Meilleurs ennemis

Chapitre 18 : Meilleurs ennemis

7074 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/02/2024 13:08



Lundi 27 juin / 18h15

Bowling Akatsuki

Konoha / Japon



- S'il te plaît Itachi ! Viens ! 


- Sasori ! Je connais ce petit jeu, tu veux me refiler Aiko. 


- Mais non, on fait juste une petite soirée entre amis. 


- Entre amis ! Ben voyons ! 


- Je ne t'oblige pas à sortir avec elle, juste de faire un dîner. 


- C'est tout ? Lâchait l'Uchiwa méfiant. 


- C'est tout ? Répétait le roux sérieusement. 


- Ok, c'est bien parce que c'est toi, lâchait Itachi en prenant un plateau. 


- Merci vieux ! 


- Ne me remercie pas, surtout lorsque tu paieras la note du restaurant. 



Sasori lui fit une grimace avant de voir son meilleur ami partir vers la piste trois. 



Mardi 28 juin / 9h30

Garage Uchiwa

Konoha / Japon



Sasuke Uchiwa était en pleine réparation lorsque son téléphone portable se mit à sonner dans sa poche. Il jura un bon coup avant de le prendre et de regarder le numéro. Ne le reconnaissant pas, le brun le remit dans sa poche et continua son action. La sonnerie se fit encore entendre plusieurs fois et l'Uchiwa se résigna à décrocher.  



- Salut, c'est Naruto. Tu daignes enfin décrocher. 


- Naruto ? C'était donc toi ! 


- Tu n'as donc pas enregistré mon numéro ? 


- Ben non ! Tu ne m'appelles que très rarement. Euh ! Je rectifie, c'est la première fois que tu m'appelles. Qu'est ce que tu veux ?


- J'ai retrouvé Maya, lâchait le blond enjoué. 


- Vraiment? s'écriait Sasuke également content de cette bonne nouvelle. Elle se trouve où ? 


- Tu ne veux pas savoir comment je l'ai retrouvé ? 


- Non ! Juste que tu me dises où est elle. 


- A Nagano ! Elle est responsable d'une boutique de lingerie. 


- Ok dès demain je fonce la voir et... 


- Elle est absente en ce moment, elle vient d'avoir un enfant. 


- Et tu ne connais pas son adresse exact ? 


- On n'a pas voulu me le donner mais, elle revient à la boutique lundi matin. 


- D'accord, je peux attendre jusque là. Tu me donneras l'adresse et... 


- Non, non, je viens avec toi, je suis concerné moi aussi... 


- Même pas en rêve. 


- Je viens avec toi, ou tu peux toujours courir pour l'adresse. 



Sasuke fit la moue et abdiqua. Après tout, c'était grâce à lui qu'ils avaient pu localiser Maya. 



- Rendez-vous lundi matin, devant chez moi à 9h30, proposa Naruto. 


- D'accord, soit à l'heure. 



Le blond n'avait pas le temps de répondre que Sasuke raccrochait. Décidément, cet Uchiwa avait un sale caractère. 



Jeudi 30 juin / 11h00

Université 

Nagano / Japon



Alors que Konoha-maru rangeait quelques affaires dans son casier, une tornade blonde arriva à sa hauteur. 



- Bonjour Konoha-maru ! 


- Bonjour Tania, lâchait-il en regardant son ex furtivement. 


- J'ai appris de source sûre que tu n'étais plus avec la petite Hyuga, disait la demoiselle d'une mine boudeuse. 


- Cela ne te regarde pas, claqua le jeune homme en même temps que la porte de son casier. 


- Oh allez ! Tu peux me le dire et si tu veux, on pourrait aller déjeuner ensemble à 12h. 


- Je ne veux pas. Laisse moi tranquille Tania. 


- Je cherche à te consoler et toi tu ne veux pas, tu es bien le seul dans ce campus. 


- Je n'ai besoin de personne pour me consoler et excuse moi, mais j'ai cour. 


- Tu ne disais pas ça la dernière fois, continua la blonde. 


- C'était une erreur et cela fait déjà longtemps. Laisse moi Tania. 



La snobant totalement, le jeune Sarutobi marcha en direction de sa salle de cour. Tania, furieuse, le regarda partir malgré elle. 



- Laisse le tranquille Tania, lâchait un jeune homme derrière elle. 


- Fous moi la paix Udon. 


- C'est peine perdue, il aime Hanabi et tu ne pourras rien faire pour le détourner d'elle. 


- Ils ne sont plus ensemble ! J'ai mes chances. 


- Parce que tu crois qu'il a définitivement tiré un trait sur Hanabi ? Un conseil, tu devrais te trouver un autre petit ami. 


- Je n'ai que faire de tes conseils. 


- Tant pis pour toi alors ! 



Udon partit lui aussi en direction de sa salle de cour. La blonde n'avait pas dit son dernier mot et se disait que pour atteindre Konoha-maru, il fallait se débarrasser de cette Hyuga. Elle réfléchissait à la manière d'exécuter son plan et ses yeux s'arrêtèrent sur une silhouette familière. Ses lèvres s'étirèrent et elle se dirigea vers cette personne. 



- Salut Roy ! 


- Salut Tania ! 


- Je... je voulais savoir si ton amour pour Hanabi Hyuga tenait toujours ?


- Bien sûr, tu sais bien que je suis fou d'elle, souriait le jeune homme. Mais hélas, elle ne s'intéresse pas à moi, ajoutait-il la tête basse. C'est Konoha-maru qu'elle préfère. 


- Tu plaisantes ! Elle a cassé avec lui, ils ne sont plus ensemble ! 


- Vraiment ? 


- Vraiment ! Appuyait la demoiselle. Et... j'ai entendu dire, qu'elle avait flashé sur toi. 


- C'est vrai ? Mais... pourquoi elle ne vient pas me voir ? 


- Elle est timide... tu dois faire le premier pas ! Mais... vas-y tout doucement. 


- Oh t'inquiète, je saurai m'y prendre. 


- J'en suis certaine, mais... je vais t'aider à la conquérir. 


- Ah oui ! Merci à toi. 



Tania souriait et se disait que cet idiot était un parfait pigeon! 



Vendredi 01 juillet / 16h30

Lycée de Nagano

Nagano / Japon



Hataru entra dans la voiture de son père. Il était assez content que ce week-end était celui de son père, mais au fond de lui, il était triste. 



- Qu'est ce qu'il y a Hataru ? Demandait son père en le voyant dans cet état. Moi qui croyait que tu serais content de me voir. 


- Je suis content papa, c'est juste que... Je n'en peux plus ! 


- Raconte moi ! 


- Je me suis encore disputé avec maman hier soir. 


- Encore ? 


- C'est presque tous les jours, je... je m'enferme dans ma chambre pour ne pas les voir. 


- Hataru, soufflait Kakashi tristement. 



Son fils laissait échapper une larme, puis deux. Il n'aimait pas le voir ainsi. S'il s'écoutait, il empêcherait Hataru de retourner chez son ex-femme. 



- Ne me laisse plus papa, s'il te plaît, lâchait l'adolescent le regard suppliant. 


- Hataru, je... je ne peux pas, je n'ai pas le droit. 


- Pourquoi ? 


- Ce serait contre la loi, je pourrais te perdre définitivement. Un jour, tu iras vivre avec moi. Je ferais tout mon possible pour y arriver. 


- C'est vrai ? Souriait le jeune homme. 


- Oui, mais pour le moment, il faudra te contenter d'un week-end sur 2 et des vacances. Soit fort et patient. 



Déçut, mais compréhensif, Hataru séchait ses larmes et retrouvait le sourire. 



- Allons manger une glace ! 


- D'accord !


- Et promets moi que dès dimanche soir, tu parleras à ta mère et tu t'excuseras. 



Hataru baissait la tête et promettait, en espérant de ne pas se disputer de nouveau avec elle. 



Samedi 02 juillet / 19h30

Restaurant 

Kiri / Japon


4 personnes s'installèrent autour d'une table ronde, au fond de la salle. Toru avait longuement insisté auprès d'Aiko pour venir à ce dîner. 



- Toi, tu essaies de me refiler son pote ! 


- Non, pas du tout, c'est juste un dîner entre amis.



 Hésitante pendant quelques secondes, elle avait finalement accepté. D'ailleurs, elle pouvait même dire qu'Itachi n'était pas mal du tout, voir même très bel homme. Mais avec l'expérience de la dernière fois, elle préférait prendre largement son temps sur une relation. C'était dans la bonne humeur, qu'ils commandèrent leur apéritif au serveur, qui leur donna les menus. 



Au bout de cette même salle, dans un coin isolé, caché par un paravent, un couple se souriait en se tenant la main. Puis, la femme fut intriguée par le silence soudain de son compagnon, surtout lorsque ce dernier baissait la tête, regardant son verre, l'air pensif. 



- Qu'est ce qu'il y a Misaki ? 


- Rien, je... je me suis encore disputé avec ma fille aujourd'hui. 


- Ah pourquoi ? 


- C'est vrai que je ne te l'ai pas dit. Cela fait un petit moment qu'on n'a pas passé du temps tous les deux. 


- Tu es tellement pris au tribunal et... j'ai aussi du travail à la station. Qu'est ce qui s'est passé ?


- J'ai rencontré son copain vendredi dernier et... je ne l'ai pas trop aimé. 


- Pourquoi ? 


- Je ne sais pas, lâchait-il en s'adossant à sa chaise. Il ne m'inspire pas confiance. 


- C'est ton côté père ou juge qui dit ça ? 


- Un peu des deux. 


- Qu'a t-il fait de mal ? 


- Rien, il a même été poli. C'est peut-être physique... et son travail ne me plaît pas vraiment. 


- C'est quoi son métier ? 


- Il est propriétaire d'un bowling à l'entrée de la ville. Il travaille dans un endroit peu... 


- Quoi ? Un bowling ? Sécriait Mikoto. 



Misaki s'était arrêtée de parler et regardait Mikoto qui affichait un visage surpris. D'ailleurs, il l'était aussi se demandant ce qu'elle avait. 



- Il s'appelle comment ? Demandait-elle soudainement. 


- Sasori Chyo... mais... 


- Sasori, répétait-elle en soufflant s'adossant à sa chaise. 


- Tu le connais ? 


- C'est le meilleur ami de mon fils, qui est également propriétaire du bowling. 


- Mais... je... 


- Il est très bien, je le connais depuis longtemps. 


- Mikoto... je... 


- Tu te trompes à son sujet... 



Misaki baissait la tête, un peu confus de ce que Mikoto lui avait révélé. Ce serait-il trompé à l'égard de Sasori. Est-ce que la protection du côté "père" avait influencé le côté "juge", impartial et qui faisait sa réputation? 



- Je... Je ne voulais pas la revoir pleurer, débutait-il. Je ne voulais plus la voir malheureuse. J'ai tellement séché ses larmes dans le passé, que je me suis promis de la protéger de tous ces hommes. Il y a quelques années, je m'occupais des cas de divorce et j'ai tellement vu des couples se déchirer, que je ne croyais plus en l'amour.... jusqu'à ce que je te rencontre. 



Elle lui souriait et posait sa main sur celle de son compagnon. 



- C'est la vie Misaki, et tous les mariages ne se finissent pas en divorce. 


- Encore heureux, s'exclafait-il. 


- Apprends à le connaître mieux et tu verras que c'est un chouette garçon. 



Il lui souriait et se disait qu'il avait beaucoup de chance de l'avoir rencontré. Toru et elle s'entendraient très bien. Il en était persuadé. 



- Oui, tu as raison Mikoto, j'ai été injuste avec Sasori, je n'aurais pas dû le traiter ainsi. Je vais essayer de me racheter. 



Mikoto lui souriait et il lui prit sa main pour y déposer ses lèvres. 



- Je t'aime tellement Mikoto, je voudrais tellement te présenter à ma fille. 


- Misaki, je... je t'aime aussi, mais... 


- Même si tu ne présentes pas tes fils, je veux te présenter ma fille. Je ne veux plus lui mentir et cela fait déjà 7 mois. Elle m'en voudra si je ne lui dis pas maintenant. 


- Mais... Si elle n'approuve pas notre relation ? 


- Je prends le risque... Et je suis sûr que vous allez très bien vous entendre. Je ne veux plus cacher notre relation, ne plus lui raconter des mensonges. 


- Oui, c'est vrai que c'est pareil avec Itachi et Sasuke. Enfin, le peu de temps que je les croise, mon ami Ayumu me sert d'alibi. 


- Alors racontons toute la vérité, éclatons notre relation au grand jour. 



Il la regardait intensément, il était déterminé à le faire. Mikoto, elle, hésitait de son côté. Elle avait repoussé l'échéance, mais elle ne le pouvait plus maintenant. Non, elle ne voulait plus se cacher, tant pis pour ce que diront ses fils. Haut les cœur! 



- D'accord ! Souriait la Uchiwa. Faisons-le. 



Le cœur rempli de joie, Misaki se leva et l'embrassa tendrement. Une nouvelle vie pourra alors commencer. Le serveur arriva avec leur assiette, qui sentaient très bon. Miam ! 



Samedi 02 juillet / 21h30

Restaurant 

Kiri / Japon



Les quatre jeunes gens passaient une bonne soirée, rigolaient, se racontant des histoires, comme celle du commencement du bowling. 



- On est tous potes depuis les couches, racontait Sasori. On a grandit ensemble et on se connait par cœur. 


- C'est génial d'être toujours amis après tout ce temps, lâchait Toru. Moi, avec Aiko, on s'est rencontré au lycée. Au début, on se détestait, tu te rappelles ? 


- Oui, tu n'avais pas été tendre avec moi à mon arrivée, ajoutait son amie. 


- Et maintenant que j'y pense, je me dis que j'ai été stupide. 


- Et qu'est ce qui vous a rapproché ? Demandait Itachi en mangeant un morceau de son gâteau. 


- 2 heures de colle, disait Toru en souriant, puis en éclatant de rire. 


- Pourquoi vous avez eu 2 heures de colle ? Interrogeait à son tour Sasori. 


- On s'était battues, répondait Aiko. 


- Vous deux, vous battre ? J'aurais bien voulu voir ça, lâchait le roux. Et qui a gagné ? 


- Match nul, répondait Toru. 


- Match nul ! Rétorquait Aiko. Si la surveillante n'était pas intervenue, je t'aurais étalé par terre. 



Toru fit la moue, se souvenant que quand Aiko était en colère, ça faisait mal. 



- Et qu'est ce qui s'est passé dans ces deux heures de colle, pour vous avoir réconcilié ? Questionnait à son tour Itachi. 


- On avait des devoirs à faire, répondait Toru. J'étais forte en Japonais et Aiko en mathématique. On s'est aidées mutuellement et on a discuté un peu, on s'est excusées et... le jour suivant Aiko est venue dans notre petite bande. 


- Depuis, on ne s'est pas quittées, continuait Aiko. Et on a une affaire ensemble, qui fonctionne bien d'ailleurs. 


- Et vous deux, vous ne vous êtes jamais disputés, voir battus ? Demandait Toru en regardant son petit ami. 



Sasori souriait mais ne disait pas un mot, Itachi le regardait et ce dernier baissait la tête. Ils étaient assez gênés et hésitaient à leur dire cette histoire. 


- Une fois, débutait le roux. On ne s'est reparlés que deux mois après. 


- Deux mois ! s'étonna sa petite amie. 


- Oui, et c'était vraiment... 


- ... vraiment nul ! finissait le Uchiwa. 


- Racontez, insistait Toru. 


- Bah... c'était pour une histoire de fille, disait Sasori en posant sa tasse de café. 


- Toru, l'interrompait Aiko qui avait aperçut une personne. Ce n'est pas ton père là-bas au comptoir ? 



Ils dirigèrent tous leur yeux vers ce lieu et découvrirent un homme, qui était bien le père de Toru. 



- Oui, je me demande ce qu'il fait dans ce restaurant. 


- Peut-être un dîner d'affaire, suggérait Aiko. Tu devrais aller le voir, ce serait le moment de vous reparlez. 


- Pour que l'on se dispute encore une fois ! 


- Toru, disait Sasori en posant sa main sur celle de sa petite amie. C'est ton père ! 


- D'accord ! Abdiquait-elle en se levant. 



Alors qu'elle se dirigeait vers son géniteur, une femme la prit de cour et lui tenait le bras. Stupéfaite, elle arrêtait tout mouvement pour voir cette femme embrasser son père. 



- On y va ! On peut arriver à temps pour la séance de 22h. 


- D'accord ! lâchait Misaki en l'embrassant de nouveau. 



La reconnaissant tout de suite comme étant la femme de la station service, la mère d'Itachi, Toru explosa intérieurement de colère, se sentant trahie. 



- Papa ? 



Ce dernier se retourna et vit sa fille au beau milieu du restaurant. 



- Toru, je... 



Il dirigea ses yeux plus loin pour apercevoir Aiko, Sasori et un autre homme qu'il ne connaissait pas. D'ailleurs, celui-ci se leva et marcha jusqu'à eux, alors que Sasori regardait Aiko, se disant pensivement qu'ils avaient découvert leur relation. 



- Maman ? 



A ce mot, Misaki tourna la tête vers Mikoto et celle-ci avait les yeux rond. 



- Ita-Itachi... 


- Je peux savoir pourquoi tu es ici maman? Demandait ce dernier très durement. 


- Je... Misaki m'a invité à dîner et... c'est tout ! 


- Vous embrassez souvent vos rendez-vous, questionnait à son tour la demoiselle. 


- Toru ça suffit, lâchait son père furieux du ton employé vers Mikoto. Je te prie de ne pas lui parler comme ça. 


- Ah oui ! Et dans quel état tu crois que je devrais être en te voyant l'embrasser ? 


- Je te signale que je n'ai pas besoin de ton approbation pour sortir avec une femme. 


- Tu aurais quand même pu m'en parler. 


- Cela fait combien de temps que vous sortez ensemble, demandait Itachi en les fixant. 


- 7 mois, répondait sa mère qui avait d'abord hésité. 


- 7 mois, criait Toru assez fort pour que les clients et le personnel du restaurant fixent leur regard sur eux. Et tu me l'aurais dis quand ? Lorsque tu l'aurais épousé ? 


- Toru, lâchait Sasori en allant vers elle. Calme toi. 


- Non, je ne me calmerai pas, j'apprend que mon père sort avec une femme depuis 7 mois. Qu'il m'a mentit depuis tout ce temps, et il ose te reprocher de n'être qu'un vulgaire propriétaire de bowling, alors que lui, il sort avec une vulgaire pompiste. 



CLACK



La gifle était partie toute seule, il était tellement en colère contre sa fille, surtout la manière dont elle avait parlé de Mikoto. Non, personne ne parlera de sa bien-aimé de cette manière, même pas sa fille. 



- Je t'ai déjà dit de ne pas lui parler comme ça, disait son père en la regardant durement. Excuse-toi tout de suite. 



D'abord sonnée par cette monumentale gifle, qui laissa une belle marque rouge sur sa joue gauche, Toru regardait son père. Désespérée, brisée et anéantie par cette gifle, la première depuis la mort de sa mère, Toru baissa sa tête, les larmes aux yeux, puis sortit du restaurant en sanglot. Sasori la suivit alors qu'Itachi restait devant eux. 



- Tu vas me faire une scène aussi? disait Mikoto à l'encontre de son fils. 


- Non ! Répondait-il calmement. 


- Tu es déçu de ta mère ? 


- Non ! Juste peiné, du fait que tu me l'as pas dit plus tôt. 


- J'avais peur de ta réaction et celle de Sasuke aussi. 


- Je comprends, mais... 


- Ecoute Itachi, intervenait Mikoto. On a rien dit à personne car cela fonctionnait bien comme ça entre nous. Et... par rapport à ton père et... 


- Tu n'as pas besoin de te justifier maman. Tu fais ce que tu veux de ta vie. Je suis même content que tu puisses en recommencer une deuxième et être de nouveau heureuse.  



Les larmes aux yeux, Mikoto alla dans les bras de son fils aîné et ce dernier l'enlaça. 



- Merci Itachi. 



La porte d'entrée s'ouvrit et Sasori apparût pour se diriger vers la table. 



- Où est Toru ? Demandait Aiko qui ne s'était pas levée, du fait de ne pas se mêler à cette histoire qui ne la concernait pas vraiment.


- Dans la voiture, je pense qu'elle a besoin de changer d'air. 


- Ok. 



Itachi arrivait vers eux et s'asseyait à table, alors que Misaki et Mikoto sortirent du restaurant.  



- Paye pour moi Itachi, je te rembourserai demain. 


- D'accord ! 


- Tu peux raccompagner Aiko ? 


- Oui, vas-y. 


- Merci vieux, au revoir Aiko, disait Sasori en allant vers la sortie. 


- Salut.... Oh bon sang ! Cette soirée avait si bien commençait ! 


- Oui, c'est dommage. 


- Donc toi, tu n'en veux pas à ta mère ? 


- Non ! Elle a le droit au bonheur. 


- Monsieur Masashi est un homme bien, ta mère sera heureuse. 


- J'espère ! 



Un serveur arriva et lui donna la note. L'Uchiwa prit son porte feuille et lui présenta sa carte. Il garda l'addition pour Sasori, et se leva en même temps qu'Aiko, puis ils sortirent du restaurant. Quelle soirée ! 



Samedi 02 juillet / 22h30

Route de Konoha

Konoha / Japon



Aiko était tranquillement installé dans la voiture d'Itachi. Elle le regardait, mais ce dernier avait les yeux rivés sur la route. Puis, se sentant comme observé, il détourna la tête vers elle. 



- Qu'est ce qu'il y a ? 


- Je voulais que tu saches que Toru ne pensait pas ce qu'elle a dit sur ta mère. 


- Qu'elle n'était qu'une vulgaire pompiste ? 


- Oui. Ses paroles ont dépassé ses pensées. Je la connais, elle l'a dit sous le coup de la colère. 


- Je le pense aussi. Je ne lui en veux pas ! 


- Tu comprends, continuait Aiko. Son père lui reproche de sortir avec Sasori car il est propriétaire de bowling, mais il sort avec Mikoto Uchiwa qui n'est pas si... Enfin tu vois quoi ! 


- Oui, une propriétaire de station service. 


- En faite, Monsieur Masashi adore sa fille, et elle a tellement eu de déception amoureuse, qu'il préférait la voir célibataire. Et le métier de Sasori lui a permit de trouver une excuse. 


- Je vois ! 


- Cela aurait pu être une autre excuse banale, la couleur de ses cheveux, sa taille, son poids... 


- Ah oui quand même ! 


- Mais cette fois, je sais qu'il n'arrivera pas, elle est trop amoureuse de Sasori. 


- Et lui est accro à Toru. Je ne l'ai jamais vu aussi amoureux d'une fille. 


- Au faite, vous n'avez pas fini votre histoire du coup. Pourquoi vous étiez fâchés à cause d'une fille ? 


- Ah ! C'était au lycée et... J'étais amoureux secrètement d'une fille, elle s'appelait Miho, et... un jour, j'ai vu qu'elle sortait avec Sasori. 


- Ah ouais ! 


- Au début, je n'avais rien dit, mais les voir ensemble me faisait mal, surtout lorsqu'on sortait avec tous les copains. 


- Tu as décidé de lui avouer tes sentiments ? 


- Non, car vis à vis de Sasori ce n'était pas cool. 


- Alors, qu'est ce qu'il s'est passé ensuite ? 


- C'est Miho qui est venue me voir et... elle m'a dit qu'elle n'était plus amoureuse de Sasori, mais de moi. 



Itachi jeta un coup d'oeil à Aiko et celle-ci ouvrit grand la bouche, stupéfaite. 



- Et tu as fait quoi ? 


- Je lui ai dit que je ne pouvais pas tromper Sasori et que je ne pouvais pas sortir avec elle. 


- Mais du coup, pourquoi vous vous êtes battus ? 


- Car elle a cassé avec lui et elle lui a dit qu'elle était amoureuse de moi. 


- Aïe ! C'était pas du tout ce que tu avais prévu !


- Pas vraiment non ! Surtout lorsqu'elle a débarqué chez mes parents en pleure pour m'annoncer qu'elle avait cassé avec Sasori. 


- Laisse moi deviner la suite, l'interrompait Aiko. Sasori est arrivé et il t'a vu l'embrasser. 


- On ne peut rien te cacher ! On s'est battu et il m'a dit qu'il ne voulait plus me voir. Le soir, mon père a fait une drôle de tête lorsqu'il a vu la table basse en miette. 


- Du coup, tu es sortis avec elle ? 


- Oui, mais Sasori refusait toujours de m'adresser la parole, même de me voir. A ses yeux, je l'avais trahi et il avait raison. 



La voiture s'arrêta à un feu rouge à l'entrée de Konoha, et Itachi en profitait pour mettre la tête sur le volant, repensant à cette histoire. 



- Au bout de deux mois, et avec l'aide de nos amis respectifs, on s'est parlés et on a fait la paix ! Il m'avait dit aussi, qu'il regrettait notre dispute et que cela lui avait fait mal de ne plus me parler. 


- Tu es resté combien de temps avec Miho ? 


- 8 mois... Elle a eu l'opportunité d'aller à l'étranger. Elle voulait faire ses études au Etats-Unis ! 


- Ah mince ! 



Le feu se remit au vert, et Itachi continua de rouler. 



- On a décidé de casser, car on savait que la distance nous séparerait tôt ou tard ! 


- Dommage ! 


- Je m'en suis remis, disait-il en souriant. Je suis sortit avec d'autres filles, mais... ça n'a pas duré longtemps. 


- Comme moi ! Tous les mecs avec lesquels je suis sortis, ça était un fiasco ! A croire que j'attire tous les nuls du Japon, ajoutait-elle en rigolant. 



Alors qu'Itachi émettait un sourire, puis se garait devant le salon de beauté, juste derrière la voiture de Sasori.  



- Ah ! Il est encore là ! Il doit désespérément la réconforter, vu la gifle monumentale qu'elle a eu. Tu veux entrer deux minutes ?  


- Non, c'est gentil, mais je crois que je vais rentrer chez moi ! 


- D'accord ! Merci, de m'avoir raccompagné. 


- C'était la moindre des choses. 


- Et crois moi, Toru n'a pas pensé ce qu'elle a dit sur ta mère. 


- T'inquiète pas ! 



Elle lui fit une bise et elle sortit de la voiture en le saluant de la main. Alors qu'Itachi repartait vers son domicile, elle grimpait les escaliers qui menaient à l'étage. Elle entrait dans l'appartement et ne voyait personne, n'entendait même pas un bruit. Elle allait dans la cuisine et se servait un verre d'eau. 



- Ah Aiko ! Lançait Sasori en entrant dans la cuisine. Je venais prendre un verre d'eau pour Toru. 


- Comment va t-elle ? 


- Pas très bien, elle a arrêté de pleurer, mais elle est encore malheureuse. 


- Bon sang ! J'aurais préféré qu'elle l'apprenne autrement. 


- Je pense que c'est plus la gifle qui lui a fait mal. 


- Oui, cela fait longtemps qu'elle en avait pas reçu. Elle a été très surprise. 


- J'ai essayé de la convaincre de pardonner à son père, mais je pense que pour le moment, elle est encore dans sa bulle. 


- Je vais aller la voir. 


- Oui, essaye de la calmer, peut-être qu'elle t'écoutera. 



Aiko sortit de la cuisine, suivit de Sasori pour se rendre dans la chambre. 



- Aiko, sanglotait la demoiselle en la voyant. 


- Oui, je suis là, lâchait son amie en s'asseyant sur le lit. 



Elle se jetait dans ses bras et continuait de pleurer. 



- Calme toi Toru. Je sais que ce n'est pas facile, mais il faut que tu pardonnes à ton père. 


- Je... je vais vous laisser, disait Sasori en lui donnant son verre d'eau. 


- Tu ne veux pas rester ? Suppliait sa petite amie. Reste cette nuit. 


- Euh ? Lâchait le roux hésitant. 


- S'il te plaît ! J'ai besoin de toi. 


- D'accord, mais demain. Il faut que je me lève de bonne heure. J'ouvre le bowling. 


- Merci, souriait Toru en avalant son verre d'eau. 



Aiko les regardait tous les deux, se disant qu'ils formaient un beau couple. Avant, c'était elle qui devait sécher ses larmes, et maintenant, elle avait Sasori, qui était là pour elle. Il prenait la relève !  



- Moi, je vais aller me coucher. Je suis crevée, bonne nuit ! 


- Bonne nuit Aiko, lâchait nos deux tourtereaux. 


- Pas de bêtises, ajoutait la jeune femme en refermant la porte derrière elle. 



Elle entendit un "promis" et s'en retournait dans sa chambre. Elle se mit en tenu de nuit et se dirigeait ensuite dans la salle de bain pour se débarbouiller. Bon sang ! Quelle soirée ! Elle avait passé un si bon moment au restaurant, la compagnie d'Itachi ne lui avait pas déplut et elle avait apprécié de discuter avec lui dans la voiture. Finalement, c'était une bonne idée ce dîner. Malheureusement, cela s'était fini en catastrophe ! 



Lundi 04 Juillet / 8h30

Maison Uchiwa

Konoha / Japon



Mikoto Uchiwa entrait dans la chambre de son fils, qui était vide. Il avait passé la nuit chez les Uzumaki ! D'ailleurs, cela fait plusieurs fois qu'il ne dormait pas à la maison et depuis qu'il était avec cette fille, elle le voyait de moins en moins. A cause de cette rose, Sasuke ne lui parlait plus ! 



Non, c'était à cause d'elle, à cause de sa rancœur envers la famille Uzumaki et son obstination à ne pas vouloir connaître cette Sakura, qui avait pourtant l'air très gentille. Elle avait fait la morale à Misaki pour Sasori, alors qu'elle même s'était comportée de la même façon. Elle aurait peut-être du mal à le faire, mais il fallait qu'elle le fasse pour récupérer son fils. 



Mais en ce moment, elle avait un autre problème sur les bras. Elle devait dire à Sasuke qu'elle entretenait une relation avec un homme et ça, elle savait que son fils cadet l'acceptera difficilement, voir pas du tout. Et la querelle qu'elle avait avec lui en ce moment, pourrait s'aggraver. Que faire alors ? Il faudrait qu'Itachi soit là lorsqu'elle lui dirait la nouvelle, il pourrait peut-être le convaincre d'accepter cette liaison.



Mikoto sortait de la chambre et se dirigeait vers le salon pour prendre les clefs de la station. Elle savait qu'Itachi travaillait aujourd'hui au garage, remplaçant Sasuke, qui était partit elle ne sait où ! Confiante, la patriarche Uchiwa sortit de la maison pour se diriger vers la station. Courage Mikoto ! 



Lundi 04 Juillet / 10h30

Centre commercial

Nagano / Japon



- Tu es sûr qu'elle travaille dans ce centre commercial ? Demanda Sasuke en y pénétrant. 


- Certains, elle est responsable dans une boutique de lingerie, je le tiens de Yoko Hamida que j'ai revu à la mairie, qui est d'ailleurs devenue ma nouvelle secrétaire, qui le tient de sa cousine Mira qui connaissait Maya, qui l'avait revu le mois dernier...


- Ok, ok, j'espère qu'elle est là et qu'on est pas venu pour rien. 



Ils traversèrent presque intégralement le centre commercial, avant de s'arrêtait devant une boutique de lingerie. 



- C'est ici, s'écriait Naruto avant de pénétrer à l'intérieur, suivit de Sasuke. 



Il y avait seulement une cliente qui discutait avec une vendeuse, qui n'était pas Maya. Attendant que celle-ci se libère, les deux hommes regardaient autour d'eux, n'ayant pas l'habitude de se retrouver dans un magasin de lingerie féminine. Alors que le brun se reprit, effaçant une pensée coquine, le blond prit un déshabillé, imaginant Hinata le porter. Bien ce qu'elle avait sur elle l'autre jour était divin, ce dernier pourrait lui convenir également. 



- Naruto ! Héla l'Uchiwa. Pose ce truc. 


- Il est beau non ? Au moins, si elle n'est pas là, on ne sera pas venu ici pour rien. Tu devrais en prendre un pour Sakura. 


- Imbécile, pose le tout de suite, s'énerva encore plus Sasuke, rouge pivoine. 


- Je peux vous aider messieurs ? intervenait une voix derrière eux. 



Naruto reposa le vêtement, alors que Sasuke se retourna pour faire face à la vendeuse, qui avait finit avec la cliente. 



- Bonjour, on voulait savoir si Maya était là. 


- Oui, c'est à quel sujet ? 


- Nous sommes des amis. 


- D'accord, je vais vous l'appeler. 


- Merci, lâcha Sasuke alors que la demoiselle alla à la réserve. 


- Tu vois, je t'avais bien dit qu'elle travaillait ici. 


- J'espère qu'elle va tout nous raconter, je n'aurais pas aimé faire le voyage pour rien. 



Quelques secondes plus tard, une demoiselle arriva vers eux, et se stoppa net en les apercevant. 



- C'est Maya, disait Sasuke. Bonj...


- Qu'est ce que vous faîtes là ? 


- On aimerait te parler. 


- A quel sujet ? 


- La fête de fin d'année du lycée chez Ino, tu t'en souviens ? 


- Pourquoi ? 


- On veut savoir si j'ai couché avec Hinata ou non ? 


- Hinata ? Non c'était... 



Maya se stoppa net, regarda son employé qui était en train d'écouter ce qu'ils disaient. 



- Allons ailleurs. Natsuki, je m'absente quelques minutes. 


- D'accord madame. 



La demoiselle sortit du magasin, en compagnie des deux hommes, pour se retrouver dans une petite cafétéria, au fond de la salle. 



- Que voulez-vous savoir ? Demanda Maya en commandant un café. 


- Ce qu'il s'est réellement passé à la fête, répondit le brun en commandant lui aussi deux cafés. Aurais-je passé la nuit avec Hinata ou toi ? 


- Certainement pas avec Hinata ! 


- Donc c'est avec toi que j'aurais couché ? 


- Couché est un bien grand mot, disons que l'on a dormit ensemble. 



Les deux hommes se regardaient, pensant la même chose. Il y avait bien eu manipulation. 



- Dis moi exactement ce qu'il s'est passé, si tu t'en souviens. 


- Comment oublier cette soirée ? Disait-elle la tête basse nostalgique. 



Le serveur arriva avec trois cafés et les posa devant eux. 



- Lorsque tu t'es disputé avec Hinata et qu'elle est partie vers le bar, tu t'es retrouvé seul, et j'ai pris cette opportunité de passer la dernière soirée avec toi. Je savais que je n'allais plus te revoir, car je partais à Nagano pour mes études. Alors j'ai saisi cette occasion, tu n'étais pas vraiment en joie et tu buvais beaucoup. Je me suis donc approché de toi et je me suis assise à tes côtés. 



Flash back 

7 ans en arrière 


- Bonsoir Sasuke, je peux m'asseoir ? 


- Fais comme tu veux, lâchait-il en prenant une gorgée d'alcool. Que me veux-tu ? 


- Rien, je voulais simplement passer la soirée avec toi. 


- Pourquoi ? Je ne suis pas quelqu'un de sociable. 


- Peut-être, mais même si on n'est pas sociable, on a besoin d'amis. 


- Et tu veux être mon amie ? 


- Pourquoi pas ?


- Hn, lâchait Sasuke en faisant un sourire en coin. Tu devrais plutôt t'éloigner de moi, tu risques d'avoir des ennuis. 


- Pourquoi ? 


- Je les attire en ce moment. Mon père qui est mort, l'arrêt de mes études, en ce moment je les enchaîne. 


- Alors, parmi ces ennuis tu peux avoir un peu de bonheur. 


- Tsk, lequel ? Vociféra Sasuke en finissant son verre. Tu veux bien me rapporter un autre verre s'il te plaît ? 


- Ok. 



La demoiselle se leva et revenait avec deux verres. 



- Si tu veux te saouler, autant le faire à deux. 


- Tu bois de l'alcool toi ? 


- Pas vraiment. 


- Alors, un conseil, ne commence pas, tu n'arriveras pas à t'en défaire. 


- Et toi, tu devrais arrêter, sinon tu auras des problèmes de santé. 


- Je m'en fiche. 



Le brun continua donc à boire alors que la demoiselle se contenta de le regarder se détruire. 


Fin du flash back 



- Et après, qu'est ce qu'il s'est passé ? Demanda Naruto aussi curieux que son voisin de table. 


- Tu étais pas mal éméché et je crois qu'on s'est embrassés, peut-être comme ça. 


- Et on est monté dans la chambre ? 


- Oui, je t'ai aidé à monter à l'étage. 


- On a couché ensemble alors ? 


- Non, on a pas eu le temps


- Quelqu'un est arrivé et a tout fait foiré ? 


- Dans un sens, j'aurai bien aimé mais, enfin je ne sais pas si tu vas aimé tout ce que je vais te dire. 


- Après tout ce que j'ai eu, je m'en fiche. 


- Ok, souffla la demoiselle en buvant une gorgée de café. Tu as commencé... enfin, je t'ai aidé à te déshabiller, mais tu es tombé raid. 


- Comment ça raid ? 


- Tu t'es endormie. 


- En pleine action ? 


- Non, en plein déshabillage. 


 - Je me suis endormie, lâchait le brun un peu honteux. 


- Tu avais beaucoup bu, et avec les problèmes que tu avais eu, la fatigue et tout, tu t'es endormie sans le vouloir. 



Maya vida sa tasse, alors que Sasuke était en pleine réflexion. 



- Et après, je me suis réveillée de bonne heure, j'avais programmé mon réveil à huit heure. Ma seule conciliation est que j'ai dormi dans tes bras. Cela m'a fait du bien, même si on a rien fait. 



Sasuke la regarda intensément alors qu'elle avait la tête baissé, confuse et aussi soulagée de s'être confiée. 



- Et après, je suis sortie te laissant dans l'état. J'ai croisé un type dans le couloir, on ne s'est rien dit et j'ai filé à toute allure, loin de cette maison. Je n'ai pas regretté cette nuit, même s'il ne s'était rien passé. J'étais contente d'avoir passé ma dernière nuit dans tes bras, même si tu ne t'en souviens pas. 


- Pas vraiment, non. Je pensais que j'avais couché avec Hinata. 


- Non, c'est impossible. 


- Dis moi, intervenait Naruto. Qui est le type que tu as rencontré dans le couloir. 


- Je ne sais pas, mais je l'avais déjà vu à la sortie du lycée. Il avait les mêmes yeux que Hinata. 


- Les mêmes yeux que Hi..., s'arrêta soudain Sasuke en se tournant vers le blond. 


- Neji, lâchait en mêmes temps les deux hommes. 


- Oh l'ordure ! Pesta le brun. 


- Qu'est ce qu'il y a ? Demanda Maya perdue. 



Sasuke se leva et s'en alla du café, après avoir remercié son ancienne camarade de classe. Le blond le suivit, mettant un billet sur la table. 



- Merci Maya, bonne continuation. 


- Merci, pareil pour vous... Hey Naruto ! Hélait-elle avant qu'il se retourne. 


- Quoi ?


- Qui a couché avec Hinata ? 


- Moi. 


- Oh ! Je suis assez surprise de te voir traîner avec Sasuke. 


- Oui, mais il faut bien enterrer la hache de guerre, expliqua le blond en souriant avant de sortir de la cafétéria. 



Ce dernier courra un court instant vers Sasuke et ralentissait lorsqu'il fut à ses côtés. 



- Calme toi Sasuke. 


- Et pourquoi je me calmerai ? Cette ordure va me le payer. Et dire qu'il prétend être mon ami. 


- Attend ! Peut-être que ce n'est pas lui. 


- Et qui alors ?


- Peut-être qu'elle a raconté des cracks. 


- Et dans quel intérêt elle aurait dit des cracks ? Lâchait Sasuke en s'arrêtant. 


- Je n'en sais rien. 


- Je vais te le dire moi. C'est Neji qui m'a mentit depuis le début, et je peux t'assurer qu'il va me le payer. D'ailleurs, tu devrais lui en vouloir aussi, tu n'es pas en colère ? 


- Oui je le suis, mais je reste calme. Tant que Neji n'a pas avoué, alors il reste innocent. 


- Et bien allons chez lui, et crois moi, il avouera. 



Sasuke reprit sa marche, suivit de Naruto jusqu'à la voiture. 



- Et mollo sur l'accélérateur, le prévenait l'Uzumaki alors que le brun mit en route le moteur. 


- Honnêtement, je ne te promets rien. 



Sasuke appuyait sur l'accélérateur pour sortir du parking afin de prendre l'autoroute. Aïe aïe aïe ! Cela allait faire mal ! 


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