Meilleurs ennemis

Chapitre 15 : Meilleurs ennemis

8022 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 15/01/2024 18:00



Vendredi 3 juin / 9h30

Rue de Konoha

Konoha / Japon



Ino venait de sortir du supermarché avec deux gros sacs dans les mains, il y en avait besoin, le frigo était pratiquement vide et c'était à elle que revenait cette corvée. Karin était au magasin, même si ce dernier ne s'ouvrait que dans une demi-heure. Le supermarché n'était pas très loin, à peine dix petites minutes à pieds. 



Mais, elle croisa en chemin, un jeune homme qu'elle n'avait pas vu depuis quelques semaines déjà, et cela ne s'était pas très bien terminé. Elle aurait préféré ne pas tomber sur lui, mais le destin s'en était mêlé. S'il ne s'était pas arrêté, lui bloquant le passage, et en la regardant droit dans les yeux, elle aurait continué son chemin, comme si elle ne le connaissait pas.  



- Bonjour Ino. 


- Bonjour Kiba. 


- Tu fais tes courses ? Lâchait-il naturellement, comme-ci rien ne s'était passé entre eux. 


- Oui, mon frigo est vide, et c'est à mon tour de faire les courses. Excuse-moi Kiba, mais je dois y aller, j'ai des surgelés dans mes sacs. 


- Attend Ino ! La stoppait-il en lui barrant encore le passage. Je voulais te dire que... si je ne t'avais pas rencontré maintenant, je serai venu te voir au magasin. 


- Qu'est ce que tu veux Kiba ? 


- Je ne t'en veux plus. Je vais reprendre une vie nouvelle. Je vais déménager à Kiri. 


- Tu vas déménager à Kiri ? Lâchait-elle surprise. 


- J'ai reçu une belle proposition pour un poste de vétérinaire adjoint, et j'ai accepté. 


- Oh !! Lâchait la blonde d'un ton triste. 


- Je veux que tu restes mon amie, même si nous nous sommes quittés en mauvais terme. 


- Merci Kiba, disait-elle un mince sourire sur le visage. Je suis désolée de t'avoir blessé, mais... 


- Non, je te comprend, tu n'avais pas de sentiments envers moi. Je n'allais pas te forcer à m'aimer. 



Un gros poids s'était retiré de l'épaule de la Yamanaka. Elle était contente qu'ils se soient expliqués. Cela lui avait fait du bien. 



- Naruto fait un pot pour mon départ samedi prochain. J'aimerais bien que tu viennes. 



L'inuzuka voyait bien qu'elle hésitait, certainement à cause de Naruto et du râteau qu'elle s'était prise. Mais il fallait qu'elle fasse comme lui, et qu'elle s'explique avec le blond. 



- Ok je viendrai. 


- Génial, souriait Kiba. 


- Est ce... Est ce que je peux venir avec quelqu'un ? 


- Tu... tu as un petit copain ? 


- Si tu ne veux pas, alors je... 


- Non, non, emmène le, comme ça je pourrai faire sa connaissance, et lui dire de bien prendre soin de ma meilleure amie. 


- Merci Kiba. 


- Je vais te laisser, sinon tes surgelés vont décongeler. 


- Oui, au revoir Kiba, à bientôt. 


- A bientôt. 



Ino continua donc son chemin vers le magasin avec un grand sourire sur le visage, heureuse de la réconciliation avec lui. De son côté, Kiba se sentait maintenant léger, content qu'il ait renoué des liens avec Ino. Il n'aurait pas voulu partir sans se rabibocher avec elle, même si lorsqu'il l'avait vu, il avait eu une certaine appréhension. Mais cela s'était bien passé et il pouvait maintenant partir le cœur léger. Une nouvelle vie l'attendait. 



Vendredi 3 juin / 14h00

Salon de beauté

Konoha / Japon



- Merci madame et bonne après-midi, lâchait Aiko en saluant la dame qui venait de se faire une manucure. 



Cette dernière sortit satisfaite de sa manucure et regarda ses ongles, qui étaient parfaits. Seulement, elle ne vit pas un jeune homme devant elle et se cogna contre celui-ci. 



- Désolé, lâchait-il avant de continuer son chemin. 



Il s'arrêta ensuite devant le salon de beauté et regarda à l'intérieur pour apercevoir Aiko à l'accueil. Pas de trace de Toru ! Soudain, celle-ci apparut, sortant de derrière le salon, avec une cliente. Il la fixa, la reluqua dans cette petite robe bleue, la trouvant superbe, surtout avec ce sourire. Il ne savait pas encore la raison de sa fuite subite, il y avait une semaine au bowling. 



Malgré quelques appels infructueuses, lui disant que Toru n'était pas là, il avait décidé de se déplacer pour la mettre devant le fait accompli, malgré le conseil d'Itachi lui disant de la laisser tomber. Non, pas avant d'avoir eu une explication. Après une brève hésitation, il entra et la surprise pouvait se lire sur le visage des deux jeunes femmes. Que faisait-il ici ? 



- Sasori ? 


- Toru, parlons, tu veux bien ? Lâchait-il sérieusement, la fixant de ses beaux yeux noisettes. 


- Je n'ai pas le temps, j'ai une cliente qui m'attend. 


- Ah non ! Tu ne vas pas encore te défiler. 



Il lui prit la main et l'emmena dans une cabine d'épilation. Elle se laissa emmener sans résistance, mais une fois à l'intérieur, elle lâcha sa main brutalement, surprenant un peu le roux. Mais pourquoi était-elle si froide avec lui ? Elle, qui avait été si gentille la semaine dernière. 



- Fais vite, j'ai du travail. 


- Je voulais savoir pourquoi tu étais partie l'autre jour. 


- Il était tard et j'étais fatiguée. 


- Tu n'avais même pas fini ton verre, et tu ne m'as même pas dit au revoir. 


- Je ne voulais pas te déranger. 


- Me déranger de quoi ? 



Sasori se remémorait cette partie de soirée et cela fit tilt lorsqu'il se souvenait qu'elle avait disparu lorsqu'il était allé voir les filles au comptoir pour leur donner leurs chaussures. 



- Ok je viens de comprendre, lâchait-il en mettant sa main sur son visage. 


- Tant mieux pour toi, maintenant, laisse moi passer, demandait-elle alors qu'il était adossé à la porte, bloquant la sortie. 


- Tu te méprends, c'est des filles que je connais depuis longtemps. Celle qui m'a attrapé par le col est la fiancée d'un ami, elle s'appelle Konan. Elle me disait que Pein lui avait dit que c'était gratuit pour elle, d'où mon sourire. 



Se sentant un peu bête, Toru baissa la tête, se traitant d'idiote. 



- Je suis désolée, il faut toujours que je gâche tout. J'ai tellement eu de mauvaises expériences avec les mecs. 



Elle sentit soudain une main sur sa joue et lorsqu'elle releva la tête, elle ne pouvait que rougir devant les beaux yeux noisettes de Sasori. Il mordit sa lèvre, voulant goûter les siennes, les trouvant appétissantes. Il commença à se baisser, puis s'arrêta, hésitant. Mais, lorsqu'il vit Toru fermer les yeux, prête à l'accueillir, il ne se fit pas prier et captura ses lèvres, chaudes et délicieuses. Ce baiser sensuel aurait pu continuer mais c'était sans compter sur une Aiko qui déboula dans la pièce. 



- Oh pardon ! 


- Pas grave, disait Toru toute rouge. 


- Désolée de vous avoir dérangée mais ta cliente s'impatiente. 


- Je dois y aller de toute façon, disait Sasori avant de l'embrasser chastement. Je t'invite à dîner demain soir, ajoutait-il au creux de son oreille. 


- D'accord. 



Il sortit ensuite de la pièce assez satisfait de cet entrevue. 



- Tu peux m'expliquer ? Demanda Aiko. 


- C'était juste un quiproquo. Je me suis trompée. 


- Oh ! Et ?


- Et il m'a invité à dîner demain soir. 


- Et bien tant mieux, mais fais bien attention à toi quand même. 


- Je suis une grande fille. 


- Je t'envoie ta cliente. 


- Ok merci. 



Toru souffla un bon coup en espérant qu'elle ne regrettera pas ce début de relation. Doucement mais sûrement. 



Samedi 4 juin / 21h00

Restaurant

Kiri / Japon



Sasori et Toru dînaient tranquillement et la jeune femme dévorait le contenu de son assiette. 



- C'est très bon ici. 


- Oui, je viens souvent avec ma sœur, elle aime bien leurs spécialités. 


- Oui, leurs sushis sont supers bons. Je ne connaissais pas ce restaurant. La prochaine fois, je viendrai avec Aiko. 


- Oui, on ira ensemble et j'inviterai Itachi. 


- Itachi ? Ah oui ! C'est ton ami du garage, se remémora Toru. 


- Oui, c'est mon meilleur pote, on a fait beaucoup de chose ensemble. 


- Vous avez même ouvert un bowling ensemble. 


- Oui, avec deux autres copains. Il faut dire qu'on se connait depuis la primaire. 


- C'est beau l'amitié. 


- Et toi avec Aiko, cela fait combien de temps que vous vous connaissez ? 


- Depuis le lycée, on a toujours traîné ensemble. on s'est quelques fois embrouillés, mais on s'est toujours réconciliés. Je mettrai mon avenir entre ses mains. En fait, on se complète. C'est comme une sœur pour moi, bien que j'en ai pas une biologiquement... 


- Tu es une fille unique ? 


- Oui... J'ai... j'ai perdu ma mère il y a bientôt dix ans. Elle m'a beaucoup aidé pendant cette épreuve. J'ai beaucoup de chance de l'avoir. 



Toru lui fit un grand sourire pour oublier ce triste souvenir. Sasori le lui rendit, ce qui la fit rougir. Elle continua son plat, avec son cœur qui battait très très vite. A la fin du repas, il l'invita au cinéma et elle insista pour payer le pop corn. 



- Le film était génial, lâchait Toru en sortant du cinéma. 


- Oui, approuva Sasori qui arriva à sa hauteur. Tu veux rentrer, ou tu veux encore te promener, ajoutait-il en regardant sa montre qui indiquait 23h45. 


- Je suis un peu fatiguée, je préfère rentrer, lâchait la demoiselle en s'adossant à la voiture. 



Le jeune homme arriva à sa hauteur, fixa la belle et lui vola un baiser. Elle répondit avec frénésie et ses joues s'empourprèrent. 



- On se voit demain ? 


- Désolée, je passe la journée avec Aiko, on va déjeuner chez mon père. 


- Ok, une prochaine fois alors. 


- Si tu veux je suis libre mercredi soir. 


- Ah merde !! Cette fois, c'est pas moi qui ne suis pas libre, je suis de service au bowling. 


- Tant pis alors, disait Toru déçue. 


- Pas grave, on s'appellera ? 


- Entendu ! Passe à l'occasion au salon. 


- Je ne veux pas non plus te déranger. 


- T'inquiète pas ! Cela me fera toujours plaisir de te voir. 



Ils se sourirent et s'embrassèrent avant d'entrer dans la voiture. Il la raccompagnera chez elle ce soir. Tout se passera, comme elle se l'avait promit ! 



Dimanche 5 juin / 00h30

Bowling

Konoha / Japon



- Quoi ! Tu es sûr que tu n'es pas malade? lâchait Deidara en mettant sa main sur le front de Sasori. 


- Non ! Répondit ce dernier. Je vais même très bien. 


- Cela ne te ressemble pas. A moins qu'elle ne pouvait pas à cause de ses... 


- La ferme Deidara, intervenait Itachi qui était derrière le bar. Tu as bien fait. 


- Voyons Itachi ! Meugla le blond. 


- Je ne veux pas brûler les étapes, disait Sasori en buvant une gorgée de café. Cela ne fait pas beaucoup de temps que l'on se connait mais je veux le prendre pour que notre relation dur. J'aimerai bien aussi construire quelque chose avec elle, je sens que c'est la bonne personne. Je ne veux pas foutre tout en l'air pour une envie subite. Même si cela fait longtemps que je n'ai pas... 


- Je suis fier de toi. 


- Merci Itachi. 


- En tout cas préviens moi lorsque vous aurez cassé, je pourrai alors la consoler, balança le blond avant de partir avec un plateau. 



Alors que Sasori allait bondir de sa chaise, Itachi le retenait par le bras. 



- Laisse le, c'est lui qui finira vieux garçon. 


- Et toi ? 


- Quoi moi ? 


- Un dîner, avec Toru, Aiko, toi et moi. 


- Attend une minute, c'est moi ou tu essayes de me brancher sa copine. 


- Elle est mignonne Aiko! Elle n'a pas un caractère facile, mais c'est pile ton genre.


- Ne te sers pas de moi ! 


- Je ne me sers pas de toi, je t'aide. Toi aussi tu finiras vieux garçon, si tu continues. 



Sasori finissait son café, posait trois pièces pour le payer et sortait du bowling après avoir saluer ses amis. 



Dimanche 5 juin / 10h00

Maison Uchiwa

Konoha / Japon



Dans la chambre du brun, celle-ci était dans la pénombre, seuls quelques rayons de soleil avaient réussi à passer à travers le rideau. Dans le lit, les deux tourtereaux dormaient à poings fermés, jusqu'à ce que la rose ouvre les yeux, avant de s'étirer, dû à une excellente nuit passée à côté de son chéri. D'ailleurs, ce dernier dormait toujours profondément, récupérant la nuit mouvementée qu'ils avaient eu. Elle souriait, se levait et prit la chemise de Sasuke pour couvrir son corp nu. Elle ouvrit les rideaux en grand, laissant pénétrer entièrement les rayons du soleil. 



- Mmm !! Entendait-elle derrière elle. 



La rose se retourna et découvrit que son chéri avait mit la couette sur sa tête. 



- Allez Sasuke, il faut se lever, il est déjà 10 h. 


- Encore quelques minutes, gémissait-il. 



Sakura souriait et commença à grimper sur le lit puis s'allongea sur tout le long du corps de son ténébreux. 



- Allez grosse marmotte, debout ! 



Ce dernier abdiqua et se retourna pour faire face à sa belle fleur. Il lui caressa la joue alors qu'elle arbora un rayonnant sourire. 



- Tu exagères, il faut que je récupère de cette nuit. J'ai carburé !!


- Tu ne vas pas rester au lit indéfiniment. 


- Pourquoi pas ! souriait-il en la mettant sous lui. 


- Sasuke Uchiwa, je te signale qu'on à rendez-vous à midi chez mon oncle. 


- On a encore le temps ! 



Il plongea sa tête dans son cou et l'embrassa langoureusement, ce qui la dérouta. 



- Sa... Sasuke ! 



Il lui enleva la chemise et la pénétra d'un coup sec, lui faisant pousser un cri de surprise et de plaisir. L'Uchiwa lui fit un sourire en coin en signe de victoire. 



- Ok, tu as gagné ! Abdiqua la rose en le prenant par le cou et en l'embrassant amoureusement. 



Lundi 6 juin / 9h00

 Conseil régional

Nagano / Japon



Assis sur un banc, tremblant des jambes de nervosité, serrant les poings d'anxiété, Naruto attendait qu'on l'appelle. Pourvus qu'il ne fasse pas de bourdes, ou pire, qu'il bégaye, ou même tout simplement plus de mémoire. Mais heureusement, Sai était avec lui, son assistant connaissait aussi le dossier sur le bout de doigts et il viendrait à son secours si jamais il avait une absence. La porte s'ouvrit enfin et une dame vint à leur rencontre. En tailleur noir, assez grande, cheveux noir et yeux bleu, la femme lui fit un grand sourire avant de lui serrer la main. 



- Bonjour, je suis madame Hakino. 


- Et moi Naruto Uzumaki, et voici Sai Azuka, mon assistant. 


- Enchanté. 



Elle serra la main du brun, avant de les emmener vers une salle assez grande, où se trouvait trois autres personnes. Et voilà qu'il avait le trac, il avala sa salive et souriait nerveusement, essayant de reprendre courage. Ce n'était pas ce conseil qu'il allait lui perdre son assurance. Il avait promit à son père et aussi à Hinata qu'il ferait tout pour convaincre ce conseil. Et foi d'un Uzumaki, il y parviendra ! 



Lundi 6 juin / 10h30

 Brasserie

Nagano / Japon



Naruto était ressortit de la salle une heure plus tard avec un mal de crane atroce. Mais il était assez confiant, surtout que le conseil avait littéralement bu ses paroles. Sai l'avait bien épaulé et pour fêter un peu ce rendez-vous qui s'était bien passé, Naruto l'invita alors à boire un bon café. Le silence régnait autour de leur table, qui était située sur la terrasse. Sai buvait une gorgée et observait son supérieur, néanmoins ami maintenant, qui fixait sa tasse, pensant grandement à la réunion qui, celui lui c'était quand même bien passée. 



- Ne t'en fait pas Naruto, ils vont certainement accepter le dossier, le rassurait-il un peu. 


- Mouais, j'espère. 


- Tes arguments étaient très convaincant et... à chacune de leur question, tu avais une réponse. 


- D'ailleurs, je ne sais pas où je les ai trouvé ces réponses, souriait Naruto. Elles étaient tellement difficiles. C'était la première fois que je me trouvais face à ce genre de personne. 


- Et tu t'en es très bien tiré. 


- Merci, mais tu m'as beaucoup aidé aussi, lâchait le blond en prenant une gorgée de café. 



Sai lui souriait et buvait également une gorgée de son thé. Ce dernier reçu en même temps un message sur son téléphone dont la provenance était de Ino. 



- Bonjour, je voulais savoir comment s'était passé ta réunion ? 


- Très bien, répondait-il en vitesse. 


- Peut-on se voir ce soir ? 


- Oui, je passe te prendre à la fermeture de la boutique. 


- D'accord, à ce soir, bisous. 



Sai souriait avant de ranger son téléphone. 



- Vu ton sourire, ça doit être une femme. 


- Oui ! 


- Tu n'es donc plus célibataire ?


- N-non ! Répondait le brun légèrement troublé. 


- Félicitation ! Elle est comment ? Je la connais peut-être ? 



Alors qu'il s'apprêtait à boire son thé, Sai arrêta son geste, perturbé. Que fallait-il qu'il réponde? "Oui, tu la connais et c'est ton ex". Il ne connaissait pas encore Naruto et il ne savait pas quelle serait sa réaction s'il lui disait qu'il sortait avec Ino. Mais un jour ou l'autre, il allait bien finir par lui apprendre, alors autant le lui avouer maintenant. A moins que... 



- Naruto, lâchait Sai avant de boire son thé. Je voudrai te poser une question. 


- Laquelle ? 


- Si un jour, tu apprends qu'une de tes ex sort avec un autre homme, comment tu réagirais ? 



Surpris par cette question inattendue, Naruto ne pouvait que regarder son assistant, hébété. 



- Pourquoi me poses-tu ce genre de question ? Tu sors avec l'ex de quelqu'un ? 


- O-oui ! Répondait Sai après un moment d'hésitation. C'est... Ino ! 



Arrêt sur image ! C'était ce que Sai voyait. Un Naruto qui ne bougeait plus d'un cil, les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte et sa tasse dans sa main, qui menaçait à tout moment de tomber. 



- Naruto ? 


- Euh ! 



C'était tout ce dont il était capable de sortir ! Puis, dix secondes plus tard, les plus longues pour Sai, l'Uzumaki reposait sa tasse, changeant littéralement d'expression. Il était devenu très sérieux, faisant un peu peur au brun. 



- Tu sais, je connais Ino depuis le jardin d'enfant, je suis sortit avec elle, mais j'ai aussi joué avec elle, je l'ai fait beaucoup souffrir et je le regrette. Et comme si elle n'avait pas assez souffert, je l'ai repoussé... enfn, je pense que tu as été témoin d'un bout de la scène. 


- Oui ! 



Sai se remémorait bien de la scène où il était entré dans le bureau et qu'il avait surpris Ino en sous-vêtements devant Naruto. 



- Après ça, je n'ai pas eu l'occasion de la revoir. Certainement qu'elle m'en veut encore de l'avoir repoussé. 


- Je ne le sais pas, elle ne m'en a pas parlé. 


- Le contraire m'aurait étonné. Je ne lui en veux pas d'ailleurs, elle a de quoi m'en vouloir. Mais bon, elle s'est vite consolée dans tes bras. 


- Naruto... Si cela peut te rassurer, on a encore rien fait. 


- T'inquiète ! Je ne vais pas t'en vouloir. Ce serait mal placé de ma part. Mais tout ce que je souhaite, c'est que tu la rends heureuse, pas comme moi, ajoutait Naruto tristement. 


- Je n'en avais pas l'intention, je vais la rendre heureuse. 



Naruto fit un sourire en coin avant de finir sa tasse et de regarder sa montre. 



- Il va falloir y aller, sinon je vais loupé le déjeuner avec Hinata. 


- Cela se passe bien entre vous ? 


- Très bien, surtout lorsque j'ai pas Neji sur le dos. De toute façon, que je l'ai ou pas, cela ne m'empêchera pas de la voir. 



Naruto donna un billet au serveur, laissant la monnaie comme pourboire et se leva en même temps que Sai. Ils se dirigeaient vers la voiture et prirent place à bord. 



- Et retour à Konoha ! Lâchait Naruto en mettant le contact. 



Lundi 6 juin / 17h30

Garage Uchiwa

Konoha / Japon



Il était temps qu'elle agisse, cela faisait longtemps qu'elle voulait le faire, mais elle en avait jamais eu le courage. La peur, l'angoisse, l'appréhension, le rejet. Elle avait tout ça en elle, mais il était temps d'en finir. Alors, elle sortit de sa voiture et se dirigea vers le petit magasin. Elle n'y avait jamais mit les pieds, Mikoto avait bien rénové cet endroit, d'après les dires de son fils, lorsque celui-ci avait fait réparer sa voiture. Naruto lui avait dit aussi que la Uchiwa lui avait fait un accueil glacial, et d'après le regard que lui portait son ancienne meilleure amie à cet instant, la rousse supposa qu'elle aura droit au même accueil. 



- Qu'est ce que tu fais là ? Lâchait Mikoto en colère de la voir devant elle. 


- Je suis venue en amie. 


- En ex amie, corrigeait-elle. 


- Mikoto, il faut que tout cela cesse. 


- Quoi ? 


- Notre querelle, nos disputes. 


- Qui te dit qu'on se dispute ? A part maintenant ! C'était mieux avant, lorsqu'on ne se voyait pas. 


- Mikoto, écoute moi, arrêtons tout ça. 


- Non, je n'arrêterai pas. 


- Mais Mikoto... 


- Kushina... laisse moi tranquille, va t-en. 


- Ecoute, Sakura aime ton fils infiniment, et Sasuke aime ma nièce de tout son cœur... 


- Laisse moi tranquille, j'ai déjà donné mon accord, s'il veut la voir, pourquoi pas !! Mais moi, je ne veux rien à voir avec elle. 


- C'est une gentille fille, tu n'as pas le droit de la traiter comme ça. 


- Et toi ? Pourquoi tu invites Sasuke à tes soirées ? Pour te racheter ? 


- Me racheter de quoi ? 


- De ce que tu m'as fait. 


- Si j'invite ton fils, c'est tout d'abord pour Sakura et aussi parce que je l'aime bien, c'est un bon petit gars que tu as Mikoto. 


- Je le sais, il est même trop gentil. 


- Miki, je... 


- Non, ne m'appelle plus comme ça, à cause de toi, j'ai faillit me faire virer et râter mon examen. 


- Ce n'est pas vrai. 


- Cela suffit, cria Mikoto. Je veux maintenant que tu sortes de ma propriété, et que tu n'y mettes plus les pieds. 


- Je t'en prie... 


- Laisse moi tranquille Kushina, sors d'ici, sors de ma vie. 


- Faisons le au moins pour eux. 


- NON ! J'ai trop souffert. Dégage. 



Kushina ne pouvait que s'incliner. Son amie d'enfance n'avait pas changé. Elle était tout aussi buté qu'autrefois. La rousse sortit de la boutique et se dirigeait vers sa voiture. Elle se retourna et vit encore Mikoto, la fusillant du regard. Qu'est ce qu'il n'allait pas entre elles ? Et pourquoi l'accusait-elle ? Elle n'avait rien fait. Kushina soufflait un bon coup et entrait dans sa voiture, regrettant que ce soit mal passé. Mais elle ne renoncerait pas, même si elle devait demander de l'aide à Sasuke et Sakura. 



Lundi 6 juin / 22h30

Maison des Uzumaki

Konoha / Japon



Elle n'avait parlé à personnes de son escapade au garage Uchiwa. Et pourtant, ce n'était pas l'envie qui lui manquait. elle était revenu chez elle toute bouleversée, contenant ses larmes, qui avaient finit par se déverser sur ses joues, lorsqu'elle s'était retrouvée seule chez elle. Et puis, elle s'était occupée la journée, et s'était remise de ses émotions. 



Même durant le repas du soir, elle avait eu le sourire, se disant que tout ce qui comptait maintenant pour elle, était sa famille. Alors, elle écoutait son fils parler de sa soirée de samedi, chose que les parents avaient accepté. Maintenant, ils savaient que leur fils était devenu responsable et plus mature qu'avant. 



- On va bien s'amuser, avait lâché son fils enjoué. 


- On rangera bien la maison, avait continué Sakura. 



Ils leur faisaient entièrement confiance. 



- Kushina, tu vas bien ? Demandait son mari alors qu'il s'installait dans le lit. 


- Oui, j'étais dans mes pensées. 


- Et tu pensais à quoi ? 


- Que l'on pouvait profiter que Naruto ait la maison pour partir en week-end ?


- Pourquoi pas ? Cela nous fera du bien. On pourrait aller dans ce petit chalet au bord du lac, tu te souviens ? 


- Oui, souriait maigrement sa femme. 


- Qu'est ce qu'il y a Kushina ? Demanda son mari intrigué par la tristesse de son épouse. 



Elle avait cru qu'elle pouvait se contenir, mais elle n'y arrivait pas, elle ne pouvait plus se retenir, elle devait tout lâcher, et c'était ce qu'elle allait faire. Elle éclata en sanglot devant un Minato incrédule. 



- Kushina ? 



Il la prit dans ses bras et elle se lâcha complètement. 



- Voyons Kushina, qu'est ce qu'il se passe ? 


- J'ai été la voir et elle m'a rejeté. 


- Qui ? 


- Mikoto. 



La rousse redoubla ses pleures, alors que son mari secouait le tête négativement. 



- Je t'avais prévenu Kushina, Mikoto est bornée, elle ne cédera jamais. 


- Je voulais essayer, pour Sakura et Sasuke. Et aussi un peu pour moi, c'était ma meilleure amie. 


- C'était Kushina, c'était. Avec tout ce qu'elle t'a fait aussi, tu aurais dû couper les ponts depuis longtemps et tirer un trait sur elle une bonne fois pour toute. 


- Oui, mais c'est dur. 


- Cela fait trente cinq ans Kushina. 


- Ok, se reprit-elle en séchant ses larmes. Je vais essayer de l'oublier une bonne fois pour toute, même si cela va être dur, du fait que Sasuke lui ressemble beaucoup. 


- C'est pour ça, qu'un bon petit week-end te fera du bien. 


- Nous fera du bien, toi aussi tu dois décompresser. 



Minato souriait à sa femme et l'embrassait tendrement. ils s'installèrent confortablement sous les draps, où ils s'endormirent paisiblement. 



Lundi 6 juin / 23h00

Boutique de fleurs

Konoha / Japon



Sai et Ino avaient passé une bonne soirée et c'était l'heure de se quitter, mais les deux amoureux n'en avaient pas très envie. D'ailleurs, lorsque la blonde se sépara des lèvres du brun, elle lui susurra... 



- Je t'invite à boire un dernier petit thé. 


- Avec plaisir. 



Elle lui prit la main, et l'emmena à l'étage où se trouva l'appartement. 



- Karin n'est pas là ? Demanda Sai en voyant l'appartement plongé dans le noir. 


- Elle est chez Suigetsu, répondait Ino en allumant la lumière. 


- Donc, on a l'appartement pour nous seuls, lâchait-il en la prenant dans ses bras et en l'embrassant tendrement. On ne sera pas mieux dans ta chambre, ajoutait-il en mettant une de ses mains sous la jupe de la demoiselle. 



La Yamanaka se retira derechef, sentant le trouble monter en elle. 



- Qui a t-il Ino ? Demandait-il surpris par sa réaction. 


- Je... je ne sais pas si... 


- Tu ne sais pas quoi ? 


- Si c'est une bonne idée. 


- D'aller dans ta chambre ? 



Elle secoua la tête positivement, Sai voyait bien qu'Ino était mal à l'aise. 



- Si tu n'es pas encore prête, je peux attendre. 


- C'est pas ça, j'en ai très envie, mais... Naruto... je... 


- Naruto ? Pourquoi tu me parles de Naruto? Tu es toujours amoureuse de lui ? 


- Non, s'écria la blonde. Mais... il n'y a pas longtemps qu'on a cassé... Ce serait pas très juste... 


- Juste ? Ino... lui ne se gêne pas pour sortir avec Hinata. Tu dois faire ta vie de ton côté. De toute façon, il est aussi de mon avis. 


- Comment cela ? Ne me dis pas que tu lui as parlé de nous deux, s'écrait la demoiselle surprise. 


- Si... Je voulais savoir... 


- Sai !! 


- Mais ne t'inquiète pas, il m'a dit qu'il était content pour nous. 


- Content pour nous ? 


- Oui, il était content que tu ais refait ta vie. 


- C'est vrai ? Souriait la blonde. 


- Ino, ajoutait-il en entourant son visage de ses mains. Arrêtons de penser aux autres et pensons à nous. Nous sommes un couple, vrai ? 


- Oui, secouait-elle la tête. 


- Laissons les et occupons-nous de nous, d'accord ? L'embrassait-elle juste après. 



Transporté par son baiser, et voyant de la passion dans ses yeux onyx, Ino se débarrassa de tous ses problèmes et d'un regard azur brûlant, elle lui déclara... 



- Tu as raison Sai, et il est temps de solidifier notre union. 


- Qu...



Ino l'attrapa par le bras et l'emmena dans sa chambre. Les vêtements volèrent dans la chambre. Leurs baisers se firent plus profonds et leurs mains explorèrent leur corps brulant. Leurs cris résonnèrent dans la chambre, les coups de reins fusèrent et le plaisir s'intensifia. Et puis, la délivrance arriva, laissant le silence régner en maitre dans la pièce. Un sourire comblé sur son visage, Ino fut conquise par ce moment, où tous ses soucis s'envolèrent, où Sai était son seul centre d'intérêt. Une nouvelle vie venait de commencer. 



Jeudi 09 juin / 15h00

Campus / Université

Nagano / Japon



Dans la chambre de Konoha-maru, ce dernier était allongé dans son lit, pensif ! A ces côtés, se trouvait une belle Hyuga endormie, entièrement nue. Ils n'avaient pas cour cet après-midi et en avait profité pour se voir, enfin, faire l'amour. Il l'avait dans la peau et l'aimait à la folie. Lorsqu'il reprendrait les affaires de son grand-père un jour, il se promit de l'épouser, quoi qu'en dise sa famille. Soudain, son téléphone portable sonna et il se dépêcha de décrocher.  



- Oui mon oncle !! Chuchotait-il pour ne pas réveiller Hanabi. 


- Je ne te dérange pas j'espère ? 


- Non, euh... attendez une minute s'il vous plaît. 



Il se leva, enfila vite fait son boxer pour se diriger vers la salle de bain. 



- Je sais que tu n'as pas cour cet après-midi alors je me suis permis de t'appeler. 


- Pas de soucis. Il se passe quelque chose de grave ? C'est grand-père ? Demanda Konoha-maru paniqué du fait que son oncle l'appelait rarement sur son portable. 


- Non, t'inquiète il va bien. C'est juste que... 



Alors que le silence régnait dans la chambre, un grand ''QUOI'' fit réveiller notre belle Hanabi. Elle regarda à ses côtés et ne vit pas Konoha-maru. Mais, elle l'entendit parler fort dans la salle de bain. Soudain, plus rien, mais un ''PUTAIN'' se fit entendre trois secondes plus tard. La porte s'ouvrit et la Hyuga se releva sur ses coudes en voyant son chéri dans un état de rage. 



- Qu'est ce qu'il y a ? 



Il la regarda l'air inquiet et passa une main sur son visage. 



- Il faut que tu retournes dans ta chambre. 


- Quoi ? Mais... Konoh... 


- Hanabi, s'il te plaît ! 


- Mais, qu'est ce qu'il se passe ? Raconte moi ! 


- C'est juste un problème de famille, rien qui te concerne. 


- Ok, abdiqua la demoiselle en s'habillant. Puisque rien ne me concerne, je m'en vais, ajoutait-elle contrariée. 


- Hanabi ! 



La porte claqua, et le Sarutobi regretta immédiatement ses paroles, mais il ne pouvait pas la rattraper. Pourquoi avait-il dit oui à son oncle ? 



Vendredi 10 juin / 10h00

Gendarmerie

Konoha / Japon



L'adjudant chef Nara n'en revenait pas, c'était assez incroyable que les vols de scooters avaient cessé d'un seul coup. Pas une plainte pour vol de scooter n'avait été enregistré à Konoha, et aucun vol similaire n'avait été également enregistré à Kiri et ses petits villages. Comme si le voleur avait tout simplement décidé d'arrêter. Pourquoi ? Un voleur restait un voleur. Ou alors, ce dernier avait eu un accident, ou il avait été arrêté, ou un autre évènement l'avait contraint à arrêter ses activités. 



- Shikamaru !! Entendait-il soudain. 



Ce dernier leva sa tête vers son chef qui le somma de venir dans son bureau. Le gendarme Nara se leva et se présenta devant son capitaine. 



- Alors, tu as trouvé quelque chose ? 


- Non, et c'est vraiment bizarre capitaine. Les vols se sont arrêtés d'un coup. 


- D'un coup ? 


- Soit ils sont en prison ou bien à l'hôpital ! 


- C'est une possibilité. 


- Ou bien, ils se sont mis en vacances, pour éviter de se faire repérer. 


- Probablement. Mais il faut exploiter les deux hypothèses. 


- Oui, je vais m'en occuper tout de suite, lâcha le Nara en se levant. 



Mais, avant qu'il ne quitte le bureau, il se tourna vers son capitaine, et lui posa une question : 



- Vous avez du nouveau pour l'affaire Fugaku Uchiwa ? 


- Pas trop ! Tant que je n'aurai pas interroger Danzo, je n'irai pas très loin. 


- Vous croyez qu'il est impliqué dans le meurtre ? 


- Impliqué dans le meurtre, non, il a un alibi pour l'heure du meurtre. Mais il me cache quelque chose. S'il n'avait rien à se reprocher, il m'aurait permit de l'interroger. Non, il n'est pas net ! 


- Il se protège. 


- Ou il protège quelqu'un, disait soudainement Kakashi en se redressant d'un coup. Mais oui, c'est ça !! 


- Qu'y a t-il capitaine ? 


- Son fils ! 


- Son fils ? 


- Mais oui, avant de venir ici, on m'avait parlé un peu du fils de Danzo qui avait eu quelques problèmes avec les autorités. Et du coup, son père l'avait envoyé en maison de désintoxication à Nagano. 


- Il était alors accro à la drogue ? 


- Et comment obtient-on de la drogue ? Avec de l'argent, et comment on obtient de l'argent, si ton père ne t'aide pas ? 


- En braquant. 


- Et je suis sûr que Fugaku Uchiwa connaissait le fils de Danzo. 


- Il l'aurait reconnu en le braquant et ne voulant pas laisser un témoin qui pourrait l'envoyer au trou, le fils de Danzo l'aurait abattu. 


- Exactement ! 


- Mais il faut des preuves, vous n'avez que des spéculations. 


- Je trouverai ces preuves, je vais d'ailleurs aller faire un tour dans ce centre. Je trouverai peut-être quelques indices. 



Le capitaine Kakashi se leva, prit sa veste et sortit en même temps que son adjudant. Il allait exploiter cette piste qu'il pensait bonne. Il découvrira la vérité sur la famille Shimura, pour la mémoire de Fugaku Uchiwa et pour sa famille. 



Vendredi 10 juin / 12h00

Centre de désintoxication

Nagano / Japon



Le capitaine Kakashi Hatake sortit de sa voiture, et se rendit dans ce centre qui avait une bonne réputation. Arrivé à l'accueil, il se heurta à la malchance. 



- Je suis désolée, mais le docteur ne répond pas, lâchait une secrétaire avant de raccrocher. Peut-être est-il partit déjeuné. 


- Savez-vous où il déjeune ? 



Au moment où elle allait répondre, un homme déboula devant eux, la saluant. 



- Docteur Yakashi, la gendarmerie veut s'entretenir avec vous. 


- A quel sujet ? 


- Capitaine Kakashi Hatake, gendarmerie de Konoha, j'aimerai vous poser quelques petites questions, si c'est possible. 


- Vite alors, j'ai quelqu'un qui m'attend pour déjeuner, lançait-il en regardant sa montre. 


- J'enquête sur un meurtre et je voudrai des informations sur Riku Shimura qui a fait une cure chez vous il y a environ sept ans. 


- Il est mort ? Demandait le médecin surpris. 


- Non, je voudrai juste savoir, lorsqu'il est sortit, il y a deux ans, s'il était complètement guérit, où s'il avait encore la possibilité qu'il rechute. 


- Il s'en est sûrement sortit, puisqu'il n'est pas dans mon établissement. Excusez-moi, je suis très pressé. 



Le docteur reprit sa marche vers la sortie, talonné par Kakashi qui n'avait pas fini de lui poser des questions. 



- Docteur, comment s'est passé cette cure ? 


- Venez avec un mandat pour la réponse capitaine. 


- Attendez docteur, l'arrêtait-il en plein milieu du parking. Je voulais juste savoir s'il avait été violent ou s'il avait de bonne chance de rechuter sans pour autant revenir en cure. 


- Ecoutez, tout ce que j'ai le droit de vous dire, c'est que c'est son père qui l'a amené ici, le petit était complètement perdu, il n'avait pas de visite, à part son père qui venait toutes les semaines. S'il a des chance de rechuter, ça c'est du 50 /50 lorsqu'on sort, on a besoin de soutien, sinon on rechute. 


- Donc il a 50% de chance d'avoir rechuter. 


- En tout cas, si son père l'avait su, il me l'aurait ramené tout de suite. 


- D'accord, merci docteur. 



Ce dernier le salua et se dirigea vers sa voiture. Le capitaine Hatake était à moitié satisfait et c'était, assez déçu, qu'il regagnait Konoha. 



Vendredi 10 juin / 15h00

Garage Uchiwa

Konoha / Japon



Mikoto était tranquillement en train de ranger des produits qu'elle avait reçu ce matin. Un client ouvrit la porte et se dirigea vers la caisse. Tout sourire, elle l'encaissa et lui souhaitait ensuite une bonne fin de journée. Ses lèvres se détiraient lorsqu'elle aperçut une silhouette à la pompe numéro 2. Qu'est ce qu'il faisait là ? Elle le fixait du regard et le vit venir après dans la boutique. 



- Misaki ! 


- Bonjour Mikoto, tu vas bien aujourd'hui ? 


- Que fais-tu là ? 


- Je suis venu faire le plein, tu préférerais que j'aille à la concurrence ? Blaguait-il en lui faisant un clin d'oeil. 


- Non... enfin, je... 



La matriarche Uchiwa fut troublé par ce sourire qui la faisait fondre. Elle se reprit ensuite en souriant et l'encaissait. 



- On peut se voir ce soir ? 


- Oui... Je veux bien ! 


- A 19h devant chez toi. 


- Non, un peu plus loin, devant la pharmarcie. 



Misaki fermait les yeux, soufflant un bon coup. Mikoto n'avait pas encore l'intention de lui présenter ses fils. Il commençait à perdre patiente. 



- Mikoto, je voudrai te présenter ma fille et... 


- Misaki, je préfère encore attendre s'il te plaît. Je crois que c'est mieux de le faire en même temps. 



Un peu déçu de cette réponse, mais totalement amoureux de Mikoto, Misaki abdiquait. Mais, il n'allait pas non plus attendre éternellement, la mettre peut-être devant le fait accomplie allait sûrement faire bouger les choses.  



Vendredi 10 juin / 15h00

Salon de beauté

Konoha / Japon



Aiko était en train de regardait le carnet de rendez-vous et était satisfaite qu'il soit bien remplie. Toru sortit d'une cabine avec une cliente et la dirigeait vers le comptoir pour régler la séance. 



- Merci beaucoup Toru, je suis toujours aussi satisfaite avec vous. 


- Je vous en prie Madame Yakama. 



La dame, plutôt distinguée, régla en carte bancaire et tandis un billet à Toru en guise de pourboire. Elle la remerciait et lui souhaitait une bonne fin de journée. Alors que la dame sortait, un homme d'une cinquantaine d'année entrait, lui tenant la porte. 



- Papa ! Lâchait Toru heureuse de voir son père. 


- Bonjour ma puce. 



Ils s'enlaçaient et le paternel lui embrassait le front. 



- Bonjour monsieur Masashi, disait Aiko en faisant le tour du comptoir. 


- Combien de fois devrais-je vous dire de m'appeler Misaki ? Disait-il en l'embrassant sur les deux joues. Bonjour Aiko. 


- Papa, que fais-tu là ? 


- Je n'ai pas le droit de rendre visite à ma fille chérie ? 


- Si, mais c'est pas souvent que tu viens à Konoha.        


- Tu me manques trop, la maison me paraît vide et bien grande, maintenant que tu es partie. 


- Oh papa ! Lâchait-elle tristement. 


- Heureusement que j'ai le tribunal, c'est ma deuxième famille. 


- Et bien ta première famille t'invite ce soir à dîner. 


- Oh ! J'ai... j'ai déjà un dîner de prévu avec des collègues. 


- C'est dommage ! 


- Samedi soir, je t'invite au restaurant. Rien que toi et moi. 


- Avec plaisir ! 



Une cliente entra et ils la saluèrent. 



- Bonjour Toru, je viens pour mon rendez-vous de 15h. Je suis désolée, j'ai 5 minutes de retard. 


- Ce n'est pas grave Madame Hatama, installez-vous dans la cabine 2, j'arrive. 


- Je vais te laisser travailler, intervenait son père. Je viens te prendre à 20h, à la fermeture. 



Elle acquieçait et le laissait partir pour s'occuper de sa cliente. 



Vendredi 10 juin / 19h00

Rue de Konoha

Konoha / Japon



Il avait fallu qu'il prenne froid hier et qu'un rhume vienne gâcher la soirée qu'il avait prévu avec Toru. Mais fort heureusement, le médecin lui avait prescrit un bon médicament et une bonne nuit de sommeil. La pharmacienne lui donnait son paquet, mais alors qu'il allait sortir, il vit un homme dans une voiture, garée juste devant, une belle Mercedes noire. Il le reconnaissait immédiatement, et d'après les photos qu'elle lui avait montré, ce ne fut aucun doute que c'était le père de Toru. Qu'est ce qu'il faisait là ?



Sa question fut de courte durée car il aperçut une silhouette familière entrer dans l'abitacle et embrasser ce dernier. Choqué, Sasori ne bougeait pas d'un poil et observait ensuite la voiture s'éloigner. 



- Ben merde alors ! Si je m'attendais à ça ! 



Samedi 11 juin / 15h00

Librairie Hyuga

Konoha / Japon



La cadette Hyuga souffla une énième fois devant sa grande soeur, interloquée par ce comportement. 



- Qu'est ce qu'il y a Hanabi ? 


- Rien, lâchait-elle en allant dans la réserve. 



Au même moment, Tenten arriva, un sourire sur le visage. 



- Neji m'a envoyé un message, il me dit qu'il sera là à 17h. 


- Tenten, remplaçe moi à la caisse s'il te plaît. 


- Ou... Oui bien sûr. 



Hinata se dirigea vers la réserve sous les yeux déconcertés de Tenten, avant d'être accaparée par une cliente. La petite amie de Naruto entra dans la réserve et entendit des sanglots, pire lorsqu'elle vit sa petite soeur pleurer à chaudes larmes, ce qui lui fit mal. 



- Hanabi ! Qu'est ce qu'il y a ? 


- Hinata ! Lâchait-elle les larmes dévalant abondamment ses joues. 


- Raconte moi ce qui se passe ! 


- C'est... snif... Konoha-maru. 


- Qu'est ce qu'il a fait ? 


- Il ne répond plus à mes appels et mes messages. 


- Pourquoi ? 


- Je ne sais pas... Tout à commencer jeudi après-midi. Il a subitement changé de comportement. 



Hanabi raconta sa mésaventure devant une Hinata perplexe. 



- Tu as essayé de le voir le lendemain ? 


- Qu'est ce que tu crois ? Bien sûr que oui ! Mais il n'y avait personne. 


- Il était peut-être en cour. 


- Non, il était à peine 16h. Je sais que ses cours finissaient à 15h30 et il m'avait dit qu'on partirait ensemble. J'ai frappé à la porte de Udon et m'a révélé que Konoha-maru était déjà partit à Konoha. 



Hanabi craqua encore dans les bras de sa grande soeur qui ne pouvait hélas que la regarder pleurer. Il allait falloir qu'elle s'en mêle. 



Samedi 11 juin / 15h30

Maison des Uzumaki

Konoha / Japon



Alors que Naruto et Kiba, avec l'aide de Sakura, déplaçent les meubles pour avoir un grand espace, le téléphone du blond sonna et ce dernier se précipita vers celui-ci. 



- Naruto, il faut que tu m'aides s'il te plaît. 


- Qu'est ce qu'il y a ?


- C'est à propos de Hanabi et Konoha-maru. 


- Ne me parle pas de Konoha-maru, il m'a laissé tombé pour la déco. Il m'a dit qu'il avait un dîner de famille et qu'il ne pouvait pas faire autrement. Qu'est ce qu'il s'est passé avec Hanabi ?



Hinata lui raconta tout, lui demandant de parler au Sarutobi. 



- Que veux-tu que je lui dise ? 


- Toi il t'écoutera, il répondera à tes appels et tes messages. 


- Il a intérêt. Je vais essayer de le rappeler. 


- Merci, rappelle moi après. 


- Pas de soucis, tu viens à quelle heure ? 


- Neji arrive vers 17h, alors j'arrivera vers 17h30. 


- Entendu, à tout à l'heure. 



Naruto raccrocha et se demandait ce qui se passait. Peut-être que cela avait un lien avec ce dîner. Il savait que Konoha-maru aimait Hanabi de tout son coeur, alors il devait y avoir une bonne raison pour toute cette histoire. 


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