Meilleurs ennemis

Chapitre 20 : Meilleurs ennemis

5909 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 24/02/2024 17:52



Mardi 05 juillet / 9h50

Gendarmerie

Konoha / Japon



La capitaine Kakashi Hatake était devant le tableau où les documents de l'affaire du meurtre de Fugaku Uchiwa étaient punaisé. Il regardait scrupuleusement chaque page du dossier. Quelque chose ne collait pas, mais quoi ? Il s'asseyait sur son bureau et relisait le rapport de la mort du Sergent Yakatana. Cette enquête avait été encore bâclé et il n'y avait pas eu d'autopsie. Danzô s'était encore chargé de l'enquête et bien évidemment, il avait conclu au suicide. 



Son flair lui disait que les deux affaires étaient probablement liées. Et ce lien était Danzô Shimura ! S'il ne pouvait pas interroger l'ancien commandant, il interrogera alors la femme de la victime. Il trouva l'adresse et celle-ci était resté à Kiri.  



- Shikamaru, je vais à Kiri. J'ai quelque chose à vérifier. 


- Entendu capitaine. 


- La piste des voleurs de scooter est toujours au point mort ? 


- Oui, mais j'ai peut-être une piste que je dois vérifier. 


- D'accord, tenez moi au courant. 


- Bien capitaine. 



Mardi 05 juillet / 10h00 

Garage Uchiwa

Konoha / Japon

 


Sasuke arriva à son poste et jeta un coup d'œil à la boutique où il vit sa mère discuter avec un homme. Pris de remord et sous "la menace" de son frère, il décida de faire la paix avec sa mère. Il se dirigea donc vers la boutique d'un pas ferme. 


Quelques minutes plus tôt, une voiture se stationna à côté de la boutique, il ne voulait rien acheter, juste voir la maitresse de maison. Lorsqu'il entra à l'intérieur, celle-ci était à la fois surprise et heureuse de le voir. 



- Oh! Misaki ! 


- Mikoto ! Qu'est ce qu'il y a ? Lâchait le juge en la voyant très triste. 


- J'ai... J'ai encore eu une dispute avec mon fils Sasuke hier. 


- Pourquoi ? 


- Je lui ai tout dit et il était très en colère. Je l'ai giflé et je suis montée dans ma chambre et... 


- Calme toi Mikoto. 



Elle était bouleversée et il l'emmena vers un distributeur d'eau situé dans le bureau. 



- Bois un verre d'eau, ça va te faire du bien. 


- Merci ! 



Elle l'avala d'un trait et lorsqu'elle vit le sourire de son amour, cela lui réchauffa le cœur.  



- Cela va mieux ? 


- Oui, merci de ta présence, elle me fait du bien. 


- Si je comprends bien alors, ton fils Sasuke n'a pas apprécié ta relation avec moi. 


- Oui, il a passé la nuit chez Itachi qui m'avait envoyé un message. 


- Cela va peut-être s'arranger, si cela fait comme Toru hier... 


- Tu t'es réconcilié avec elle ? 


- Oui, grâce à Sasori. Tu avais raison Mikoto, c'est un homme bien ! 


- Je te l'avais dit, souriait-elle. 



Il lui rendit le sourire et l'attrapa par la taille, ce qui la déstabilisa. De son côté, Sasuke entra dans la boutique, et la porte étant ouverte par cette belle matinée, ne d'déclencha pas le grelot, qui prévenait d'une présence. Personne, pourtant elle était là il n'y avait pas trente secondes avec un client. 



- Il faudrait organiser une petite rencontre, un dîner avec tous les enfants. 


- Oui, tu as raison. Et je suis sûr qu'en te connaissant mieux, il t'appréciera. 


- C'est ce que je t'avais dit maman, au sujet de Sakura. 



Ils tournèrent leur tête vers cette voix que Mikoto reconnaissait. 



- Sasuke ! 


- A ce que j'entends, tu comptes encore me mettre devant le fait accomplie



C'en était de trop pour le cadet des Uchiwa, la voir dans les bras de cet homme... Il ne le pouvait pas... Pourtant, il aimerait que sa mère soit heureuse, mais c'était plus fort que lui. 



- Jeune homme, je m'appelle... 


- Oh je sais qui vous êtes. Pas la peine de vous présenter, lançait le brun amer. 


- Sasuke... on ne va pas de nouveau se disputer comme hier. 


- Pourquoi se disputer ? lâchait-il calmement ce qui surpris sa mère. A quoi cela servirait ? 


- Tu... tu acceptes ma relation avec Misaki ? 



Il avait fallut un temps pour qu'il réponde sous l'angoisse de Mikoto. 



- Accepter ?.... je ne sais pas ! Mais, comme tu l'as dit hier, tu fais ce que tu veux de ta vie. Mais ne compte pas sur moi pour participer à des dîners de famille. 



Il avait lâché cette dernière phrase si froidement, que le cœur de Mikoto éclatait en miettes. Il sortit de la boutique et se dirigea vers le garage où du travail l'attendait. Il avait voulut faire un effort, se réconcilier avec sa génitrice, mais la voir dans les bras de cet homme l'avait blessé et l'image de son père était revenu en lui. Non, il ne le pouvait pas encore ! 



Mardi 05 juillet / 10h25

Quartier des temples

Kiri / Japon



Kakashi se gara devant une petite maison où une femme était en train de jardiner. D'ailleurs, celle-ci stoppa tout mouvement lorsqu'une voiture s'arrêta devant chez elle. Elle découvrit alors un gendarme y descendre et se diriger vers son portail. 



- Madame Yakatana ? 


- Oui ?


- Je suis le capitaine Kakashi Hatake de la gendarmerie de Konoha. J'aimerai vous poser des questions sur la mort de votre mari. 


- Pour me dire quoi, qu'il s'est suicidé ? Pas la peine, vous pouvez repartir capitaine. 


- Justement madame, j'essaye de comprendre et je ne pense pas qu'il se soit suicidé. 



La dame le regardait étonnée puis quelques secondes passées, elle lâchait son râteau et le conduisait à l'intérieur de la maison. Elle décrochait une photo d'un mur et la lui montrait.  



- Cela faisait 25 ans qu'il était dans la gendarmerie. On était heureux ensemble, on a trois beaux enfants qui nous ont donné 5 petits enfants. Il ne se serait jamais suicidé. On avait prévu beaucoup de choses à notre retraite, on voulait voyager et gâter notre famille. 



Kakashi voyait bien qu'elle voulait pleurer, mais elle se retenait et remit le cadre sur le mur. 



- Je ne vois aucune raison qui l'aurait poussé au suicide. 


- L'avez-vous dit aux gendarmes de l'époque ? 


- Oui je leur ai dit! S'écriait-elle. Mais ils n'ont pas voulu m'écouter, enfin, surtout le commandant de l'époque, Danzô Shimura. 



Décidément, ce Danzô Shimura n'avait pas les bonnes grâce du capitaine Kakashi Hatake. Et le plus frustrant, c'était qu'il ne pouvait pas l'interroger. Au moins, aujourd'hui il avait une alliée, la femme du sergent.  



- Vous vous rappelez du meurtre de Fugaku Uchiwa ? 


- Oui, cela avait beaucoup affecté Shinzô et je dois dire que depuis cette affaire, il y avait des jours où il était très préoccupé. 


- Comment ça ? 


- Il s'enfermait dans son bureau et il y a des soirs en revenant du travail il ramenait des documents. 


- Avez-vous toujours ses documents ? 


- Je ne sais pas, ils devraient être dans son bureau. je n'y ai pas touché, à part faire le ménage. 



La capitaine Kakashi Hatake entra dans ce bureau, où tout était bien rangé, à part le bureau, où des documents y étaient entreposés. 



- Le dernier gendarme qui est venu dans cette pièce, c'était le commandant Danzô. 


- Ah oui ? 


- Je ne savais pas ce qu'il cherchait, mais il avait regardé dans tous les tiroirs et toutes les étagères. Il n'a pas tout retourné, sous ma demande, bien que j'ai vu qu'il voulait le faire, mais il n'avait pas de mandat. 


- Bizarre ! Et vous savez ce qui préoccupait votre mari ? 


- Pas vraiment, il ne parlait pas beaucoup de son travail à la maison, il préférait penser à autre chose. 



Kakashi s'asseyait sur le fauteuil et examinait les documents qui étaient entreposés sur le bureau. Si Danzô était venu fouiller cette pièce, c'était qu'il cherchait quelque chose de précis. A son avis, le sergent Yakatana avait trouvé des documents compromettant sur Danzô. Et si l'ancien commandant de gendarmerie de Konoha avait déjà fouillé ce bureau, ce n'était pas ici qu'il trouvera quelque chose. 



- Il est repartit avec des papiers, des objets ? 


- Non ! D'ailleurs j'ai bien vu que ça l'avait frustré. 


- Il devait chercher quelque chose de très précis. 


- Mais, maintenant que vous m'y faites penser, une fois, je suis entré dans le bureau et j'ai vu Shinzô qui s'était accroupi sous le bureau. 


- Sous le bureau ? 


- Oui. Je lui ai demandé ce qu'il faisait sous le bureau et il s'est relevé aussitôt en me disant qu'il avait perdu un stylo, mais je ne l'avais cru qu'à moitié. 



Le capitaine s'accroupissait et regardait sous ce fameux bureau. Il l'examina sous toutes les coutures et soudain, sa main toucha quelque chose. Il enleva le scotch et une clef se trouva en dessous. 



- Vous avez trouvé quelque chose ? 


- Une clef de coffre fort ! 


- Une clef de coffre fort? 


- Vous la reconnaissez? demandait Kakashi en lui montrant. 


- Non, je ne savais même pas que l'on avait un coffre à la maison. 


- Ce serait plutôt le coffre d'une banque. 


- Je suis encore plus surprise ! 


- Je vais la mettre sous scellé. 



Le capitaine la mit dans un plastique et se dirigea vers la sortie. 



- Vous relancez l'enquête alors ? 


- Il faut d'abord que je prouve que ce n'est pas un suicide, et votre parole ne suffit pas hélas. Il faut des preuves matériels. 


- Sachez que vous avez tout mon soutien. 


- Merci beaucoup madame. 


- Tenez-moi au courant s'il vous plaît. 


- Je vous appellerai. 



La capitaine sortit de la maison et se dirigea vers sa voiture. Il savait que cette affaire avait un lien avec Fugaku Uchiwa. Le sergent avait été le premier à se précipiter sur la scène de crime, d'après le rapport. Il aurait peut-être trouvé la cassette et voulait faire chanter le meurtrier ? Mais malheureusement, il allait falloir le prouver. 



Mardi 05 juillet / 21h00

Bowling Akatsuki

Konoha / Japon



Itachi était en train de sécher un verre qui menaçait de casser à tout moment. Il était furieux et regardait son frère avec des yeux de reproche. Mais Sasuke n'en démordait pas et tenait le regard meurtrier de son frère. Cela faisait même des étincelles. 



- Tu n'es qu'un idiot ! Lâchait l'aîné des Uchiwa. Je ne te comprends pas, tu ne veux pas que maman soit heureuse ? 


- Si, et je lui ai bien dit qu'elle faisait ce qu'elle voulait, mais qu'elle ne comptait pas sur moi pour les repas de famille. 



Excéder par l'attitude de son frère, Itachi claqua sa main sur la tête de son cadet. 



- Aie ! Mais ça va pas ! 


- Tu le mérites Sasuke ! Tu ne te rends pas compte de la peine de maman. 


- Et la mienne, tu t'en fous ? Je suis venu parler, j'aurai pensé que tu me comprendrais... mais non ! 


- Te comprendre, s'énerva encore plus Itachi. Alors que j'ai eu maman au téléphone en pleure tout à l'heure ! Mais tu plaisantes j'espère. 



Frustré, Sasuke se leva, renversant le tabouret et quitta le bowling, sous les appels de son frère ainé. Mais le cadet des Uchiwa continua sa marche vers sa voiture. 



- Et ben dit donc ! Il avait l'air très énervé ton frère, lâchait Sasori en ramassant le tabouret. 


- C'est une tête du mule, il ne veut toujours pas comprendre. 


- Il va bien finir par y arriver un jour. 


- En attendant, c'est ma mère qui dérouille. 


- Heureusement que Toru l'a bien vite compris. 


- Tiens, en parlant de la louve, elle arrive. 



Tout sourire, Sasori accueillais sa dulciné et l'embrassais amoureusement. Elle salua Itachi à son tour et il le lui rendit.  



- Dis moi, il s'est passé quelque chose avec ton frère ? Demandait la demoiselle à l'Uchiwa. 


- Oui, on s'est disputé au sujet de la relation de nos parents.  


- Cela expliquerait pourquoi il m'a lancé un regard noir lorsqu'il m'a vu. Je lui ai dit bonsoir, mais pas lui... 


- Itachi, j'aime bien ton frère, mais il n'a pas intérêt à s'en prendre à Toru s'il ne veut pas avoir à faire à moi. 


- De toute façon, en ce moment, tout lui tombe dessus, la trahison de Neji, la liaison de notre mère... Il a besoin de temps pour tout assimiler. Il finira un jour par l'accepter. 



Mercredi 06 juillet / 12h00

Campus / Université

Nagano / Japon



Konoha-maru traversait l'université pour rejoindre son ami Udon pour déjeuner. Il lui souriait et lui tapa dans la main pour le saluer. 



- Où va t-on déjeuner ? Demandait le Sarutobi. 


- On peut aller au Fast Food du coin. 


- D'accord ! 



Il y avait la queue au Fast Food, entre autre beaucoup d'étudiants. Quelques minutes après, Konoha-maru et Udon s'asseyait à une table. 



- Bon appétit, lâchaient les deux amis. 


- Eh les gars ! Je peux m'asseoir avec vous, il n'y a pas d'autre place de libre. 



Tania, cette fille qui n'arrêtait pas de lui coller les fesses depuis une semaine, et il la repoussait encore et encore, mais elle revenait comme une guêpe sur un morceau de sucre. 



- S'il vous plaît les gars, je me sens un peu conne là ! 


- Vas-y, cédait son ex qui allait vite le regretter. 


- Merci, souriait-elle en s'asseyant à côté du Sarutobi. 



Les deux amis ne prêtaient pas attention à la demoiselle qui essayait de faire la conversation. Puis, une voix familière lui fit relever la tête et ses yeux s'arrêtaient sur la silhouette de Hanabi Hyuga en compagnie de son amie Luna. Mais, 5 secondes plus tard, un garçon se joignait à eux. Ryo, ce type tournait autour de son amour comme un gros bourdon autour d'une fleur depuis déjà 1 semaine. Et lorsque ce dernier vit Konoha-maru, un sourire se dessina sur ses lèvres et bien entendu, il s'empressa de le dire à Hanabi. 



Cette dernière croisa alors les yeux noisettes de son ex-petit ami et une grosse déception se lisait dans son regard, dû certainement à la présence de Tania à ses côtés. Elle le dévia ensuite sur Luna et lui souriait. 



- Et ben dit donc, elle n'a pas attendu longtemps avant de te remplacer, disait la blonde en mangeant son hamburger. 


- Je suis sûr qu'ils sont juste amis, contre attaqua Udon. 


- Je m'en fiche, lâchait le Sarutobi assez dégoûté. Elle fait ce qu'elle veut. 



Son meilleur ami voyait bien que c'était faux et qu'il était énervé. Il ne le connaissait que trop bien et voir Hanabi avec ce Ryo lui faisait beaucoup de mal. Quelques minutes plus tard, Konoha-maru se leva avec son plateau et le débarrassa à côté de la poubelle, situé juste à gauche de la table de Hanabi. 



- Eh Konoha-maru ! Héla Ryo. Ça va ? 



Le jeune homme le fusilla du regard en signe de réponse, puis avant de partir lança des yeux de reproche à la Hyuga qui se sentit très mal. Un sentiment de culpabilité la taverssa, mais elle n'y était pour rien et c'était Ryo qui s'était incrusté. De toute façon, il avait fait pareil de son côté avec Tania, alors celui qui devait le plus culpabiliser, c'était lui. 



Mercredi 06 juillet / 16h50

Maternelle

Konoha / Japon



La rose sortit du bâtiment et se dirigea vers la voiture de son amour. Elle lui fit un gros sourire contente qu'il vienne la chercher. En ce moment, c'était Naruto qui s'en chargeait, l'Uchiwa étant submergeait de travail au garage. Elle l'embrassa amoureusement, mais elle sentit que son petit ami n'était pas comme d'habitude. 



- Qu'est ce que tu as ? 


- Rien... rien, lâchait-il en esquivant son regard vert. 


- Sasuke Uchiwa, c'est pas beau de mentir. 



Le brun ne disait rien et démarra avant de décaler sa tête vers la rose. 



- Je t'offre une glace. 



Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent sur un petit banc du parc, le long du lac. 



- Je trouve que tu es injuste avec ta mère, disait Sakura après qu'il lui ait tout raconté. 


- Non, elle n'avait pas le droit de trahir mon père. 


- Sasuke, ton père est décédé depuis déjà 7 ans. Moi je trouve que c'est beau qu'elle retrouve l'amour. Je serai à ta place, je serai contente pour ma mère. 


- Je pensais que tu serais de mon côté, après ce que ma mère t'a fait et dit. 


- Et bien, pas cette fois Sasuke. Moi, je dis ce qui est logique. Si ça se trouve, cet homme est quelqu'un de bien et qui la rendra heureuse. 


- Sakura... 


- Tu te comportes comme elle lorsqu'elle ne voulait pas me connaître. 


- Et bien justement, je ne vois pas pourquoi je ferai l'effort.  


- Sasuke... 


- Tout me tombe dessus en ce moment, je n'arrive pas à tout assimiler... 


- C'est normal, il faut du temps, mais pour ta mère, soit plus compréhensif. 



Il la regardait et elle lui offrir un regard suppliant, avec un sourire qui le faisait craquer à chaque fois. Il l'embrassait passionnément et succombait à sa requête. 



Jeudi 07 juillet / 11h00

Gendarmerie

Konoha / Japon



L'adjudant Choji Akimichi venait de raccrocher et il se dirigeait vers le bureau de son supérieur. 



- Capitaine, on a trouvé le coffre qui correspond à la clef retrouvé chez le sergent Yakatana. 


- Et c'est où ? 


- A Nagano ! 


- Nagano ? 


- Ma femme travaille dans une banque à Kiri et elle a des contacts. Un coffre a été loué au nom de Makaya, c'était le nom de jeune fille de la mère du sergent. 


- Il est toujours actif ? 


- Oui, mais dans deux semaines, il sera clôturé. 


- Pourquoi ? 


- Il y a un mois, celle-ci est décédée et du coup, le coffre sera en fin de location. 


- Il faut absolument que je sache ce qu'il y a à l'intérieur. Mais malheureusement, il me faut un mandat et pour en obtenir un, il faut relancer l'enquête... Mais comme je n'ai pas de preuves pour le moment qui prouve que le sergent a été tué... oh la la ! 


- On peut le relier à l'affaire Fugaku Uchiwa. 


- Oui... c'est exactement ce que je vais faire... Je vais aller voir le colonel à Kiri... Je vous tiens informer.  



Kakashi Hatake entra dans son bureau pour en sortir deux minutes après avec des documents.  



Jeudi 07 juillet / 11h40

Gendarmerie

Kiri / Japon



Le capitaine Hatake était devant son supérieur le colonel Yamato argumentant sur l'affaire du sergent Yakatana. 



- Le rapport stipulait que le sergent s'était suicidé avec son arme de service dans sa voiture, que voulez-vous trouver encore ? 


- C'est quand même bizarre que le sergent Yakatana se suicide peu de temps après le meurtre de Fugaku Uchiwa. Il était le premier arrivé sur les lieux. Moi je dis qu'il est arrivé quelque chose de pas normal dans cette affaire. 


- Capitaine ! 


- Il n'y a pas eu d'autopsie, juste on a dit qu'il s'est mit une balle dans la tête et sa femme m'a dit qu'il ne serait jamais suicidé. 


- Sa femme, ne me dîtes pas que vous avez été voir sa veuve ? 


- Si... je voulais absolument l'interroger... 



Kakashi expliqua à son supérieur sa visite chez la veuve Yakatana et lui tendit la clef. 



- Encore Danzô ! 


- Je sais que vous m'avez demandé de ne pas le mêler à cette enquête, mais je suis sûr qu'il n'est pas blanc comme neige. 



Le colonel se leva et tourna le dos à son capitaine en regardant par la fenêtre. Il connaissait bien Danzô, il avait toujours eu de bonnes relations avec l'ancien commandant, mais il savait aussi que ce dernier avait fait parlé de lui dans les couloirs. Il savait aussi que l'Hatake avait beaucoup de flaire. 



- Que décidez-vous alors ?  



Jeudi 07 juillet / 12h10

Mairie de Konoha

Konoha / Japon  



Hinata Hyuga longea les couloirs de la mairie en direction du bureau de son petit ami Naruto Uzumaki. Mais, une personne derrière un bureau attira son attention, elle avait déjà vue cette jeune femme, mais elle ne se rappelait plus où ! D'ailleurs, cette dernière, lorsqu'elle aperçut la Hyuga, fut surprise. 



- Hinata Hyuga ! 


- Oui! Et à qui ai-je l'honneur ? 


- Yoko Hamiha. On était dans le même lycée et la même classe. 



Faisant appel à sa mémoire profonde, la brune regarda la secrétaire et d'un coup elle la reconnut. Cette chevelure rousse et ces yeux vert... Maintenant elle se souvenait d'elle. 



- Mais oui... Yoko... tu... tu es devenu la secrétaire de Naruto ? 


- Oui, il a été gentil de m'engager. 


- Cela se passe bien avec lui, il n'est pas trop exigent ? 


- Non, ça va ! Après tout, je suis sa secrétaire, il doit me donner des trucs à faire. 


- Oui, bien sûr... 


- Et... tu es toujours en contact avec... Sasuke Uchiwa, hésitait Yoko. 


- On se voit quelque fois... Pourquoi ? 


- Tu sais s'il a une petite copine ou... 


- Oui, il a une copine et il est follement amoureux. 



La secrétaire fit une grimace avant de se reconcentrer sur Hinata. Celle-ci savait que Yoko Hamida était amoureuse de Sasuke à l'époque du lycée et apparemment, vu sa question, elle en pinçait toujours pour lui. Soudain, Naruto ouvrit en grand la porte faisant sursauter les deux femmes. 



- Hinata ! Il me semblait bien avoir entendu ta voix. 



Cette dernière souriait avant de l'embrasser tendrement, sous les yeux surpris de la rousse. 



- Je vais déjeuner, je serais de retour vers 14h. 


- D'accord, lâchait-elle toute tremblante. 



Le petit couple se dirigea vers la sortie sous le regard encore choqué de Yoko Hamiha. Depuis quand ils sortaient ensemble ces deux-là! Elle savait que Naruto était amoureux de Hinata au lycée, mais elle n'aurait jamais pensé qu'ils finissent ensemble. Avec Sasuke Uchiwa, oui... puisqu'ils trainaient ensemble... Mais pas Naruto... Si ce n'est pas avec Hinata, avec qui il sortait cet Uchiwa ? 



Jeudi 07 juillet / 18h40

Cimetière

Konoha / Japon



Il était passé acheter des fleurs chez Ino et Karin avant de se diriger vers la tombe de son père. Mais, alors qu'il tourna à droite, il vit une silhouette familière devant celle-ci. 



- Qu'est ce qu'il fait là ? Se demandait-il.   



Cet homme, ce Misaki Masashi, qui avait envoûté le cœur de sa mère, était devant la tombe de Fugaku Uchiwa, son père.  



- Je suis venu vous rendre hommage car j'y tenais beaucoup, entendait-il. Je voulais aussi vous dire que j'aime de tout mon cœur Mikoto, c'est une femme exceptionnelle. Nous avons décidé de ne plus nous cacher et de révéler notre liaison au grand jour. Je vous l'avoue, je ne pensais pas que nos enfants l'apprennent comme ça. 



Sasuke se remémora alors de l'histoire du restaurant, qu'Itachi lui avait raconté. Planqué derrière une petite haie, Sasuke continua de l'observer et de l'écouter.  



- Votre ainé, Itachi est quelqu'un de bien, il a tout de suite accepté. Contrairement à ma fille, où cela a été assez difficile. Heureusement que son copain Sasori est intervenu, c'est aussi quelqu'un de bien, enfin je ne le connais pas encore intimement. 



Il s'accroupissait et posait un bouquet de fleurs. 



- Par contre, votre cadet n'a pas du tout accepté notre relation. C'est dommage, d'après Mikoto c'est un garçon bien et sympathique. J'aimerai tellement le connaître davantage, mais bon, je le comprends, il lui faut du temps pour tout assimiler. Je patienterai en espérant qu'un jour il consentira à ce que sa mère refasse sa vie. Mais je peux vous promettre et même vous jurer que je ferai tout mon possible pour rendre Mikoto très heureuse. Vous pouvez compter sur moi, je ne vous décevrai pas de là-haut. 



Le juge Masashi joignais ses deux mains et priais quelques instants avant de quitter les lieux. Sasuke se cacha comme il le pouvait et regardait l'homme passer à un mètre de lui. Il ne voulait pas qu'il le voit, non pas qu'il le fuyait... enfin, un peu quand même,... mais il n'aurait pas trouvé quoi dire. Pour le moment, c'était mieux ainsi ! Il se relevait et se dirigeait à son tour devant la tombe de son père. Il posait son bouquet à côté de celui de Misaki et priait à son tour. 



- Je suis désolé de n'être venu que maintenant, débutait Sasuke. Mais en ce moment, il y a beaucoup de chose qui m'arrive. Entre l'histoire de Neji et maman qui a rencontré quelqu'un... enfin, tu es déjà au courant puisqu'il vient à l'instant de te parler. Tu penses quoi de lui ?... Je ne sais pas quoi faire... Itachi et Sakura m'ont dit d'accepter... mais je ne sais pas... te sentiras-tu trahi toi ? 



Sasuke fixait la tombe de son père jusqu'à qu'une, puis deux larmes venaient glisser sur ses joues. Il avait tenu jusqu'ici, mais là, il avait craqué et il était le seul témoin de cette détresse qui l'habitait. 



Vendredi 08 juillet / 08h40

Maison Uchiwa

Konoha / Japon



Sasuke était dans la cuisine depuis un moment. Il attendait sa mère pour lui parler, il avait décidé de faire la paix avec elle et de la laisser vivre sa vie, même avec un autre homme. Mikoto descendait les escaliers et son cadet se leva à sa venue. Que faisait-il ici ? L'attendait-il ? Pourquoi ?  



- Maman, j'aimerai que l'on parle, s'il te plaît. 



Le connaissant, cela était très important. Surtout l'expression assez calme qui ornait sur le visage de son cadet. 



- D'accord, disait-elle en s'asseyant à table. 


- Tu veux du café ? 


- Oui... merci ! 



C'était pas souvent, même rare qu'il la servait. Avait-il prévu d'enterrer la hache de guerre ? 



- Maman... j'ai... j'ai bien réfléchis et... je m'excuse pour ce que je t'ai dit la dernière fois. C'était assez méchant de ma part. 


- Sasuke, je.... 


- J'ai été peiné de te voir avec un autre homme que papa... mais surtout que tu nous ne l'avais pas dit plus tôt. 


- J'étais bien comme ça... personne ne le savait, juste Ayumu. 


- Qui te servait d'alibi, continua le brun. 


- Je suis vraiment désolée de vous avoir mentit et caché ma relation... J'avais tellement peur de votre réaction que je reculais à chaque fois l'échéance. 


- Je veux que tu sois heureuse maman. 


- Et crois-moi, je suis heureuse. 



Submergée d'émotion, elle se leva et alla dans les bras de son fils, qui s'était levé juste avant. Ils se serraient très fort, profitant de ce moment qui n'était pas arrivé depuis quelques semaines. 



- Je t'aime tant mon chéri. 


- Moi aussi maman. 



Ils se séparaient et se souriaient avant de sécher leurs larmes qui avaient coulé sans qu'ils ne peuvent les retenir. 



- Je suis vraiment contente que l'on se soit réconciliés. 


- C'est Itachi et Sakura qui m'ont convaincu, enfin, surtout Sakura qui m'a fait comprendre que tu avais le droit au bonheur et que je sois plus compréhensif. 


- Cela m'étonne d'elle, après tout ce que je lui ai fait et dit comme méchanceté. 


- Oui, c'est exactement ce que je lui ai dit. 



Elle baissa la tête et la releva, mettant sa main sur la joue de son fils, lui souriant. 



- Elle te rend heureux ? 


- Comme toi tu peux l'être avec.... Misaki, c'est ça ? 



Elle secoua la tête positivement et commençait à réaliser qu'elle avait été injuste envers cette rose. Décidément, les préjugés l'avaient aveuglés. Elle devait vraiment la rencontrer pour connaitre cette fleur qui avait fait fondre son fils cadet. 



Vendredi 08 juillet / 22h30

Maison Uchiwa

Konoha / Japon



Sasuke et Sakura étaient allongés dans le lit du brun, entièrement nus, reprenant leur souffle, venant de passer un moment magique. Profitant de l'absence de sa mère, étant aller au théâtre avec Misaki, il avait demandé à sa fleur de passer la nuit chez lui. 



- Cela fait longtemps que nous avions passé un si bon moment ensemble, lançait la rose en caressant le torse de son amour. 


- Oui, c'est vrai que ces derniers temps, c'était assez turbulent. 


- Je suis encore contente que tu te soit réconcilié avec ta mère. 


- Oui, cela fait du bien à mon moral. D'ailleurs, elle a changé aussi d'opinion sur toi, elle organise un dîner samedi soir prochain pour nous faire rencontrer son nouveau petit ami et sa fille. Enfin, sa fille je la connais... 


- Je suis sûr que cela va bien se passer. 


- Certainement, puisque tu seras là ! 



Sakura tourna vivement sa tête vers l'Uchiwa et elle arbora un sourire enjoué. 



- C'est vrai ? 


- Oui, elle me l'a demandé, enfin, je l'ai suggéré et elle a accepté. 


- Et tu crois qu'un jour, elle fera la paix avec ma tante?


- Alors là ! Je pense qu'il faudrait un miracle!  




Il se mit au-dessus d'elle et la regardait intensément dans les yeux. 



- Tu es déjà mon petit miracle Sakura et... je t'aime. 


- Je t'aime aussi Sasuke, disait-elle les larmes aux yeux ! 



Petit lemon 


Ils s'embrassèrent et il en profita pour s'insérer en elle sous une plainte de plaisir. La fleur balada ses mains dans le dos, jusqu'aux fesses rondes de l'Uchiwa alors qu'il ondula très rapidement. Elle adorait lorsqu'il était doux, mais elle aimait aussi quand il était sauvage et c'était ce qu'il était en ce moment.  



- Oh oui ! Vas-y encore ! Criait-elle au bord de l'extase. 



Il se redressa et écarta plus les jambes de la rose qui subissait violemment les assauts de Sasuke. La tête en arrière, Sakura sentait la jouissance parcourir son corps et quelques coups de reins plus tard, le brun éjacula en elle non sans faire entendre son plaisir. Il s'écroula sur son amour complètement épuisé dû à l'effort qu'il venait de faire. Ils s'embrassèrent tendrement et quelques minutes plus tard, la rose s'endormit dans ses bras en se disant que sa vie était comblée. 


Fin du lemon



Samedi 09 juillet / 03h00

Route de Kiri

Konoha / Japon



L'adjudant chef Nara était de service cette nuit et c'était lui qui avait sous ses ordres la dizaine de gendarmes qui était situés sur le rond-point pour contrôler les automobilistes. Tout s'était bien passé et les voitures se laissaient contrôler sans plainte. 



- On va commencer à lever le dispositif, disait Shikamaru en allant vers un gendarme. 


- Entendu mon adjudant chef. 


- Prévenez la caserne! 



Ce dernier alla vers une voiture et contacta la gendarmerie. De son côté, le brun à la coupe à l'ananas demanda à son équipe qu'il fallait plier le dispositif. Soudain, une camionnette apparût au loin et ralentissait sa course à la vue des gendarmes. 



- On est obligé de passer, disait le passager du véhicule. 


- Je fonce alors ? Demandait le conducteur. 


- Oui, dès que tu es à leur hauteur, tu fonces. 



Le gendarme Izumo Kamizuki avait vu la camionnette arriver et l'attendait pour la contrôler. 



- Eh Izumo, on plie le dispositif, lâchait son collègue et ami Kotetsu Hagane en arrivant à sa hauteur. 


- Ok, je finis par cette camionnette et j'arrive. 



Mais au moment, où le véhicule fut à la hauteur du gendarme, ce dernier accéléra et renversa Izumo sur le côté, pour foncer à toute allure sur le rond point. 



- Izumo, criait Kotetsu en allant vers son collègue qui était à terre. 



Au loin, Shikamaru et les autres gendarmes avaient entendu les cris et virent le véhicule arriver droit sur eux. Ils eurent juste le temps de se décaler et l'adjudant chef Nara prit son arme pour tirer dans les pneus, mais la camionnette fit des zig-zags pour éviter les tirs. 



- Mets les gazes, lâchait Shikamaru en entrant dans la voiture. 



Dans sa ligne de mire, le gendarme au volant fonça vers cette camionnette qui était assez loin. Un deuxième véhicule avait démarrer quelques secondes plus tard. 



- Mon adjudant chef, entendait-il à la radio. 


- Oui, j'écoute. 


- Izumo est blessé, on a appelé une ambulance. 


- C'est grave ? 


- Je ne sais pas, il a mal au ventre et à la jambe. 


- Putain ! Jura Shikamaru. Je les veux ces enfoirés, je les veux ! 



Ils tournaient dans les rues d'Oto, mais aucune trace de cette camionnette. 



- Elle ne s'est quand même pas volatiliser, jura Shikamaru. 



Quelques secondes plus tard, on l'avertit par radio qu'une patrouille avait retrouvée la camionnette. Mais, lorsque l'adjudant chef arriva sur place, le véhicule était en feu. Toutes les preuves, qu'il aurait voulu trouver, étaient en train de partir en fumée. 


Laisser un commentaire ?