Meilleurs ennemis

Chapitre 17 : Meilleurs ennemis

7465 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 31/01/2024 08:45



Lundi 20 juin / 10h00

Gendarmerie

Konoha / Japon



Une femme entrait en furie dans la gendarmerie et se dirigeait vers l'accueil, où elle ordonnait de voir le capitaine Hatake. 



- Vous avez rendez-vous ? 


- Non, je suis son ex-femme, je veux le voir! Criait-elle. 



Soudain, Shikamaru arrivait à sa hauteur, alerté par le bruit qu'elle faisait. 



- Madame, je suis l'adjudant chef Nara, je peux vous aider ? 


- Je veux voir le capitaine Hatake tout de suite! Hurlait-elle presque. 


- Ce n'est pas en hurlant que vous allez le voir. 


- Laissez moi le voir jeune homme, ou je fais un scandale. 


- Calmez-vous d'abord madame. 


- Je ne me calmerai pas tant que je ne l'aurai pas vu. 



Toutes les personnes présentes à l'accueil avaient les yeux braqués sur la femme. Elle était en colère et avait une dent contre le capitaine.  



- Qu'est ce que c'est que ce bordel ? Criait une voix en venant vers l'accueil! Ayumi? lâchait cette dernière en apercevant la femme. 


- Kakashi ! 


- Qu'est ce que tu fais là? Et pourquoi tu cris? 


- Comment as-tu pu espèce de salopard? Criait-elle encore en le frappant avec une enveloppe. 


- Viens avec moi ! 



Il la prenait par le bras et l'emmenait dans son bureau. Tout le monde regardait la scène, car rare était ceux qui osaient crier sur le capitaine. Et apparemment, c'était une affaire privée. 



- Reprenez le travail, ordonnait Shikamaru aux autres gendarmes qui s'étaient arrêtés de travailler. 



Ils s'exécutèrent tout de suite alors que Shikamaru allait vers son bureau où il avait une vue sur celui de son patron. Ça chauffait! 



- Comment as-tu pu me faire ça Kakashi? Je croyais que l'on était d'accord sur la garde de Hataru. 


- Non, c'est le juge qui a tranché, moi j'ai dû appliquer les règles. 


- Ton travail est dangereux Kakashi, et tu n'étais jamais là. C'était d'ailleurs l'une des raisons de notre séparation. 


- J'ai déménagé dans cette petite ville justement pour avoir plus de temps libre pour lui. 


- Ce sera toujours un week-end sur deux et quelques vacances scolaires, lâchait Ayumi sans appel et en colère. 


- As-tu pensé à Hataru alors? Son opinion ne compte pas pour toi ? 


- De quoi tu parles ? Hataru est très bien avec moi, disait la jeune femme en s'adossant sur son siège, les bras croisés. 


- Non Ayumi, Il n'est pas bien avec toi. 


- Quoi? Tu dis n'importe quoi ! 


- C'est lui qui me la dit! 



Son ex femme ouvrait grand les yeux et se remémorait la scène où son fils était venu seul chez son père, en train. 



- Non, je veux rester chez papa, avait-elle entendu dans le téléphone. Je ne veux pas retourner chez maman, avait continué son fils. 



Cela lui faisait mal et son cœur se serrait. Kakashi le voyait et était triste pour elle. Elle aimait son fils et entendre ça, la rendait très malheureuse. Mais elle ne cédera pas pour autant, c'était son fils, son petit chéri, même si des fois elle ne l'exprimait pas trop. Ne plus le voir pendant plusieurs jours, serait un supplice pour elle. 



- Tu aurais dû m'en parler plus tôt, lâchait-elle les larmes aux yeux. 


- A quoi bon Ayumi! A chaque fois que j'essaye de te parler de Hataru, on se dispute et tu m'envoies balader, lâchait le capitaine qui commençait à perdre patiente. 


- Alors tu as cru bon de me mettre un couteau dans le dos en m'envoyant ce dossier concernant la garde de Hataru, criait-elle en se levant plaquant ses deux mains à plat sur le bureau. 


- Je n'avais pas le choix Ayumi, criait également le gendarme. Tu crois que ça m'amuse de faire ça? 


- Bien sûr que ça t'amuse. 


- Je le fais pour le bien de Hataru. Tu as vu son bleu au visage? 


- Quel est le rapport ? Il m'a dit qu'il était tombé à l'école. 


- Non, je connais ce genre de blessure, c'est un coup de poing qu'il a reçu ! 


- Arrête de voir le mal partout! 


- Il n'est pas bien dans ce lycée. 


- Si, il est bien! C'est juste que tu dis ça pour qu'il vienne avec toi, mais il n'en ait pas question Kakashi. Et si tu veux la guerre, alors tu l'auras. La prochaine que tu voudras me parler de la garde de Hataru, ce sera en présence de mon avocat! Je ne lâcherai rien! 



La femme se dirigeait vers la sortie et ouvrait violemment la porte. 



- Ayumi! 



Mais elle continuait son chemin, faisant retourner des têtes à son passage. Kakashi était sur le pas de la porte de son bureau et voyait que tout le monde avait cessé de travailler pour le regarder.  



- Capitaine, osait demander l'adjudant chef. Je... je peux faire quelque chose pour vous? 


- Non merci Shikamaru, lâchait son supérieur en retournant dans son bureau, claquant la porte derrière lui. 



Peiné pour lui, le Nara reprenait place à son bureau, étudiant le dossier des scooter volés, qui n'avançait pas d'ailleurs.  



Lundi 20 juin / 12h00

Université

Nagano / Japon



Konoha-maru était en train de mettre ses livres dans son casier, pour prendre à la place son bento. Il n'avait pas vraiment faim, mais il n'aimait pas gâcher la nourriture. 



- Tu déjeunes avec moi? Demandait Udon alors qu'il ouvrit son casier. 


- Si tu veux ! Lâchait le Sarutobi d'une voix triste. 



Les deux amis s'installaient au pied d'un arbre et commençaient leur repas. 



- Qu'est ce que tu vas faire pendant les vacances ? 


- Je ne sais pas, disait Konoha-maru en trifouillant son riz. J'avais des projets avec Hanabi, mais c'est tombé à l'eau. 


- Je suis désolé Konoha-maru. 



Ce dernier ne répondait pas et se remémorait de ce dimanche matin. Il s'était dit qu'il était temps de lui dire toute la vérité et qu'elle ne méritait pas de rester dans l'ignorance. 



Flash back 


Il avait décidé de tout lui dire, il avait essayé de l'appeler mais elle ne répondait pas. Alors, il avait demandé à Naruto de faire l'intermédiaire avec Hinata. Il savait que Hanabi était à Konoha, c'était le moment de tout lui révéler. Il était donc là, assis sur un banc, en face d'un petit lac du parc de Konoha. Il lui avait donné rendez-vous à 11h00, et il était déjà 11h15. 



Mais, sachant que la demoiselle avait souvent du retard, il attendait. Il pourrait même y rester toute la journée. Soudain, il la voyait venir vers lui, tout doucement. Elle portait une jolie jupe noire et un tee-shirt mauve, où il était inscrit "pretty girl". Oh oui!! Elle était très jolie. 



- Merci d'être venue, lâchait Konoha-maru lorsqu'elle fut arriver à sa hauteur. Asseyons-nous ! 



Elle obéissait mais ne lâchait aucun mot. Il ne savait pas par quoi commencer, sachant qu'elle connaissait déjà la vérité, du fait que Naruto le lui avait dit ce matin, par le biais de Hinata. 



- Je suis déjà désolé pour t'avoir caché la vérité, lâchait-il d'un coup en se levant. Mais... ce n'était pas facile, du fait que je ne voulais pas que l'on se sépare. 


- J'aurai préféré que tu me dises que tu me quittes, plutôt que tu me caches la vérité et que je sois dans l'angoisse. 


- Mais je n'ai pas l'intention de te quitter Hanabi, rétorquait le jeune homme en se retournant vers elle. Même avec mon avenir à New York, je ne te quitterai pas. Je t'aime Hanabi et... lorsque tu auras fini tes études, on se mariera. 



La demoiselle exprimait de la surprise, elle ne s'attendait vraiment pas à cette demande indirecte. Il était posé là, devant elle, ses mains dans les poches de son jean, il la regardait sérieusement. Qu'est ce qu'il était beau lorsqu'il était sérieux! Si elle ne se retenait pas, elle se lèverait pour l'embrasser à pleine bouche. Mais, elle revenait à la réalité en repensant à ce que son oncle avait dit. 



- Non, je refuse Konoha-maru, disait-elle soudain. Je ne veux pas être l'obstacle de ton avenir, je ne veux pas que ton oncle te déshérite à cause de moi. 


- Je m'en fiche. 


- Pas moi, s'écriait-elle en se levant. Tu as tellement travaillé dur que cela ne serait pas juste pour toi. 


- Tu ne m'aimes donc pas ? 


- Si, je t'aime Konoha-maru et à un point que tu n'imagines même pas. C'est pour cela que je te dis que je te quitte


- Quoi? 


- Si toi tu n'es pas décidé à me quitter, alors c'est moi qui le ferait. 


- Non, je refuse! disait le Sarutobi en venant vers elle et en la prenant par la taille. Je ne veux pas. 



Il l'embrassa à pleine bouche, et elle y répondit avec ardeur. Après avoir savouré ce baiser brûlant, elle le stoppa et le regarda dans les yeux. 



- Je suis désolée, je te quitte! lâchait-elle des larmes coulant sur ses joues. 


- Je t'en supplie, ne me quitte pas! 


- Nous n'avons malheureusement pas le choix. 



Elle essayait de se dégager mais il la retenait, ce qui l'obligeait à se séparer de lui avec force. Elle s'éloigna de plusieurs pas, et lorsqu'il voulait la suivre, elle le sommait de stopper. 



- Hanabi! La suppliait-il. 


- Non, ne rends pas les choses plus difficile. C'est déjà assez dur comme ça? 



Elle se retournait et commençait à marcher, puis au bout de 10 mètres, elle entendait... 



- Je ne renoncerai pas à toi, avait crié Konoha-maru. 



Elle s'était arrêtée 3 secondes puis repartie, les larmes coulant sur ses joues. De son côté, le jeune Sarutobi avait le cœur en miette, il s'accroupissait pour prendre une pierre et la lançait de toutes ses forces dans le lac. Cette fois-ci, il l'avait définitivement perdu! 


Fin du flash back



Konoha-maru ne finissait pas son bento, il n'avait plus faim. Il le donnait à Udon, qui le remerciait. Il s'allongeait sur l'herbe, ses bras derrière la tête, regardant le ciel. Ce même ciel que Hanabi regardait également. 



- Franchement, je ne comprends pas pourquoi tu l'as quitté, lâchait Luna en finissant sa pâtisserie sucré. 


- Je ne veux pas qu'il perde l'héritage de ses parents. Son oncle l'aurait déshérité. 


- C'est vraiment nul d'empêcher deux personnes de s'aimer. Moi, si on m'empêchait de voir mon mec, je serais folle. 



Mais elle l'était, surtout lorsqu'elle repensait à ce matin, où elle l'avait rencontré au tournant d'un couloir. Ils n'avaient pas les mêmes cours, mais ils étaient dans la même Université et donc ils pouvaient se croiser dans le couloir. 



- Bonjour Hanabi! Avait-il dit la trouvant magnifique. 


- Bonjour, Konoha-maru. 



Ils s'étaient regardés quelques secondes, leur cœur battant la chamade. Elle l'avait trouvé si beau, qu'elle se serait jetée sur lui volontiers. Mais elle n'avait voulu prendre aucun risque et elle avait suivit son chemin le contournant. 



- On était si bien ensemble, se disait Hanabi. C'est injuste. 



Mercredi 22 juin / 23h00

Maison Hyuga

Konoha / Japon



Ils avaient passé une bonne soirée. Tout d'abord "chez Ichikaru" où Naruto avait pu voir que Hinata raffolait aussi des ramens. Ils étaient partis ensuite au cinéma à la séance de 21h00, voir un film d'action, au grand bonheur de l'Uzumaki. Il l'avait déposé chez elle, mais ils continuaient de s'embrasser devant la porte. 



- Na-Naruto, lâchait Hinata entre deux baisers. 


- Mmm? 


- On ne serait pas mieux à l'intérieur. 


- Ce ne serait pas raisonnable, avec Neji là-haut. 


- Il n'y a personne, disait la demoiselle avec le sourire. Il passe la nuit chez Tenten. 


- Quoi ? 



Avant qu'il ne rajoute quelque chose, elle ouvrit la porte et l'entraîna au premier, après s'être débarrasser de leurs chaussures. Ils entrèrent dans la chambre, mais Naruto la stoppa. 



- Attend Hinata, je... tu ne crois pas que... 


- Naruto, le stoppait-elle. Cela fait des semaines que j'en ai envie. S'il te plaît, ne me le refuse pas. 



Début lime


Elle avait des yeux brillants, des yeux remplis de désir. Elle était tellement désirable, et l'occasion était trop belle pour la laisser s'échapper. Il en avait envie aussi de toute façon. Il l'embrassa tendrement et la prit par les cuisses pour la poser sur le lit. Ses mains baladeuses sur le corps de la brunette, Naruto dévora ses lèvres, alors que Hinata commençait à déboutonner la chemise du blond. Une fois fait, la chemise tomba sur le sol, dévoilant ce torse musclé, qu'elle n'hésitait pas à caresser, le regardant dans les yeux. 



Elle l'avait vu dimanche après-midi, lorsqu'ils avaient été à la piscine de Kiri, dans son maillot de bain, il était tellement beau. Elle avait décidé à ce moment là, qu'ils devaient passer à l'action. Elle s'était confié à Tenten et les deux demoiselles avaient échafaudé un plan pour que Neji ne soit pas à la maison ce soir. Quoi de mieux que de l'inviter chez la petite amie de celui-ci. D'ailleurs, Neji n'avait pas hésité une seule seconde avant d'accepter. 



La Hyuga souriait et embrassait son amour qui répondait fougueusement. Il décala ses lèvres sur le cou de sa chérie et l'entendit gémir timidement, mais dans quelques minutes, elle hurlera de plaisir. Le blond prit la fermeture éclair de cette belle robe noire et la descendit jusqu'en bas des reins. Il retira d'une main ce vêtement pour y découvrir un ensemble qu'il avait déjà vu auparavant, dans son bureau, où elle s'était présentée. Cela lui fit toujours effet et cette fois-ci, ils pouvaient le faire sans que l'on vienne les déranger. 



- Tu es si magnifique, lâchait-il en regardant toutes les courbes de son corps. 



Il se pencha pour lui voler un long et langoureux baiser. Puis, il descendit au niveau de son opulente poitrine, il retira ce beau soutien gorge et n'hésita pas une seule seconde avant de titiller ce petit bout rose. La demoiselle ferma les yeux et savoura ce moment de pur plaisir. Mais, elle les rouvrit lorsqu'elle sentit une petite main maligne se faufiler sous sa petite culotte en dentelle, elle voulut pousser un petit cri mais, le son fut étouffé par les lèvres du blond qui l'embrassa à pleine bouche, jouant avec sa langue. Elle accrocha sa main droite à celle qui titiller son bourgeon, alors que sa main gauche caressa le dos de son donneur de plaisir. 



- Na-Naruto,... c'est... c'est... 



Elle cria un bon coup, sa tête en arrière, alors que la jouissance transperçait son corps. Naruto retira sa main, qui était mouillée, pour ôter cette culotte trempée, et ses derniers vêtements qui étaient devenu gênant. Il se positionna au dessus d'elle, s'appuyant sur un bras afin de ne pas l'écraser. Il la regarda dans les yeux et il voyait bien qu'elle était assez nerveuse. 



- Hinata... si tu veux... on peut arrêter là ! 


- Non, je veux le faire, je ne veux plus le reporter. 



Ils se regardaient dans les yeux et pour confirmer ses paroles, l'embrassa à pleine bouche, l'attrapant au passage pour qu'il se mette sur elle. Sa main caressa son torse, puis descendit au niveau de ce membre, qui était dur et chaud. l'Uzumaki attrapa un préservatif qui était sur la commode et l'enfila rapidement. 



- Si tu as mal, j'arrêterai, on ira à la vitesse que tu voudras, lâchait Naruto prévenant. 



Elle hocha la tête et sentit qu'il entra en lui. Elle avait attendit la douleur, mais rien... juste quelque chose qui la gênait, qui la remplissait. Il ne bougeait plus, pour qu'elle s'habitue à cette présence. Il l'embrassa avant d'entamer de léger mouvement, faisant attention aux réactions de la brune au-dessous d'elle. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui lui manquait d'accélérer, mais il se contenait. 



Il la regardait, elle gémissait, souriait et fermait de temps en temps les yeux pour savourer ces allés et venues tout à fait divin. Elle savait qu'il avait de l'expérience, elle savait qu'il avait couché avec d'autres femmes, surtout Ino, mais à ce moment précis, elle en avait rien à faire. Tout ce qui comptait à présent, était le jeune homme au dessus d'elle, lui faisant tendrement l'amour. 



- Oh Naruto! Gémissait-elle en mettant sa tête en arrière. 



Il osa aller plus vite et cela enchanta la Hyuga qui criait son plaisir, sous le sourire du blond qui continuait d'accélérer. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait l'amour et il savait qu'il n'allait pas tenir longtemps. Il se redressa et caressa alors vivement ce petit bourgeon qui faisait toujours de l'effet. Il sentit d'un coup qu'elle était entrain de jouir et lorsqu'elle cria de plaisir, l'excitant davantage, il accéléra encore et éjacula, gémissant aussi son plaisir. 



Il s'écroula sur elle, essayant de reprendre son souffle, alors que la demoiselle Hyuga, ne bougeait plus aussi, se remettant de cette fulgurante jouissance. Quelques secondes plus tard, il se dégageait d'elle, enlevait ce préservatif, et la prenait dans ses bras. Un silence s'installa entre eux, mettant une ambiance de béatitude dans la chambre. 



- C'était génial! Lâchait Hinata heureuse et comblée. 


- Oui, c'était génial. Tu n'as pas eu trop mal. 


- Non... Au début c'était bizarre, mais après cela allait. 


- Tant mieux ! Je n'aurais pas aimé te faire mal... 


- Même si j'aurai eu mal, je m'en fichais, j'étais avec toi, c'était tout ce qui m'importait. 



Il la regardait dans les yeux et on pouvait y lire du désir. 



- Tu es merveilleuse Hinata et des fois.... je me dis que je ne te mérite pas. Surtout après ce qui s'est passé à.....



Elle avait posé un doigt sur sa bouche pour le faire taire. 



- Non, il ne faut pas retourner en arrière, ce qui compte, c'est le présent. Je t'aime et je veux me concentrer sur le futur. 


- Je t'aime aussi Hinata, lâchait Naruto en l'embrassant tendrement. 



Elle se mit soudain sur lui, le surprenant au passage. Elle bougea son bassin, revigorant le sexe du blond. 



- Hi-Hinata ! Bégayait Naruto alors que la demoiselle affichait un sourire. 


- Quoi ? Tu n'aimes pas ça ? 


- Si... mais je... 



Elle se pencha vers lui et l'embrassa tendrement. 



- Prêt pour un deuxième round ? 


- Quoi ? 



Elle s'était empalée alors qu'il poussait un petit gémissement. Oh bon sang, il allait aimé ce deuxième round ! 


Fin du lime

 


Vendredi 24 juin / 16h50

Appartement de Hataru Hatake

Nagano / Japon



Hataru rentrait du lycée, fatigué et triste de ne pas pouvoir voir son père ce week-end. Il allait s'enfermer dans sa chambre et réviser. De toute façon, il n'avait pas envie de sortir, il allait pleuvoir durant ces deux jours. Il s'allongea sur son lit et regardait le plafond, pensant à cette dispute qu'il avait eu avec sa mère lundi soir. Ils s'étaient encore disputé et elle avait fini par le gifler. Geste qu'elle avait regretté plus tard, mais le mal était déjà fait, Hataru n'était pas venu dîner et ils ne s'étaient pas reparlés depuis. 



- Eh Petit con ! Lâchait un jeune homme en entrant dans sa chambre. 



Takechi, cette brute qui était devenu son frère il y a 6 mois. Ils ne pouvaient pas se supporter et ce mastodonte profitait de leur différence de taille pour le harceler et l'intimider. 



- Samedi prochain, c'est l'anniversaire de ma copine, tu n'aurais pas quelques yens à me dépanner. 


- Non, tu n'as pas qu'à tout dépenser, lâchait le jeune Hatake en croisant les bras. 



Takechi arriva en trombe vers lui et lui brandissait son poing. Le pauvre fils de Kakashi se recroquevillait, ses bras devant son visage. 



- Tu as oublié la leçon de la dernière fois Hataru, tu veux un autre oeil au beurre noir, menaçait cet abruti en l'attrapant par son tee-shirt. 


- Ok, ok, je vais te prêter la... 


- Prêter ! Tu ne veux pas faire un don pour ma copine, moustique? 


- Mais... j'économise pour... 


- La ferme ! 



Il balançait ce pauvre Hataru avec force et ce dernier ne pouvait que prendre sa boite où se trouvait son argent. 



- Wouah! Pas mal microbe ! 



Sans scrupule, Takechi prit tous les billets devant un Hataru complètement anéanti. 



- Je le dirais à ma mère, s'écriait ce dernier. Tu n'as pas le droit. 


- Si tu le dis à qui que ce soit, je te jure que tu le regretteras, vociférait ce faux frère qui le regardait d'un air menaçant.  



Ce dernier franchissait la porte ne manquant pas de la claquer derrière lui. L'adolescent se rallongea dans son lit, face au mur, et commençait à pleurer doucement. Il en avait marre de cette vie, marre de cette famille. Il voulait aller chez son père, il voulait fuir cet endroit. Il avait peur de Takechi, il était à sa merci. 



La dernière fois qu'il avait voulut lui tenir tête, il s'était ramassé une droite. Il avait dû cacher son œil à sa mère sous des lunettes de soleil. De toute façon, elle n'avait pas fait attention à lui, ils ne se voyaient pas beaucoup dans la journée. Mais lorsque son père avait vu son œil, il avait dû lui dire un mensonge, qui n'avait pas vraiment convaincu ce dernier. Il n'allait pas tenir longtemps si cela continuait comme ça ! 



Vendredi 24 juin / 18h50

Appartement de Sasori

Konoha / Japon



- Tu crois que la cravate est indispensable ? Lâchait Sasori en essayant de l'attacher. 


- Oui, c'est un dîner avec mon père et je veux que tu sois impeccable, disait Toru en l'aidant à attacher la cravate. 


- Il est si difficile que ça ton père ? 


- Non, c'est surtout avec mes petits amis. Il me donne ses avis. 


- Comme par exemple? 


- Lorsque j'étais avec mon ex Yuki, il m'avait dit qu'il n'était pas digne de moi et qu'il fallait que je rompe avec lui. 


- Tu l'as écouté, tu as rompu avec lui ? 


-Ah non, je suis toujours avec lui ! Plaisantait la demoiselle. 


- Toru ! 


- Au début non, mais ensuite, lorsque j'ai découvert que Yuki m'avait trompé, je me suis dit que mon père avait raison, qu'il n'était pas digne de moi. 


- Et qu'est ce qu'il faut donc faire pour attirer les bonnes grâces de ton père ? Demandait le roux en mettant sa veste. 


- Tu plaît déjà à la fille, alors tu plairas sans doute au père, souriait la jeune femme en s'approchant de lui. 


- Et tu as aussi dit ça à ton ex petit ami Yuki ? 


- Sasori! s'écriait Toru en mettant ses mains sur ses hanches, pas contente de la remarque du roux. 


- Ben quoi! S'il te dit que je ne suis pas digne de toi, tu vas mettre fin à notre relation ? 


- Pas du tout. Ok, j'écoute les conseils de mon père... je... c'est mon père après tout et c'est important pour moi d'avoir son opinion. Mais... 


- Mais... ?


- Je sais aussi prendre mes propres décisions. Il faudra beaucoup plus que les conseils de mon père pour rompre avec toi. Notre relation est forte et je dois t'avouer que je n'ai jamais ressentit cela avec mes autres relations, ajoutait-elle en entourant ses bras autour du cou du Chyo. Et je suis éperdument amoureuse de toi. 


- Tu pourras lui dire que je suis éperdument amoureux de toi, disait Sasori avant de l'embrasser tendrement. 


Lorsqu'ils se séparaient, la jeune femme avait les joues rouges, elle aimait les baisers du roux, ils étaient à la fois tendres et brûlants. 



- On va y aller, lâchait-il en allant vers la sortie. Sinon, on va être en retard. Ce serait dommage pour notre premier rendez-vous. 



La brune lui souriait et elle attrapait sa petite veste avant de sortir de l'appartement, suivit de son copain qui fermait la porte derrière lui, priant pour que ce dîner se passe bien. 



Vendredi 24 juin / 19h40

Restaurant de Kiri

Kiri / Japon



Il regarda sa montre, il avait rendez-vous avec sa fille et son copain à 19h30, et il était déjà 19h40. Lui, qui aimait la ponctualité, cela commençait mal. Il avait hésité pour ce dîner, mais pour les beaux yeux de sa fille, il avait accepté. Elle voulait lui présenter son nouveau petit ami, mais il était septique sur ce "Sasori". Mais cela était quand même étrange, car d'habitude, elle attendait plus de temps avant de lui présenter son petit copain, elle devait être sûre d'elle. Cependant, il avait encore le goût amer de la relation avec Yuki. 



Il était entré dans la chambre et l'avait vu en larme. Il avait appris qu'il l'avait trompé et aller le voir pour lui en coller une, lui avait traversé l'esprit. Mais à quoi bon! Mais fois de Misaki Masashi, le prochain qui lui fera du mal, il lui collera un pin dans la tronche. 



- Papa ! 



Il leva ses yeux pour apercevoir sa fille venir vers lui. Il lui souriait et se levait pour la prendre dans ses bras, avant de lui faire la bise. 



- Désolé pour le retard, mais il y avait de la circulation et on a eu du mal à trouver une place. 


- C'est pas grave ma chérie, tu es toute pardonnée. 



Sa progéniture lui souriait et Misaki dirigeait son regard vers une personne derrière elle. Un roux ! Où l'avait-elle trouvé celui-là ?

  


- Papa, je te présente Sasori Chyo. 


- Enchanté de faire votre connaissance monsieur, disait le jeune homme en tendant la main. 



Le juge Masashi lui serra cette main, qui était ferme, mais légèrement moite. L'impressionnait-il ? Oui, Sasori était nerveux et ne voulait en aucun cas faire ou dire une bourde. Il ne savait pas pourquoi il était dans cet état, car ce n'était pas le premier père d'une copine qu'il rencontrait. Mais cette prestance et l'histoire que Toru lui avait raconté plus tôt chez lui, le rendait fébrile et transpirant de nervosité. Ils s'installèrent à table et le serveur arriva pour leur donner les menus.  



- Comment cela se passe au tribunal ? 


- Bien, j'ai eu une affaire assez difficile ces derniers jours, mais ce dîner avec toi me fait du bien, souriait son père. Et toi, ton salon ? 


- Bien, nous avons de plus en plus de clientèle. 


- Je suis contente pour toi, je dois t'avouer que j'avais un peu peur au début de te laisser dans cette ville que tu ne connaissais pas. 


- Oh tu sais! Aiko est là et puis Sasori m'a déjà fait le tour de Konoha. 


- Comment vous vous êtes rencontrés ? 


- La voiture de Aiko est tombée en panne le jour de notre arrivée... Tu t'en souviens je t'en avais parlé. 


- Oui, pourtant je t'avais dit que tu pouvais prendre la golf. 


- Mais elle était toute neuve, je ne voulais pas prendre le risque... et puis, sans cette panne, je n'aurais jamais rencontré Sasori, ajoutait-elle en souriant au roux.  



Ce dernier lui rendait son sourire et lorsqu'il posa ses yeux sur le paternel de la demoiselle, ses lèvres se détiraient. 



- Et qu'est-ce que vous faîtes dans la vie ? Demandait-il froidement. 


- Je suis propriétaire d'un bowling à l'entrée de Konoha. 


- D'un.... bowling ? Lâchait-il amèrement. 



Sasori ne savait pas quoi dire, ni faire, si ce n'était pas pour Toru, il lui aurait répondu sèchement. Il le trouvait décidément de plus en plus antipathique. Il se demandait comment Mikoto Uchiwa pouvait sortir avec un type comme lui. 



- C'est un grand bowling, intervenait Toru en voyant la tension qu'il y avait entre les deux hommes. Il fonctionne bien. 



Son père fit juste un signe de la tête, mais cela se voyait sur son visage qu'il n'était pas convaincu. Sasori commençait à bouillonner, ses narines gonflèrent, et sa jambes gauche remuait en signe d'agacement. Il préféra regarder le menu et arrêter net cette discussion. 



- Vous avez choisi messieurs dames ? Demandait le serveur en arrivant à leur hauteur. 



Il tombait bien celui-là, avait pensé Toru. Elle, qui pensait que ce dîner allait bien se passer, se ravisait. Et en plus, son père n'arrangeait rien. Il avait pourtant promis de ne pas être trop dur avec Sasori. Elle commençait à regretter ce dîner, qu'elle estime maintenant, trop tôt pour cette rencontre. Pourvu que le reste du repas s'améliore. 



Vendredi 24 juin / 22h00

Bowling Akatsuki

Konoha / Japon



Itachi était au bar, alors que Pein et Deidara étaient au service. Il y avait du monde sur les pistes et un peu aux tables. 



- Un coca et une bière s'il te plaît, demandait Deidara en posant son plateau sur le comptoir. 


- Tout de suite ! 



Une fois la commande sur le plateau, le blond partit vers une table. Soudain, Itachi vit son ami Sasori entrer et venir vers eux. Il avait une mine horrible. 



- Ben, tu n'es pas avec Toru pour dîner avec son père ? 


- M'en parle pas ! C'était le dîner le plus catastrophique que j'ai passé, lâchait le roux en s'asseyant sur un tabouret du bar. Passe moi une bière s'il te plaît. 


- Elle est où Toru ? Tu l'as raccompagné chez elle ? 


- Non, elle est avec son père, il a voulu lui-même la raccompagner. 


- Qu'est ce qu'il s'est passé à ce dîner ? Demandait l'Uchiwa inquiet pour son ami qui le vit de plus en plus dépité. Son père était si terrible que ça ? 



Sasori bu une gorgée et regarda son ami en soufflant. 



- Quand je lui ai dit que j'étais propriétaire d'un bowling, son visage s'est décomposé. Après, il m'a posé toutes sortes de questions, si j'avais des frères et sœurs, que faisaient mes parents dans la vie. Si je fumais, buvais beaucoup d'alcool. 


- Ah ouais ! Quand même ! 


- Bonsoir Sasori, disait Pein en arrivant à sa hauteur. Ton dîner s'est bien passé ? 


- Elle est où Toru ? Questionnait à son tour Deidara



Le roux ne répondait pas et se contentait de boire encore son verre. Itachi leur fit signe que leur ami n'était pas bien et les incitait à les laisser tous les deux. Ils comprirent aussitôt et repartirent. 



- Je te jure Itachi, continuait le Chyo en posant son verre. Si ce n'était pas pour Toru, j'aurais riposté et je serais partit aussitôt. Mais pour elle, je ne disais rien. Je voyais bien en plus qu'elle était mal à l'aise. A mon avis, son père ne m'a pas apprécié du tout... et... 


- Et... ?


- J'ai peur de mon avenir avec Toru. 


- Qu'est ce qu'il te fait croire ça ? 



Sasori lui raconta sa petite discussion qu'il avait eu avec sa petite amie avant de partir à ce dîner. 



- Mais non ! Et puis, comme elle te l'a dit, elle sait aussi prendre ses propres décisions. 


- Pour une fois que je rencontre une fille comme elle... je ne veux pas la perdre, disait le roux tristement. 


- Tu ne vas pas la perdre voyons, c'est quand même une fille intelligente, qui sait ce qu'elle veut. 


- Qu'est ce que je dois faire Itachi ? Demandait son ami désespéré. 


- Je ne suis pas dans tes pompes, mais... je pense que tu dois pour le moment laisser passer cette soirée et rentrer chez toi. Demain, tu vas la voir chez elle et vous discutez... tranquillement. 



Sasori regarda son verre et réfléchissait quelques instants. Puis, il le vida, le posa sur le comptoir, déterminé. 



- Tu as raison Itachi, je me suis peut-être un peu trop imaginé des choses. Demain matin, je vais aller la voir au salon. 


- A la bonne heure ! 


- Merci Itachi ! Je te revaudrai ça ! 



Ils se serraient la main et le roux sortit du bowling. Cependant, lorsqu'il entra dans sa voiture, il prit son portable et composa un message pour Toru. Mais, au moment de l'envoyer, il hésita quelques secondes avant de l'effacer et de démarrer le moteur. 



- Je me prends trop la tête, lâchait-il avant d'appuyer sur la pédale d'accélérateur. 



Vendredi 24 juin / 22h00

Départementale entre Kiri et Konoha

Japon



Dans sa voiture, Misaki était silencieux, à côté de lui, sa fille l'était tout autant. Il lui avait proposé de la raccompagner, certainement pour lui parler de Sasori. Le dîner avait été une catastrophe, son père s'était très mal comporté avec son petit ami. Elle lui en voulait mais elle avait accepté de se faire raccompagner. 



- Papa, cela suffit, débutait-elle en colère. Tu n'as pas été correct avec Sasori. Tu l'as mis très mal à l'aise avec toutes tes questions. Si j'avais su que tu lui aurais fait un interrogatoire, tel un agent de la gestapo, je ne te l'aurais jamais présenté. 


- Il ne me plaît pas du tout, lâchait soudainement son père. 


- Tu ne le connais même pas, pourquoi tu dis ça ? 


- Je lui ai posé des questions et ses réponses ne m'ont pas convaincu. Il va te rendre malheureuse, vous n'êtes pas faits l'un pour l'autre. 


- Parlons-en de ton interrogatoire, je n'ai pas du tout apprécié, on aurait dit qu'il avait fait quelque chose de mal. Le pauvre, il était vraiment mal à l'aise. 


- J'ai fait ça pour toi, te prévenir qu'il n'était pas digne de toi. 


- Arrête! Je ne veux plus en entendre parler. Sasori est quelqu'un de formidable. Il est gentil, attentionné, drôle, et il est même très intelligent. 


- Pour être propriétaire d'un bowling, il faut pas être très intelligent, attaqua son père. 


- Arrête papa, tu vas trop loin. 


- Tu n'aurais pas dû rompre avec Shigeru. Un éminent avocat, très prometteur. Tu aurais pu avoir une belle vie avec lui. 


- On n'était pas faits l'un pour l'autre, et en plus, c'est toi qui nous a présenté je te signale et nous sommes sortis que deux fois ensemble. C'était d'ailleurs très rasoir, tout ce qui l'intéressait c'était sa petite personne et son métier. 


- Fais ce que tu veux ma pauvre fille, mais je t'aurais prévenu, dans un mois vous n'êtes plus ensemble. 


- Encore ton instinct de juge ? 


- Oui, et mon instinct de père aussi. 


- Tu devrais revoir ton jugement alors, tu perds la main papa. 



Misaki Masashi s'arrêta devant le salon de beauté de sa fille et cette dernière commença à sortir, mais son père lui attrapa le bras. 



- Toru ! 


- Tu te trompes à son sujet, tu verras qu'il te surprendra ! 



Elle se dégagea de l'emprise de son géniteur et claqua la porte de la voiture pour s'engouffrer dans son appartement. 



- Déjà de retour ? Disait Aiko, qui était devant la télévision. Cela s'est bien passé ton dîner ? 



Son amie ne répondait pas et se dirigeait vers sa chambre.  



- Apparemment pas du tout ! 



Toru s'asseyait sur son lit et prit son portable où il n'y avait pas de message. Elle avait espéré que Sasori lui en envoie un, mais rien! Alors, elle prit l'initiative d'en écrire un, mais au moment de l'envoyer, elle hésita. Quelques secondes après, elle l'effaça.  



- Je me prends trop la tête, lâchait-elle avant de s'écrouler sur son lit. 



Samedi 25 juin / 09h55

Salon de beauté

Konoha / Japon



Tout était prêt pour ouvrir, les filles avaient un planning chargé. Le moral un peu dans les chaussettes, Toru préparait sa crème à épiler. 



- Ne t'inquiète pas Toru, je suis sûr qu'il va appeler aujourd'hui ou ce soir. 


- Je l'espère Aiko. Je ne voudrais pas que mon père l'ait fait fuir. 


- Mais non ! Ou alors, tu l'as mal jugé et il n'était pas fait pour toi, expliquait son amie en remontant les stores. Ou alors...  



Elle s'arrêta de parler et fit un gros sourire en voyant une personne familière dans la rue. 



- Ou alors il se pointera dès l'ouverture pour te dire à quel point il est fou amoureux de toi. 


- Ce serait trop beau ! Lançait Toru dos à la porte, rangeant des produits sur une étagère. 



La porte s'ouvrit et le grelot retentissait. 



- Bonjour, lâchait Toru en se retournant. Et bien... venue... 



Le regard vert de cette dernière se posa sur la silhouette masculine qui venait d'entrer. 



- Sa... sori... 


- Bonjour Toru. 



Le sourire aux lèvres, la demoiselle se rapprocha de son copain, qui lui tendit une jolie rose rouge. 



- Elle n'est pas aussi belle que toi, mais je voulais absolument te l'offrir, pour te remercier d'être dans ma vie. Et... M'excusez de ne pas avoir été à la hauteur hier soir... 


- Non, tu n'as pas à t'excuser, c'est moi au contraire qui m'excuse pour ce dîner désastreux et l'attitude peu correct de mon père. Si j'avais su qu'il se comporterait comme ça avec toi, je n'aurai pas organisé ce dîner. 


- Ce n'est pas grave, cela me motive encore plus pour lui montrer à quel point je suis fou de sa fille. 



Il l'embrassait tendrement, devant une Aiko contente pour eux. Puis, une dame d'une cinquantaine d'années entra dans le salon, regardant les deux tourtereaux s'embrasser.  



- Oups, je crois que je dérange ! 


- Non, pas du tout madame Tachima ! S'écriait Toru s'écartant un peu de son copain. 


- Venez madame, je vous conduis à la cabine, proposa Aiko en emmenant la cliente au fond du salon. 


- Ce soir je suis au bowling, mais je t'invite chez moi demain soir, je te ferai la cuisine, proposa le roux en souriant.  


- Avec plaisir, rougissait la brunette. 



Elle se faisait ensuite embrasser passionnément, avant de laisser filer son amour.  



- Et bien tu vois, il ne fallait pas s'inquiéter, disait Aiko en revenant vers elle. 


- Oui, tu avais raison. 


- Donne moi la rose, je vais la mettre dans un vase, madame Tachima t'attend. 



Obéissant sagement, la demoiselle confia sa belle fleur à sa meilleure amie et fila retrouver sa cliente le cœur en joie. Elle commençait bien sa journée. 



Lundi 27 juin / 12h15

Mairie

Konoha / Japon



Naruto Uzumaki regardait le courrier qu'il venait de recevoir, mais aucune réponse pour son projet. Il savait que cela mettait du temps pour ce genre de dossier, et qu'il devait être patient. Mais la patience n'a jamais été son point fort. 



- Naruto, lâchait Sai en entrant dans le bureau. On déjeune ensemble chez Ichikaru ? 


- Ouais ! Cela me remontera le moral. 


- Pas de réponse pour le dossier ? 


- Non, répondit le blond tristement. 


- Il faut être patient Naruto. Il faut se consacrer à d'autre projet. 


- Oui, il y a la réunion du conseil des maires à Kiri, mon père veut que je vienne avec lui. 


- Si tu veux devenir maire un jour, il faut le suivre dans ses déplacements. 


- Je sais, lâchait le blond en se levant pour prendre son portefeuille dans son tiroir. 


- Il ne t'a pas dit de te trouver une secrétaire aussi ? 


- Si, mais j'ai pas trop le temps en ce moment. J'ai trop de boulot. 


- Tu veux que je m'en occupe ? 


- Si tu veux oui ! 



Les deux hommes descendaient les escaliers et au moment où ils arrivaient à la sortie, une voix féminine criait son nom. Le concerné se retournait et aperçut une jeune femme venir vers lui. Une belle rousse aux beaux yeux verts, une silhouette fine élancée. Sur le moment, il ne la reconnaissait pas, et elle le remarqua. 



- Je suis Yoko Hamiha. On était dans la même classe au lycée. 


- Ah oui? S'écriait l'Uzumaki après quelques secondes de réflexion. 


- On ne se fréquentait pas beaucoup, en faite j'étais plus avec ma cousine Mira. 


- Mira... Mira Hamida ? 


- Oui, elle te kiffait grave, mais tu traînais avec Ino et Tenten. Cependant, tout le monde savait que tu préférais Hinata. 


- Dis moi, ta cousine ne traînait pas avec Maya Hiroshi ? 


- Tout le temps ! Elles ont même gardé contact après le lycée. 



Stupéfait par ce qu'il venait d'entendre, Naruto écarquillait les yeux. D'ailleurs, la jeune femme était surprise de l'attitude soudaine du blond. 



- Et tu sais où est Maya Hiroshi ? Demandait l'Uzumaki l'espoir dans son regard. 


- A Nagano je crois, mais son adresse précise, j'en sais rien ! Je sais qu'elle est responsable dans une boutique de lingerie, dans un centre commerciale... Enfin, je crois ! 


- Ok, je trouverai, merci beaucoup Yoko, je te dois une faveur. 


- T'inquiète ! Mais... tu pourrais peut-être me rendre un petit service. 


- Lequel ? 


- Je te laisse mon CV, je cherche un emploi à la mairie. 


- Tu es engagé, rendez-vous demain matin à 9 h. 



La jeune fille écarquillait les yeux devant la rapidité des faits. Naruto lui souriait de toutes ses dents avant de sortir de la mairie. 



- Tu n'auras même pas à te prendre la peine de chercher, lâchait le blond à son ami. 


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