Meilleurs ennemis

Chapitre 14 : Meilleurs ennemis

8659 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 07/01/2024 21:54


Samedi 21 mai / 22h00

Appartement de Sai

Konoha / Japon



Comme il le lui avait promis, Sai lui avait fait un excellent repas. Elle n'avait jamais connu un homme qui cuisinait, et bien en plus ! Ils s'étaient ensuite installés au salon pour prendre le dessert, un gâteau au chocolat.  



- Il est trop bon ton gâteau, lâchait Ino en avalant une deuxième bouchée. 


- Merci, c'est le seul que je sais faire, mais je le fais bien. 



Elle lui souriait, posa son assiette et but une gorgée de thé. 



- Alors cela se passe bien avec Naruto à la mairie ? 


- Cela se passe très bien, il est gentil. 


- Et votre projet avance bien ? 


- On a rendez-vous bientôt, en espérant que cela fonctionne. 


- Et tu vas faire quoi après ? 


- Je ne sais pas, je voudrai rester à la mairie. 


- Avec le bon boulot que tu fais, il pourrait te garder et te proposer un CDI. 


- J'aimerai bien, et toi ? Lança Sai en buvant une gorgée de thé. 


- Bien, on a eu une petite baisse le moi dernier, mais on a tout rattrapé ce mois-ci, je n'ai pas trop à me plaindre. 



Le silence s'était à nouveau installé, ils se regardaient et se souriaient. Dans la tête de Sai, cela cogité à plein régime, il aimerait tant se lancer, mais la peur le bloquait. Oui, peur de la perdre ! Pourtant, il fallait qu'il lui dise, c'était le moment ou jamais. Il avait pourtant répété avant qu'elle n'arrive, mais voilà que maintenant, il perdait tous ses moyens. 



- Ino, réussissait-il à dire. 


- Oui ? 


- J'ai bien réfléchis et... 



Il avait la tête basse, mais la releva aussitôt, la regardant dans les yeux. Il lui prit les mains, ce qui la surpris. 



- J'ai bien réfléchis, et je voudrai vraiment qu'on officialise notre couple, enfin, si tu veux vraiment que l'on en forme un. 



D'abord surprise, ne s'attendant pas vraiment à cette déclaration, même si elle savait qu'il voulait aller plus loin, Ino lui souriait ensuite, avant d'accepter sa proposition, heureuse. Sai souriait aussi de joie, avant de l'embrasser tendrement, celant ainsi le début de leur relation. 



Samedi 21 mai / 23h00

Appartement de Ino et Karin

Konoha / Japon



Ino franchissait la porte de son appartement, le sourire aux lèvres. Sai l'avait raccompagné à pied jusqu'ici, n'habitant pas loin. Il l'avait embrassé tendrement avant de lui souhaiter une bonne nuit. 



- Alors, comment s'est passé ta soirée ? Demanda Karin en se levant du canapé. 


- Très bien, souriait la blonde. 


- Et ?


- Et quoi ? 


- Qu'est ce que vous avez fait ? 


- On a dîné et c'est tout, lâchait Ino en voyant où voulait en venir son amie. 


- Et c'est tout ? Répétait la rousse déçut. 


- On s'est mis ensemble, avoua la Yamanaka en souriant. 



Karin lâcha un cri de joie et se jeta dans les bras de son amie. 



- Je suis trop contente pour vous. C'est une nouvelle vie qui commence pour toi ma belle.


- Oui, et je vais tout faire pour qu'elle soit meilleure. 


- A la bonne heure. 



Les deux jeunes femmes se dirigèrent vers le salon, où des albums photos étaient déposés sur la table basse. Ino perdit son sourire et son assurance.  



- Qu'est ce que tu fais ? 


- Suigetsu m'a demandé de trouver des photos de la fête du lycée. 


- Pour quoi faire ? 


- Pour Naruto, tu sais, c'est au sujet de cette histoire de coucherie, entre Sasuke et Hinata, d'ailleurs il pense que c'est un coup monté, et il croit aussi que c'est lui, qui a couché avec la Hyuga. 


- Un coup monté ? Qui aurait pu faire ça ? Trembla la blonde, sachant pertinemment la réponse 


- Aucune idée, mais j'ai un penchant pour Neji. 


- Neji ? 


- Oui. Ah tient ! Tu connais cette fille ? Demanda Karin en lui montrant une photo que lui avait remis Suigetsu. 


- Vaguement, elle traînait des fois derrière les fesses de Sasuke. 


- Ouais et bien cette fille a passé la soirée avec l'Uchiwa, peut-être même plus. 



Alors que Karin tournait des pages à la recherche de preuves, Ino s'asseyait à ses cotés, son cœur battait à cent à l'heure. Elle, qui pensait que cette histoire serait fini, il avait fallut que Naruto s'obstine à trouver cette fille. Et si jamais il la retrouve, ils feront le lien avec Neji et bien entendu, il ne tombera pas tout seul et l'entraînera avec elle. Elle pourrait tout perdre. 



- Ah tient ! Lâcha Karin en voyant deux trous dans une page. Il manque deux photos. C'est toi qui les a retiré ? 


- Je... je ne sais pas, tremblait la blonde. 


- C'est toi qui l'avait dans les mains la dernière fois. Tu pleurais même. 


- Peut être... je... oui, je les ai enlevé car il y avait Naruto dessus et je les ai déchiré de rage, donna t-elle comme excuse, augmentant ses mensonges. 


- Ah ! Il y en a une autre qui manque, tu t'es vraiment défoulé. 


- J'étais en colère. 



La rousse tira encore quelques pages, avant de s'arrêter net. 



- Là ! Regarde Ino ! 



Celle-ci se pencha et fixa la photo, où se trouvait en arrière plan, Sasuke avec une brune, celle que Naruto recherchait. 



- C'est elle, alors elle a certainement finit la soirée, voir même la nuit avec lui, suggéra Karin. Et donc, Hinata n'a pas pu être avec lui, mais avec Naruto. Il faut qu'il voit ça. 


- Et qu'est ce qu'il va faire s'il la retrouve ? 


- Lui demander si elle a bel et bien passé la nuit avec Sasuke. Si cela se trouve, elle pourrait reconnaître celui qu'elle a croisé dans le couloir, puisque Neji a dit à Sasuke qu'elle avait vu une fille sortir de la chambre, où se trouvait Naruto. Mais franchement, il y a anguille sous roche et il ment. C'est lui le manipulateur. 



La rousse prit la photo pour la mettre dans son sac, elle se retourna vers son amie et la vit pâle. 



- Qu'est ce que tu as ? 


- Rien, je vais me coucher, je suis fatiguée. 



La blonde se leva et se dirigea vers sa chambre en lui souhaitant une bonne nuit. Elle s'y enferma et jura contre elle même. Qu'est ce qui lui avait pris de faire ce chantage avec Neji ? Elle regrettait maintenant et priait pour que personne ne sache la vérité. 



Lundi 23 mai / 10h00

Propriété Shimura

Kiri / Japon



Le capitaine Kakashi Hatake avait continué à mener son enquête et cela l'avait conduit au domicile de l'ancien commandant de gendarmerie qui avait géré l'affaire de l'assassina de Fugaku Uchiwa. Danzô Shimura habitait maintenant la petite ville de Kiri et profitait de sa retraire, dans une belle villa. Il sortit de sa voiture et se dirigea vers la porte d'entrée. Il sonna et quelques secondes plus tard, un homme d'une trentaine d'année, ouvrit la porte. Brun, yeux marrons, assez mince et la peau bronzé, il était le portrait craché de son père. 



- Vous voulez quoi ? Lâchait le jeune homme en voyant l'uniforme de la gendarmerie que Kakashi portait. 


- Je suis le capitaine de gendarmerie de Konoha. Votre père est là ? 


- Ouais ! 


- J'aimerai lui parler. 


- C'est qui ? Intervenait une voix derrière lui. 



Kakashi n'avait vu que deux fois Danzô Shimura, et encore, de loin. Il n'avait pas vraiment changé, à part un bandeau qu'il avait maintenant sur les yeux, et une canne à la main droite. D'après ce qu'on lui avait dit, c'était à cause d'un accident de chasse. 



- Un gendarme papa. 


- Ok, je m'en occupe. 



Le fils partit à l'étage, alors que le père s'approcha du capitaine. 



- Kakashi Hatake ! Que me vaut l'honneur de votre visite ?



Évidemment, il ne le pensait pas, c'était plutôt ironique, et cela plongea l'ancien commandant de gendarmerie, en bas de l'échelle de l'estime de Kakashi. 



- Je voudrais vous poser des questions sur la dernière affaire de meurtre que vous avez traité. 


- Laquelle ? 


- Fugaku Uchiwa ! 



Danzô plissa les yeux et Kakashi pouvait y lire de la nervosité dans ces derniers, mélangé à de la colère. 



- Vous avez réouvert l'enquête ? 


- Pas officiellement, mais disons que je la réétudies. 


- Pourquoi ? Je n'ai pas fais correctement mon travail ? Haussait-il le ton acerbe. 


- Je veux juste réviser certains points noir dans ce dossier. 


- C'était un braquage qui a mal tourné et le voleur s'est volatilisé, point à la ligne. 


- Je pense qu'il y a eu bâclage du dossier. 


- Comment osez-vous venir chez moi et me dire que j'ai fais du mauvais travail ? S'énerva Danzô. Sortez de chez moi, et je vous avertis que vous entendrez parler de moi à travers vos supérieurs. 


- Pourquoi ? Parce que j'essaye de trouver un tueur ? 


- Non, parce que vous voulez me discréditer, mais je ne vous laisserai pas salir ma réputation. Sortez tout de suite de ma propriété capitaine. 



Sachant qu'il n'en tirera rien, Kakashi abdiqua et s'en retourna vers sa voiture. Il entendit même la porte claquer, mais continua sa route. Il entra dans son véhicule et roula vers le commissariat, bredouille. A l'intérieur de la maison, à l'étage, le jeune Shimura observa ce gendarme quitter la propriété. Il entendit aussi les pas et la canne de son père, lui signalant qu'il entrait dans sa chambre. Le silence s'installa, et la tension était palpable. Entre les deux, cela n'avait jamais été la grande joie et la complicité. 



- Pourquoi ? 



Danzô ne bougea pas d'un cil, attendant le reste de ce début de question, qu'il devina facilement. 



- Pourquoi ne m'as-tu jamais dénoncé ? Annonça le fils toujours ses yeux rivés sur l'extérieur. 


- Tu le sais pourquoi. J'ai fais une promesse à ta mère sur son lit de mort. 


- Tu parles ! C'était surtout pour toi. Pour que les gens ne disent pas... Son fils est un meurtrier. 


- C'est de ta faute Riku, toi et ton penchant pour la drogue. Estime toi heureux d'en être sortit grâce à ce séjour en désintoxe. 


- C'était pour te débarrasser de moi. 


- C'était pour que tu ne fasses plus de conneries et pour ton bien. Alors maintenant, conduis toi comme un homme et pour commencer, arrête de fréquenter ses voyous. 


- Ce sont mes amis. 


- Ce ne sont pas des gens recommandables, c'est à cause d'eux d'ailleurs que tu es dans cette situation. Alors, maintenant, tu vas rester ici et te tenir tranquille, sinon je n'hésiterai pas à te dénoncer. 


- Tu manqueras à ta parole, souriait Riku. 


- Ne me pousse pas à bout, lâchait son père furieux que son fils osait lui tenir tête.  



Danzô se retourna et sortit de la chambre pour se diriger vers la sienne. Il ouvrit son grand placard, et prit une boite à chaussures, qui se trouvait sur l'étagère du haut. Il ôta le couvercle et regardait cette cassette, qui était restée enfermée depuis plus de sept ans. Il ne savait pas ce qui lui avait traversé l'esprit ce jour là. Peut-être se disait-il qu'il lui restait un peu d'espoir de sauver son fils ? Pourtant, au fond de lui, il savait que la guérisson de son unique enfant n'était pas fini et était loin de l'être. 



Lundi 23 mai / 15h00

Gendarmerie

Konoha / Japon



Un homme haut gradé descendit d'une voiture, conduite par un sergent. Il pénétra dans la gendarmerie, ne répondant pas à la salutation du gendarme, en faction devant le bâtiment. Il était tellement énervé, qu'il ne fit même pas attention aux personnes qui étaient autour de lui, ou sur son chemin. son objectif atteint, il pénétra avec fracas dans le bureau du capitaine Kakashi Hatake. Ce dernier, sursautant légèrement, releva sa tête et fut surpris de voir son supérieur devant lui. Il se leva, se mettant en garde à vous, et remarqua que l'homme en face de lui, était furieux. 



- Je peux savoir pourquoi vous avez été emmerdé Danzô Shimura à son domicile. 



Il n'était pas vraiment surpris, du sujet de la présence du colonel Yamato et savait que Danzô allait exécuter sa menace. 



- Mon colonel, avec tout le respect que je vous dois, je ne l'ai aucunement emmerdé, et ne lui ai même pas posé de questions. 


- Il ne vous en a pas laissé le temps, répliqua son supérieur. Votre accusation de son incompétence avait déjà suffit. Et d'ailleurs, qui vous avez autorisé à rouvrir l'enquête de Fugaku Uchiwa. 


- Personne, mais... J'avais envie de le relire et j'ai trouvé pas mal d'incohérences. 


- Le rapport spécifiait que c'était juste un braquage qui avait mal tourné et que l'individu s'était volatilisé. C'était certainement un homme de passage à Konoha, voilà pourquoi on ne l'a jamais retrouvé. 


- Je pense le contraire mon colonel. 



Le colonel Yamato avait peut-être quelques liens de courtoisies avec Danzô Shimura, ayant été resté en bon terme après la retraite de ce dernier, mais il savait aussi que Kakashi Hatake avait du flaire et qu'il ne réouvrait pas un dossier pour passer le temps. Alors, il se calma, s'asseyait en face du capitaine, qui l'imita juste après. 



- Dîtes m'en plus. 



Kakashi avait gagné, il connaissait le colonel Yamato, et s'il lui demandait cela, c'était qu'il était intéressé. Le capitaine sortit un dossier de son tiroir, le posa sur sa table et l'ouvrit, donnant une feuille à son colonel, qui commençait à le lire. Quelques minutes après, le colonel Yamato sortit du bureau, plus calmement que lorsqu'il y était entré et se dirigea vers la sortie. L'adjudant chef Nara alla vers son supérieur et le vit affaler dans son fauteuil. 



- Alors ? 


- Il va rouvrir l'affaire, mais il ne veut pas que j'y mêle Danzô. 


- Pourtant, cela le concerne, puisque c'est lui qui l'avait mené à l'époque. Et il y a cette histoire de cassette vidéo, jamais retrouvée. 


- Oui, et pourtant, d'après Sasuke Uchiwa, il y en avait bien une, raconta Kakashi en se redressant. C'est pour cette raison que je voulais interroger Danzô, mais le colonel ne veut pas. 


- On va devoir faire sans lui alors ! 


- Je vais essayer de retrouver les personnes qui ont travaillé sur cette enquête. 


- D'après le dossier, il y avait le sergent Yakatana, mais il est mort trois mois après l'enquête, poursuivit Shikamaru. Il s'est suicidé. 


- Suicidé ? Pourquoi ? 


- Je n'en sais trop rien, une dépression peut-être ? 


- C'est bizarre de se suicider trois mois après l'enquête, se méfia Kakashi. Essayez de relire le rapport, cela me chiffonne. 


- Entendu. 


- Et cette enquête sur les vols de scooters ? 


- Nous avons quelques pistes, mais pour le moment, c'est au point mort. 


- Ok, on se concentre sur ces vols, et pour le dossier Uchiwa, on le fera en parallèle. 


- Bien capitaine. 



Shikamaru sortit du bureau alors que son supérieur regarda encore les pages du dossier. Il savait que Danzô était impliqué dans cette affaire, Il ne savait pas vraiment pourquoi, une intuition certainement. 



Lundi 23 mai / 18h30

Appartement de Kiba

Konoha / Japon



Alors que Kiba étaient en train de remplir un énième carton, il entendit la sonnette de l'entrée. Il se dirigea vers la porte et découvrit son ami, devant lui. 



- Naruto ! Quelle bonne surprise ! Tu viens me rendre visite par pur plaisir, où tu as encore une information à me demander ?


- Par pur plaisir Kiba, souriait l'Uzumaki. 



Le blond pénétra dans l'appartement de son ami, et découvrit des cartons qui recouvraient presque la totalité du salon. 



- Qu'est ce que c'est que ça ? Tu déménages ? 


- Oui, je vais aller vivre à Kiri. 


- A Kiri ? Mais... mais... 


- J'ai eu une réponse favorable de la part de Shino. 


- Shino ? Shino Aburame ? Le fiancé de ta sœur ? 


- Oui, c'est une très bonne opportunité pour moi. Il y a à peine un an que j'ai eu mon diplôme de vétérinaire, et je n'ai pas vraiment eu d'expérience à Konoha. Alors, Shino, qui est aussi vétérinaire, m'a proposé un poste dans son cabinet. J'ai réfléchis et j'ai finalement accepté. 


- Et tu allais nous le dire quand ? 


- Bientôt ! 


- Est ce que Ino a un peu précipité les choses ? 


- Oui et non, il me l'avait proposé avant, mais je dois avouer que son rejet m'a fait très mal et à Kiri, je vais commencer une nouvelle vie. 


- Alors, je te souhaite bonne chance. 


- Merci, souriait l'Inuzuka. Tu veux boire quelque chose, mais je n'ai que du jus de fruits. 


- Oui, je veux bien, accepta Naruto en s'asseyant. 



Kiba partit dans sa cuisine et revenait quelques secondes plus tard. 



- Alors, quoi de neuf de ton côté ? 


- Pas grand chose, sauf que je suis en couple avec Hinata. 


- Félicitation, se réjouissait Kiba. Alors c'est sérieux ? 


- Très sérieux. 


- Et comment a réagit Néji ? 


- Il ne le sait pas encore, elle ne lui en a pas parlé pour le moment, de toute façon, qu'il dise oui ou non, cela ne changera rien. 



Ils choquaient leur verre et buvaient leur contenu. 



- Tu pars quand pour Kiri ? 


- Le mois prochain. 


- Si tôt ! Mais alors, il faut fêter ton départ, on va faire une petite fête à la maison, et on invitera tous nos amis. 


- Merci beaucoup Naruto, tu es vraiment un ami, même si tu passes beaucoup plus de temps avec Sasuke qu'avec moi en ce moment. 


- Ah tu sais ! Ce n'est pas quelqu'un de mauvais bien au contraire, et puis, c'est le petit copain de ma cousine, alors c'est normal qu'on se voit. 


- Tu ne disais pas ça il y a deux mois. 


- Il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis, et puis, je me suis rendu compte que si on avait fait plus ample connaissance au lycée, notre petite guerre n'aurait pas durée aussi longtemps.


- Oui, tu as raison. 


- Bon, il va falloir que j'y aille, lâcha le blond en finissant son verre et en se levant. Je te dirais la date pour la fête, mais normalement, ce sera un samedi soir. 


- D'accord et merci encore. 



Naruto ouvrit la porte, serrait la main de son ami et quittait l'appartement. Il devait organiser une belle fête pour son ami et il avait déjà quelques petites idées en tête. 



Jeudi 26 mai / 21h00

Bowling Akatsuki

Konoha / Japon



Toru avait trainé Aiko jusqu'au bowling, où elles avaient apprises, par la bouche du frère d'Itachi, lorsqu'elles avaient récupéré leur voiture, que ce dernier possédait un bowling, avec bien sûr son ami Sasori. Les voici donc devant le batîment, où elles entraient, trouvant déjà le brun derrière le comptoir, mais seulement lui. Toru balaya la salle du regard, mais ne trouvait pas le roux. Elle fit une mine boudeuse, et suivit son amie au bar. 



Les aperçevant, Itachi leur souriait, cela lui faisait plaisir de les revoir, et il les trouvait vraiment belles. Sasori allait regrettait d'être partit en urgence, lui qui n'avait pas arrêté de parler d'elles. Mais, il fallait bien qu'il se range du côté de son ami d'enfance. 



- Bonsoir mesdemoiselle ! 


- Bonsoir, répondirent-elles alors qu'elles s'installèrent sur les tabourets du bar. 


- Alors, vous vous êtes bien installées ? 


- Très bien merci, lâchait Aiko. On ouvre lundi. 


- Alors bonne chance. 


- Merci. 



Son amie Toru regardait encore une fois autour d'elle dans l'espoir de voir débarquer Sasori. Mais rien ! Pas l'ombre d'un roux à l'horizon. 



- Vous voulez boire quelque chose ? 


- Une limonade, je reprends le volant, et toi Toru ? 


- Pareil ! 


- Votre voiture fonctionne bien alors ? 


- Très bien, et merci encore pour la réparation, elle ronronne comme si elle était neuve. 


- C'est mon frère Sasuke qui l'a réparé, il est très doué. 


- Oui, et il nous a dit que vous possediez ce bowling. 


- C'est vrai, avec trois autres de mes amis, Pein, Deidara et Sasori. Mais, il n'est là pas ce soir. 


- Ah ! Lâchait Toru déçut de l'absence du roux. 


- Mais il sera là demain soir. 



Toru retrouva le sourire et but une gorgée de sa limonade. 



- Eh Ita, il me faudrait deux coca et un café, lâchait un homme blond en posant son plateau sur le comptoir. 


- Ok. 


- Bonsoir, disait Deidara en aperçevant les deux demoiselles. 


- Bonsoir, répondirent gentiment les filles 


- Je me présente, Deidara, ravi de faire votre connaissance, vous êtes nouvelles en ville ? 


- Oui, on vient d'emménager, l'informait Toru. 


- Génial, on aura alors l'occasion de se revoir. 


- Certainement. 


- Vous êtes ravissantes en tout cas, souriait le blond. 


- Merci. 


- Tiens, l'interrompait Itachi en posant la commande sur le plateau. 



Deidara partit vers la piste trois, non sans faire un clin d'oeil aux deux filles. D'ailleurs, celles-ci restaient au moins une heure, discutant avec Itachi, et Deidara lorsqu'il n'avait pas de commande. 



- Ils sont sympas, disait Toru en entrant dans la voiture. 


- Oui, très sympas. 


- Il est mignon Itachi hein, souriait Toru. 


- Oui, mais non, j'ai déjà donné avec les garçons, je prend une pause. 


- Et bien pas moi, j'ai bien l'intention de revenir demain soir et de voir le beau roux. 


- Ah ! Parce que le blond ne t'a pas plû ? 


- Pas trop non, il n'est pas mon style, je préfère Sasori. 


- Toru, fais gaffe, j'ai pas envie de sécher encore tes larmes. 


- Je vais y aller doucement cette fois. 



Aiko secoua la tête et alluma le moteur. Son amie ne changera donc jamais. 



Vendredi 27 mai / 16h00

Librairie Hyuga

Konoha / Japon



Hanabi n'avait pas de cour le vendredi et était donc arrivée la veille au soir. Le matin, comme à son habitude, elle avait fait la grâce matinée, mais l'après-midi, elle donnait un coup de main. Il y avait aussi Tenten, qui s'était habituée à travailler à la librairie, et d'ailleurs, la cadette s'entendait bien avec la brunette aux macarons. Sa soeur, quant à elle, était dans le bureau, triant quelques papiers. 



C'était donc dans une bonne humeur, qu'elles travaillaient bien ensemble entre femmes, car Neji était à Kiri, avec un de ses fournisseurs. Soudain, deux femmes entrèrent dans la boutique, le sourire aux lèvres, se dirigeant vers Tenten et Hanabi, qui étaient derrière le comptoir. 



- Bonjour, je m'appelle Toru, et voici Aiko, nous sommes les propriétaires du salon de beauté qui va ouvrir lundi. 


- Bonjour, saluait la jeune Hyuga. Bienvenu dans le quartier. Je suis Hanabi, voici Tenten et Hinata, ajoutait-elle en désignant sa soeur qui sortait du bureau. 


- Bonjour, lâchait la petite amie de Naruto. 


- Nous venons vous remettre des bons de réduction pour l'ouverture du salon, annonça Aiko en leur tendant des propectus. 


- Oh merci beaucoup, disait Hanabi en prenant la feuille. 


- C'est valable jusqu'au trente juin, moins trente pour cent sur les épilations. 


- On se fera une joie de venir, appuya Tenten. Merci. 


- J'espère que tout se passera bien pour vous, renchérissait Hinata. 


- Oui, ça a l'air d'être une petite ville très accueillante. 


- Elle l'est, disait Tenten. 


- Bon ben, on va vous laisser, nous n'avons pas encore fini, communiqua Toru en se dirigeant vers la sortie. Bonne fin de journée, ajoutait-elle à leur encontre. 


- Bonne journée, lâchaient en même temps les trois jeunes femmes. 


- Elles sont gentilles, disait Hanabi en se tournant vers Tenten et sa soeur. 


- Oui, très. Et je vais d'ailleurs y aller lundi, pour voir comment elles travaillent. Tu vas y aller Hinata ? 


- Je n'en sais rien. 


- Cela ferait plaisir à Naruto de te voir toute épilée pour lui, jasa Hanabi avec un clin d'oeil. 


- Hanabi ! Rougissait Hinata. 


- Oh allez ! Ose dire qu'il ne t'a jamais vu toute nue. 


- Non, jamais. 


- Quoi ? Vous n'avez encore rien fait ? Hurla presque sa cadette surprise. 


- Hanabi ! La calma Tenten en voyant la pauvre Hinata toute rouge. 


- Qu'est ce que tu attends alors ? Le pauvre, il doit trop se retenir. 



Hinata baissa la tête, un peu honteuse, ils avaient encore rien fait, et Naruto ne disait rien, mais elle savait qu'il avait envi de passer à l'acte. Et elle, avait-elle envie aussi ? Oh oui ! Elle en avait envie. 



- Pourquoi tu n'iras pas le voir à son travail ? L'interrogea Hanabi. 


- Oh mais je ne veux pas le déranger. 


- Tu ne le dérangeras pas, j'en suis sûr, et ce sera l'occasion de passer à l'acte. 


- Oui, pourquoi pas ! 


- Tu mets un truc super sexy en dessous, et tu vas voir qu'il va te sauter dessus, suggéra sa cadette. 


- Mais, et que va dire Neji ? 


- Ne t'inquiète pas pour lui, on trouvera quelque chose à lui dire. 


- Vas-y Hinata, insista Hanabi. On fermera ensemble. 



L'ainée réfléchissait un peu avant de sourire, acceptant le marché. Elle les remerciait et se dirigeait vers la porte qui menait à la maison. Elle fouilla dans son armoire et prit une petite tenue, qu'elle avait acheté récemment. Elle se disait qu'elle l'avait fait sur un coup de tête, ne sachant même pas si elle allait servir. Finalement, elle l'enfila, s'admira dans l'armoire et souriait, se trouvant sexy. Elle prit une veste qui lui arrivait aux genoux, chaussa des talons aiguilles, et sortit de la maison pour se diriger vers la mairie, espérant que sa petite surprise sera réussit. 



Vendredi 27 mai / 17h30

Mairie de Konoha

Konoha / Japon



Hinata était devant la mairie, mais un gros doute la submergea d'un coup. Est-ce qu'il allait la repousser en lui disant que ce n'était ni le lieu, ni le moment ? Elle ne le savait pas. D'un côté, elle était prête à retourner chez elle, et d'un autre, elle voulait le faire. Elle était prête depuis un moment, mais ils n'avaient pas encore trouvé d'opportunité. Elle souffla un bon coup, et grimpa les escaliers, qui menaient à l'entrée de la mairie. Elle poussa la porte, se dirigea vers l'acceuil, où une jeune dame lui souriait, lui souhaitant la bienvenue. 



- Bonjour, je peux savoir où se trouve le bureau de Naruto Uzumaki ? 


- Vous avez rendez-vous ? 


- Non, c'est une surprise. 


- Je suis désolée mademoiselle, vous ne pouvez pas passer, si vous n'avez pas de rendez-vous. 


- Je suis sa petite amie. 


- Petite amie ou pas, c'est pareil. Si vous voulez, je peux le prévenir. 


- Non, je vous dis que c'est une surprise. 


- Je ne peux pas, si vous voulez passer, il faut que je le prévienne pour avoir son accord. Sinon, vous devez prendre un rendez-vous. 


- Hinata ? Lâchait une personne derrière elles. 



La Hyuga se retourna et vit monsieur le maire devant elle. La jeune femme de l'acceuil se leva et le salua. 



- Bonjour monsieur. 


- Hinata ! Quelle surprise ! Que faites-vous là ? 


- Je suis venu voir Naruto. 


- Ah d'accord ! 


- Mais la demoiselle ne veut pas me laisser passer par ce que je n'ai pas de rendez-vous. 


- Oh ce n'est pas grave. Venez ! Je vais vous accompagner jusqu'à son bureau. 


- Oh c'est gentil ! Merci. 



Ils partirent alors vers un couloir et quelques mètres plus loin, Minato pointa un autre couloir. 



- Vous tournez à droite, et c'est celle au fond, indiquait-il. 


- Merci beaucoup


- De rien, et... venez dîner à la maison un de ces soirs. 


- Pas de soucis, merci. 



Minato repartit alors que Hinata marcha, tourna à droite et découvrit un jeune homme aux cheveux et aux yeux aussi noirs que ceux de Sasuke. Ils se saluèrent et Hinata continua son chemin. Le jeune homme, qui n'était autre que Sai, se retourna, se demandant qui cela pouvait être. 



- Ravissante, se disait-il, avant de reprendre sa route. 



Arrivée devant la porte, la Hyuga respira un bon coup avant de toquer à celle-ci. 



- Entrez, entendait-elle, reconnaissant la voix de Naruto. 



Elle l'ouvrit et le blond, qui était derrière son bureau, était très surpris de voir sa belle devant lui. Celle-ci referma la porte et se dirigea vers lui. 



- Hinata ! Que fais-tu là ? 


- Je suis venu te rendre visite. Je te dérange ? 


- Non... non, non, pas du tout. 



Hinata fit le tour d'une façon aguichante, alors qu'il lâchait les feuilles, dans un petit sourire. Il pivota sa chaise sur le côté, pour se retrouver juste en face. Mais la demoiselle, à l'aide des roulettes, recula la chaise, pour s'asseoir sur le rebord du bureau, de ce fait, le blond se remit devant elle. 



- Hinata ! Qu'est ce qu'il y a ? 



Elle avait chassé ses doutes et sa timidité, elle le voulait, elle ne voulait plus reculer. 



- J'ai un petit cadeau pour toi. 



Juste après ça, elle défit la ceinture de son imperméable pour lui laisser découvrir des dessous affriolants. Il ouvrit la bouche et les yeux en grand, charmé de ce qu'il avait sous son nez. Il avait déjà vu cette scène, mais à la place d'une blonde, c'était maintenant une brune, sa petite amie. Il avait la langue qui pendait et de la bave qui coulait. S'il s'écoutait , il se jeterait sur elle. Mais, ayant du respect pour cette déesse, qui était en face de lui, il se leva simplement posa ses deux mains de chaque côté de la belle, et la regarda intensément dans les yeux. 



- Hinata ! Je ne veux pas. 


- Pourquoi ? Soufflait-elle à quelques centimètres des lèvres du blond. 


- Parce que, pour moi, ce n'est pas possible ici. Non, si on fait l'amour, ce sera dans un meilleur endroit. 


- Pourquoi ? Moi je trouve, que c'est bien ici. 


- Non, ce n'est pas vraiment confortable. Peut-etre une prochaine fois, mais notre vrai première fois, je veux que ce soit dans un endroit normal. 


- Dans un lit, dans une chambre? 


- Tout à fait ! Je t'aime Hinata, j'ai trop de respect pour toi, pour te prendre comme ça. 


- J'ai compris, baissait-elle la tête attristée. Pardon. 


- Ne sois pas désolé, tu... tu es magnifique dans cette tenue, ajoutait le blond en la contemplant. J'étais à deux doigts de te sauter dessus. 



Hinata souriait, puis se fit embrasser, mettant ses bras autour du cou de son petit ami, approfondissant le baiser. Soudain, la porte s'ouvrit sur Sai qui se stoppa net, à la vue de cette scène. D'ailleurs, le petit couple s'arrêta, et se tourna vers lui. 



- Pardon, lâchait-il ne faisant plus un seul geste. J'ai... j'ai oublié mon porte feuilles. 



Sai partit vers sa table, ouvrit le tiroir et prit son bien, devant eux, qui ne bougeait pas d'un millimètre, encore déconcertés par l'arrivée du jeune homme. Puis, ce dernier partit aussi vite qu'il était venu. 



- Tu comprends maintenant où je voulais en venir ? Disait Naruto une fois que le brun fut sortit. 


- Oh que oui ! 


- En attendant, je t'invite à dîner ce soir, proposait-il en la regardant dans les yeux. 


- Avec plaisir ! Souriait la brune avant de se faire de nouveau embrasser. 



Vendredi 27 mai / 21h30

Bowling Akatsuki

Konoha / Japon



Elle voulait convaincre Aiko de retourner au bowling, mais la demoiselle préférait rester à la maison, assez fatiguée de sa journée. 



- Et bien moi ! Je ne suis pas du tout fatiguée, avait lâché Toru en réajustant sa coiffure. 


- Je pense que c'est plutôt un roux qui te redonne de l'énergie, avait jasé son amie. Ne te donne pas à lui le premier soir. 


- Plus maintenant ! 



Oh que oui ! Elle voulait à tout prix revoir ce roux, dont elle avait eu le coup de foudre. Mais son échec d'il y avait un mois, la freinait légèrement, mais cela ne l'avait pas empêché d'espérer. C'était donc avec le sourire qu'elle franchissait la porte de l'établissement, et qu'elle le vit derrière le comptoir. D'ailleurs, lorsqu'il l'aperçut, son coeur s'emballa, et il ne pouvait s'empêcher d'étirer ses lèvres. 



Il la détailla et dans cette petite robe bleu, qui serrait son corps, elle était vraiment très belle. Ses cheveux longs noirs, ses beaux yeux verts et ses lèvres qui faisaient envies. Il ne la connaissait pas depuis longtemps, mais il allait vite y remédier. 



- Bonsoir, souriait-elle en s'asseyant sur un tabouret. 


- Bonsoir Toru, souriait-il également, posant ses deux mains à plat sur le comptoir. Je vous sers quelque chose ? 


- Oui, un petit saké. 



Sasori prit un petit verre, le rempliçait et le posa devant elle. La jeune femme en prit une gorgée et reposa le verre avant de lui sourire.  



- Alors, vous vous êtes bien installés ? 


- Très bien merci, nous avons donné des tracts aujourd'hui, j'espère qu'il y aura du monde. 


- Je l'espère aussi pour vous. 


- Tiens tiens tiens, Toru, bonsoir, lâchait une personne, posant son plateau sur le comptoir. 


- Bonsoir Deidara. 


- Tu es très belle ce soir, complimentait-il. 


- Merci. 


- Sasori, deux verres de limonade et un coca, s'il te plaît. 



Ce dernier s'exécuta, alors que Deidara souriait à la jeune femme, celle-ci lui rendait son sourire, assez nerveux quand même. 



- Dis moi Toru, tu fais quoi demain soir ? 


- Demain soir ? Réfléchissait la demoiselle alors que la machoire de Sasori se crispait. Je ne fais rien. 


- Oh cool ! Tu aimes les fêtes forraines ? 


- Oui, j'aime bien. 


- Il y en a une à Kiri, tu veux qu'on y aille ensemble ? 



Avant qu'elle ne réponde, Sasori posa un peu brutalement les verres sur le plateau qui était situé entre son ami et la brunette. Les deux jeunes gens sursautaient et tournaient leur tête vers le roux, qui n'était pas très ravi de l'invitation de Deidara. D'ailleurs, ils pouvaient bien voir le regard assassin que le Chyo avait à l'encontre du blond. 



- Je... je suis désolé, mais je viens de me rappeler qu'Aiko et moi devions faire quelque chose. 


- Ah ! Lâchait-il déçut. La prochaine fois alors. 


- Oui, la prochaine fois peut-être. 



Deidara prit le plateau, fit un petit clin d'œil à Toru, puis alla vers la piste trois, sous les yeux furibond du roux. Décidément, son ami de lycée draguait sur tout ce qui bougeait, mais fois du Chyo, il ne le fera pas avec Toru. Il tourna la tête vers la demoiselle et celle-ci le regardait avec étonnement. Puis, un sourire se dessina sur ses lèvres et elle but une gorgée de sa boisson, alors que Sasori se reprit. 



- Désolé, mais Deidara est parfois insupportable. 


- Pour tout avouer, il ressemble physiquement à mon ex, souriait la brune. 


- Ton ex ? 


- Oui, un connard et un infidèle. 


- Infidèle ! Alors c'est la raison de votre rupture ? 


- Et oui ! Lâchait-elle en avalant une gorgée. Et toi ? 


- Quoi moi ? 


- Tu as une petite amie ? 


- Non, ma dernière relation a été un véritable échec. 


- Infidèle aussi ? 


- Oui, elle m'a loupé de peu avec la lampe. 



Le sourire de la brune s'estompa et elle le regarda perplexe. 



- C'est toi qui l'a trompé ? 


- Oui et non, c'était un peu compliqué, disons que l'on s'est trompés mutuellement, lâchait-il avant de voir des personnes entrer dans le bowling. 



Il s'excusa auprès d'elle et se dirigea vers le stand de l'accueil, où se trouvait trois jeunes filles. Sous ses yeux et jalouse, elle le vit leur faire la bise, et de plus, l'une d'elle l'attrapa par son col de sa chemise et lui murmura quelque chose à son oreille. Il lui souriait avant d'aller derrière, pour chercher des chaussures adéquates au bowling. Lorsqu'il eut finit, il retourna au bar, mais le trouva vide. Il fronça les sourcils, en voyant le verre de Toru à moitié vide sur le comptoir, avec à côté, un billet. Il regarda autour de lui, essayant de la repérer, mais il n'y avait plus aucun signe de la demoiselle. 



- Tu as vu Toru ? Demandait-il à Deidara lorsque ce dernier venait vers lui. 


- Non ! 



A l'extérieur, la demoiselle en question traversa le parking pour se rendre à sa voiture. Heureusement qu'Aiko le lui avait prêté. Elle s'installa à l'intérieur, mais n'alluma pas tout de suite le moteur. 



- Quelle conne ! 



Aiko avait eu raison, les mecs étaient tous pareil. Elle ne voulait pas verser de larmes, ni vider encore des pots de glace devant la télévision, chose qu'elle avait fait à sa dernière rupture et qui lui avait valu un gros régime. Elle aurait tellement voulu y croire, mais elle avait bien vu de ses propres yeux, Sasori était un homme à femmes, et elle ne voulait pas être un de ses trophées. Elle alluma son moteur, et se disait qu'elle devait l'oublier. Dommage !



Lundi 30 mai / 16h45

Ecole maternelle

Konoha / Japon



Sakura était gaie comme un pinson. Elle avait passé un très bon week-end en compagnie de Sasuke. Elle avait également passé une bonne nuit chez lui. Elle n'avait pas vu Mikoto, car celle-ci était partit en week-end avec une amie. Enfin, c'était ce que le brun lui avait dit. Elle espérait vraiment qu'il y aura d'autres week-end comme celui là. 



Elle salua ses collègues et la directrice, puis prit le chemin de la sortie. Souriante, elle se dirigea vers le parking pour récupérer son scooter, mais elle se stoppa net en voyant l'endroit, où elle l'avait attaché, vide. Son sourire s'estompa, son cœur battait à cent à l'heure et la panique s'empara d'elle. 



- Non ! Lâchait-elle en marchant vers un antivol qui était sur le sol. Non, pitié non. 



Son beau scooter rose que lui avait offert Sasuke avait été semblablement volé. Des larmes commencèrent à couler et elle eut très mal au cœur. Tremblante, elle attrapa son portable et composa le numéro de son petit copain, toujours en larmes. 



- Sakura ! Qu'est ce qu'il y a ? Demandait-il lorsqu'il avait entendu la voix tremblante de sa rose. 


- Mon scooter, on vient de voler mon scooter, pleurait-elle. 


- Quoi ? 


- Oui, il ne me reste que l'antivol. Oh mon dieu Sasuke ! 


- Calme toi Sakura, j'arrive, ne bouge pas. 



Un peu perdue, Sakura s'asseyait sur un banc à proximité et attendit la venue du brun qui arriva seulement quelques minutes plus tard. Elle se leva et se réfugia dans ses bras, recommençant à pleurer. 



- Cela va aller ma puce. 


- Mon scooter, ils ont pris mon beau scooter, les enflures.


- Ce n'est rien. 


- Je ne l'avais que depuis un mois.  


- On va le retrouver, ne t'inquiète pas ma chérie.


- Je l'espère. 


- On va aller à la gendarmerie pour porter plainte, d'accord ?  


- D'accord, acceptait-elle en reniflant. 



Il l'embrassa tendrement la consolant, puis il s'installèrent dans la voiture, et le brun démarra pour se diriger vers la gendarmerie. 



Lundi 30 mai / 17h10

Gendarmerie

Konoha / Japon



Main dans la main, Sasuke et Sakura entrèrent dans la gendarmerie et se dirigèrent vers l'accueil, où ils trouvèrent une gendarmette. Cela faisait longtemps que le brun n'avait pas mit les pieds dans cet établissement. Depuis la mort de son père en faite, et ayant eu un souvenir amer de la gendarmerie, il n'y était plus entré depuis. 



- Bonjour, c'est pour quoi ? 


- Mon scooter vient d'être volé, lâchait la rose, dont les larmes avaient séché. 


- Ok, je vais vous faire patienter, un gendarme viendra prendre votre déposition. 


- Est-ce que le capitaine Hatake est là ? Demanda soudainement Sasuke. 


- Oui, mais il est occupé et il n'a pas le temps de prendre votre déposition. 


- Est-ce que vous pouvez l'appeler et lui dire que Sasuke Uchiwa est là et qu'il aimerait le voir ? 



La gendarmette haussa un sourcil, se disant que cet homme ne manquait pas de toupet. Pour qui se prenait-il celui-là ? Après quelques secondes de réflexions, elle prit son téléphone et appela son supérieur. Elle raccrocha quelques secondes plus tard, et leur souriait avant de leur dire que le capitaine Kakashi Hatake arrivait. A peine cinq minutes plus tard, il se présenta devant eux. 



- Bonjour Sasuke. 


- Bonjour capitaine. 


- Alors Sakura, qu'est ce qu'il vous arrive ? Demandait-il en voyant les yeux rouges et les sillons qu'avaient provoqué ses larmes. 


- On lui a volé son scooter, lâchait Sasuke à sa place. 


- Oh ! Oui, en ce moment il y a beaucoup de vols de scooters. Nous pensons à une bande organisée. Venez avec moi, on va enregistré votre plainte. 



Le petit couple suivit le capitaine jusque dans son bureau et s'installait sur les chaises, en face de l'Hatake. Il prit la déposition de la rose et lui fit signer quelques papiers. 



- Pour le moment, nous avons aucune piste sur cette éventuelle bande. Mais ne vous inquiétez pas, nous allons les retrouver. 


- Ouais, et mon scooter sera en pièces détachées, dans les quatre coins du Japon. 


- Ne t'en fais pas, on va le retrouver, au pire, je t'en achèterai un autre. 


- Non Sasuke, non... si on ne le retrouve pas, il faudra que je m'achète une voiture, depuis le temps que j'en veux une. 



Ils se levèrent et Sasuke se stoppa net sur le panneau qui se trouvait au coin de la pièce. 



- Est ce que vous avez des pistes pour le meurtre de mon père ? 


- Oui, lâchait Kakashi après quelques secondes d'hésitation. 


- Vous avez retrouvé la cassette vidéo, car vous êtes venu me voir l'autre jour pour me demander s'il y en avait eu une dans le magnéto le jour du meurtre ?


- Non, nous l'avons malheureusement pas retrouvé. 


- Et vous n'avez rien d'autres comme pistes ? 


- Non, mentait le capitaine pour le bien de l'enquête. 


- Ok ! Mais si vous avez le moindre élément, n'hésitait pas à venir me voir. 


- Je le ferai ! 



Ils sortirent du bureau et virent l'adjudant chef Shikamaru Nara. 



- Oh bonjour Sakura ! 


- Bonjour Shikamaru. 


- Vous vous connaissez ? Lâchait Sasuke en plissant les yeux. 


- Oui, c'est le mari de Temari, une collègue à moi. 


- Ah d'accord ! 


- Que fais-tu là ? 


- Mon scooter vient d'être volé. 


- Oh encore ! 


- Oui, et il faut absolument appréhender cette bande, je ne veux pas que tous les scooter de Konoha disparaissent, intervenait le capitaine. 


- Nous faisons tout ce que nous pouvons, disait Shikamaru. On finira par les coincer. 


- Je l'espère. 



Elle lui fit un mince sourire, encore trop peiné par le vol de son scooter, salua le mari de Temari et le capitaine, avant de suivre son petit ami hors de la gendarmerie. 



- Tu veux que je reste avec toi ce soir ? Demanda Sasuke alors qu'ils étaient dans la voiture. 


- Je le veux oui. 



Ils s'embrassèrent langoureusement, avant qu'il ne démarre la voiture et qu'ils se dirigent vers la villa des Uzumaki. 



Lundi 30 mai / 18h00

Garage au nord de Konoha

Konoha / Japon



Dans un grand bureau, au fond du garage, à l'abris des regards indiscrets, un jeune homme était assis sur un canapé, une ligne de poudre blanche devant lui. A l'aide d'une paille, il la renifla entièrement. Il se réadossa et souffla un bon coup, comme s'il avait prit un bon bol d'oxygène. Heureusement, que son paternel ignorait de la rechute de son fils, car sinon il le mettrait directement dans ce centre de désintoxe, ou alors il le dénoncerait à la police, pour la connerie qu'il avait fait il y a presque huit ans. 



- Eh Riku ! Ils sont de retour. 


- Ok ! 


- Ça va ? 


- Ouais, lâchait le Shimura en se levant. 


- Quand est-ce que tu vas arrêter de renifler cette merde ? 


- T'occupe Hiroshi ! 



Riku sortit du bureau, suivit de son pote, et se dirigea vers une camionnette où deux hommes y sortirent. Le premier, Atame, était blond, avec un poignée bandé, le deuxième, Goro, était brun avec un bandage sur le nez. 



- Alors, la pêche a été bonne ? 


- Bof, on en a eu trois, expliqua Atame en ouvrant la porte arrière du véhicule. Deux à Kiri et un à Konoha. 


- Rose ! Lâchait Riku surpris d'en voir un dans cette couleur. 


- Ouais, je l'ai trouvé sympa, il est en très bonne état, expliqua Goro. 


- Il faudra le repeindre, car ce n'est pas une couleur habituelle et il pourra facilement se repérer, lâchait leur chef Hiroshi. 


- On le fera. 


- Non ! 


- Comment ça non ? S'écria Goro. 


- Qu'est ce qu'il y a Riku ? Demanda Hiroshi.


- Lundi dernier, un flic est venu poser des questions à mon père. 


- Pour le vol des scooters ? 


- Non, pour autre chose, une connerie que j'ai fait il y a huit ans. 


- Ah ! Cette connerie. 


- Ce flic, c'est le nouveau capitaine de la gendarmerie de Konoha, et il est très dangereux. Il peut me soupçonner et il me fera certainement suivre. 


- Il peut tomber sur notre petite affaire, appuyait Atame. 


- Ouais, donc il va falloir pour le moment arrêter les activités et planquer les scooters à l'arrière du garage. 


- Quoi ? Hurla presque le blond en fermant sèchement la porte de la camionnette. 


- Je ne veux pas prendre de risque. 


- Et notre fric alors ? S'énerva également Goro. .


- Vous l'aurez, mais tant que ce flic s'intéressera à mon père, et donc à moi, on stoppe toutes activités. 


- On a fait la moitié du boulot, disait Atame en colère. Alors je veux la moitié de mon fric. 



A cran en ce moment, Riku le prit par le col, et le plaqua contre la camionnette. Les deux autres n'avaient pas fait un geste, sachant que le Shimura était très fort, lorsqu'il avait fait le plein. 



- Ne me mets pas à bout, sinon je te fracture ton autre poignée. 


- Ok, ok ! Disait le blond apeuré. 



Riku le lâchait et retournait au bureau. 



- Si je retrouve le connard qui m'a fracturé le poignée, je le bute, jura Atame en entrant à son tour dans le bureau. 


- Et moi donc alors, regarde mon nez, la dernière meuf que j'ai voulu draguer, m'a traité de raton laveur. 



Le blond émit un sourire, alors que Riku et Hiroshi lâchait un énorme rire. 



- J'aurais bien voulu voir ça en tout cas, disait Riku en s'adossant à son fauteuil. A trois, vous n'avez rien pu faire ? 


- Il était très fort, expliquait Hiroshi. Il devait certainement faire de la boxe. 


- Et vous ne savez vraiment pas qui il est ? 


- Non, on le l'avait jamais vu, et comme on venait d'arriver en ville... 


- A quoi il ressemble ? 


- Cheveux noirs, yeux noirs, la vingtaine et bien bâti. 


- Il y avait aussi la fille aux cheveux roses, appuyait Atame. 


- Rose ? C'est comme le scooter, elle ne sera pas difficile à repérer. En tout cas, si vous les croisez, ne faite rien, car s'ils vous identifient, vous êtes bon pour la taule. 


- Pas si on les bute, contredisait Goro en sortant une arme de sa veste et en le plaçant sur la petite table.  



Ils l'examinèrent, se regardèrent avant d'émettre un sourire. Cette solution avait été accepté à l'unanimité. 


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