Sasari Uchiwa

Chapitre 339 : Histoire du passé : La plus grande des faiblesses

7107 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a plus de 3 ans

Konoha – 31 ans en arrière

 

[Les évaluations avaient été interrompues! Dehors, bien loin de l’Académie, mais tout près du village, un vacarme s’était fait entendre. Une attaque directe sur le village Konoha allait être faite et le protocole devait être mis en place. Tous les apprentis ninjas avaient été escortés par Irina à l’extérieur, alors que la journée commençait à tirer vers sa fin. Un grand rideau de fumée, à des kilomètres de là, était déjà visible et indiquait un mauvais présage.

 

Comme le voulait les règles, les habitants, n’étant pas ninja confirmé, devaient impérativement se diriger vers les grandes falaises du village pour s’y réfugier le temps de l’attaque. N’étant toujours pas Genin, Mikoto, Kyûsaku, Sumire et leur cohorte faisaient partis de ceux devant aller se cacher. Suivant les directives d’Irina, tous les élèves se mirent à la suivre sans exception, malgré le différend entre celle-ci et les jeunes de son clan. Lesdits Uchiwa se tenaient à l’arrière de la file, Sumire en toute dernière, portant un regard abattu et remplie de rancœur. Son échec avait plus d’importance en ce moment que le fait de vouloir survivre à ce qui arrivait.

 

Le groupe se dirigea enfin, après un instant, vers les trois visages des Kage sculptés dans la falaise. Sur la route, plusieurs familles et autres groupes se dirigeaient, comme eux, vers les refuges, tant dit que les ninjas allaient dans toutes autres directions pour assurer la sécurité du village. Il n’y avait que peu d’exception à tout ça, le temps n’était pas au caprice.

 

Malgré tout, en chemin, alors que l’Académie était loin derrière maintenant, Sumire retrouva une autre source d’attention que ses pensées. Dans l’une des ruelles, qui croisa la route qu’elle prenait, Sumire vit sa mère. Contrairement à toutes les autres personnes qui se hâtaient pour trouver un abri, Hanae Uchiwa attendait sur place, et attendait Sumire, tout particulièrement. La jeune fille réussit à se détacher de son groupe pour s’approcher à son tour de sa mère.]

 

Sumire : Qu’est-ce que tu fais, maman?! Et où est Yanato? Vous deviez vous rendre vers les falaises, comme tous les autres!

 

Hanae : Je dois te parler, Sumire. Suis-moi.

 

Sumire : Quoi?! Mais non! Il faut…

 

Hanae : Suis-moi, Sumire! Je te le demande!

 

* Étonnement de Sumire *

 

[D’un second regard, Sumire remarqua que sa mère n’était de la même humeur que plus tôt dans la journée. En premier lieu, la jeune Uchiwa croyait sa mère plutôt calme et sereine, mais plusieurs signes démontraient qu’elle était anxieuse et irritée. Un stress la rongeait de l’extérieur et la fatiguait grandement. De légers cernes étaient aussi visibles sous ses yeux calmes.

 

Ça ne plaisait pas beaucoup à Sumire. Pas du tout, même. Lorsqu’elle revérifia son groupe qu’elle suivait, elle ne vit déjà plus Mikoto dans les parages, s’étant également écartée à sa manière. Sur le coup, Sumire commença à la chercher du regard avant d’être interpelée de nouveau par sa mère.]

 

Hanae : Ça concerne ton père, Sumire.

 

Sumire (Étonnée) : Mon père?! Mais…

 

Hanae : * Tend la main * Viens.

 

[Légèrement confuse, et du fait que Mikoto ait elle aussi fuit le groupe d’élèves, Sumire se décida de suivre sa mère comme elle l’avait demandé, son absence passant inaperçu pour le reste du groupe. Il n’eut que Kyûsaku pour remarquer quelque chose, mais que pouvait-il vraiment y faire? Il ne vit que son amie partir en contre-direction du lieu sûr.

 

Ce fut bien le cas. Hanae emmenait sa fille vers leur modeste demeure, dans les quartiers Uchiwa, devenant de plus en plus désertique. Contrairement à l’endroit où ils étaient, le silence était bien plus présent dans ce lieu, comme si la guerre n’était plus vraiment aux portes du village. À l’intérieur, Yanato n’était pas présent, il n’y avait qu’elles. Hanae invita sa fille à s’asseoir dans la pièce principale.]

 

Sumire : C’est insensé, on ne devrait pas être ici.

 

Hanae : C’est important, Sumire, tu dois comprendre.

 

Sumire : Ça ne peut pas attendre un autre jour?

 

Hanae : Comment s’est déroulé ta journée?

 

Sumire : «Ma journée»?... Je ne comprends rien, qu’est-ce qu’on fait ici, à la fin? Je ne me souviens même pas la dernière fois où tu m’as demandé comment s’était passé ma journée, maman.

 

Hanae : Réponds à la question, Sumire. Je veux connaitre la réponse.

 

Sumire : Eh bien… * Soupire * Ç’aurait pu être mieux…

 

Hanae : Qu’a pensée Irina-san de tes performances? Tu es devenue une Genin, enfin, n’est-ce pas?

 

Sumire : …

 

Hanae : Je veux savoir si tu es enfin une kunoichi, Sumire. Crois-tu l’être?

 

Sumire : … Oui, c’est ce que je pense. Peu importe ce qu’à en dire Irina, je suis plus que qualifié pour être une kunoichi.

 

Hanae : Attends-moi ici, Sumire. J’ai quelque chose pour toi… Un présent pour ta graduation.

 

Sumire : Maman, je n’ai pas vraiment été reçue…

 

Hanae : Je sais, moi, ce que tu es devenue, Sumire. Je sais que tu as le niveau pour être une Genin, voire plus.

 

[Sumire fut fortement surprit d’une telle affirmation venant de sa mère. Cette dernière s’écarta enfin pour aller dans une toute autre pièce pour aller chercher des objets. Elle revint très rapidement avec deux boites, l’une beaucoup plus grosse que l’autre. La plus grosse ressemblait presque à un coffre qu’elle tenait à bout de bras par une poigné sur le dessus, alors que l’autre, aussi longue que le coffre, cette boite en bois était plus fine et enroulé d’une longue note avec quelques écrits dessus. Les deux boites avaient un bois vieillit, ça ne se présentaient pas comme étant neufs.

 

Lorsque Hanae déposa la plus grosse des boites au sol, celle-ci n’était pas seulement que large, mais aussi très massive, ce qui se fit sentir à l’impact. La fine boite était plus légère, mais avait tout de même son poids. La jeune dame déposa cette dernière sur la table basse qu’il y avait entre elle et sa fille, la présentant droite à elle. Sans un mot encore, Hanae se munit d’un couteau et alla enfin retrouver sa fille, face à elle, à l’opposé de la petite table.]

 

Hanae : Il s’agit de lègues, Sumire. Ces boîtes concernent une mission importante que ton père a menée avant qu’il… nous laisse. Ça été l’un des objectifs de sa dernière mission, en toute sincérité. Probablement que Konoha, ou même le reste du clan, aurait aimé que cet objet leur revienne, mais je m’en moque.

 

[Hanae ajusta son couteau dans sa main pour couper, sur le long, la note qui enroulait le prisme en bois, suite à quoi, elle ouvrit cette dernière en enlevant la partie supérieure. À l’intérieur, sur un tissu rembourré rouge, une sombre épée, presque noire, s’y trouvait. Comme la boite elle-même, la lame à l’intérieur présentait des signes d’usures du temps. Quelques petites taches de sang y étaient visibles sur le flanc de la lame, comme sur le pommeau. De fines entailles étaient aussi remarquable, mais d’un simple coup d’œil, le tranchant semblait toujours bien présent. Hanae la souleva par le pommeau, toujours à l’horizontale, et une nouvelle découverte ce manifesta dans l’instant. Une longue chaine était accrochée à l’extrémité du pommeau et elle était assez longue pour que Sumire ait de la difficulté à en déterminer la longueur.]

 

Hanae : C’est presque tout ce qu’il me reste de lui, un objet assurément de grande valeur pour qu’il en perde la vie ainsi. C’est ton épée, maintenant, Sumire.

 

* Étonnement de Sumire *

 

Hanae : Et il y a ça, maintenant. * Pose sa main sur la grande boite *

 

[Hanae se releva pour pouvoir mettre la grande boite en visuel. Encore une fois, lorsque sa mère redéposa l’objet à l’endroit voulu, la masse de l’objet était toujours aussi étonnante. La jeune femme Uchiwa commença à dévoiler le contenu. Contrairement à ce qu’elle croyait, ce n’était pas une boite comme la précédente, elle n’était pas munit d’un couvercle, à proprement parler. Les panneaux, sur tous les côtés, pouvaient être enlevés. Les quatre tombèrent au sol en même temps. Il s’agit ni plus ni moins d’un aquarium, et il n’y avait pas que de l’eau à l’intérieur. Dans celle-ci, une sorte de serpent, couvert d’écailles rouges, y nageait librement.]

 

Hanae : C’est une murène, Sumire. Lorsque j’ai trouvé cette épée, l’aquarium était tout juste à côté. Les deux ont une connexion certaine. Elle a bien grandit depuis que je l’ai prise et je doute qu’elle ait atteint sa taille finale… peut-être qu’en la sortant de son aquarium… Sumire, elle est à toi, maintenant. J’ai gardé ses deux choses jusqu’à ce que tu aies la maturité nécessaire pour les avoir. J’attendais que tu sois enfin une Genin pour te les remettre, c’est ce qu’aurait voulu aussi ton père, mais à ce stade, tu es plus que prête pour les avoir, même n’ayant pas encore ton bandeau.

 

* Sumire est décontenancée *

 

Hanae : Prend cette lame, Sumire, et rassis-toi.

 

Sumire : * S’assoit * Et Yanato dans toute cette histoire? Il est Genin lui aussi, non?

 

Hanae : * S’assoit * Sumire, si j’ai été aussi exigeante envers toi, spécialement depuis la mort de ton père, ce n’était pas sans raison. Je t’ai poussé à bout pour t’endurcir au mieux, ma fille. J’ai voulu faire de toi une personne forte et capable à faire face à tout ce qu’elle pourrait traverser. Ton frère, Yanato, il n’est pas comme toi, il est né avec un handicap qui ne lui permettra pas d’être aussi indépendant que tu pourras l’être. J’ai voulu qu’il t’ai toi, en tant que sœur, pour le soutenir jusqu’à la fin. Il ne pourra jamais devenir qui tu es et ce que tu deviendras certainement. Tu es ma fierté, Sumire.

 

Sumire (Touchée, émotive) : Moi?

 

Hanae (Sourit) : Tu as tout pour réussir et devenir une femme grande et merveilleuse, ma fille.

 

Sumire : Je…

 

Hanae : J’ai tenté de t’apprendre tout ce que je savais et de te pousser au bout, Sumire. Tu connais maintenant mieux les limites de ton corps, comment le contrôler, comment utiliser ton chakra d’une manière efficace, tu contrôleras certainement l’élément particulier lié à la nature de ton chakra, tu développeras des techniques redoutables, tu manieras cette épée comme personne, tu dompteras ce serpent en un rien de temps… Je n’ai presque plus rien à te montrer désormais. Tu es devenue grande, Sumire. Ton père t’a offert cette épée et cet animal comme présent… j’ai moi aussi une dernière chose à t’apprendre de très important et un dernier lègue à t’offrir.

 

Sumire (Obnubilée) : Une dernière chose à m’apprendre?

 

Hanae : C’est exacte. Ça concerne notre plus grande faiblesse, à tous. Lorsque tu devras faire face à quelqu’un, c’est quelque chose que j’estime plus qu’essentielle à connaitre. C’est le cœur dont je parle.

 

* Étonnement de Sumire *

 

Hanae : Le cœur, Sumire, est l’endroit où tout se joue. Une attaque bien placée, au cœur, et c’est la fin pour ton adversaire… mais il y a plus qu’une attaque physique qui peut faire mal. Il y a aussi les sentiments. Tous les ninjas tentent désespérément de s’éloigner le plus que possible de leurs sentiments, sans chercher à les comprendre d’abord. Les plus expérimentés croient qu’avec des années d’expériences, on peut s’affranchir de toutes émotions et que rien ne pourra jamais faire chavirer leur cœur. Ce ne sont que des foutaises… En tant qu’Uchiwa, on le sait mieux que quiconque, par ailleurs. Les émotions ont un rôle bien plus importants que chez les autres ninjas… elles véhiculent qui nous sommes, nous formes et nous élèves à un autre niveau… ou nous font sombrer au plus bas. Lorsqu’on ne contrôle pas ses émotions et qu’on ne sait pas y faire face, ça peut nous être fatal. Je suis en train de sombrer aussi, Sumire.

 

Sumire : Quoi?!

 

Hanae : Cette guerre, toutes l’horreurs, les pertes qui en découlent, la peur de perdre encore des êtres qui me sont cher, faire partie d’un clan aussi détestable que celui des Uchiwa, tout ça est plus difficile que je ne le croyais… et je ne veux pas être un fardeau pour toi, ma fille.

 

Sumire (En panique) : * Se lève brusquement * Ne dit pas n’importe quoi! Qu’est-ce que tu racontes!? Tu n’es pas… Tu n’es pas un fardeau, maman!

 

Hanae : Sumire. Regardes-moi bien dans les yeux.

 

[Remplie d’émotion, prise de panique sur le moment, Sumire ne réfléchit pas un instant de plus et regarda sa mère droit dans les yeux. Ç’avait été rapide, les yeux noirs d’Hanae avaient changé pour tout autre chose. C’était un Sharingan, mais avec un symbole que Sumire n’avait jamais vue auparavant. Dès qu’elle le vit, ça la captiva instantanément… À aucun moment, Sumire avait douté que sa mère puisse avoir un tel regard. Elle le trouvait d’une splendeur.]

 

Hanae : Ne me quitte surtout pas des yeux Sumire, mais j’aimerais tout de même te montrer où se trouve le cœur.

 

[D’un mouvement que Sumire n’arriva pas à anticiper, Hanae, sa mère, empoigna le bout de la lame que tenait sa fille pour diriger la pointe droite devant sa poitrine. Toujours presque hypnotisée par le regard de sa mère, Sumire devint encore plus angoissée.]

 

Hanae : Ce sont les dernières notions que je voulais te partager, ma fille, mais il reste le dernier présent que j’ai à t’offrir. Je veux te faire voir à quel point tu comptais pour tes parents. Il s’agit de mon amour pour toi, Sumire.

 

[En continuant d’être prisonnière du regard de sa mère, la jeune Uchiwa se prit d’une vague surnaturelle de sentiment divers! C’était des émotions aussi fortes que l’anxiété et la panique qui étaient toujours dans son cœur. Son propre Sharingan s’éveilla de lui-même et alla même qu’à se transformer complètement, à la manière de sa mère, en Mangekyô Sharingan. Des larmes lui coulaient de part et d’autre, tout en étant complètement bouche bée!

 

À contrario, par contre, le regard de sa mère, lentement, redevint complètement noir, et ses paupières perdirent de leur force, fermant les yeux peu à peu. Toutes lueurs avaient disparût. Hanae s’effondra au sol, sans vie. Jamais Sumire n’avait senti la lame qu’elle tenait en main traverser le corps de sa mère, elle était trop concentrée sur ce qu’elle fixait et par tout ce qu’elle vivait intérieurement. Il ne pouvait pas y avoir de doute, par ailleurs, il y avait bien plus de sang maintenant sur la lame, que les quelques tâches plus tôt. La lame était complètement rouge sang et semblait presque totalement dans un état neuf, maintenant.

 

Sumire tomba à genoux devant son aquarium. Sur la vitre, elle voyait son propre reflet et son regard qui avait changé. Les motifs n’étaient définitivement plus les mêmes qu’avant, comme lui avait montré sa mère, lorsqu’elle était en vie il y a quelques secondes. La panique chez-elle était déjà bien présente, mais à ce moment, elle doubla facilement. Sumire allait pour perdre le contrôle, à en perdre connaissance, mais progressivement, en fixant elle-même son propre regard dans son reflet, Sumire arrivait à se contrôler et à se détendre. À son tour, elle devint presque captivée par la nouvelle apparence de ses yeux. Nul doute, il s’agissait de l’évolution du Sharingan : le Mangekyô Sharingan, celui mentionné sur la stèle de pierre qu’elle avait trouvé avec Mikoto et Kyûsaku.

 

Un énorme bruit à l’extérieur, à nouveau, aida la jeune fille à revenir à la réalité. Cette fois, l’onde sonore était bien plus forte et beaucoup plus près du village que la première. Ce n’était peut-être pas une bonne idée de rester plus longtemps dans les parages. Tout de même émotive, Sumire alla à la rencontre du corps de sa mère, étalé au sol… Elle ne pouvait définitivement plus rien pour elle et, pour une première fois, la jeune Uchiwa aurait aimé passer beaucoup plus de temps avec celle-ci. Sumire se résigna à fuir les lieux pour en trouver un lieu plus sûr, épée en main.

 

Du plus vite qu’elle le pouvait, Sumire parcourait le village par plusieurs chemins. Il y avait la présence de quelques ninjas dans les environs où elle se trouvait, des ninjas de Konoha qui se dirigeaient vers le point névralgique de l’attaque. Le village était vivant d’une toute autre manière qu’à l’habitude. La grande majorité des ninjas de Konoha allaient au nord-ouest, là où avait décidé l’ennemi d’attaquer. Plus Sumire s’y dirigeait, plus le danger se faisait sentir. En avait-elle réellement peur pour autant? Son but était de se rendre vers le lieu sûr où tous les autres villageois avaient été fait emmener.

 

Plusieurs ninjas voyageaient à l’intérieur du village, mais elle croisa, par pur coïncidence, Irina. Les deux s’arrêtèrent sur le champ lorsqu’elles se virent l’une l’autre.]

 

Irina : Sumire, c’est enfin toi! Tu étais censée rester avec le reste du groupe pour vous rendre dans des lieux sûrs! Les personnes là-bas ont aussi besoin d’aide, il te faut t’y rendre avant que ça ne s’aggrave ici!

 

Sumire : Irina…

 

Irina : Je n’ai pas le temps de rester ici, à t’accompagner!

 

[Tout juste quelques secondes après, d’autres ninjas arrivèrent tout près des deux filles qui se faisaient face. Elles connaissaient le meneur du groupe, il s’agissait de Shinku Yûhi, ninja à la tête de l’Académie de Konoha et superviseur général des groupes de Genin et Chunnin du village. Il s’arrêta, lui et son groupe, lorsqu’il croisa les deux Uchiwa. D’un geste rapide, il envoya de la main les ninjas qui le suivait pour leur ordonner de suivre leur chemin. Il resta avec Irina et Sumire.]

 

Shinku : Irina-san, nous allons avoir besoin de votre aide. La section ouest du village commence à faiblir, un coup de main ne sera pas de trop là-bas!

 

Irina : C’était ma direction, Shinku-san. Je me hâte d’y aller le plus vite possible… il faut seulement que…

 

Shinku : Sumire Uchiwa, n’est-ce pas?! Ce n’est pas un endroit où rester ainsi. Ta sensei t’a certainement ordonnée d’aller le plus vite possible dans les souterrains de la falaise. Ça ne vaut pas encore la peine, pour toi et tes camarades, de participer à ce genre de conflit. Vous aurez encore beaucoup d’occasions pour nous venir en aide. Les générations futures ne doivent pas être mises en péril inutilement.

 

Sumire : …

 

Shinku : Bonne chance, Irina-san!

 

[Shinku se volatilisa de devant les deux jeunes filles pour les laisser à nouveau seul. Deux personnes avaient pu dire à Sumire ce qu’elle avait à faire dans cette situation. Son intention de départ était d’ailleurs celle qu’on lui recommanda, mais tout de même, Sumire resta sur place, à fixer Irina d’un regard de plus en plus froid. Cette dernière le remarqua rapidement, elle constata aussi que Sumire ne semblait pas être pressée de devoir se rendre rapidement vers les lieux sûrs. Elle n’avait malheureusement pas le temps, ni l’humeur d’insister sur le moment. Irina hésita à devoir laisser Sumire seule, ici, mais s’écarta enfin, en courant vers le lieu qu’on lui avait suggéré. La jeune Uchiwa regarda son institutrice longuement, dans sa course pour s’éloigner de l’endroit et, au bout de quelques secondes à l’avoir regardé, Sumire se mit également à courir dans la même direction, plus que déterminée.

 

Irina s’en rendit compte après un long moment seulement, au point de la surprendre. Sumire la suivait à la trace, avec une certaine distance. L’institutrice ne savait pas comment interpréter les intentions de Sumire dans cette décision et ne savait pas non plus comment elle devait réagir. Dans tous les cas, ça ne lui plut vraiment pas.

 

Irina se tenta à bifurquer sur d’autres chemins pour toujours aller vers le même endroit, mais ça ne changea réellement rien. Sumire prenait les mêmes directions. La situation apportait déjà son lot d’inquiétudes, mais cette poursuite de la part de son élève commençait à créer des craintes chez Irina. Cette dernière accéléra le pas grandement… mais Sumire aussi et arrivait aisément à tenir la cadence. Toutes feintes étaient inutiles.

 

L’institutrice sortit enfin des milieux ruraux pour s’enfoncer dans les forêts environnantes, là où la végétation était bien plus dense que pouvait l’être les bâtiments au village. Le soleil baissait à vue d’œil à l’horizon. Les ombres créées par les arbres étaient très obscure et avec tous éléments qu’il y avait, Irina se disait qu’elle allait certainement réussir à s’esquiver de Sumire, même si elle espérait que la jeune fille ne soit pas prise dans une autre mauvaise situation… Malgré tout, ça ne changea rien. Sumire n’était plus tout à fait derrière. À vrai dire, Irina avait du mal à évaluer où elle se trouvait exactement… mais elle savait qu’elle n’était pas loin.

 

Irina commençait à avoir presque des craintes, au point de ne plus réfléchir à sa destination. Son objectif, sur le moment, était de ne plus être prise en chasse par Sumire. Elle jetait de fréquents coups d’œil derrière elle, avec son Sharingan, pour tenter de trouver des indices d’où Sumire pouvait être… Les indices s’amenuisaient de plus en plus, au point où elle aurait pu douter que la jeune fille n’était plus du tout dans les parages. Lorsque ça se produisit, cette fois, Irina commença à avoir de réelles inquiétudes.

 

La jeune femme devait absolument se concentrer, spécialement durant cet évènement catastrophe où plusieurs autres vies étaient en danger. Alors qu’elle tentait de revenir à la réalité et d’ignorer ce que pouvait bien tramer Sumire, Irina se rendit compte que l’endroit était beaucoup plus désertique qu’elle ne l’aurait cru. De vifs indices portaient à croire qu’il y avait eu de brefs affrontements et qu’ils avaient été sanglants… Aucun corps dans les parages, pourtant. Irina avait de la difficulté à se concentrer. Tout se mélangeait dans son esprit. Elle voulait ignorer ce qui se passait derrière, mais des idées anxieuses lui revinrent très vite… Irina voulu même oser regarder une dernière fois derrière elle.

 

Ce fut une erreur majeure pour elle. Irina osa regarder derrière au même moment où elle arriva dans une clairière où l’ombre n’était plus. La ninja de Konoha courait à toute vitesse, sous le soleil orangé, sans se préoccuper réellement de ses adversaires. Eux par contre, ils ne l’ignorèrent pas. D’un côté, à l’extrémité de son regard droit, une ombre humaine, de la taille d’un homme adulte, avait bondit dans sa trajectoire pour lui porter un coup qui allait être fatal, mais de l’autre, dans son angle gauche, une lueur rouge, dans l’ombre, refit surface.]

 

Ninja adverse : Vous n’avez plus aucune chance, ninja de Konoha.

 

* Étonnement d’Irina *

 

La lueur rouge passa à toute vitesse devant Irina pour atteindre l’ombre noire en un instant. L’homme n’eut aucune chance dans sa tentative, tout compte fait! Sumire l’avait transpercé de son épée en plein cœur sans qu’il ne puisse rien esquiver! Irina s’arrêta sur le champ, à en perdre pied et à en tomber au sol. L’homme tomba à la renverse, poussé par Sumire qui était arrivé en trombe sur lui. La jeune fille fit une roulade pour se relever rapidement et poursuivre le combat. Effectivement! Presque tous ensembles, plusieurs ninjas ennemis, embusqués dans les environs, sortirent au même moment pour aller s’en prendre à leur victime. C’était l’objectif initial, mais plus difficile à réaliser que prévu. Il ne s’agissait que d’une toute jeune fille sans bandeau, une cible qui semblait simple, à prime à bord.

 

Sumire reprit sa course en fonçant droit en direction de deux ninjas adversaires à proximité. Elle accéléra le pas, déterminée, pour ensuite bondir instantanément à leur côté! Les deux ninjas furent surprit d’une telle initiative, au point où ils eurent du mal à anticiper les intentions de leur jeune adversaire. Avec prouesse et adresse, Sumire bondit de part et d’autres autour d’eux, enchainant les coups de pieds, les lacérations et les parades agiles pour éliminer en un rien de temps lesdits ninjas! Ça s’enchaina de la même sorte avec tous les ninjas qu’il y avait dans la région.

 

Chacun tentait son approche, tant avec des attaques au corps-à-corps, qu’à distance. Sumire avait une parfaite lecture du tout et ses mouvements étaient impeccables et jamais vue de la part de ses adversaires. La jeune fille était agile et rapide, se servant de l’environnement autour d’elle à son avantage. Les branches des arbres lui servaient de support pour se projeter plus rapidement et frapper violemment, tout comme leur tronc qui servait d’appuis pour un prochain saut. Les ombres aidaient à se dissimuler pour mieux ressortir et surprendre ses victimes. En tant qu’Uchiwa, également, Sumire n’hésita pas à cracher de puissants feux, dépassant la cime des plus hauts arbres. Des shuriken enflammés volaient à tout-va, jouant presque à chaque fois leur rôle qui leur était destiné. Sumire se servait de son épée et commençait instinctivement à la comprendre. La chaine en était une plus spéciale qu’il n’y paraissait. La jeune Uchiwa arriva à utiliser son chakra pour commencer à la faire léviter dans les tous sens également. Elle lacérait habillement tout ce qu’elle rencontrait, parait toutes armes de jets qu’on lançait à Sumire, bloquait les lames tenus par les adversaires…

 

Le Sharingan de Sumire voyageait dans tous les sens et ne manquait aucun détail. Il était plus que percutant pour les malheureux qui croisèrent ce regard, complètement déstabilisant. La jeune fille donna tout ce qu’elle possédait, démontrait de toute l’expertise qu’elle avait accumulé jusqu’à maintenant. Ce fut massacre sans nom auquel Irina, toujours décontenancée au sol, assista malgré elle. Encore une fois, la pauvre institutrice ne savait pas quoi faire dans cette situation. Même nombreux, les ennemis étaient impuissants contre la jeune apprentie. La peur était toujours présente dans le cœur d’Irina, également… Elle devait au moins réussir à se relever.

 

Glissade au sol, frappe au pied pour déstabilisé, relevée instantanée suivit d’un coup de pied retournée, triple coup de points au visage et transpercement fatal par l’épée… C’est ce qui fut nécessaire pour en finir avec le dernier ninja adversaire qui voulut tenter de tuer les deux Uchiwa dans la clairière. Si d’autres étaient vie, ils avaient battu en retraite… mais Sumire n’en avait rien à faire.

 

Sumire : Qu’est-ce qu’il vous faut de plus maintenant!? Irina!

 

À peine Irina eut le temps de se redresser enfin qu’elle eut à faire face à son tour à la rage de Sumire! Cette dernière, furieuse, n’ayant plus aucun ennemi dans les parages, décida de s’en prendre à son enseignante, celle qui avait été son réel objectif! Ce fut surprenant pour Irina, à la fois car ça arriva soudainement et aussi car Sumire n’était pas du tout qu’une apprentie. Malgré tout, plus douée que tous ceux qui s’était fait massacré, Irina arriva à parer et bloquer quelques des premiers coups de son élève, mais n’ayant aucun moment de répit pour reprendre ses esprits clairement. Sumire enchaina les coups sans retenus, avec une approche à elle, toujours aussi acrobatique, souple et surprenante. Même à son niveau, Irina avait du mal à tenir le rythme.

 

Sumire : Je vais te montrer à quel point tu es pathétique, Irina! Tu ne mérites pas ton grade! Tu ne sais rien de rien!

 

Tout commença à se succéder trop vite, Irina n’arrivait pas à se déprendre de cette posture, elle n’eut jamais l’avantage sur Sumire. Cette dernière, qui augmenta la précision de ses coups, arriva enfin à en placer quelques-uns à certains endroits. Irina se prenait des revers au ventre et à la tête, n’arrivant même pas à esquiver avec son Sharingan. L’institutrice tentait du mieux que possible de tout bloquer et de trouver une porte de sortie, mais ça devenait de plus en plus difficile.

 

Sumire (Furieuse) : Pourquoi est-ce que tu fais tout ça?! Qu’est-ce que je t’ai vraiment fait pour que tu me méprise autant!? Il a toujours fallu que tu nous regarde avec cet air hautain, comme si on ne valait absolument rien! Pourquoi est-ce que tu es toujours sur mon chemin pour me barrer la route, Irina!? Dis-le!

 

Irina : Cesse ça, je t’en prie, Sumire!

 

Sumire : Tu te fous de moi!?

 

Irina tomba à plusieurs reprises avant de se relever à chaque fois, pour éviter d’être inondé par les attaques incessantes de Sumire. Il s’agissait de simples coups, en premier lieu, mais plus Sumire continuait de s’acharner sur Irina, plus les tentatives étaient dangereuses. La jeune Uchiwa gagnait de plus en plus l’avantage sur son opposante.

 

Sumire : Admets-le! Admets que tu as eu tort durant tout ce temps! Ce n’est pas encore suffisant, maintenant, pour te rendre compte qu’on avait clairement ce qu’il fallait pour poursuivre notre apprentissage?!

 

Irina (Surpassée) : Kssh!

 

Il n’eut qu’une seule tentative offensive de la part d’Irina. Elle, qui n’essaya que de se défendre jusqu’à maintenant, n’ayant aucunement l’intention de s’en prendre à Sumire, osa prendre un kunai de ses choses pour le lancer en direction de son élève! Elle se surprit elle-même à le faire, et elle n’y était pas allée de main morte. Malgré tout, ça ne mena à rien bon. Ce fut tout le contraire, même. La vitesse d’exécution de Sumire escalada drastiquement. La jeune fille avait esquivé le kunai aisément pour se ruer durement sur Irina. À ce moment, ce ne fut plus que des coups simples, mais tout l’arsenal de bataille que fut utilisé par Sumire, pour s’en prendre à son institutrice.

 

Sumire : S’il faut que je te tue pour te prouver que tu avais tort depuis le début, je vais le faire! Tu vas regretter de nous avoir pris de haut, Irina!... Admet-le!

 

Irina : Je… je n’en peux plus… je ne peux plus supporter tout ça… c’est… c’est…

 

Un coup solide fit tomber définitivement Irina au sol, un kunai qui lui était arrivé dans la section du ventre. Elle qui avait chaviré sur le dos, Sumire lui tomba dessus de manière à ce qu’il soit difficile pour elle de se relever. La jeune fille continua à le ruer de coups de poings à tous les niveaux.

 

Irina, faiblement (Épuisée, blessée) : …C’est beaucoup trop…

 

Sumire : Admet-le!

 

De rage, Sumire décida qu’elle devait en finir. Elle reprit son épée en main et, sans hésitation, la planta en plein centre de la cage thoracique d’Irina. Exténuée, cela marqua une pause à la frénésie de la jeune fille, elle qui était dans toutes ses émotions. Irina, elle, commençait à se perdre dans le néant, ayant abandonné l’idée de pouvoir s’en sortir.

 

Sur l’épée, lentement, le sang de l’institutrice commençait à monter le long de la lame, comme pour l’extraire du corps de la victime. Ce n’était pas complètement volontaire de Sumire, elle le faisait presque inconsciemment… mais en avait-elle quelque chose à faire? La jeune Uchiwa ressortit son épée en fin et alla pour porter un coup décisif et fatal, au cœur. C’était là que ça mère lui avait montré. Ses deux mains étaient le pommeau de l’arme, les bras bien étendu vers le haut… Il ne restait plus qu’à les descendre à toute vitesse pour tuer Irina. Le tout fut déjoué par une arrivée soudaine!

 

Une nouvelle et dernière ombre, plus petite que celles des ninjas adverses, se manifesta en un éclair pour bondir sur Sumire et l’écarter de sa victime! L’ombre, ayant attrapé la jeune dans son envole, atterrit au sol en faisant quelques roulades, puis, réussit à écarter de nouveau Sumire d’elle-même. Ce qui avait déjoué la tentative de meurtre de Sumire s’interposa entre elle et Irina, mais la jeune Uchiwa n’attendit pas une seconde pour savoir qui avait fait le coup. Sumire s’était redressée en un instant, épée en main, pour bondir dans la direction de ce qui s’était interposé. Ce ne fut qu’après quelques secondes, de nouveau en course, que Sumire vit enfin le visage de son nouvel opposant.

 

Sumire, en course (Furieuse) : Kssh! Mikoto, dégage!

 

Mikoto : Arrête ça, Sumire!

 

Cette dernière n’en fit rien et décida qu’elle n’en avait pas finit dans sa rage de vouloir tuer Irina. Derrière, entre temps, encore quelque peu consciente, et entre deux rots remplie de sang, Irina eut tout juste la force de pouvoir tourner la tête, au sol, pour voir qui était venue à son secours. Elle vit aussi enfin une opposante de taille pour combattre Sumire! Mikoto n’y alla pas de main morte contre son amie.

 

Sumire voulu attaquer Mikoto de manière à enchainer les coups, mais cette dernière ne se laissa pas aussi bien faire que les autres adversaires. La fille de Mugetsu Uchiwa avait du répondant et connaissait davantage les coups et les techniques de son amie. Mikoto arriva à bloquer et esquiver la plus part des tentatives acrobatiques de Sumire et pu même reprendre l’avantage au moment opportun pour renverser la vapeur. Les deux jeunes filles bondissaient dans tous les sens, mais jamais Mikoto ne laissa Sumire s’approcher de trop prêt d’Irina, mourante au sol. Une nouvelle fois, des techniques de feu furent crachées par Sumire pour tenter d’impressionner, mais ça fut contrecarré par un souffle de feu de Mikoto.

 

Sumire : Tu n’es qu’une fille stupide, Mikoto! Pourquoi est-ce que tu protèges tant cette idiote derrière toi!? Comment tu peux accepter d’être rabaissé ainsi par une personne comme elle!? À quoi bon faire tout ce qu’on fait si tout le monde passe son temps à t’ignorer?!

 

Mikoto : C’est faux, Sumire! On a plusieurs amis et ils savent nous apprécier pour ce que nous sommes! Si Daï en est où il est, c’est grâce à toi, Sumire! Hizashi Hyuga, comme son frère, a pu vouloir s’entrainer avec toi car tu étais quelqu’un de douée! Il y a Mitsumi, il y a Kyûsaku et… et moi aussi je tiens beaucoup à toi, Sumire! Ça ne te suffit pas?!

 

Sumire : Tu ne me dis pas tout, Mikoto! Tu me caches des choses! C’est ça être une amie?! C’est tout ce que je mérite, moi?!

 

Mikoto : Ressaisis-toi un instant et!...

 

Sumire : T’es pas ma mère, Mikoto!

 

Sumire, dans tous ses états, recommença en se ruant à nouveau sur Mikoto, mais encore plus sauvagement qu’avant. D’un coup, ce fut elle qui domina le combat. Alors, qu’il y a quelques secondes, Mikoto arrivait à avoir le dessus, cette fois, en tout premier lieu, elles jouaient à jeux égaux, puis vint qu’à être progressivement surpassée! Les coups qu’arrivaient à placer Sumire n’était pas tendre, non plus. La jeune apprentie arrivait à toucher à des endroits précis et d’une force conséquente.

 

Mikoto commençait à perdre le contrôle du combat et ça ne lui plaisait pas. Derrière, Irina était toujours en train de se vider de son sang, sans qu’elle n’ait l’opportunité de lui venir en aide. Si la jeune fille passait trop de temps à devoir tenter de maitriser Sumire, la vie en Irina pouvait avoir le temps de s’évaporer. Les solutions étaient peu nombreuses, surtout celles qui lui permettrait d’en finir rapidement… mais elle existait.

 

Tout à coup, alors que Sumire n’en terminait pas avec sa frénésie, Mikoto arriva à devenir beaucoup plus rapide, d’un seul coup! Jusqu’à maintenant, Sumire avait été capable de suivre son amie du regard, mais Mikoto venait de bondir si rapidement devant elle, que même son Sharingan n’avait rien vue! L’avantage revint rapidement à Mikoto et pas seulement! Les bonds éclairs s’enchainait les uns après les autres, tous autant illisibles. Il eut plusieurs mouvements étranges tout autour de Sumire, les kunai qu’elle lançait manquaient pratiquement tous leurs cibles, ces esquives étaient rarement utiles, les directions qu’elle prenait semblaient même changer en cours de chemin!... Sumire devint rapidement très confuse, au point de s’écarter rapidement pour prendre du recul sur la situation.

 

Mikoto refit son apparition, tout juste devant Irina, toujours au sol. Alors qu’elle n’était plus en mouvement, Sumire plus clairement voir quelque chose de bien différent chez son amie. Ses yeux; les Sharingan qu’elle affichait, comme elle avait pu le voir chez sa mère, les symboles n’y étaient plus du tout que ceux standards. Sumire comprit beaucoup de choses, rapidement, notamment qu’il s’agissait du Mangekyô Sharingan et qu’il était probablement la cause de cette avantage chez Mikoto. Une fois compris, ce fut à son tour de manifester le siens, au grand étonnement de son opposante. Voir cet œil était de mauvais augures pour la suite du combat si Mikoto n’agissait pas rapidement.

 

Sumire n’eut presque pas le temps de faire un pas de plus avant que Mikoto n’apparaisse à quelques centimètres seulement d’elle. Aussi proche, elle put clairement voir les nouveaux motifs dans l’œil de son amie. Un dessin noir sur fond rouge vif. Cette image de ce motif sur fond rouge resta figée, comme tout le reste. Sumire tenta de bouger, mais rien n’y fit… elle ne pouvait que regarder le Mangekyô Sharingan de Mikoto. Cela dura jusqu’à ce qu’un noir profond vienne tout engloutir et qu’il n’y ait plus rien.

 

Celle qu’avait combattu Mikoto s’évanouie au sol, enfin. Elle avait réussi à mettre un terme à l’affrontement, non sans effort. Cependant, il en restait encore un à fournir. Derrière, Irina n’allait plus pouvoir tenir le coup encore très longtemps. C’était à peine si elle était toujours consciente de ce qu’il se passait toujours. Mikoto se dépêcha d’aller à son secours, agenouillée devant elle. La jeune fille alla même qu’à prendre le haut du corps de son institutrice pour le poser sur ses cuisses. Irina commençait à être plus froide, déjà, et son pouls étaient au plus bas. Le sol avait déjà imbibé beaucoup de sang et les blessures allaient être difficiles à cicatriser en pleine nature.

 

Mikoto tentait de trouver des solutions, mais encore une fois, il n’y en eut qu’une qui fit rapidement choisis… il n’y en avait pas d’égal. La jeune Uchiwa n’hésita pas plus longtemps.

 

Mikoto : Yasakani!

 

Fin du chapitre 339

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