, il n'est pas très solide. 


- J'ai installé mon scooter devant l'entrée et je lui ai mis un gros antivol. Mais malgré ça, il a été volé. 


- Vous avez assisté au vol paraît-il ? 


- Oui, j'étais en train de manger un morceau, j'ai des fringales la nuit, rougissait-il. Et j'ai regardé par la fenêtre par hasard et j'ai vu le scooter passer le portail. Je suis sortit vite, mais avec mes chaussons, j'ai pas couru très vite et je les ai vu partir dans une camionnette blanche. 


- Vous n'avez rien vu d'autre sur leur apparence ?


- Ils portaient des cagoules! 


- Et en arrivant chez vous, vous n'avez pas vu cette camionnette garée ? Demandait le capitaine. Ou alors on vous a suivit ? 


- Non, j'étais assez fatigué. Je voulais juste rentré chez moi ! Interrogez peut-être les voisins, ils ont peut-être vu quelque chose. 


- D'accord, merci beaucoup ! 


- J'espère que vous allez bientôt le retrouver ! 


- On ne vous promet pas de miracle! Mais on va tout faire pour arrêter cette bande. 



Alors qu'ils allaient rebrousser chemin, Shikamaru s'arrêtait d'un coup et se retournait vers l'homme. 



- Dîtes moi, vous rentrez tous les jours à cette heure-ci, ou alors vos horaires sont aléatoire? 


- Elles sont toujours fixes, avec quelques exceptions car je suis médecins généralistes et je finis toujours au plus tard vers 21h00. 


- Bien sûr... merci monsieur. 


- De rien et bon courage !  



Les deux gendarmes allaient vers leur voiture mais Shikamaru regardait autour de lui essayant d'imaginer la scène. 



- C'est quand même bizarre. 


- Explique toi! 


- Les voleurs n'ont pas choisi ce scooter au hasard! 


- Je vois où tu veux en venir Shikamaru. Il était ciblé! 


- Les voleurs savaient à quelle heure il finissait. Il connaissait ses habitudes, tout! 



L'adjudant chef Nara prit son téléphone et appelait la gendarmerie. 



- Choji, tu peux reprendre tous les vols des scooters et trouver un point commun... Un acheteur, un vendeur ou un magasin... D'accord, merci. 


- J'espère que c'est une bonne piste! 


- On va creuser pour le savoir! 



Samedi 09 juillet / 10h00

Route de Kiri

Konoha / Japon



Le gendarme Kotetsu Hagane était revenu à l'endroit du drame. Il regardait la route d'où les fuyard étaient arrivés. Il se remémorait cette scène et depuis, cela tournait en boucle dans sa tête. 



- On devait se marier dans 2 semaines, avait lâché sa fiancée en pleure. Retrouve celui qui a fait ça, Kotetsu. 


- Tu peux compter sur moi Yakoto. 



Comment ? On l'avait écarté de cette affaire ! Si jamais il s'en mêlait, il sera sanctionné ou même être mis à pied. Que faire ? Il soufflait un bon coup avant de prendre le chemin de sa voiture. Soudain, au loin, il vit arriver un véhicule de la gendarmerie. Il reconnut son capitaine et son adjudant chef. 



- Que faites-vous là Kotetsu ? Demandait son supérieur. Je vous ai éloigné de cette enquête. 


- Je suis juste venu ici pour me remémorer la scène, peut-être qu'un détail m'a échappé capitaine. 


- Alors ? Quelque chose de neuf ?


- J'essaie ! Je... j'étais venu voir Izumo pour lui dire que le dispositif était levé. Mais il m'a dit qu'il finissait de contrôler une camionnette. Je l'ai vu arriver... au pas... comme-ci elle avait peur de s'approcher. 


- On sait pourquoi maintenant! lâchait Shikamaru. 


- Ils étaient deux, ils n'avaient pas de signes particuliers, des hommes banales, âgés entre 25 à 30 ans... J'étais resté à l'écart, mais observais Izumo aller à la hauteur du chauffeur. Et... soudain, la camionnette repartait, bousculant Izumo qui se retrouvait à terre. Je... je n'arrive pas à les distinguer, je ne peux même pas faire un portrait robot tellement il faisait sombre dans leur habitacle, je m'en veux. 


- Il ne faut pas vous en vouloir, réagissait le capitaine. On les attrapera ces enfoirés ! 


- Je l'espère! Sinon.... vous... vous avez du nouveau ? 


- Pour ne rien vous cacher, lâchait Kakashi. On pense que la camionnette qui a renversé Izumo, n'est pas étrangère à l'affaire des vols de scooters. 


- Ah oui ? 


- J'aimerai que vous aidiez l'adjudant Akimichi dans ses recherches. 


- D'accord! Merci, mon capitaine, mon adjudant chef ! 



Kotetsu allait vers son véhicule se disant qu'il pouvait aider autrement dans cette enquête. De leur côté, Kakashi et Shikamaru se dirigeaient vers leur voiture pour continuer leur piste. 



Samedi 09 juillet / 12h00

Bowling Akatsuki

Konoha / Japon



Deidara et Itachi étaient de service, et pour le moment, il n'y avait pas grand monde. Le blond ramenait des verres vides sur le comptoir en soufflant un bon coup. 



- Qu'est ce qu'il t'arrive Deidara ? Demandait son ami en prenant les verres sales. 


- Le mariage de Pein est dans 15 jours et je n'ai toujours pas trouver une jolie petite nana pour m'accompagner. 


- Et alors! Moi non plus je n'ai pas quelqu'un pour venir au mariage avec moi. 


- Vraiment ? S'étonna le blond. Le beau gosse Uchiwa est seul?


- Je m'en fiche, je viens pour le mariage de Pein et Konan, c'est tout. 


- Et bien pas moi! Grimaçait Deidara. 


- Tiens en attendant, lâchait le brun en posant trois verres sur un plateau. Va les porter sur la piste numéro 3. 


- D'accord ! Heureusement que j'ai le boulot, sinon je m'ennuierai. 



Itachi souriait à la phrase de son ami et finissait de sécher des verres. 



- Eh ! J'ai trouvé, lâchait Deidara en revenant quelques secondes plus tard avec le plateau vide. Je pourrais inviter Aiko, qu'en penses-tu ? 



L'Uchiwa arrêtait tout mouvement et fixait son verre. 



- C'est l'une des rares filles que je connais et qui...



Itachi ne l'écoutait pas trop et se contentait de penser à la dernière fois où il avait vu Aiko. C'était samedi dernier, lors du dîner qui s'était finit en règlement de compte familial. Mais pour lui, elle s'était tout de même bien terminée, en compagnie d'Aiko. Lorsqu'elle avait posé ses lèvres sur sa joue, un frisson avait parcouru son corps. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ressentit cela.  



- Alors, tu en penses quoi ? 



Revenant sur terre, Itachi relevait la tête et regardait son ami. 



- De quoi ? 


- Sympas, je te parle et tu n'écoutes pas ! 


- Si j'écoutais, rétorquait Itachi en mentant ne voulant pas froisser son ami. 


- Tu crois que je pourrais le faire?


- Bien... bien-sûr ! Bégayait-il en ignorant le sujet. 


- Génial ! Je vais aller lui téléphoner de ce pas... 


- A qui ? 


- Tu vois que tu ne m'écoutais pas, s'énervait le blond. A Aiko, pour m'accompagner au mariage. 



Itachi n'avait pas eu le temps de répondre que Deidara prit son téléphone pour appeler la jeune fille. 



- J'espère qu'elle va accepter, s'excitait-il. 



Le brun souriait, mais au fond de lui, il espérait qu'elle refuse. Serait-il jaloux ? Oui, peut-être bien ! Il fixait son ami, qui discutait au téléphone un peu plus loin. Il devinait qu'il était en train de négocier. Soudain, Deidara sautait de joie, lui faisant deviner qu'Aiko avait répondu favorablement à la demande. Ce dernier revenait tout content vers son ami, le sourire jusqu'aux oreilles. 



- Elle a accepté, je suis trop content. En plus, elle est trop jolie, les copains seront vert de jalousie. 


- Félicitation ! 


- Ouais, je vais lui offrir des fleurs après mon service et officialiser la demande. 


- C'est une bonne idée. 


- Et peut-être qu'après, on pourra sortir ensemble! 


- Oh là! Doucement, ne brûle pas les étapes!


- Non t'inquiète pas, je vais y aller tout doucement, un peu comme Sasori l'a fait avec Toru. 



Deidara allait vers une piste où 4 garçons l'appelaient. Itachi lui, avait perdu le sourire, il n'aurait pas pensé qu'Aiko accepterait l'invitation. Jaloux ? Peut-être ? 



Samedi 09 juillet / 12h40

Salon d'esthétique

Konoha / Japon 



Aiko trifouillait son assiette, elle était dans ses pensées. D'ailleurs, Toru la voyait et s'interrogeait. 



- Qu'est ce que tu as Aiko ? 


- Quoi ? lâchait la jeune fille en relevant la tête. 


- Il y a quelque chose qui te tracasse ? 


- Je ne sais pas, je... je me demande si j'ai bien fait d'accepter cette invitation ! 


- Tu ne vas pas de défiler ? Cela ne se fait pas ! 


- Je sais, mais... je ne connais personne là-bas. 


- Moi non plus! Et puis, si tu es là, je me sentirai un peu moins seule. Il y aura aussi Sasori et... Itachi. 


- Itachi ! Rougissait la demoiselle. 


- Ah ! J'ai touché un point sensible, il te plaît, avoue ! 


- Mais non... enfin... disons que... 



Aiko bafouillait et rougissait de plus en plus sous le sourire amusé de son amie. 



- ...qu'il ne te laisse pas indifférente ! Finissait Toru. 


- Je ne sais pas... oui, peut-être ? 


- Et Deidara ? 


- Ben... il est sympas... mais sans plus. 


- Alors pourquoi as-tu accepté ?



Aiko la regardait dans les yeux, ne sachant pas trop pourquoi , mais au fond d'elle, c'était un prétexte de revoir le beau brun Uchiwa. 



- Pour ne pas lui faire de la peine, lâchait-elle avec un sentiment de reproche et de culpabilité. 



Samedi 09 juillet / 14h00

Gendarmerie

Konoha / Japon


 

Alors que l'adjudant chef Nara rentrait à la gendarmerie, et se précipitait vers le bureau de l'adjudant d'Akimichi. Il le trouva, en compagnie du gendarme Kotetsu.  



- Choji, tu as trouvé quelque chose ? 


- Oui et non, avec Kotetsu, on a épluché tous les dossiers de vols de scooters depuis la fin mars, car c'est à cette période que les vols ont commencé à être très important. 


- Des points communs ? 


- Pas trop... 70 % des scooters ont été acheté dans des concessionnaires et les 30 % restant, de particulier à particulier. 


- Ce sont les mêmes concessionnaires ? 


- Non ! Il y en a une dizaine en tout, continuait le gendarme Kotetsu.


- C'est une fausse piste alors ? 


- Pas nécessairement, on creuse. On essaye de trouver le point commun qui les relie. 


- Ok, tiens moi au courant Choji. 


- Pas de soucis ! 



Alors que l'adjudant chef allait partir, son ami le prit par le bras et l'entraîna dans un coin. 



- Il y a du nouveau pour l'affaire Uchiwa ?


- Non, pas encore. On écoute, mais il n'y a rien d'intéressant pour le moment. 


- Il faudra de toute façon plusieurs jours et même des semaines pour avoir quelque chose, sauf miracle! 


- Oui, mais j'ai l'impression qu'un jour, ça va exploser! 



Mercredi 13 juillet / 13h00

Supermarché

Konoha / Japon



Toru avait dû aller vite fait au supermarché pour acheter quelques bricoles pour remplir son frigo. Profitant de la fermeture de 12h-14h, elle avait couru, et c'était essoufflée , qu'elle arriva à l'intérieur de la boutique d'alimentation.



Petit à petit, elle remplissait son panier et arrivait au rayon boisson. Elle se cognait contre une personne et relevait la tête pour apercevoir un homme, aux cheveux blond. Il ressemblait presque à Deidara!  



- C'était le signe que l'on devait se rencontrer, lâchait ce dernier en la prenant par le bras. Vous êtes belle ! Que faîtes-vous ce soir ? 


- Lâchez-moi, disait Toru en se dégageant de lui. Vous n'êtes pas mon style et je suis déjà prise. 


- Cela ne me dérange pas, je ne suis pas jaloux. 


- Oui, mais lui, il l'est ! Alors maintenant, laissez-moi passer ! 


- Houuu ! Quelle tigresse ! J'adore les forts caractères. 


- Atame, laisse-là tranquille, intervenait son ami. Désolée mademoiselle, passez ! 



Alors que Toru les dévisageait en s'éloignant d'eux, le blond regardait ce beau petit postérieur. 



- Arrête de draguer, n'oublie pas que Hiroshi nous a demandé de nous tenir à carreaux. 


- Oui, je sais, mais on peut avoir une petite relation. Tu imagines, faire le mort pendant des jours, voir de semaines, sans filles ? C'est une torture ! Tu ne crois pas que... 


- Non, pas question ! 


- C'est pas juste. 


- En attendant, console toi avec un pack de bières. 



Atame approuvait et le prenait pour le déposer dans le caddie. Arrivés à la caisse, ils retrouvèrent la jolie brune, qui payait ses courses. 



- Merci et au revoir, lançait l'hôtesse de caisse. 


- Merci, au revoir, répondait poliment Toru. 


- Au revoir ma jolie, répétait Atame avec un sourire. 



Ne répondant pas, la brune partit, en lui jetant un regard glacial. Décidément, elle avait horreur de ce genre de mecs. 



Jeudi 14 juillet / 15h00

Librairie Hyuga

Konoha / Japon



Neji Hyuga remplissait le rayon des affaires scolaires en jetant quelques coups d'œil à sa cousine qui était à la caisse. Cela faisait 10 jours qu'elle ne lui avait pratiquement pas adressé la parole. Depuis ce fameux jour, où il avait été démasqué, ce fameux jour où sa vie avait basculé. Sasuke ne lui avait donné aucune nouvelle, de toute façon, il avait dit que leur amitié était fini. Il avait perdu son meilleur ami, et tout ça à cause de lui ! Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même. Il se levait et allait à la réserve pour prendre un carton. 



- Neji ! L'appelait-on. 



Il tournait sa tête vers la seule personne qui voulait bien encore de lui.



- Tenten ! 


- Je vais faire des courses, tu veux quelque chose ? 


- Non merci Tenten, c'est gentil de ta part. 



Elle voyait bien qu'il souffrait, même si elle faisait son possible pour le réconforter. Cela faisait 10 jours que l'ambiance à la librairie était lourd ! Hinata et lui ne se parlaient pratiquement jamais, juste professionnellement, et se retrouver entre les deux, était parfois très difficile pour elle.  



- Est-ce que tu vas bien ? Demandait-elle en allant vers lui. 


- D'après toi ! J'ai perdu mon meilleur ami, Hinata me fait la gueule, ainsi que Hanabi lorsqu'elle a su la vérité, et je... 


- Neji ! 


- Heureusement que tu es là ! Car, si tu m'avais laissé... 


- Non ne dis pas ça, lâchait-elle en allant vers lui. Je t'aime trop pour ça. 



Les larmes aux yeux, Neji se blottissait dans les bras de sa petite amie. 



- Je t'aime moi aussi Tenten.  



Cette dernière lui fit un sourire pour le réconforter. Cela fit l'effet escompté, et après un bisou rapide, elle quittait la réserve pour se diriger vers la caisse où elle vit Hinata. 



- Je vais faire quelques courses, tu veux quelque chose ? 


- Non merci Tenten, j'y suis allée hier. 


- Hinata... je... je voudrais qu'on parle. 


- Si c'est pour me parler de Neji, ce n'est pas la peine. 


- Mais il regrette sincèrement ce qu'il s'est passé. 


- Désolée, mais pour ma part, c'est encore trop tôt. 


- Je te comprends, mais Hinata... 


- Tenten, s'il te plaît, je n'ai pas envi de me fâcher avec toi. 



Un client arrivait et demandait le journal du jour. La brune aux macarons n'insistait pas, et sortait de la librairie. Elle s'installait dans sa voiture, et réfléchissait un instant. Elle ne devait pas s'en occuper, mais elle savait que Neji regrettait fortement ce qu'il avait fait. Elle devait tenter quelque chose. 



Jeudi 14 juillet / 15h50

Mairie

Konoha / Japon



Tenten se garait devant la mairie et hésitait à sortir. Elle avait subit un premier échec avec Hinata, puis un deuxième avec Sasuke! 



Flash back


- Je sais d'ores et déjà pourquoi tu es là Tenten! avait lancé Sasuke en ayant vu la jeune fille se diriger vers lui.


- Tu es très perspicace Sasuke!  


- Ce n'est pas difficile à deviner, c'est la première fois que tu viens me voir, seule!  


- Pardonne moi, mais il fallait que je te parle. 


- Si c'est pour Neji, ce n'est pas la peine, tu peux repartir! 


- Sasuke, c'est quand même ton meilleur ami et... 


- Rectification, c'était mon meilleur ami et il m'a trahit! 


- Il regrette tant! Il voulait à plusieurs reprises te l'avouer, mais... 


- Mais il n'a pensé qu'à lui! 


- Tu le connais pourtant, tu sais que ce n'est pas quelqu'un de mauvais. 


- Je n'ai jamais dit que c'était quelqu'un de mauvais, il a juste joué, et il a perdu! 


- Sasuke... 


- J'ai du travail, je dois y aller! 



Il fit volte face et allait vers son atelier. La conversation était belle et bien terminé!  


Fin du flash back 



Son seul espoir était maintenant son ami de toujours, Naruto! Elle le connaissait depuis l'école primaire et ils traînaient souvent ensemble! Ils étaient très liés. Cela pourrait peut-être joué en sa faveur. A l'accueil, on appelait Mr. Uzumaki et on l'autorisait à monter. Avec un badge visiteur, elle parcourut les couloirs de la mairie, puis tombait sur une connaissance.  



- Mira ? 


- Tenten ? Répondait la jeune fille en se levant! Comment ça va ? 


- Bien, et toi ? Tu es devenu la secrétaire de Naruto ? 


- Oui, il a vraiment été gentil de m'avoir eu ce poste! Tu... tu as rendez-vous ? 


- Oui, il m'attend. 



Tenten frappait à la porte et on l'autorisait à entrer. 



- Bonjour Naruto, je ne te dérange pas j'espère ? 


- Tenten! Non, pas du tout! 


- Merci de me recevoir, tu dois être submergé de travail! 


- Oh! C'est un peu calme en ce moment, dû fait des vacances! 


- Oui, c'est aussi un peu calme à la librairie. 


- Alors, que me vaut l'honneur de ta visite ? 


- C'est au sujet de Neji. 


- Je t'arrête tout de suite alors, cela ne me concerne pas! 


- Naruto, s'il te plaît, ne me ferme pas ta porte toi aussi. 


- Tu ne t'es pas adressé à la bonne personne. Tu sais très bien qu'entre Neji et moi, cela n'a jamais collé. 


- A qui alors faut-il que je m'adresse ? Hinata ne veut pas en parler, et je ne te parle même pas de Sasuke. 


- C'est normal, Neji s'est très mal conduit envers lui. Tu croyais quoi Tenten, qu'ils allaient dire amen à tes belles paroles ? 


- J'essaies juste d'aider Neji, c'est tout. 



L'Uzumaki voyait des larmes monter aux yeux de son amie d'enfance. Cela lui faisait vraiment mal de la voir dans cet état. Mais pour une fois, il ne l'aidera pas. 



- Je suis désolé Tenten, mais je ne peux rien faire pour toi. 


- Que faut-il que je fasse alors ? Je l'aime tellement! 


- Tu dois être patiente et laisser couler de l'eau sous les ponts. 



Elle secouait la tête, résignée. Il la prit dans ses bras, la soutenant moralement. Elle craquait et pleurait à chaudes larmes, mouillant au passage la chemise du blond. Il lui caressait le dos et la berçait tendrement. Il n'y avait jamais eu d'attirance physique entre eux, juste une solide amitié et un profond respect. 



- Si tu as besoin d'autre chose qui ne concerne pas Neji, sache que tu peux compter sur moi. 


- Merci beaucoup Naruto. 



Il l'embrassait sur le front et elle partait avec un goût amer dans la bouche. Naruto avait raison, il allait falloir être patient et laisser faire le temps. 


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