Meilleurs ennemis

Chapitre 16 : Meilleurs ennemis

8694 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/01/2024 11:55


Samedi 11 juin / 18h00

Maison des Uchiwa

Konoha / Japon



Pendant toute la semaine, Sasuke était venu chercher sa rose à l'école, comme avant, lorsqu'elle n'avait pas eu le scooter. C'était quand même assez agréable, la retrouver, l'embrasser et la raccompagner tous les après-midi. Sakura avait passé deux nuits chez lui, où ils avaient fait l'amour tendrement. Et d'ailleurs, cette nuit, ce sera chez elle, car ce samedi, c'était la fête et il avait été invité par Naruto, pour le départ de Kiba. 



Il ne connaissait pas bien Kiba Inuzuka, juste de nom et un peu de réputation. Il n'aura hélas pas le temps de le connaître davantage, puisqu'il partait à Kiri. Mais, il reviendra de temps en temps à Konoha qui n'était pas très loin de Kiri. Alors, il attrapa son sac pour la nuit et lorsqu'il descendait les escaliers, il aperçut sa mère dans la cuisine. 



- Tiens, tu vas où avec ce sac ? 


- Je vais à une fête chez les Uzumaki et je dors là-bas ! Avait-il répondu froidement. 


- Ah ! Ok ! Avait-elle simplement lâché. 



Sasuke fut surpris car d'habitude, elle l'aurait claché le fait qu'elle n'aimait pas qu'il aille chez les Uzumaki, mais là, elle n'avait rien dit. 



- Qu'est ce qu'il se passe maman ? 


- De quoi tu parles ?


- C'est bizzare, tu ne dis rien ? 


- Et alors ! Si je te demandais de pas y aller, tu n'iras pas ?


- Non, j'irais. 


- Alors ! Cela ne servirait à rien de m'énerver. Et puis, de toute façon, je te l'ai dit la dernière fois, je ne m'opposerai plus à votre union. Je veux juste ne rien à voir avec cette famille, c'est tout ! 


- C'est dommage ! 



Sasuke prit son sac, enfila ses chaussures et souhaita quand même une bonne soirée à sa mère. Il regrettait un peu le fait de la laisser toute seule, et repensait aux soirées qu'il avait passé avec sa mère. Si seulement elle était moins butée, elle aurait pu faire la connaissance de Sakura et elles se seraient certainement entendu. En espérant, avec le temps. 



Samedi 11 juin / 18h20

Maison des Uzumaki

Konoha / Japon



Sasuke gara sa voiture devant la maison, et lorsqu'il y sortit, il vit Sakura sortir de la maison, restant sous le porche, le sourire aux lèvres. 



- Bonsoir mon amour, lâchait-elle avant de l'embrasser tendrement. 


- Bonsoir ma puce. 


- Viens, tu vas déposer tes affaires dans ma chambre. 



Elle le fit entrer et monter à l'étage, où ils pénétrèrent dans la chambre de la rose. Il posa son sac au pied d'une commode avant de s'asseoir sur une chaise, aussitôt rejoint par sa rose, qui s'asseyait sur ses genoux. 



- Ta mère n'a rien dit ? 


- Non. 


- Qu'est ce qu'il y a Sasuke ? Demandait-elle en le voyant triste. 


- J'aurais tellement voulu qu'elle change, qu'elle veuille bien te connaître. 


- Peut-être un jour. 


- Connaissant ma mère, c'est pas gagné ! Mais en tout cas, elle ne va pas m'empêcher de passer une bonne soirée, rajoutait-il en souriant. 



Il l'embrassa ensuite tendrement avant qu'ils ne se lèvent pour rejoindre les autres dans le salon. 



- Hinata ? Lâchait Sasuke, surpris de la voir ici. 


- Bonsoir, souriait la brune en voyant son ami. 


- Je ne savais pas que... 


- Elle est venue nous aider pour l'installation, expliqua Sakura. Viens, tu vas m'aider pour la banderole, l'emmenait-elle dans le salon, où ils virent Kiba gonfler des ballons. 


- Bonsoir, salua poliment ce dernier. 


- Bonsoir, répondit Sasuke sincèrement. 


- Merci d'être venu nous aider. 


- Pas de quoi. 


- C'est dommage, nous n'aurons pas beaucoup de temps pour nous connaître. 


- Profitons alors de cette soirée, même si nous aurons certainement l'occasion de nous revoir, Kiri n'est pas si loin après tout. 


- Oui, c'est vrai, souriait l'Inuzuka. 


- Tiens Sasuke, accroche cette banderole sur ce mur s'il te plaît!



L'Uchiwa s'exécuta et aida sa rose qui l'invita ensuite en cuisine pour préparer le buffet prévu à cette petite fête. Elle savait que Sasuke était plus doué que son cousin pour la cuisine. 



Samedi 11 juin / 20h00

Salon de beauté

Konoha / Japon



Les deux amies fermaient le rideau du salon et une voiture s'arrêta devant elles. 



- Bonsoir les filles, vous avez passé une bonne journée ? 


- Bonsoir papa, bien merci. 


- Bonsoir monsieur Masashi... Euh pardon Misaki ! 


- Passe une bonne soirée Aiko. 


- Merci, vous aussi. 



Ils se saluèrent et la voiture partit en direction de Kiri. Aiko mit la clef dans la serrure, mais au moment où la porte s'ouvrit, un homme arriva derrière elle. 



- Aiko ! 



La demoiselle prit peur et sursautait pour se calmer aussitôt lorsqu'elle reconnut Sasori. 



- Tu m'as fait peur. 


- Désolé, je ne voulais pas. 


- Pas grave... Mais que fais-tu là ? Toru vient de partir avec son père. 


- Je sais, elle me l'a dit au téléphone ce matin. C'est toi que je voulais voir, j'ai quelque chose de très important à te dire. 



Très interloquée par l'attitude sérieuse que prenait Sasori, Aiko le fit monter dans l'appartement et lui proposait à boire. 



- Qu'est ce qu'il y a de si important à dire ? Surtout à moi et non à Toru. 


- Comment te le dire, et par quoi je vais commencer ? 



Sasori avala une gorgée de limonade et regarda Aiko droit dans les yeux. 



- Hier soir je suis sortit de la pharmacie et j'ai aperçu... Une Mercedes noire avec un homme à l'intérieur. C'était le père de Toru. 


- Le père de Toru ? 


- Oui, je l'ai reconnu, Toru m'avait montré une photo de lui, et tout à l'heure, lorsqu'ils sont partis, je l'ai aussi reconnu, même chose pour la voiture et la plaque d'immatriculation. 


- Mais... je vois pas en quoi c'est important de... 


- Il y avait une femme qui est montée et... c'était la mère de mon meilleur ami, Mikoto Uchiwa. 


- Quoi ? 


- Je les ai vu s'embrasser. Je... je ne savais pas quoi en penser. 



Aiko non plus ne savait pas quoi dire. Si Mitsuki avait une relation, Toru le lui aurait dit immédiatement. 



- Tu es sûr de ce que tu avances ? 


- Oui. Je voulais en parler avec toi car tu es sa meilleure amie et que je suis le meilleur ami d'Itachi. Je ne veux rien leur dire pour éviter de déclencher une catastrophe. Surtout que je ne suis pas sûr qu'ils soient ensemble. 


- Si tu les as vu s'embrasser, cela veut tout dire. Mais, je ne sais pas pourquoi son père ne lui a pas dit qu'il voyait quelqu'un. 


- Pareil pour Itachi, il me l'aurait dit si sa mère voyait quelqu'un. C'est pour cela que je ne voulais rien dire. C'est peut-être une relation cachée, ils ne veulent pour le moment rien dire à leur proche. 


- C'est probable, son père est venu dans l'après-midi et il avait dit à Toru qu'il avait un dîner avec ses collègues. Le petit cachotier, souriait Aiko. 


- Que fait-on alors ? 


- Je te propose qu'on ne dise rien et qu'on garde ça pour nous. Pour le moment, c'est la seule solution. 



Sasori fut d'accord et finissait son verre avant de sortir de l'appartement, n'oubliant pas de souhaiter une bonne soirée à Aiko. Finalement, c'était une gentille fille. Elle ferait vraiment une parfaite copine pour Itachi. Rien qu'à cette pensée, il souriait. 



Samedi 11 juin / 21h45

Maison des Uzumaki

Konoha / Japon

 


La fête battait son plein chez Naruto. Tous ses amis étaient là et Kiba fut ravi de leur présence. Même Neji était invité, Naruto avait insisté, pour qu'ils puissent enterrer la hâche de guerre. Mais ce dernier était surtout venu pour Tenten et il savait aussi que Sasuke y serait. D'ailleurs, ils étaient devant le barbecue, surveillant les grillades



- Tu as tord de ne pas mettre un trait sur le passée, lâchait Sasuke en retournant les brochettes de boeuf. 


- Au contraire, c'est toi qui a eu tord de l'effacer. En faite, tu l'as fait surtout pour ta petite rose. 


- Neji, arrête de te prendre la tête avec Naruto. Il sort maintenant avec Hinata et... 


- Ouais, mais cela ne veut pas dire que je l'accepte quand même. 


- On croirait entendre ma mère. 


- Sasuke, souffla le Hyuga. 


- N'oublie pas que Tenten est amie avec lui. 


- Je ne l'oublie pas, c'est pour elle d'ailleurs que je suis présent à cette soirée. 



Sasuke ne rajoutait rien, connaissant son ami, cela ne servirait à rien. 



- Au fait, tu as des nouvelles de ta mystérieuse fille de la fête de fin d'année ? 


- Non, pas encore ! Mais je sais que Naruto est sur une piste. 


- Tu devrais oublier toute cette histoire, c'est du passé, pense plutôt au futur avec ta petite fleur. 


- Je veux juste savoir ce qui s'est passé. 


- Mais tu sais bien ce qui s'est passé, tu as couché avec Hinata. 


- Non, pas d'après les témoignages ? 


- Les témoignages ? 


- Oui, je me serais disputé avec Hinata, et une fille du nom de Maya Hiroshi est venu vers moi et je pense que c'est avec elle que j'ai passé la nuit. 



Neji tremblait un peu mais essayait de se reprendre. Il espérait tout au fond de lui qu'il ne retrouve pas cette fille, pour le bien de leur amitier. Un peu plus loin, Hinata discutait avec Naruto au sujet d'Hanabi. 



- Il n'a pas décroché de tout l'après-midi. Je ne sais pas ce qu'il a, mais pour qu'il ne répond pas à mes appels, cela doit être grave. 


- Qu'est ce qu'on peut faire ? Demandait sa petite amie en voyant sa sœur toute seule, assise sur une chaise, l'air triste. 


- Je vais essayer d'aller chez lui demain. 


- Moi qui pensait que cela lui ferait du bien cette soirée... Je me suis trompée. 


- T'inquiète pas, ça va s'arranger. 


- Vous voulez un petit toast, je les ai fais moi même ? Demanda la rose en leur tendant l'assiette. 


- Oui, merci. 


- Naruto, il faut que t'aille remplacer Sasuke au barbecue. 


- Pourquoi ? Il se débrouille bien. 


- Naruto ! Se fâcha sa cousine. 


- Ok, j'y vais. 



Le blond se dirigeait vers le barbecue et remarquait que Neji s'en allait dès qu'il le vit. Lui qui pensait que Neji allait faire un effort, et bien il s'était lourdement trompé. D'ailleurs, le Hyuga se réfugiait au côté de Tenten qui discutait avec Karin et Suigetsu. Cette dernière lui fit un sourire et reprit sa conversation dont le sujet était Sai, le nouveau petit ami d'Ino qui discutaient avec Kiba. 



- Je vois bien que Kiba est quand même un peu dégoûté qu'elle est trouvé si rapidement un copain, lâchait la brune. Alors qu'elle l'avait remballé peu de temps avant. 


- Elle n'était pas amoureuse de Kiba, lâchait Karin. Elle n'allait pas sortir avec lui pour lui faire plaisir. 


- Il en allait de même pour Naruto, répliqua Suigetsu. En plus, il aime Hinata. 


- En tout cas, elle l'aime, j'ai vu ses yeux pétillants lorsqu'elle me parle de Sai. Ceux qui disent qu'elle est avec lui pour oublier Naruto, n'est pure calomnies. 


- On te croit Karin, t'inquiète, disait Tenten en voyant son amie remontée. 


- Et vous deux, c'est le grand amour ? Souriait Suigetsu. 


- Bien sûr, répondit sèchement Neji faisant perdre le sourire à ce dernier. 


- Tu n'as pas retrouver de boulot ? Demandait la rousse. 


- Elle travaille à la librairie, attaquait le Hyuga. 


- C'est juste temporaire, rétorquait Tenten. Le temps de retrouver un autre travail. 


- Quoi ? Mais je croyais que tu voulais m'aider à la librairie, lâchait le brun surpris. 


- Mais je t'aide, le temps de trouver un autre travail. 


- Mais Tenten, tu as un travail à la librairie. 



La brune aux macarons regardaient son copain, stupéfaite, Karin et Suigetsu voyaient bien qu'une friction s'était soudainement crée entre eux. 



- On a jamais dit que je travaillerai définitivement à la librairie. D'ailleurs, dès demain, je vais retourner vivre dans mon appartement. 


- Quoi ?


- Je ne vais pas être à tes crochets tout le temps, il faut que je gagne mon propre argent. 


- Je t'engage alors, je te fais un contrat. 


- Pardon ? 



Le temps s'était soudainement arrêté et plus personne autour d'eux semblait exister. Même si Karin et Suigetsu les regardaient attentivement, ne manquant pas un mot de leur conversation. 



- J'ai vu mon comptable et il m'a dit que je pouvais engager quelqu'un à 35h. Même Hinata est d'accord. 


- Mais... Neji. 


- J'aimerais que tu y réfléchisses, on a besoin de toi à la librairie. 


- Je.... Je ne sais pas, c'est gentil mais... 



Ne finissant pas sa phrase, Tenten préférait partir dans la maison sous les yeux d'un Neji inquiet. Il voulut la suivre, mais Suigetsu l'en empêchait.  



- Il vaut mieux la laisser seule. 


- Qu'est ce que tu en sais ? 


- On connait Tenten depuis des années, rétorquait Karin. Dans ces moments là, la solitude est sa seule alliée. 


Malgré l'envie de la rejoindre, Neji préférait les écouter et laisser Tenten seule. D'ailleurs, il s'en alla aussi de son côté, s'asseoir sur une chaise, attendant que sa copine est finie de s'isoler. 



- J'espère que tu me rendras visite, disait Ino à Kiba. 


- Bien sûr, Kiri n'est pas loin. On se verra moins souvent mais on fera, j'espère, d'autres soirées ensemble. 


- Tu diras bonjour à Hana de notre part. 


- J'y manquerais pas, souriait Kiba avant de diriger ses yeux vers Sai. Pendant mon absence, prend soin d'elle. 


- Je le ferai, ne t'inquiète pas. 


- J'espère, sinon je te le réserve celui-là, lâchait-il en pointant son poing du doigt. 



L'Inuzuka souriait, mais on voyait bien qu'il avait toujours un peu de sentiments pour la blonde. Celle-ci le vit tout de suite et changea immédiatement de sujet. 



- Portons un toast, à ta nouvelle carrière et à ta nouvelle vie à Kiri, disait Ino en brandissant son verre. 


- Tchin-Tchin, disait-ils tous en même temps. 


- La viande est prête, criait Naruto. Tous à table. 



Ils s'installèrent tous sur la terrasse, autour de la grande table de 12. Tenten arrivait et s'asseyait à côté de Neji, qui la regardait, cherchant une réponse, mais rien ! Hanabi s'installa entre son cousin et sa sœur, qui elle même, s'était mise à droite de Naruto, qui s'était assis en bout de table. A gauche du blond, la rose, posant un plat de chips, avec Sasuke à ses côtés, qui laissa une place pour Sai. Ino posa son fessier entre son amour et Suigetsu. En face de lui, Karin, qui fit un petit sourire à son amie Tenten, poster à sa gauche. A l'autre bout de table, face au maitre de maison, Kiba, qui était heureux que ses amis soient réunis, avant son départ. 



- Avant de commencer ce délicieux repas, je voudrais d'abord remercier notre hôte, Naruto, pour m'avoir organisé cette superbe soirée en mon honneur, merci. 


- De rien mon pote ! S'écriait le blond. 


- Je voudrais aussi remercier tous mes amis, présents ici ce soir, pour fêter mon départ à Kiri, bien que, cela me fasse de la peine de vous quitter... Vous allez me manquer, lâchait l'Inuzuka ému. 


- Tu as intérêt à venir nous voir régulièrement, disait Tenten qui avait retrouvé le sourire. 


- Tu as ma parole. Mais, ne vous inquiétez pas, je vous inviterai tous chez moi, lorsque je me serai bien installé. 


- Compte sur nous, parla à son tour Suigetsu. 


- Je lève alors mon verre à l'amitié qui nous unit. A l'amitié ! 


- A l'amitié ! s'écriaient tous. 


- Et maintenant, à l'attaque ! Lâchait Kiba en s'asseyant et en prenant le plat de grillade. 



Samedi 11 juin / 22h15

Manoir Tendô

Konoha / Japon



- Merci Mr Sarutobi d'être venu à ce dîner et de nous avoir honoré de votre présence, lâchait un vieil homme marchant derrière le patriarche Hiruzen. 


- De rien, et souvenez-vous de votre promesse. 


- Pas de soucis ! Je ferai venir les contrats dès qu'on aura signer le votre. J'ai fait aussi une promesse et je la tiendrai. 



Konoha-maru apparût ensuite et se dirigea vers la sortie. 



- Merci pour cette invitation, monsieur Tendô, à bientôt. 


- A bientôt, tu reviendras dîner la semaine prochaine. 


- Mouais, répondit Konoha-maru peu enjouée avant de filer hors du manoir. 


- Il n'avait pas l'air d'aller bien votre petit-fils ce soir ? Il n'a pas décrocher un mot de toute la soirée. 


- Ce n'est pas un grand bavard, veuillez l'excuser. Merci pour cette soirée. 



Le vieille homme s'en alla vers la sortie et vit Konoha-maru déjà assis dans la voiture. Le chauffeur ouvrit la portière et lorsque son patron était bien installé, il ferma la porte pour prendre place derrière le volant. 



- Konoha-maru, je n'ai pas aimé la façon dont tu t'es comporté ce soir. 


- Moi aussi grand-père je n'ai pas aimé votre façon d'agir. M'utiliser dans vos affaires... 


- Je n'ai pas le choix, c'était la volonté de tes parents. 


- Vous n'étiez pas obligé de...


- On en a déjà discuté Konoha-maru. 


- Vous auriez pû m'en parler plus tôt de ce contrat. Qu'est ce que je vais faire maintenant ? 



Un silence s'était installé dans l'abitacle et une tension s'était construite entre eux. 



- Il va falloir l'oublier Konoha-maru. 


- Quoi ? 


- Cette petite Hanabi Hyuga. Fais une croix dessus avant qu'il ne soit trop tard. 


- Mais... Comment... comment avez-vous su pour Hanabi ? 


- Je ne suis pas un vieux sénile tu sais, cela fait longtemps que je sais. Vous n'êtes pas très discret en plus. Je t'ai laissé faire, mais maintenant, tu vas devoir l'oublier. 


- Je... je ne pourrai jamais l'oublier, je l'aime mon oncle. 


- Elle n'est pas pour toi, elle n'est pas de notre milieu. Trouve t-en une autre.


- Je m'en fiche mon oncle, je vais l'épouser après nos études. 


- Quoi ? 



La voiture s'arrêta devant le manoir Sarutobi et Konoha-maru descendit, sentant cet air nauséabon envahir le véhicule. 



- Réfléchis bien mon petit-fils, tu pourrais tout perdre. 



Le jeune Sarutobi se retourna vers la voiture et vit son grand-père, resté dans la voiture, regarder droit devant lui. 



- Vous me déshériterez ? 


- Sans aucun scrupule, si tu ne me laisses pas le choix, lâchait ce dernier en se tournant vers son petit fils. Alors réfléchis bien.  



Konoha-maru se dirigea ensuite vers sa chambre et s'y enferma. Tout venait de s'écrouler autour de son petit monde. Lui qui, la semaine dernière, avait décidé de tout révélé à son grand-père sa relation avec Hanabi, il se trouva, malgré lui, dans un cauchemar dont il serait impossible d'en sortir. Il craqua et éclata en sanglot, se laissant descendre le long de sa porte de chambre.  



Dimanche 12 juin / 01h30

Maison Uzumaki

Konoha / Japon



La fête battait son plein et Naruto mettait l'ambiance avec Kiba et suigetsu. 



- Naruto, descend tout de suite de cette table, criait la rose. Tu vas finir par la casser. 



Obéissant sagement, il mit pied à terre mais continua à danser sur la piste. 



- Quel pitre celui-là ! 



Sakura prit quelques assiettes, et les transportait jusqu'à la cuisine où se trouvait déjà Hinata et Hanabi. 



- Merci beaucoup pour votre aide. 


- C'est normal, avait lâché Hinata. Tu ne réussirais pas toute seule, ou alors cela t'aurais pris des heures. 


- Heureusement qu'il y a le lave vaisselle, sourait la rose. Ca va Hanabi ? Tu étais triste ce soir. 


- Ce n'est rien, souriait maigrement Hanabi. Je suis fatiguée en ce moment, j'ai un examen dans quinze jours et je n'arrête pas d'étudier. 


- Oui, et tu vas réussir haut la main. Hinata m'a dit que tu étais une élève brillante. 



La petite Hyuga rougissait devant ce compliment. Karin arriva ensuite avec un plateau dans les mains, recouvert de tasses vides. 



- Où pose-je ça ? 


- Ici, désignait la rose en pointant la table. 


- Heureusement que je n'ai pas bu ce soir, Suigetsu est complêtement rond ! 


- Je crois que Naruto n'est guère mieux, disait la rose. 


- De toute façon, il est tard, on ne va pas tarder. 


- Oui, on aura l'occasion de faire d'autres fêtes, appuyait Hinata. 



Elles sortirent de la cuisine et virent que la musique était arrêtée. Naruto était écroulé sur le canapé, à côté d'un Kiba ivre et d'un Suigetsu pas très frais. 



- Hinata ! Lâchait soudainement Neji. On va y aller, Tenten est fatiguée. 


- D'accord, je vais dire au revoir et j'arrive. 



Après avoir fait le tour des personnes, dont Naruto qui était triste qu'elle s'en aille, Hinata attrapa son manteau remerciant encore pour cette soirée. Hanabi la suivit, alors que Neji était déjà à l'extérieur. Lui, qui n'avait jamais mit les pieds dans cette demeure, avoua qu'elle était belle. 



- Tu pourras me déposer chez moi Neji. 


- Pourquoi Tenten ?


- J'aimerai être seule pour réfléchir, s'il te plaît. 


- Entendu. 



Ne cachant pas sa tristesse, Neji alluma le moteur et lorsque ses deux cousines furent installées à l'arrière, démarra en trombe. Cette soirée ne pouvait pas se terminer aussi mal. A l'intérieur de la maison, Ino mit également son manteau, ainsi que Sai, qui était resté sobre, à part deux coupes de champagnes avalés en début de soirée. Il ne tenait pas l'alcool et préférait prendre le volant en retour. 



- Merci encore Naruto pour cette soirée. 


- De rien, lâchait ce dernier sérieusement. Cela m'a fait plaisir de te revoir, soit heureuse. 



Elle lui fit la bise et s'éloignait de lui avec une pointe au cœur. Le revoir avait ravivé des émotions, mais ils étaient moins forts qu'avant. Et puis, dès qu'elle vit Sai lui sourire, tous ses émotions revenaient pour lui. Elle avait de la chance de l'avoir rencontré. 



- Je crois bien que Kiba ne pourra pas conduire, déclara Karin en le voyant complètement ''out''. 


- Le plus sage est de le laisser dormir ici, déclara la rose. Il y a une petite chambre d'amis à l'étage. 


- D'accord ! Merci pour cette soirée. On devrait peut-être un jour se voir pour une journée shopping, on ferait plus ample connaissant. 


- Avec plaisir ! 



Karin aggrippa le bras de son petit ami et l'emmena à l'extérieur. Il tenait à peine debout et menacait à tout moment de tomber. Une bonne nuit va lui faire décuver sa cuite. Sakura ferma toutes les portes de la maison et alla dans le salon. 



- Sasuke, tu m'aides à les emmerner à l'étage, lâchait la rose en les voyant endormies sur le canapé. 



Ce dernier souffla un bon coup avant de prendre Naruto par le bras et le mettre sur le dos. 



- Je vais préparer la chambre de Kiba, disait la rose alors que Sasuke jeta Naruto sur son lit.  



Une fois que l'Inuzuka était dans le lit, celui-ci commençait à ronfler. Sasuke rejoignait sa copine dans le salon, où la pagaille y régné. 



- Je n'ai pas le courage de tout nettoyer. 


- On le fera après, on va d'abord dormir, disait le brun en enlaçant sa copine. 


- Dormir, ou faire autre chose, ajoutait Sakura une mine coquine sur le visage. A moins que tu n'es plus de force ! 


- Je n'ai pas bu comme Naruto, je suis encore capable, moi ! C'est toi qui risque de ne pas suivre, tu as beaucoup travailler, la taquinait-il. . 


- Je vais te prouver que j'ai encore de l'énergie. 



Elle lui attrapa le bras et l'emmena au premier sous le sourire du brun. 



Dimanche 12 juin / 01h55

Maison Hyuga

Konoha / Japon



La voiture se gara devant la maison et la petite Hanabi y descendit aussitôt.  



- Qu'est ce qu'elle a en ce moment ? Demandait Neji à sa cousine. 


- Elle est juste fatiguée, elle a ses examens bientôt. 


- Hn ! 


- Et toi ? J'ai vu qu'avec Tenten, ça ne va pas très fort ce soir. 


- Je lui ai dit pour le contrat. 


- Et vu ta tête, elle a dit non ? 


- Pas du tout, elle n'a pas dit non, ni oui d'ailleurs. Elle veut y réfléchir. 


- C'est pour cela que tu l'as déposé chez elle. 



Il hocha la tête positivement et il sentit une main sur son épaule. Il tourna la tête vers sa cousine et vit un sourire réconfortant. 



- T'inquiète pas, ça va s'arranger. 



Hinata sortit de la voiture alors que Neji y resta encore quelques secondes. La vie était-elle si cruelle ? 



Dimanche 12 juin / 11h30

Manoir Sarutobi

Konoha / Japon



Comme promis, Naruto était allé chez Konoha-maru pour trouver des réponses. Il lui en voulait aussi pour ne pas avoir répondu à ses appels et à ses messages. Il trouva d'ailleurs ce dernier dans la grande cour, nettoyant sa voiture.  



- Naruto ? 


- A ce que je vois, tu es trop occupé pour me répondre ? Lâchait le blond sans prendre de pincettes. 



Comprenant où il voulait en venir, le Sarutobi baissa la tête et sortit une réponse pas très crédible. 



- Je n'avais plus de batterie. 


- Ben voyons ! Arrête de me prendre pour un con, je te connais par coeur. Qu'est ce qu'il se passe ? 



Regardant autour de lui, Konoha-maru lâchait son éponge et se dirigeait vers son meilleur ami, qu'il considérait comme son grand-frère, sachant qu'ils se connaissaient depuis les couches. 



- Allons ailleurs, je t'offre un café dans le centre ville. 



Etonné de cette réponse, mais curieux pour la suite, Naruto le suivit hors de la propriété pour rejoindre la voiture du blond, qu'il l'avait garé juste devant. 



- Je vais tout te raconter, mais ne dit rien à personne, même pas à Hinata. 


- Mais... Je... 


- Naruto, s'il te plaît ! 


- D'accord, abdiquait-il en entrant dans sa voiture. . 



Mardi 14 juin / 22h30

Rue de Konoha

Konoha / Japon



Sasori et Toru marchaient tranquillement dans la rue, parlant de la soeur de ce dernier. 



- Elle a beau avoir 21 ans, elle est encore une gamine dans sa tête. La dernière fois, elle était venue squatter mon appartement pendant un mois. Elle m'a fait la misère. 


- Moi je suis fille unique, lâchait la brune. Mais j'aurais voulu avec un frère ou une soeur. Pour parler, pour partager des moments fraternels. Heureusement que j'ai Aiko, et puis mon père reste aussi à l'écoute, même si je ne le vois pas beaucoup.  



- Dis moi, lâchait Sasori hésitant... En parlant de ton père... je sais que ta mère est décédée depuis un moment et je voulais savoir si ton père avait refais sa vie ? 


- Pourquoi me demandes-tu ça ? 


- Comme ça, j'aimerai plus connaître ta famille !


- Ben... pas que je sache, disait Toru en haussant les épaules. Après, il est possible, mais il m'en aurait parlé avant. Pas que je sois contre, mais, je le prendrai quand même mal qu'il est une liaison sans m'en parler. 



Une boule au ventre se formait dans le ventre de Sasori, sachant qu'il savait que son père avait une aventure. 



- Mon père a toujours dit que jamais il remplacera ma mère, que jamais il ne se remariera tellement il l'avait aimé. 


- Et toi ? Cela ne te dérangerait pas qu'il se remarie ? 


- Je ne sais pas, cela ferait drôle d'avoir une belle mère. Je serai peut-être jalouse de partager mon père, j'aimerai encore l'avoir pour moi avant qu'il ne me présente une femme. 


- Cela te rendrait triste ? 


- Je ne sais pas, pourquoi me poses-tu cette question ? 



Il mourrait d'envie de le lui dire, de tout révéler, mais quelle catastrophe il provoquerait chez elle, surtout avec son père ! Il la regarda dans les yeux, ils pétillaient. Elle rougissait le trouvant magnifique à cet instant, elle n'avait qu'une envie, l'embrasser, voir plus. Elle s'était déjà imaginée des scènes coquines et rien qu'à y repenser, une chaleur apparut dans le bas du ventre, mouillant sa petite culotte. Bon sang ! Elle avait envie de lui ! Rien de plus normal, cela faisait 10 jours qu'ils étaient ensemble. 



- Toru... je... 



Un coup de tonnerre arrêta tout discourt et une pluie diluvienne commença à tomber, les trempant au passage. 



- Vite, filons, lâchait Sasori en courant vers un abri éventuel. 



Ils n'avaient pas prit la voiture car c'était difficile de se garer dans le centre ville. Heureusement, un auvent d'une boulangerie pouvait les mettre au sec quelques secondes.  



- Je suis déjà trempé, disait Toru en se secouant un peu. 


- On peut aller chez moi, c'est tout près ! Proposa le roux. Enfin, au moins pour nous sécher. 


- D'accord, acceptait la demoiselle sans la moindre hésitation. 


- Il va falloir faire un 100 mètres, tu es prête ? 


- Oui. 


- 1, 2, et 3... 



Sasori lui prit la main et la conduisait vers un petit immeuble. 



- Enfin à l'abri ! S'exclama la brune lorsqu'elle entra dans l'appartement de son copain. 



D'ailleurs, celui-ci la regardait intensément. La pluie avait trempé sa robe, la moulant à son corps, des gouttelettes glissaient le long de son visage, ses bras et ses jambes... splendide ! 



- Qu'est ce qu'il y a ? 


- Tu es magnifique, lâchait-il d'une voix suave. 



Il s'approcha d'elle, alors que celle-ci rougissait de ce compliment et de la chaleur intense qui régnait dans son corps. Il l'embrassa tendrement, se collant à elle. La demoiselle mit ses bras autour de sa taille et approfondissait ce baiser dejà endiablé. 



- J'ai envie de te faire l'amour, lâchait-il contre ses lèvres. 


- Ne te gêne surtout pas, répondait Toru en prenant sa bouche en otage et en déboutonnant sa chemise, révélant un torse imberbe. 



Début lime



Elle ne pouvait pas dire non et faire semblant de ne pas le désirer, bien au contraire. Il l'emmena dans la chambre, laissant tomber au passage, cette chemise et la robe toute mouillée. Il l'installa sur son lit confortablement, se plaçant au dessus d'elle. Il l'embrassa tendrement avant de déplaçer ses lèvres à son cou, trouvant de ses doigts, l'agrafe du soutient gorge. Une fois ce dernier enlevé, il exploira cette délicieuse poitrine, assez volumineuse. Il en avait de la chance ! 



Elle agrippa ses cheveux, poussant de petits gémissements, le rassurant au passage. Il décida donc de continuer plus bas, trouvant à son goût, cette peau si douce. Elle trouva cela un peu embarassant, et même si son esprit disait ça, son corps, bien au contraire, voulait toujours plus. 



- Sa... Sasori, gémissait-elle alors qu'il explorait son intimité. 



C'était si bon ! Cela faisait longtemps qu'on lui avait fait ce plaisir. Le roux était doué, et ce dernier était ravi d'entendre les plaintes de sa petite amie, l'encourageant à introduire un doigt pour plus de sensation. Il arrêta tout geste et se redressa pour enlever sa ceinture et déboutonner son pantalon. Toru se redressa derechef et prit en main, ce membre bien dressé devant elle, avant de le prendre littéralement en bouche. Cela surprit le roux qui arrêta tout mouvement, sentant le plaisir monter en lui. Bon sang ! Elle ne le faisait jamais la première fois, mais là, elle en avait envie. 



- Oh Toru... tu me rends dingue ! 



Il passa ses mains dans la chevelure noir de son amour et la regardait faire, bougeant légèrement du bassin, l'encourageant à continuer. Puis, d'un geste vif, il la fit stopper, la ramena à lui et l'embrassa fougueusement. Il la fit se retourner, la poitrine sur le matelas et le derrière levé. Après s'être protégé, Sasori la pénétra délicatement, profitant de toutes les sensations. Quelques mouvements après, il accéléra vigoureusement, arrachant des cris à sa partenaire. C'était exaltant ! Un coup de rein brutal le fit pousser un gémissement bestial, accélérant encore plus. 



Puis, il arrêta, la fit se retourner et l'enlaça tendrement, l'embrassant amoureusement. La pénétrant une nouvelle fois, la demoiselle lui demandait de continuer, encore et encore, il la rendait dingue et ses cris continuèrent de plus belle. Les jambes en l'air, la brunette savourait ces coups de reins divins, qui la faisaient montés au septiène ciel. Le roux se redressa, souleva les fesses de Toru et accéléra de plus belle. 



- Encore, encore, criait-elle en agrippant le drap, sa tête en arrière. 



Les dents serrées, Sasori continua sa course effrénée, sentant qu'il allait bientôt venir. Il essaya de tenir la cadence car la demoiselle, qui était sous lui, avait de l'appétit. Il trouva un moyen de la faire vite jouir et titilla de son pouce, le bourgeon sensible de la demoiselle. Bingo ! Elle venait dans les secondes qui suivirent, poussant un cri, qui venait du fond de sa gorge. Le roux pouvait alors se lâcher et, alors qui se ralongea sur elle, éjacula par petite saccade, échappant des plaintes de plaisir. 



Reprenant leur souffle, les deux amants étaient toujours collés l'un sur l'autre. Ils s'embrassèrent amoureusement profitant de ce moment de béatitude. 



- C'était génial, lâchait-elle en le regardant dans les yeux. 



Il fit un gros sourire avant de se dégager et de rouler sur le côté. 



- Je vais prendre une douche, disait-il en sortant du lit, nu comme un ver. 



Elle lorgna sur ce corps d'Appolon se disant qu'elle avait de la chance. Puis, elle prit son téléphone portable, qui était restée dans son sac, sur le sol de la chambre. Elle envoya un message à Aiko pour lui signaler qu'elle ne rentrerait pas de la nuit. Elle sortit ensuite du lit pour se diriger vers la salle de bain. Elle avait encore envie de lui ! 



Fin du lime



Mercredi 15 juin / 16h30

Rue de Konoha

Konoha / Japon



Naruto sortit de la mairie, plus tôt que d'habitude. Il n'y avait pas beaucoup de travail et il s'était dit qu'il en profiterait pour rendre visite à sa douce Hinata. Il prit sa voiture, et s'engagea dans les rues, puis s'arrêta à un feu rouge. Maudit était-il ! Soudain, il aperçut une silhouette familière, sortit d'une agence pour l'emploi. Il klaxonna et cette personne se retourna. 



- Salut Tenten ! 


- Naruto ! 


- Tu veux que je te dépose quelque part ? 


- Je veux bien, lâchait-elle en entrant dans la voiture. Merci. 


- Où veux-tu aller ? 


- A la maison. 



Le feu passa au vert et notre blond démarra. Un silence s'installa dans l'habitacle et l'Uzumaki fut le premier a le briser. 



- Alors, tu ne travailles plus à la librairie? 


- Non ! 


- Hinata..., hésitait-il à continuer. Elle m'a dit que tu avais refusé le contrat. 


- Je n'ai pas refusé, je veux juste réfléchir. 


- Si tu sors de cette agence pour l'emploi, c'est que tu refuses ? 


- Non, j'ai voulu savoir s'il y avait du boulot qui m'intéressait. Mais il n'y avait rien. 


- Je pense que tu devrais accepter la proposition de Neji. 


- Je ne sais pas, disait-elle la tête basse. 


- C'est l'occasion rêvée ! En plus, Hinata m'a dit que vous vous entendiez bien ! 


- C'est vrai qu'on rigole bien ensemble. 


- Alors qu'est ce qui t'en empêche ? 


- Une appréhension ! Si jamais je rompe avec lui, est ce qu'il va me virer ? Ou alors il va me faire vivre un enfer jusqu'à ce que je démissionne ? s'écriait-elle paniquée. Aide moi, qu'est ce que je dois faire ? 


- Accepte !  


- Quoi ? 


- Tenten, tu cherches compliqué alors que c'est simple ! 


- Tu sais bien comment je suis, je cherche toujours la complication, souriait-elle. 



La voiture s'arrêta devant le domicile de la brune, mais celle-ci resta à sa place, réfléchissant. Cela faisait 3 jours qu'elle n'avait pas arrêté de réfléchir, même la nuit, elle n'arrivait pas à dormir. 



- Alors, qu'est ce que tu décides ? 



La demoiselle ne répondait pas, puis d'un coup, elle releva la tête, le sourire aux lèvres. 



- Dépose moi à la librairie s'il te plaît! 


- Tu acceptes alors ? 


- Oui ! Merci beaucoup Naruto. 


- A ton service ! lâchait le blond en allumant son moteur. 



Mercredi 15 juin / 16h50

Librairie Hyuga

Konoha / Japon



Hinata était à la caisse et s'occupait des clients. Il y avait une petite queue, mais s'en sortait bien. Neji était dans la réserve, défaisant un carton d'affaires scolaires. Tenten leur manquait et depuis qu'elle était partie, Hinata n'avait plus la même joie, elle avait perdue une amie et une bonne collègue de travail. Soudain, un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle vit Tenten entrer dans la librairie. 



- Où est Neji ? Demandait-elle en lui faisant la bise. 


- Dans la réserve. 



Alors qu'elle s'en allait vers le fond du magasin, Naruto entra à son tour dans la boutique, saluant à son tour sa chérie. 



- Qu'est ce que tu fais là ? 


- Je suis venue rendre service à une amie et à la famille Hyuga ! 


- Quoi ? 



Tandis que l'Uzumaki raconta son histoire, Tenten découvrit Neji dans la réserve. Ce dernier n'était pas dans sa meilleure forme, il avait la tête ailleurs. Tenten lui manquait éperdument. Il espérait fortement qu'elle revienne car il l'aimait trop. Il ne pourrait pas le supporter de la perdre. Il entendit soudain trois petits coups à la porte et se retourna pour faire face à sa jolie brune. 



- Tenten ! 


- Bonjour Neji. Je... je ne te dérange pas ? 


- Pas du tout, jamais d'ailleurs. 


- Je... je suis venue pour... pour te demander si tu voulez encore de moi.  


- Tenten, souriait grandement le jeune homme. Tu acceptes alors ? 


- Oui, j'ai paniqué, je me suis trop pris la tête ! 


- C'est ma faute aussi, je n'aurai pas dû te le dire comme ça. Je t'aurai préparé un peu à ce changement. 


- Comme me disait un ami qui m'est cher, je cherche toujours compliqué alors que c'est si simple. J'ai toujours été comme ça ! J'adore travailler avec vous, et tant pis si par le futur nous rompions, je sais très bien que tu ne me vireras pas pour ça ! 


- Jamais, Tenten ! 


- Sinon, je retournerai à cette agence pour l'emploi. 



Ils se sourirent et elle alla dans ses bras, retrouver cette chaleur qu'elle aimait tant. Ils s'embrassèrent amoureusement, avant de sortir de la réserve pour rejoindre Hinata, qui était en caisse, Naruto à ses côtés. 



- Alors ! A ce que je vois, vous vous êtes réconciliés ? Lâchait Naruto avec le sourire. 


- Oui ! Merci beaucoup Naruto. 


- De rien, les amis, c'est fait pour ça ! Je te ramène chez toi ou tu restes là ? 


- Je vais rester là ! 


- D'accord ! Je vous laisse alors. 



Neji n'avait pas décroché un mot, mais n'en pensait pas moins ! Il savait que c'était Naruto qui l'avait convaincu d'accepter le contrat. Même si ce dernier lui avait rendu ce service, il ne lui dirait pas merci, trop dur pour lui. 



Vendredi 17 juin / 16h30

Lycée de Nagano

Konoha / Japon



Le capitaine Kakashi Hatake se gara devant l'établissement où son fils étudiait. Il avait mit un peu moins d'une heure pour aller le chercher. Konoha était un peu loin et il ne pouvait le voir qu'un week-end sur deux. Son travail de gendarme avait fait penché la balance du côté de son ex-femme, en insistant sur le fait qu'il n'était pas beaucoup présent à la maison et sur la dangerosité de son métier. Mais maintenant qu'il s'était installé dans cette petite ville sympathique, il allait se battre pour avoir la garde de son fils. D'ailleurs, il avait demandé conseil à un nouvel allié, Maitre Jiraya ! Il avait été le voir juste avant de venir au lycée. 



Flash back


Le gendarme était dans le couloir, attendant que maitre Jiraya ai fini avec un client. Puis, lorsque qu'une femme sortit, il se leva et entra dans la pièce. Ils s'étaient pris rendez-vous par téléphone et lui avait suggéré de venir à cette heure-ci. 



- Capitaine Kakashi ! Salua l'avocat en se levant pour lui serrer la main. 


- Bonjour maitre Jiraya, saluait-il à son tour. Merci de me recevoir au pied levé. 


- Pas de problème ! Mais, il est vrai que vous avez suscité en moi une certaine curiosité. Est-ce pour votre travail que vous venez me voir ? 


- Pour raison familial, maitre ! 


- Racontez-moi ça ! 



Jiraya s'asseyait sur son fauteuil et invita Kakashi a faire de même sur le siège d'en face. 



- C'est pour mon fils ! Je suis divorcé depuis déjà deux ans et mon ex-femme a obtenue la garde en me laissant un week-end sur deux et quelques jours pendant les vacances. 


- Lorsqu'un couple divorce, c'est souvent les mères qui sont privilégiées. 


- Mais mon fils ne veut pas vivre chez sa mère, mais avec moi. 


- Malheureusement, les enfants n'ont pas vraiment le choix et doivent s'en tenir à la décision du juge. 


- Je sais que mon fils n'est pas bien chez sa mère, surtout lorsqu'elle s'est remariée avec un autre homme et ses enfants. 


- Ahh !! 


- Oui, ils ont respectivement 18 et 20 ans. La fille est une vraie peste et le fils est une brute, doublé d'un imbécile. Enfin, c'est comme ça que mon fils les décrit.  


- La procédure est longue, et vous n'êtes pas sûr d'avoir sa garde. Vous avez demandé à la mère s'il peut venir chez vous ?


- Oui et elle refuse, soit disant que je ne suis jamais à la maison et qu'il fera n'importe quoi durant mon absence. 


- Il est vrai que vous n'avez pas un métier facile. 


- Je suis prêt à faire des concessions, j'ai déjà déménagé dans une ville assez calme où j'ai plus de temps pour ma vie privée. 


- Ok, Je vais créer un dossier et je vais l'envoyer à votre ex-femme. Mais je ne vous promet rien. 


- Je tente quand même ! 



Fin du flash back



Kakashi sortit de sa rêverie en voyant son fils sortir du lycée, dans sa tenue scolaire. Lorsque ce dernier entra dans la voiture, le capitaine de gendarmerie s'attarda quelques secondes sur le visage de son fils, malgré que ce dernier essayait de le cacher. 



- C'est quoi ce bleu sur ton visage ?


- Rien papa. 


- Hataru ! 


- Je suis tombé dans la cour en jouant au football. 



Pas très convaincu, son instinct de gendarme sûrement, il démarra cependant la voiture et prit le chemin de Konoha. 



Vendredi 17 juin / 21h00

Garage au nord de Konoha

Konoha / Japon



Deux hommes entraient dans le garage qui était fermé depuis déjà 2 heures. 



- Atame, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée ! Riku a dit qu'on ne devait pas les vendre tout de suite, lâchait Goro en le suivant derrière le garage. 


- Je m'en fiche ! Lui, il vit dans une belle maison, ne manquant de rien, mais moi j'ai besoin de fric ! 


- Tu ne peux pas lui revendre comme ça ! Tu dois le faire passer par la filière. 


- Je le ferai, mais pas dans trois siècles. J'ai promit à mon pote de Kiri de lui vendre un scooter pour sa petite soeur. Je vais prendre le rose de la dernière fois, il sera parfait pour une fille. 


- Fais changer la couleur alors ! 


- Ok, ne dis rien à personne, surtout pas à Hiroshi. 


- D'accord, mais on fait alors moitié moitié pour le scooter ! 


- Quoi ? 


- Obligé ! 


- Entendu, 50/50. Aide moi alors à le mettre dans le camion. 



Ils prirent le scooter et le chargèrent. Ils ne savaient pas à cet instant, que cette simple vente, allait faire tout s'écrouler autour d'eux. 



Samedi 18 juin / 15h00

Rue de Konoha

Konoha / Japon



Hanabi Hyuga sortit du supermarché du centre ville, elle s'était achetée quelques produits d'hygiène et des chocolats pour guérir de sa tristesse. Cela faisait dix jours qu'elle n'avait pas parlé à Konoha-maru, dix jours qu'il lui manquait terriblement. Elle s'était renfermée sur elle même, se concentrant sur ses études. Elle ne le voyait que très rarement dans les couloirs de la fac. Elle se disait même qu'il essayait de l'éviter. Il ne lui avait même pas dit, ''je te quitte'' ou ''c'est fini entre nous''. Non ! 



Il y avait certainement un gros soucis ! Mais lequel ? Hinata lui avait annoncé que même Naruto n'avait pas eu de réponse. C'était grave ! Elle le sentait. D'autant plus que Udon, le meilleur ami de Konoha-maru lui avait dit qu'il ne la trompait pas, qu'il n'y avait pas d'autres filles. Mais alors, qu'est ce qui a provoqué tout ce cataclysme ? Soudain, une voiture ralentissait à sa hauteur et roulait au pas à ses côtés. La vitre du passager arrière se baissait et elle pouvait reconnaître le grand-père de Konoha-maru ! 



- Mademoiselle Hyuga ! 


- Monsieur Sarutobi ? 


- Je peux vous parler ? 



Elle s'arrêta et la voiture fit de même. Tout cela ne sentait pas très bon ! 



- Me parler de quoi ? 


- De Konoha-maru ! 



Son cœur s'accéléra et elle écarquilla les yeux. Le patriarche de la famille la plus riche de Konoha était devant elle, voulant lui parler de son petit fils. Elle était partagée entre passer son chemin et l'envie de connaître enfin la vérité. 



- Je vous raccompagne chez vous en même temps. 



La petite Hanabi abdiqua et s'installa à côté du Sarutobi. 



- A la librairie Hyuga, Ayate ! 


- Bien monsieur. 



La voiture démarra et le Sarutobi commença son récit... 



- Les parents de Konoha-maru sont morts alors qu'il n'avait que 5 ans. Je l'ai alors pris sous ma tutelle puisque j'étais son plus proche parent. 


- Je le sais, il m'en a parlé. Où voulez-vous en venir ? 


- Ses parents avaient une affaire à New-York, une société de placement immobilier. Lorsqu'ils sont morts, Konoha-maru fut leur seul héritier, mais il n'avait, bien sûr, pas l'âge pour la gérer. 


- Vous voulez dire que lorsqu'il aura finit ses études, il ira à New-York ? Lâchait-elle apeuré et inquiète. 


- C'est pour cela que je vous demande de l'oublier. Des milliers de kilomètres vous sépareront de lui, ce sera trop dur mademoiselle. Alors, avant de trop souffrir, abandonner. 


- C'est trop tard, je l'aime, sanglotait-elle. . 


- Alors, si vous l'aimez tant, laissez le partir à New-York prendre la succession de ses parents. Sinon, il perdra tout , et ces années d'études n'auront servit à rien. 



Les larmes coulaient sur les joues de la petite Hyuga. Hiruzen Sarutobi n'avait pas voulu la faire pleurer, mais au contraire, éviter qu'elle souffre. Il aurait dû dès le départ mettre un terme à leur relation, mais il voyait ô combien Konoha-maru était bien et joyeux ces temps-ci. 



- Je suis désolé mademoiselle de vous l'apprendre comme ça ! Mais, il fallait que je vous tienne au courant. 



Hanabi ne disait rien alors que la voiture s'arrêta devant le domicile des Hyuga. Elle descendit et se dirigea vers la porte totalement désespérée. Elle savait maintenant pourquoi il était si distant ces temps-ci. Mais pourquoi il ne lui a rien dit ? Pourquoi n'a t-il pas mit un terme à leur union ? Elle aurait préféré qu'il la quitte au lieu de lui faire vivre un enfer à cause de son silence. Elle arriva dans sa chambre, laissa tomber son sac de course, dont les produits se répandirent sur le sol, et s'écroula sur son lit en éclatant en sanglot. Son bonheur venait de s'écrouler. 


Laisser un commentaire ?