Meilleurs ennemis

Chapitre 12 : Meilleurs ennemis

8129 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 24/12/2023 21:04



Dimanche 15 mai / 00h20

Dans le bois de Konoha

Konoha / Japon



Ils avaient fait quelques kilomètres et s'étaient arrêtés en haut d'une petite colline, qui surplombait la ville éclairée. 



- C'est magnifique, lâchait la rose, en sortant de la voiture. 


- J'y venais autrefois, lorsque j'avais le cafard. Je trouve cela apaisant. 



Le brun se mit derrière la rose et l'enlaça, tout en l'embrassant dans le cou. Elle posa ses mains sur ceux de son amour, et ferma les yeux, profitant de ce petit moment, et de cette petite brise, qui soufflait sur son visage. 



La rose se retourna et lui offrit un doux sourire. Enchanté par ce délicat visage illuminé, il l'embrassa amoureusement, la serrant encore dans ses bras. D'abord dans son dos, les mains de l'Uchiwa descendit jusqu'au creux de ses reins, pour empaumer les fesses bien rondes de sa petite amie. 



- Qu'avez-vous en tête monsieur Uchiwa ? Souriait la demoiselle, en le regardant dans les yeux. 


- Devine ! Lâchait-il en prenant plus sauvagement ses lèvres en otage. 



Début lime


Elle y répondit ardemment, se faisant entraîner contre l'aile arrière de la voiture, n'arrêtant en rien leur baiser, qui devenait de plus en plus brûlant. Il la souleva, l'attrapant par les cuisses, entourant les jambes de sa rose, autour de sa taille. Elle le sentait contre son intimité, et elle était très flattée. Une autre brise, un peu plus froide, la fit frissoner. 



- Sa... Sasuke ! J'ai froid. 



Aussitôt, il ouvra la porte arrière de la voiture, pour s'y engouffrer. Le brun se retrouva donc assis sur la banquette, une fleur sur sa partie intime, qu'elle n'hésita pas à frotter, contre sa petite culotte, qu'il devinait déjà toute mouillée. Ils s'embrassaient encore et encore, alors que les mains de Sasuke se baladaient sur les cuisses de sa rose, et que celle-ci commençait à déboutonner la chemise du ténébreux, caressant au passage, ce torse imberbe et musclé.



 Puis, elle descendit ses mains plus bas, atteignant son objectif, les boutons du pantalon. Un à un, elle les défaisait, sentant le souffle court de Sasuke dans son oreille, alors qu'elle embrassait délicatement son cou. Joueuse ce soir, elle écarta les cuisses du brun, tout en embrassant son torse, léchant au passage les tétons, sous une plainte de celui-ci. D'un geste vif, elle retira le pantalon, suivit du boxer, pour y découvrir un membre bien tendu devant elle.



 Les joues rouges, l'Uchiwa la regarda se pinçer les lèvres, avant qu'elle ne le prenne délicatement en bouche, s'attardant un peu sur le gland. Les gémissements rauques qu'elle entendait, ne firent qu'accroitre son envie de lui, et elle l'engouffra plus profondément dans sa cavité buccale, faisant des mouvements de plus en plus rapide. 



- Oh Sakura ! C'est trop bon ! 



Contente de l'effet qu'elle lui procurait, et voulant le faire craquer, elle s'aida de sa main droite et continua de plus belle, sentant que son amant était sur le point d'exploser. D'ailleurs, ce dernier était sur un petit nuage, et subissait les allées et venues de sa bienfaitrice. Elle ne lui avait jamais fait de fellation, et il venait de découvrir une autre de ses qualités. 



Il allait venir, ses sons de plus en plus fort, signifiaient qu'il était sur le point de se lâcher, et quelques secondes plus tard en effet, il explosa dans la bouche de la rose. Celle-ci finissait le travail, avalant cette semence, au goût sucré. Complètement pantelant, Sasuke la sentit revenir sur lui pour reprendre ses lèvres en otage. 



- Alors, cela t'a plu ? 


- Le mot est faible, lâchait-il le souffle court. 


- C'était pour me faire pardonner de la partie perdu à cause de moi. 


- A mon tour alors de me faire pardonner des mots que j'ai osé dire. 



Il commença à lui enlever son petit gilet et à descendre une par une, les bretelles de sa fine robe, tout en lui faisant des petits baisers dans le cou. La tête en arrière, la rose apprécia cette délicate attention. Il lui caressa son postérieur d'une main, et de l'autre, baissait le soutien gorge, pour prendre en poigne le sein gauche de la rose. Puis, il la prit par les fesses, pour la soulever, atteignant cette poitrine qu'il prit en bouche goulument. 



Sakura passa ses mains dans la chevelure ébène de son compagnon, tout en profitant de ce petit moment d'extase. Il arrêta ensuite ses baisers, pour faire descendre la rose afin d'atteindre ses lèvres. Il en avait pas fini avec elle, et d'une main coquine, il alla se faufiler sous la culotte de son amour. Il lui caressa d'abord son petit bourgeon, qui la fit gémir. 



Il continua, tout en gardant possession la bouche de son amante. Celle-ci d'ailleurs, avait du mal à tenir cet échange, car le plaisir, que lui procurait Sasuke, était intense. De plus, lorsqu'elle sentit deux inconnus entrer en elle, la rose s'écarta de lui pour pousser un cri de plaisir. Il allait lui donner son orgasme, c'était certain. 



Surtout, lorsqu'il sentit la cyprine couler abondament sur ses doigts et les parois de la jeune femme se resserrer autour d'eux. Elle avait craqué elle aussi, et elle s'affala contre le torse du brun, essayant de respirer convenablement. Entre temps, il avait retiré ses doigts, pour les mettre dans sa bouche, afin de goûter lui aussi, au nectar de la rose. 



Ce petit moment avait permis à Sasuke de se gaillardir, et il était prêt à finir en beauté. La rose se détacha de lui, et fouilla dans son sac, pour prendre un objet indispensable. Cela le fit sourire, surtout lorsqu'il la regarda le lui enfiler. Ils s'embrassèrent encore et le brun la souleva, et guida son membre sous l'intimité de sa rose. 



D'un geste vif, il s'y engouffra, lui faisant pousser un gémissement, en même temps que sa fleur. Pour être plus à l'aise, il glissa jusqu'au bord de la banquette, et prit en coupe, les fesses de sa petite amie, afin d'accélérer ses immixtionts. Ses mains sur le torse du ténébreux, et sa tête en arrière, Sakura suivait les mouvements, les joues rouges de plaisir. Sasuke ne perdait pas une miette de ce spectacle et la trouvait tout simplement sublime.



La rose regarda ensuite son amant dans les yeux, accélérant la cadence et les cris de plaisir. Ils s'embrassèrent encore sauvagement, se caressant, arrêtant un temps leurs allées et venues, pour se prouver à quel point ils tenaient l'un à l'autre. La fleur se redressa, les mains de Sasuke dans les siennes, et coquinement, les guida contre sa poitrine, qu'il caressa sensuellement. 



- Tu es si belle ! 



Il passa une main sur sa joue et l'attira à lui pour l'embrasser tendrement d'un baiser remplie d'amour. Tout en continuant de s'embrasser, la rose poursuivit ses déhanchements sur lui, leur arrachant quelques gémissements. Ses mains sur les fines hanches de sa copine, le brun lui fit accélérer le mouvement. 


- Je vais... je vais venir. 



Elle le sentait, c'était l'affaire de quelques secondes. Et lorsque son bas ventre explosa, son hurlement résonna dans la voiture, projetant aussi Sasuke dans l'orgasme, lui faisant sortir un cri rauque, et d'un mouvement de hanche plus appuyé, il se déversa dans le préservatif. Il ne l'avait jamais fait à l'arrière de sa voiture, et pour être honnête, ce ne sera pas la dernière fois qu'il le fera. 


Fin du lime



Dimanche 15 mai / 09h10

Maison de Kakashi 

Konoha / Japon



Le capitaine Hatake était en train de prendre tranquillement son petit déjeuner. Il se versa une deuxième tasse de café, pour bien se réveiller. Il avait dormit assez tard, non pas à cause du dîner, mais il était passé à la gendarmerie pour prendre un dossier. Celui-ci avait été classé dans les affaires non-résolus, et la curiosité qui l'avait transperçé, l'avait amené à l'étudier de son point de vue. Et lorsqu'il avait lu les premières feuilles du dossier, il avait tout de suite remarqué plusieurs incohérances, l'affaire Fugaku Uchiwa comportait quelques mystères. 



Il comptait bien l'étudier encore aujourd'hui, et trouver des indices, qui lui permettront de rouvrir cette enquête vieille de sept ans. Mais, c'était sans compter sur un imprévu, qui venait de sonner à la porte d'entrée. Fronçant les sourcils, il se leva, et se dirigea vers cette porte. Quelle ne fut pas la surprise, lorsqu'il vit son fils, sur le pas de la porte. 



- Hataru ! Mais, que fais-tu là ? 


- Je me suis disputé avec maman hier soir, et ce matin, j'ai pris le premier train pour Konoha. 


- Est-elle au courant que tu es là ? 


- Je lui ai laissé un message. 



Le jeune força le passage et se précipita, après avoir balancé son sac sur le canapé, vers la cusine, où il prit une brioche et se versa un jus de fruits. Ayant repris ses esprits, Kakashi ferma la porte, et se hâta dans la cusine, où son fils ingurgitait son petit déjeuner. 



- Je vais appeller ta mère pour lui dire que tu es bien arrivé. Tu es complètement inconscient Hataru. Elle doit être morte de peur. 


- Tu parles, si cela se trouve, elle n'est même pas encore réveillée, lâcha le jeune Hatake. 



Le capitaine de gendarmerie secoua la tête négativement, disant que son fils, à peine âgé de quinze ans, était décidément en pleine crise d'ados. Trois sonneries plus tard, une voix endormie décrocha. 



- Ayumi ! 


- Kakashi, mais pourquoi m'appelles-tu ? 


- Il ne te manquerait pas quelqu'un à la maison. 


- Qu'est ce que tu me racontes ? 


- Hataru est chez moi, il a prit le train seul. 


- Quoi ? Non, c'est impossible. 



Il entendit des bruits de pas et une porte s'ouvrir. 



- Oh bon sang ! 


- Je te l'amène après le petit déjeuner. 


- Non, je veux rester chez papa, cria le jeune garçon. 


- Tu n'as pas ton mot à dire, le disputa son père. 


- Garde le jusqu'à ce soir, le contre-disait son ex femme. J'ai des trucs à faire aujourd'hui. 


- Moi aussi je te signale ! 


- Kakashi, s'il te plaît... 


- Je ne veux pas retourner chez maman. 


- Merci, tu me l'emmènes ce soir alors.  


- Mais... 



Il n'avait pas le temps d'ajouter quelque chose qu'elle lui raccrocha au nez. Il se tourna vers sa progéniture qui avait le sourire, content de sa victoire. 



- Pourquoi t'es-tu disputé avec ta mère hier soir ? 


- C'est le père qui parle, ou le gendarme ? 


- Hataru ! S'impatienta Kakashi. 


- Je lui ai dit que je voulais habiter chez toi, mais elle m'a dit que le juge en avait décidé autrement. Et puis, je n'aime pas son nouveau mari, surtout ses enfants. La fille est une peste, et le garçon, une vrai brute doublé d'un abruti. En plus, maman ne me défend pas, me disant que c'est à moi de faire des efforts. 



Le visage triste de son fils le calma et il s'installa à table, plaçant une main sur son épaule. 



- Ecoute Hataru, c'est comme ça, on y peut rien. 


- Si ! S'écria le jeune garçon. Si tu n'avais pas autant travaillé, tu aurais pu avoir ma garde. 


- Hataru...


- Et en plus, tu as déménagé dans cette petite ville, loin de moi. 


- Pourquoi crois-tu que j'ai emménagé dans cette petite ville d'après toi ? 


- Je ne sais pas papa, lâchait l'adolescent tristement, le regardant dans les yeux. 


- Pour justement, avoir un peu moins de travail, et te consacrer un peu plus de temps. 


- C'est vrai ? 


- Oui, j'allais refaire une demande au juge le mois prochain pour lui demander ta garde. Le seul inconvénient, c'est qu'il n'y a pas de lycée à Konoha, mais il y en a un à Kiri.  


- Est ce que maman sera d'accord ? 


- Alors ça, je m'en fiche ! Mais, pour le moment, il faudra te contenter d'un week-end sur deux, et des vacances. 


- Entendu. 


- Si jamais ils t'embêtent encore, alors appelle moi, et je règlerai cette histoire. 



Hataru lui souriait, et rien que de voir la joie sur le visage de son rejeton, Kakashi ne pouvait s'empêcher de sourire également, ébouriffant la chevelure de celui-ci. 



- Par contre, promet moi de ne plus reprendre le train seul et de ne plus t'enfuir de chez ta mère ! 


- Promit papa, disait-il en levant la main droite. 


- Bon, puisque l'on doit passer la journée ensemble, que dirais-tu d'aller à la fête de foraine de Kiri ? 


- Oh génial ! 


- Fini ton petit déjeuner d'abord. 


- Je ne veux pas trop manger si je vais faire les attractions. 



Le jeune garçon débarrassa son assiette et aida son père à faire le peu de vaisselle qu'il y avait. 



Dimanche 15 mai / 10h00

Maison des Uzumaki 

Konoha / Japon



Sasuke se réveilla tranquillement, les rayons du soleil transperçant les fins rideaux rouges. Il cligna plusieurs fois des yeux et constata qu'il n'était pas dans sa chambre, mais dans celle de Sakura. Il se remémora alors, que cette dernière lui avait demandé de rester avec elle la nuit. Et bien entendu, ne pouvant résister à ses yeux émeraudes brillants, il avait finalement cédé. 



Il tourna la tête vers la droite, et aperçut une rose endormie. Il souriait, heureux d'avoir passé sa première nuit dans la chambre de la rose, enfin, ils n'avaient fais que dormir, ils avaient déjà passé à l'acte, plus tôt dans sa voiture. En y repensant, il avait trop aimé et se disait qu'il devait lui proposer cela plus souvent. Il sentit soudain la rose bouger à ses côtés, et lorsqu'il baissa son regard sur elle, il la vit ouvrir doucement les yeux. Elle lui fit un sourire lorsqu'elle le vit, d'ailleurs ce dernier le lui rendit et se pencha pour lui donner un baiser. 



- Bonjour, lâchait-elle dans un grand soupir de béatitude. 


- Bonjour. 


- Quelle heure est-il ? 


- Dix heures. 


- Déjà, s'étonna la fleur. On a fait la grasse matinée. 


- Oui, mais on ne s'est pas couché de bonne heure. 


- C'est clair, et j'ai tellement bien dormi dans tes bras, se confia Sakura. J'espère qu'il y aura d'autres moments comme ça. 


- Je l'espère moi aussi, ton lit est très confortable. 


- Je ne parlais pas forcément du moment où l'on a dormi, disait la rose d'une mine coquine. 


- Oh ! Lâchait le brun en souriant ayant compris son allusion. Alors ne t'en fait pas, il y en aura d'autres. 



Ils se sourirent et s'embrassèrent tendrement. 



Dimanche 15 mai / 10h20

Maison des Hyuga

Konoha / Japon



Naruto était dans les bras de Morphée, lorsqu'une délicieuse odeur lui vint chatouiller les narines. Tout doucement, il ouvrit ses yeux, les clignotant, et huma ce délicieux parfum d'orange. Il regarda à ses côtés et trouva la place vide. Hinata était sans doute dans la cuisine, en train de prépare le petit déjeuner. Il dirigea sa tête de l'autre côté, où le réveil indiquait dix heures vingt-deux. Il avait fait une bonne grasse matinée. 



Il s'étira et se leva pour enfiler ses chaussons, puis descendre à la cuisine, où il retrouva son amour, devant les fourneaux. 



- Bonjour, l'accueillait-elle avec le sourire. 


- Bonjour, cela sent bon. Qu'est ce que tu m'as préparé ? 


- Ah ! Je t'ai fait des toasts et des crêpes. 


- Rien que pour moi ? 


- Oui, rien que pour toi. Je sais que tu adores les crêpes, avec un peu de fleur d'oranger à l'intérieur. 


- Ah merci ! 



Il se dirigea derrière elle, la serra contre lui, en entourant sa taille de ses bras. 



- Je suis si contente d'être là avec toi. 


- Moi aussi ma chérie, moi aussi. 


- Et tu sais, j'ai pris une décision importante. 


- Ah bon ! Laquelle ? 



Elle se retourna et le fixa, de ses yeux blancs nacrés, d'une façon déterminante. Il arqua un sourcil et attendit cette décision. 



- J'ai décidé de tout dire à Neji. 


- Comment cela, de tout dire à Neji ? 


- Pour nous, et le fait que je veux construire ma vie avec toi, et quoi qu'il dit, rien ne pourra me faire changer d'avis. 



Touché par cette déclaration, Naruto ne pouvait s'empêcher de l'embrasser, lui disant à quel point il l'aimait. Ils s'installèrent ensuite à table, où un délicieux petit déjeuner les attendait. 



Dimanche 15 mai / 10h45

Maison des Hyuga

Konoha / Japon



Naruto avait aidé sa petite amie à débarasser la table et à faire la vaisselle. C'était rare pour l'Uzumaki, lui qui n'avait pratiquement jamais fait la vaisselle, et encore moins débarrasser la table. La dernière fois, c'était lorsqu'il avait dîner en compagnie de sa cousine et de Sasuke. Ils l'avaient fais ensemble et il avait trouvé ça plaisant, surtout à plusieurs. 



- Merci, lâchait Hinata en enlevant son tablier. 


- De rien, c'est normal. 


- Neji ne m'aide jamais pour la vaisselle, il dit que c'est un travail de femmes. Même le ménage, il ne veut pas s'en occuper. 


- Honnêtement, je pensais la même chose il n'y a pas si longtemps que ça. Mais j'ai changé d'opinion, je me rappelle ce que Sakura m'avait dit la dernière fois, ''c'est le devoir aussi d'un homme que d'aider sa femme dans le ménage, il n'y a pas de honte''. Elle avait raison. 


- Tu as énormément changé, et c'est de ce Naruto si, dont je suis amoureuse. 



Il la prit dans ses bras et la regarda intensément dans les yeux. 



- Je t'aime Hinata. 



La jeune demoiselle rougissait et se laissait embrasser tendrement. Puis, le téléphone du blond vibra et ce dernier lisait le message de sa cousine, lui signalant que Sasuke était sur le chemin pour venir le chercher. Il alla donc à l'étage pour ranger son sac et lorsqu'il descendit les escaliers, il entendit la sonnerie de la porte d'entrée. Hinata alla ouvrir, alors qu'il posa son sac sur le côté pour enfiler ses baskets. 



- Bonjour, disait le brun en faisant la bise à son amie. 


- Bonjour, répondait-elle avec le sourire. 



Il serra la main du blond et ce dernier demanda où était la rose. 



- A la maison, elle se prépare. 


- Elle se prépare ? 


- On va passer la journée ensemble, allons-y vite, elle m'attend et je dois retourner chez moi. 


- Ok, ok. 



Le blond embrassa une dernière fois sa petite amie alors que le brun était déjà sortie de la maison. 



- Tu me manques déjà, lui lançait-il avant de partir rejoindre Sasuke, qui l'attendait à côté de la voiture. 



Dimanche 15 mai / 11h25

Maison des Uchiwa

Konoha / Japon



Sasuke et Sakura entrèrent dans la maison, où il n'y avait personne. 



- Installe toi, je vais prendre une douche et je reviens tout de suite. 


- D'accord. 



Il l'embrassa tendrement, et monta à l'étage, où il rencontra sa mère, qui sortait de sa chambre. 



- Tu daignes enfin te montrer, rouspétait-elle. 


- Ce n'est pas le moment maman, disait son fils en pénétrant dans sa chambre, pour y prendre un change. 


- Où étais-tu cette nuit ? 


- Nulle part. 


- Tu étais chez les Uzumaki, avoue ! 


- Si tu connais la réponse, pourquoi tu poses la question alors ? 


- Sasuke ! 



Mais rien n'y faisait, et il sortit de sa chambre, pour se rendre dans la salle de bain. Remontée contre son cadet, Mikoto pesta contre ce dernier, et descendit à la cuisine pour préparer le repas du midi. Mais, quelle ne fut pas sa surprise, lorsqu'elle vit une rose, assise sur son canapé, un magazine dans ses mains. 



D'ailleurs, cette dernière, lorsqu'elle avait entendu les bruits de pas dans l'escalier, leva la tête vers celui-ci et croisa le regard sombre de Mikoto Uchiwa. Franchement, elle aurait préféré ne pas la rencontrer, mais c'était peut-être une occasion d'enterrer la hache de guerre. Enfin, il n'y en avait pas vraiment une, mais elle ne voulait pas la commencer. Sakura se leva et se courba devant elle, en signe de respect. 



- Bonjour, madame Uchiwa. 



Mais celle-ci ne répondait pas, et la regarda avec dédain. Elle lui lança un simple petit bonjour, à peine audible, juste par politesse, et lui tourna ensuite le dos pour se rendre dans la cuisine. Sakura fut triste et se disait que ce n'était pas encore aujourd'hui qu'elle allait être dans les bonnes grâces de la mère de Sasuke. Quel dommage ! Mais, elle se disait qu'elle n'avait rien à se reprocher, alors elle se rasseyait sur le canapé, et continua sa lecture. 



- Quelles sont vos vrais rapports avec mon fils ? 



Cette question, elle ne l'avait pas vu venir, et la rose dévia sa tête vers la gauche, où Mikoto était en train de couper des légumes. L'Uchiwa ne l'avait même pas regardé, et continuait son action. 



- Que voulez-vous dire ? 



Cette fois, Mikoto arrêta tout mouvement et releva la tête en direction de la rose, avec ses yeux plissés et pleins de mépris. 



- Oui, qu'est ce que vous voulez de mon fils ? 


- Qu'est ce que je veux de votre fils ? Répétait-elle complètement dans l'ignorance. 


- Où compter vous allez avec lui ? 


- Je ne comprends toujours pas. 


- Vous ne comprenez pas, moi je vais vous dire ce que vous allez faire ! Vous sortez avec lui, vous allez jouer un peu avec ses sentiments, et lorsqu'il sera fou amoureux de vous, vous allez le larguer. Je reconnais bien là, la famille Uzumaki. Mais moi je vous le dis, cassez avec lui pendant qu'il est encore temps, ou vous allez le regretter. 


- Je n'aime pas vos insinuations madame Uchiwa, lâchait Sakura en se levant. Je ne vous ai rien fait, et pourtant vous me détestez, voir même haïssez, j'en suis sûr. Mais je n'ai rien fait pour vous mettre dans cet état. Il s'est certe, passé quelque chose entre vous et ma tante il y a longtemps, mais moi, je n'y suis pour rien, Sasuke non plus. Ne mêlez pas vos histoires aux notres. Je l'aime, vous m'entendez, je l'aime. 


- Vous l'aimez ? 


- A un point que vous ne pouvez même pas imaginer. Je n'ai jamais aimé un autre homme comme j'aime Sasuke. 


- C'est ridicule, vous vous connaissez que depuis très peu de temps. 


- Oui, mais je sais, que c'est avec lui, que je veux faire ma vie, et personne ne pourra nous séparer, même pas vous, vous n'y arriverez jamais. Moi, tout ce que je voulais, c'était être polie avec vous, apprendre à vous connaître, mais vous, vous n'avez que du mépris envers moi. Ok, soit, mais vous savez quoi ! Cela m'est égal ! 


- Je connais Sasuke, intervenait Mikoto. Toutes ses ex, cela n'a pas duré plus de deux mois, et encore, avec Manami ils étaient ensembles plus longtemps que ça, et ils se sont quand même séparés. Pourtant, il l'aimait beaucoup. Si..., s'arrêtait-elle avec un goût amer dans la bouche. Si elle ne l'avait pas trompé, ils seraient encore ensemble, et vous ne serez pas avec lui. Mais moi, je sais que votre histoire ne va pas durer, laissez le tomber, avant qu'il ne vous laisse tomber. 



Très remontée et blessée par le discourt de cette femme, Sakura se déplaça vers elle, et claqua ses deux mains sur la table, la regardant avec rage. Elle avait été trop loin, et d'ailleurs, cette dernière avait sursauté et s'était même reculée d'un pas. 



- Votre avis, vous pouvez vous le mettre où je pense. Je ne le laisserai pas tomber, vous pouvez en être certaine, laissez-nous tranquille, ne vous mêlez plus de notre vie. 


- Comment osez-vous ? S'énerva à son tour la brune. 


- Oui j'ose, car malgré ma bonne volonté à vouloir m'entendre avec vous, vous ne voulez que le malheur de votre fils. 


- C'est faux, je ne veux que son bonheur, c'est pour cela que je vous demande de casser avec lui. 


- Mais vous vous entendez ! Vous n'avez pas le droit de me demander ça, et vous n'avez pas le droit de me dire ce que je dois faire. Laissez nous tranquille à présent, laissez nous tranquille. 



La rose prit le couteau qui était à côté des légumes et le planta sur la planche en bois. Quand elle était en colère, il ne fallait pas la chercher. Fatiguée de cette ambiance tendue, elle se dirigea vers la sortie, pour y respirer un bon bol d'air. Cette fois-ci, il y avait bien une guerre entre elles. De son côté, Mikoto n'avait pas bougé et regardait encore ce couteau, planté sur sa planche à découper. Elle était pétrifiée et à la fois surprise. 



Sasuke arriva vers sa mère, et la vit inactive, regardant un couteau, qui était planté sur une planche en bois. Il plissa les yeux, en voyant sa mère assez apeurée. 



- Maman ? 



Cette dernière sursauta et dirigea sa tête vers son fils, qui marcha vers elle. 



- Qu'est ce qu'il se passe ? Pourquoi ce couteau est comme ça ? 


- C'est l'oeuvre de ta petite amie, lâchait sa mère en se reprenant.


- Quoi ? Pourquoi aurait-elle fait ça ? 


- C'est une Uzumaki, ce sont des sauvages. 


- Maman, dis moi la vérité ! Demanda son cadet, septique. 


- Ok, je lui ai dit de rompre avec toi, avant que vous ne cassiez, confiait-elle. Je n'ai fait que te rendre service. 


- Me rendre service, répétait Sasuke en colère. Le seul service que tu pourrais me rendre, serait de ne plus te mêler de ma vie. 


- Mais voyons Sasuke, ouvre les yeux, elle n'est pas faîte pour toi. 


- Tais toi, criait-il. 



Mikoto avait peur, surtout lorsqu'il avait crié sur elle, en la regardant agressivement. 



- J'en ai marre maman, et je voudrais pour la dernière fois que tu ne te mêles plus de ma vie et de mes fréquentations. Sakura est quelqu'un de bien. Elle est belle, intelligente, douce, et adorable, et c'est avec elle que je veux construire quelque chose. 


- Comme avec Manami, et puis vous vous êtes séparés. 


- Non, c'est plus fort qu'avec Manami, lâchait Sasuke calmement. J'aime Sakura, je sais que l'on est fait l'un pour l'autre, même si cela ne fait que très peu de temps que l'on se connait. Il va falloir t'y faire. 



Sasuke ne rajoutait plus un mot et se dirigeait vers la sortie, où il enfila ses chaussures et sa veste. Il claqua la porte derrière lui, et se précipitait vers sa voiture, où sa rose l'attendait, adossée à celle-ci. Il voyait qu'elle pleurait, alors il la prit dans ses bras et la consolait du mieux qu'il le pouvait. 



- Je suis désolé pour ce que ma mère t'a pu dire. 



Sakura releva la tête vers lui, et ce qu'il vit lui serra le coeur. Elle avait les yeux remplis de larmes et celles-ci dégringolaient sur ses joues, abondamment. 



- Ne me laisse pas Sasuke, implorait-elle. Ne me laisse pas. 


- Je ne te laisserai pas, je te le jure. 



Il lui essuyait ses larmes, et l'embrassa tendrement. 



- Ne te préoccupe plus de ma mère, ok ! On va passer une bonne journée ensemble. 


- D'accord, se reprit-elle en lui souriant. 



Ils s'installèrent dans la voiture, alors que de l'autre côté de la fenêtre, derrière le rideau, Mikoto les espionnait. La boule au ventre, elle avait l'impression que son cadet lui échappait de plus en plus. Peut-être avait-elle été trop dure avec la rose ? Il était vrai qu'elle n'avait même pas cherché à la connaître, elle n'avait eu que du mépris envers Sakura. Devait-elle changer d'avis et essayer d'être plus cool ? Mais rien que de replonger dans ses souvenirs, la fit souffrir. Elle prit alors le téléphone et composa un numéro qu'elle connaissait par coeur. 



- Bonjour, on pourrait se voir ? 



Lundi 16 mai / 9h30

Garage Uchiwa

Konoha / Japon



Sasuke était comme à son habitude, dans son garage, réparant une énième voiture. Juugo venait d'arriver et s'apprêtait à faire de même, lorsqu'une voiture arriva vers eux, et s'arrêta juste devant l'entrée. Le brun reconnut de suite, le capitaine de gendarmerie Kakashi Hatake. 



- Ah ! Tu as fais quelque chose qui ne fallait pas ? Demanda Juugo sur un ton d'humour. 



Mais Sasuke ne répondait pas à cette blague stupide et observait l'homme descendre de sa voiture pour se diriger vers lui. 



- Bonjour ! 


- Bonjour, répondit poliment le brun. 


- Je peux vous parler deux minutes ? 


- Oui, que voulez-vous ? 


- Je vais être bref, votre histoire m'a perturbé et j'ai essayé de revoir le dossier. 


- Vous avez réouvert le dossier ? 


- Non, pas officiellement, mais j'ai commencé à lire le rapport, et j'ai tout de suite remarqué plusieurs incohérences. Mais surtout, si c'est Danzo qui a dirigé cette enquête à l'époque, alors cela m'a donné une raison supplémentaire pour enquêter. Si jamais je trouve un nouvel indice, alors je ferais une demande officielle pour que l'on réouvre le dossier. 


- Faîtes ce que vous voulez capitaine, mais si vous ne trouvez rien, ne venez pas me voir. 


- Je suis confiant. Lorsque j'enquête, je n'écarte aucune piste. 


- Entendu ! 


- Il est possible que je vous pose quelques questions durant l'enquête, et à votre mère aussi. 


- Ne la mêlez pas à ça, elle a déjà assez souffert. 


- Bien, si vous le voulez. 


- Ce sera ma seule condition. 


- Entendu. Alors, je vous laisse travailler, bonne journée. 


- Bonne journée, répondit Juugo alors que Sasuke le fixait. 



Alors que le capitaine Hatake s'approcha de sa voiture, Sasuke l'interpella. Kakashi se retourna et contempla le jeune homme. 



- Merci. 



Le gendarme lui fit un sourire et monta dans son véhicule. Il s'était fait un défi, mais il avait besoin d'aide. Il allait ré-ouvrir de vieilles blessures, mais il n'avait hélas pas le choix. 



Mardi 17 mai / 21h30

Maison Uchiwa

Konoha / Japon



Elle s'était encore retrouvée toute seule, son fils étant partit avec cette rose. Décidément, elle n'avait plus d'influence sur lui depuis longtemps et elle avait peur de le perdre lui aussi. Déjà, lorsqu'Itachi avait décidé de partir de la maison pour s'installer tout seul, cela lui avait fait de la peine, mais si jamais Sasuke partait aussi, alors cela l'anéantirait. Peut-être... Peut-être qu'elle devrait faire un effort pour s'entendre avec Sakura, mais c'était plus fort qu'elle. Dès qu'elle regardait cette jeune femme, elle ne pouvait s'empêcher de revoir la soeur de Kushina, et par la même occasion, ce passage du passé qui l'avait fait souffrir. 



Soudain, elle reçut un message sur son portable. Elle le lisait et y répondait aussitôt, assez intrigué. Puis, elle entendit la sonnerie de l'entrée. Elle se déplaça vers ce lieu, ouvrit la porte et fut assez surprise de le voir devant elle. 



- Misaki ! 


- Bonsoir.  


 - Mais, que fais-tu là ? 


- J'avais envi de te voir. 


- Mais... mon fils pourrait débarquer d'une minute à l'autre. 


- A cette heure-ci, c'est peu probable. 



La brune émit un sourire et le fit entrer dans la maison. 



- Mikoto, pourquoi tu ne parles pas de moi à tes fils ? 


- C'est compliqué, lâchait-elle en se dirigeant vers la cuisine. 


- En quoi c'est compliqué ? 


- Ils ne comprendraient pas, expliquait Mikoto en prenant la bouilloire pour la mettre sur le gaz. 


- Comprendre quoi, que tu veux refaire ta vie ? Ce ne sont plus des gosses, mais des adultes. 


- Tu ne les connais pas comme je les connais. Ils vont dire que je trahis la mémoire de Fugaku. 


- Je suis sûr que Fugaku serait heureux que tu refasses ta vie, et que tu sois de nouveau amoureuse. 



La brune baissait la tête, puis elle sentit une main sur la sienne. Elle releva ses yeux vers cet homme qui était devenu son amant depuis déjà six mois. 



- Mikoto, j'ai envi d'aller plus loin avec toi, j'ai envi de vivre avec toi, de t'épouser, je t'aime. 


- Je t'aime aussi. 



Ils se prirent dans les bras et il déposa un doux baiser sur ses lèvres. Il s'asseyait sur la chaise et Mikoto lui versa une tasse de thé. 



- Alors, il est où ton fils ce soir ? 


- Je ne sais pas, il est sortit avec sa petite amie. 


- Sakura, c'est ça ? 


- Oui. 


- Je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne l'aimes pas, elle t'a fait quelque chose ?


- Oui, enfin, non pas directement, mais c'est sa famille, je ne la supporte pas. 


- Tu ne m'en as jamais parlé. 


- Je ne préfère pas. 


- Tu sais, tu devrais te confier, cela fait du bien tu sais ! 


- Est ce que c'est le juge qui parle ou non ? 


- Un peu, souriait Misaki. 



Mikoto se servit également une tasse de thé et s'asseyait en face de lui. Elle touillait son breuvage en se replongeant dans ses souvenirs. Cela ferait du bien de parler, elle en avait besoin. Elle but une gorgée de son thé et débuta... 



- Kushina était ma meilleure amie au lycée, jusqu'à ce que Minato arrive dans l'enceinte de l'établissement. 


- Le maire de Konoha ? 


- Oui, j'étais tombée amoureuse de lui, mais il ne m'aimait pas, non il aimait Kushina. Ils sont sortis ensemble à mon insu et lorsque je l'ai découvert, notre amitié s'est brisé en mille morceaux. 


- Pour une histoire de garçon?


- Oui, souriait la brune. Je reconnais maintenant que c'était assez pueril, mais sur le coup, je lui en voulais énormément et j'ai dit des choses pas très gentilles. Après mûres réfléxions, j'avais décidé que l'on devait parler... Mais une chose est arrivé avant que je le fasse. 


- Qu'est ce qui est arrivé ? 



Flash back ( 35 ans en arrière / le 2 février) 



Mikoto était en train de prendre ses chaussures dans son casier, cette journée avait été épouvantable et elle n'avait qu'une envie, rentrer chez elle le plus vite possible. Soudain, un cri retentissait derrière elle, et la brune vit Kushina sur le sol, complètement terrorisée, dû à une grenouille qui avait bondi sur elle. Sur le coup, cela l'avait fait rire, mais elle déchanta vite lorsque Minato arriva vers sa petite amie, dégageant cet amphibien de sa tête. 



Il la regarda froidement l'accusant sûrement de cette petite farce. Mais elle n'avait rien à se reprocher, alors elle le regarda aussi froidement, ferma son casier et sortit de l'établissement. Le calvaire de la rousse ne faisait que commencer, et par la même occasion, celui de la brune aussi. Un jour, Kushina trouva sur son casier, le mot ''salope'' tagué dessus, le lendemain, elle fut enfermée dans les toilettes, et le surlendemain, quelqu'un lui avait volé son survêtement. 



- Cela suffit ! Avait hurlé Minato en abordant Mikoto assez durement dans le couloir. Arrête ces crasses tout de suite!


- Ce n'est pas moi, disait la brune en se dégageant de lui. 


- Je ne te crois pas. 


- Je m'en fous si tu ne me crois ou non, je n'ai rien fais. 


- Je te jure Mikoto, que si Kushina est victime d'une autre de tes méchancetés, tu le paieras très cher. 


- Laisse moi tranquille et trouve un autre coupable. 



Sur cette dernière phrase, la Urawa s'en alla pour se rendre dans sa classe. Elle croisa Kushina et ne pouvait s'empêcher d'éprouver quand même de la compassion. Elle n'y était pour rien dans toutes les mauvaises blagues que subissait son ancienne meilleure amie. Elle voudrait elle aussi que tout ceci s'arrête. Il est vrai qu'au début, elle voulait se venger, mais après mûre réflexion, elle y avait renoncé. 



Ce fut en fin de journée, que son véritable calvaire avait débuté. Un travail était à rendre, mais hélas, Kushina ne trouva pas le sien. 



- Je suis désolé mademoiselle, mais si vous n'avez pas votre devoir, je dois vous mettre un zéro. 


- Je l'avais monsieur, se défendit Kushina. Encore ce matin, je l'avais vu dans mon sac. 


- Et bien où est-il ? 


- Je ne sais pas, on me l'a peut-être pris, suggérait elle. 


- Qui ? 


- Je n'en sais rien, commença à pleurer la rousse. 


- Moi je sais qui a fait ça, intervenait Minato en se levant. 


- Et qui donc Monsieur Uzumaki ?


- C'est Mikoto, j'en suis sûr. 


- Ce n'est pas moi, lâchait la brune en se levant. 


- Menteuse, contredisait Minato. Tu lui en veux depuis que l'on sort ensemble, tu lui as même dit que tu te vengerais. 


- Ce n'est pas moi, répétait elle en criant. 


- Du calme, intervenait le professeur. 


- Fouillez là, je suis sûr qu'elle a caché la feuille dans son sac. 


- Tiens, disait Mikoto en jetant son sac à la figure de Minato. Fouille!



Ce dernier ne s'en fit pas prier, mais ne trouva rien. Sa déception se voyait sur son visage. 



- Alors, monsieur Uzumaki ? 


- Il n'y a rien. 



Le professeur prit le sac et le rendit à son propriétaire. 



- On reprend le cour, lâchait-il en retournant à son bureau. 



A partir de ce jour, plus personne ne parlait à Mikoto. Tout le monde la regardait de travers, ou même encore, l'ignorait. Elle fut également victime de blagues aussi stupide les unes que les autres. Heureusement, que la fin du lycée approchait, car elle allait craquer. 



Fin du flash back



- Et tu crois que c'est Minato et Kushina qui ont fait ça ? 


- Je ne sais pas. 


- Et qui a fait ces vacheries à Kushina ? 


- Je ne sais pas, répétait-elle au bord des larmes. 


- C'est pour ces raisons que tu leur en veux. 



La brune hocha la tête alors que les larmes coulaient le long de ses joues. 



- Moi je pense que c'est la personne qui a débuté les farces, qui est fautive et c'est à elle que tu dois lui en vouloir. 


- Elle ne m'a pas cru, lorsque je lui ai dit que ce n'était pas moi. Misaki, ajoutait-elle en le regardant dans les yeux. Ce n'était pas moi. 


- Je te crois Mikoto. Et tu n'as vraiment pas une petite idée, de qui cela pouvait être?


- Non. 


- Une personne qui en voulait à vous deux, une personne qui vous espionnait peut-être dans l'ombre, et qui ne vous aimez pas? 


- Cela remonte à loin, je ne m'en souviens pas très bien. 


- Tu devrais y penser. 


- Oui, tu as raison, souriait la brune. Je te remercie pour ton soutien. 


- Je serais toujours là pour toi Mikoto, même si tu refuses de m'épouser. 


- Je... 


- Non, avant de donner ta réponse, je veux que tu réfléchisses bien, je ne veux en aucun cas te brusquer ou te lancer un ultimatum, prends tout le temps qu'il te faut Mikoto. Et quoi que tu dises, je respecterai ta décision. 


- Merci Misaki, lâchait la Uchiwa en mettant sa main sur celle de son aimé. 



Ce dernier la lui prit et lui embrassa la paume. Veuf depuis plus de dix ans, Misaki avait enfin retrouvé le bonheur en la personne de Mikoto, et il espérait vraiment concrétiser cet amour. 



Mercredi 18 mai / 08h30

Gendarmerie

Konoha / Japon



L'adjudant chef Shikamaru Nara arriva sur les lieux de son travail, se gara tranquillement sur le parking de la gendarmerie, sortit de sa voiture, et se dirigea dans l'enceinte du bâtiment, saluant un gendarme, qui était de garde à l'entrée. Il marchait ensuite en direction de son bureau, et vit l'adjudant Choji Akimichi derrière le sien. 



- Bonjour Choji. 


- Bonjour Shikamaru. 



Ils se connaissaient depuis longtemps, et avaient même passé leur examen ensemble. Mais, le Nara avait un tour d'avance sur son ami et avait obtenu une promotion il y avait un an. 



- Est ce que le capitaine est arrivé ? 


- Il n'est pas partit du tout depuis hier soir, tu veux dire, disait Choji en mangeant une brioche. 


- Ah bon ! Comment sais-tu ça ? 


- Lorsque j'ai regardé à travers la vitre de son bureau, il était endormi sur des papiers et il avait encore les vêtements de la veille. 


- Ah ! Et il dort encore ? 


- Je ne sais pas, je suis là que depuis vingt minutes. 


- Il faut que je lui parle des vols de scooters. 


- Il y en a encore eu ? 


- Deux hier, et je crains que ça empire. 


- Cela doit être une bande organisée. 


- C'est ce que je pense aussi, et je dois le dire au capitaine. 



Shikamaru s'avança alors vers le bureau de son capitaine et le vit toujours affalé sur ses documents. Il osa frapper à la porte, ce qui fit sursauter son supérieur.  



- Entrez, lâchait-il en se remettant correctement et en fermant un dossier. 



L'adjudant chef entra et se présenta devant son capitaine, Kakashi Hatake. 



- Oui ? 


- Euh... Excusez-moi de vous déranger ! 


- Ce n'est rien Nara. Que voulez-vous ? 


- C'est pour les vols des scooter. 


- Vous avez un indice?


- Hélas non ! Mais à mon avis, c'est une bande organisée. 


- Oui, il faudrait mettre la main dessus au plus vite. 


- Entendu capitaine. 



L'adjudant chef Nara allait rebrousser chemin, lorsque ses yeux marrons s'arrêtèrent sur un carton, où le nom de Fugaku Uchiwa était inscrit dessus. Il ne disait rien et sortit du bureau. Le capitaine de son côté, ouvrit le dossier qu'il avait fermé à l'entrée de Shikamaru. Ce n'était pas qu'il n'avait pas confiance en lui, mais pour le moment, il préférait regarder de lui même. Il était resté toute la nuit à la gendarmerie, tellement cette affaire l'avait prise aux tripes. Il avait relu chaque feuille du dossier et une question tournait en boucle dans sa tête, auquel il y avait plusieurs réponses. 



Soudain, il se leva et se dirigea vers la vitre, regardant ses deux adjudant. Ils étaient en plein travail et il se disait qu'ils étaient assez compétents. Et puis, trois cerveaux valaient mieux qu'un. Alors, il ouvrit sa porte et leur demandait de venir dans son bureau. D'abord surpris, les deux hommes se levèrent et allèrent dans le bureau de leur supérieur. Shikamaru ferma avec soin la porte derrière lui, et vit le capitaine prendre un feutre ardoise, pour y noter sur le tableau blanc en gros, Fugaku Uchiwa. 



- Tout d'abord, je veux que tout ce que l'on dira, ne sorte de cette pièce, ordonna Kakashi. 


- Entendu, disaient les deux adjudants. 


- J'ai besoin de votre aide, je me suis lancé sur une affaire gelée d'il y a sept ans. L'affaire du pompiste Fugaku Uchiwa, tué d'une balle dans la tête lors d'un cambriolage, qui, selon le rapport de l'enquêteur, aurait mal tourné. Et donc la grande question de cette enquête est ''pourquoi est ce que le voleur aurait tué Fugaku Uchiwa, alors qu'il voulait tout simplement l'argent ? "


- Peut-être qu'il n'a pas voulu lui donner l'argent, suggéra Choji. 


- C'est une possibilité, quoi d'autre ? 


- Ils se seraient bagarrés et le coup est partit tout seul, proposa à son tour Shikamaru. 


- Aussi, mais selon le rapport de l'autopsie, il n'avait aucunes marques défensives sur le corps. Il ne s'est donc pas défendu. 


- Il l'aurait insulté ? 


- Oui, mais de là à le tuer, c'est gros, disait le Nara en réfléchissant. En faite, une autre question se pose aussi capitaine, quel intérêt pour le voleur de tuer le pompiste ? Vous savez, lorsqu'on colle un flingue vers votre tête, si on veut rester en vie, mieux vaut donner l'argent. 


- Bien sûr, approuva son supérieur. 


- Moi, je pense que le voleur est arrivé dans la boutique, a brandi son flingue vers Fugaku Uchiwa, ordonnant à celui-ci de donner l'argent de la caisse. Ayant peur pour sa vie, il donna le contenu de sa caisse, et là, il s'est passé quelque chose, ce même quelque chose qui a condamné Fugaku Uchiwa. 


- Oui, mais quoi ? Demanda Choji. 


- Il connaissait le voleur, lâchait le capitaine Hatake. 


- Tout à fait, je ne vois que cette possibilité.  


- Fugaku Uchiwa a reconnu son voleur, et ce dernier s'en est rendu compte, et ne voulant pas avoir de problèmes avec la justice, il a éliminé le témoin. 



Après cette déduction, Kakashi s'affalait sur son siège, mettant ses mains sur sa tête. Voilà donc la véritable réponse à sa question. Qu'allait-il faire maintenant ? Avait-il assez d'éléments pour demander une réouverture officielle du dossier? Peut-être ! En tout cas, il n'allait pas lâcher cette affaire aussi facilement. 


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