Sasari Uchiwa

Chapitre 326 : Démonstration de danse

5742 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a presque 4 ans

Iwa - 12 octobre

 

[Cette fois, la Canopée était sur le point de s’effondrer de fatigue. Ces derniers jours avaient été des plus épuisants, à suivre Kyûsaku où qu’ils aillent, avec que peu de périodes de repos. Une dernière tâche dû être accomplie pour mériter enfin de se reposer. Kyûsaku, avec ses propres dernières ressources en chakra, emmena l’équipe très loin du danger, mais à son tour, l’équipe avait dans l’obligation de le mener en lieu sûr. Nendo était l’endroit choisis pour s’y réfugier, mais le village n’était pas tout à fait à proximité.

 

Le voyage fut long… plus long que prévu même. Ceux qui menaient la marche étaient Takeru et Tomoo, étant originaire ce petit village maintenant oublié de tous. Ils se relayaient l’un l’autre, particulièrement car la fatigue les rendait confus dans certaines décisions à prendre. Sumire, la belle jeune femme qui était revenue d’entre les morts, était à l’arrière et imposait une certaine pression psychologique. Les garçons ne voulaient absolument pas la contrarier en se trompant de chemin, même si elle ne semblait pas non plus savoir la direction à prendre. La jeune femme était la seule à être complètement en pleine forme et à être bien éveillée, ce que regrettaient fortement Takumi et Reon dans ce moment. Ils étaient aussi lessivés que ceux qu’ils suivaient. Sumire ne dit pas un seul mot du voyage, elle ne faisait que suivre et surveiller tout ce qui était susceptible de nuire à leur avancement.

 

Après des heures de voyages, Iwa fut trouvé et à partir de ce point, cela fut beaucoup plus facile pour trouver la bonne direction. Comme Kusa, Iwa était plus déserte qu’à l’habitude. Certes, la Canopée voyageait de nuit, mais après autant d’années à avoir vécu à l’intérieur du pays de la Terre, Takeru, Tomoo et Ruito savaient ce qu’étaient une Iwa silencieuse. Cela fut bénéfique. En très peu de temps, après cela, Nendo était trouvé. L’endroit n’avait pas changé, depuis… ce n’était que toujours des ruines.]

 

Takeru (Épuisé) : On y est… Pas de doute, c’est Nendo. Comme prévu, personne.

 

Sumire : C’est ça l’endroit qu’on était censé trouver? Vous dites la vérité ou vous dites seulement ça car vous êtes perdu et épuisé de chercher?

 

Tomoo (Épuisé) : Non, c’est bien l’endroit que Kyûsaku-sama a demandé. Nous habitions se village autrefois, avant que…

 

Takumi : Que Kyûsaku ne le brûle.

 

Tomoo : … C’est un endroit peu connu, il y a moyen que l’on soit tranquille ici. C’est très possiblement pourquoi Kyûsaku-sama souhaitait que l’on vienne à cet endroit plutôt qu’un autre. C’était bien pensé. Quelques maisons restent habitables, même si les anciens locataires ont certainement repris leurs biens depuis longtemps.

 

Sumire : Vous avez intérêt à ce que ce soit le bon endroit.

 

[Ils parcoururent le village ensemble. Pour certains, cela faisait un moment qu’ils n’avaient pas mis les pieds dans cet endroit. Ç’avait été un endroit important pour Takeru, en autre, mais dans le moment, le seul objectif qu’il avait était de trouver un endroit où ils pourraient tous se reposer. L’ancien bâtiment de l’Académie fut choisi. Bien que des ninjas aient saccagé l’endroit par le passé, l’Académie restait un endroit qui avait été peu touché par les flammes et n’avait été que peu endommagé.]

 

Takeru : Ça fait un moment que j’y suis venu… Il y a moyen que l’on puisse trouver le nécessaire pour tenir le coup convenablement. C’est assez grand aussi pour que l’on reste groupé, contrairement aux maisons qui pourraient être petites pour notre groupe.

 

[Ce fut choisis et tous entrèrent à l’intérieur du bâtiment, la porte était grande ouverte. Malgré ce que disait Takeru, l’endroit n’était pas très grand. Il y avait un total de deux classes seulement, une armurerie vide, un bureau et les quartiers des instituteurs. La toiture de l’endroit ne servait qu’à entreposer du matériel quelconque pour l’entrainement de ninja.

 

Il faisait plutôt sombre dans l’endroit… Les fenêtres avaient été barricadées avant leur arrivée, d’autres portes avaient été bloquées. Ça ne fit rien, pour le moment. Les ninjas s’empressèrent de s’installer et Sumire déposa Kyûsaku enfin au sol. Quelques secondes après que l’équipe ait intégrée le lieu, un bruit violent se fit entendre! L’endroit fut plongé dans un noir presque total! L’entrée, celle qui était grande ouverte, fut bouchée de l’extérieur!]

 

Brigand, à l’extérieur (Rit): Voilà ce qui arrive aux ninjas qui osent fuir la guerre!!! Préparez-vous, bande d’idiots, vous aller regretter d’être venu dans ce village! Cet endroit est maintenant à nous! Toutes vos possessions seront nôtre! On vous torturera si nécessaire et ensuite, on abrégera vos souffrances! Ce n’est qu’une question de temps, hahaha! Rendez-vous maintenant! Sortez-vite, avant qu’on explose tout!

 

Takeru, à l’intérieur : Tss! On aurait dû réfléchir avant que l’endroit abritait peut-être ce genre d’énergumènes… Tomoo, Ruito…

 

Sumire : Je vais prétendre que vous n’avez rien vue sous le compte de la fatigue. L’un d’eux nous suit depuis un moment. Continuer à vous installer et à vous reposer… je m’occupe de ces types.

 

Tomoo : Vous êtes certaines? Nous savons nous battre aussi. À plusieurs on…

 

Sumire : Ferme-là, je ne suis pas une incapable. * S’étire * Ça fait quelques heures qu’on est en route, mais ça n’a pas été suffisant pour me dégourdir comme il le faut. Je m’occupe de ce combat, n’intervenez pas… Si je reviens et que l’état de Kyûsaku est pire qu’il est en ce moment, croyez-moi, vous vivrez un cauchemar. Après ce désagrément, je suis celle qui s’occupera de lui jusqu’à ce qu’il se réveil.

 

Takeru : Mais…

 

Sumire : Tu veux t’y essayer maintenant, le borgne?

 

Takeru : … Non, je…

 

Sumire : J’y vais.

 

[Dans ce noir presque total, les yeux de Sumire devinrent d’un rouge luminescent, pouvant clairement être distingué par tous. Takumi arrivait à la voir quelque peu dans cette obscurité… l’Uchiwa avait des mouvements qui l’inquiétaient. Sumire se décida enfin à sortir.

 

À l’extérieur, un bon nombre de brigands en tout genre encerclaient l’endroit, tous munit d’armes ninjas. Ils étaient une quinzaine tout au plus. La brigade s’était appropriée l’ancien village à leur manière et lorsque des malheureux passaient dans les parages, ils dépouillèrent jusqu’à même tuer leurs victimes. Cette fois, les victimes étaient la Canopée, affaiblit par les longues journées interminable… une cible parfaite pour eux, donc. La grande majorité d’entre eux fixaient la porte avec insistance, comme étant certain que leurs victimes allaient sortir pitoyablement par la voie la plus simple. L’entrée avait été bloquée par un simple panneau de bois clouté, que peu difficile à installer et à enlever.]

 

Kento, brigand : Vous avez vu un peu leur uniforme, boss? * Ricane * Je crois qu’on est tombé sur du poids lourd cette fois, y’a moyen qu’on pique des trucs de valeurs, héhé!

 

Gajiro, chef brigand : T’as eu l’œil, Kento! Quand t’as rejoint notre groupe, je savais que tu avais un certain potentiel. Tu me plais bien p’tit gars! Faible comme ils étaient, ils seront à notre merci! Vous êtes prêts à taper du ninja, les gars!?

 

Brigade : Ouais!

 

Juichi, brigand : Eh, boss! La donzelle qui se trainait derrière, qui transportait l’autre type, j’en fais mon affaire, d’accord? * Se lèche les lèvres * C’est qu’elle était sacrément jolie, vous comprenez?

 

Gajiro : Pas touche, crétin! Cette beauté est à moi! Quand elle verra quel homme je suis comparativement à toi, quand elle sera devant ma prestance inné et mon charisme indéniable, elle n’aura d’yeux que pour moi!

 

Juichi : Allez boss! Je l’ai vue le premier!

 

Gajiro : Tu veux te battre contre moi peut-être?!

 

[Le panneau de bois clouté, qui bouchait l’entrée, tomba d’une simple poussé de Sumire. La «beauté», convoitée des deux hommes, se manifesta d’elle-même et seule, au plus grand bonheur des malfaiteurs. Elle semblait froide et peut impressionnée par l’attroupement qu’il y avait autour du bâtiment. À l’inverse, hormis le fait que son charme était unanime, les brigands ne voyaient pas en Sumire une menace, même si ses Sharingan étaient bien visibles.]

 

Juichi : Regardez-moi ça, boss! Ces pitoyables ninjas sont tellement épuisés de la guerre qu’ils ont fui, que la seule à avoir l’audace de venir nous affronter, c’est cette donzelle. On pourrait partager, non?

 

Gajiro : Tss… on verra. Toi! Devant! Va chercher tes copains à l’intérieur! Dit leur qu’ils viennent aussi! Ils doivent assister à ce spectacle! On dit souvent qu’il faut souffrir pour être belle… * Sourit malicieusement *

 

Juichi : Peut-être que, peut-être que si tu nous fais profiter un peu de la vue, femelle, tu pourrais ne pas trop souffrir! Qui sait même?! Moins tu portes de vêtements, moins tes amis risques d’y perdre la vie, qu’en penses-tu?!

 

Gajiro : C’est moi qui décide, pauvre cloche!!! Mais on fait comme ça! Si tu fais ce qu’on te dit, beauté, on rectifiera ce qu’on comptait vous faire, à toi et tes camarades!

 

[Sumire ignora complètement les provocations machistes que criaient ses vis-à-vis. Plutôt, elle continua des étirements, en préparation à un combat qui lui semblait nécessaire. Ce fut pendant ce début d’étirement que Takumi, discrètement, arriva à se trouver un coin pour avoir un visuel sur l’extérieur. Ce qui allait se passer dehors l’inquiétait au plus haut point, pas spécialement pour le sort des brigands, mais surtout car cela allait être une première démonstration du savoir-faire de Sumire. Déjà, ces simples étirements étaient à redouter pour elle… c’était des signes avant-coureur qu’elle n’aimait pas.]

 

Kento : Qu’est-ce qu’elle nous fait là, la mignonne? Elle se prépare à nous faire une danse, boss? Je croyais qu’on avait affaire à une bande de ninjas, pas à une troupe de danseurs. C’est pas de chance qu’il n’y ait pas la lune pour éclairer un peu mieux tout ça, il faudrait attendre au moins le lever du soleil pour ça. Pas vrai, boss?

 

Gajiro : *Ricane * T’inquiète, Kento. On va foutre le feu à ce vieux bâtiment, il va en avoir de la lumière après ça. Elle pourra danser complètement nu devant nous si ça lui chante! Haha!

 

[Le silence fut encore la réponse de l’Uchiwa. Sumire continuait ses étirements et ses derniers commencèrent à être plus importants. Sumire tira ses doigts d’une main vers elle. La jeune femme était assez souple pour créer un angle avec le dos de sa main que peu réussirait à faire, prouvant que ses ligaments à cet endroit était souple… mais pas que. Sumire ramena une jambe après l’autre vers elle, de sorte que son menton puisse toucher son genou. Ça semblait d’une simplicité pour elle. Sumire fit aller ses bras dans tous les sens, atteignant des extrémités considérées comme insensées pour les spectateurs… Pour finir, elle courba à l’extrême son dos vers l’arrière, de sorte à ce que ses mains touchent le sol, tout juste derrière ses pieds, et que son torse soit quasiment parallèle à ses jambes! L’Uchiwa prouvait être d’une souplesse hors-du-commun, une contorsionniste redoutable.

 

Alors que les brigands s’extasiaient devant un tel spectacle d’acrobatie, Takumi, derrière, en avait des frissons. Sumire décolla ses pieds du sol, se tenant debout grâce à ses mains, fit passer ses jambes de l’autre côté pour, enfin, les faire atterrir de nouveau au sol. Sumire se redressa de tout son long… Son corps fumait.]

 

Juichi (Extasié) : C’est la danseuse de mes rêves, boss! La femme dont j’ai toujours eu envie! Vous pouvez pas me faire ça! Je veux la voir danser pour moi jusqu’à la fin de mes jours!

 

Gajiro : Crétin! * Sourit * Elle dansera pour nous jusqu’à la fin de nos jours, je te le garantie!

 

Sumire : Ça n’était pas de la danse… seulement un échauffement. * Inspire, expire * Si vous voulez me voir danser jusqu’à la fin de vos jours, on peut arranger ça… il me fallait justement des partenaires pour m’entrainer.

 

Juichi : Je suis ton partenaire, ma donz!...

 

Sumire fit quelques acrobaties rapides, en direction de Juichi et bondit rapidement, réapparaissant subitement sur la tête de ce dernier! Elle avait sa main sur sa tête, se tenant en équilibre, les jambes écartées et droites… les frissons de Takumi se transformèrent en terreur. D’un mouvement de jambes, empoignant bien la tête de son support, Sumire se fit tourner sur elle-même rapidement, emportant la tête du pauvre pervers et en lui brisant la nuque. Juichi n’eut même pas le temps de pleinement se rendre compte de l’acrobatie dont il était victime. En se servant du corps tout juste mort du brigand, Sumire continua son mouvement de rotation en allongeant les jambes à nouveau, en descendant jusqu’au sol et en frappant solidement à la tête les deux brigands qu’il y avait à ses côtés. Dos au sol, alors que le corps de Juichi s’écroula derrière elle, Sumire se servit de ses mains pour se catapulter en direction du type qui se trouvait derrière Juichi. Ses pieds liés frappèrent en plein visage ledit brigand, à le faire tomber à la renverse… Sumire lui retomba en plein visage, totalement en équilibre. Il en alla d’une série d’acrobatie toutes aussi souples et rapide les unes que les autres! Sumire voyageait entre les brigands avec adresse, les retournant les uns après les autres, les faisant voltiger et le fracassant violement. Toutes tentatives des brigands pour attaquer la ninja furent des échecs. Sumire esquivait aisément avec son Sharingan qui lisait tous les mouvements des quinze combattants.

 

Une première chose que pu remarquer Takumi, au-delà du reste, fut le type de frappe que Sumire employait. La jeune femme frappait de ses paumes de mains ainsi qu’avec la pointe de ses doigts, ce qui correspondait en tout point à l’utilisation du Juken, utilisé par les Hyuga habituellement. Certains essayaient de fuir, mais rien n’échappait à vigilance de la kunoichi, malgré la noirceur de la nuit. Coup de pieds retournés dans les airs, parades fatales, lacérations, frappes foudroyantes, tous tombèrent en très peu de temps… sauf un.

 

Kento, l’un des plus jeunes du groupe, vit Sumire faire une dernière acrobatie pour mettre au sol l’un de ses camarades. Tout c’était si rapidement déroulé que cela provoqua confusion et frayeur chez le jeune homme… il n’avait que peu bougé d’où il était. Cependant, assez alerte, il comprit qu’il était encore le dernier debout. Sumire finit de derniers sauts d’adresse pour s’apprêter à lui faire face. De peur, Kento commença à tourner les talons pour tenter de fuir à son tour, mais il ne fut jamais assez rapide. Du couteau qu’il avait en main, il tenta un coup horizontal, mais l’Uchiwa le vit. Elle esquiva d’une contorsion simple et se redressa rapidement pour l’empoigner solidement. Sa main gauche avait attrapé la main droite du brigand, celle qui tenait encore la petite lame, et sa main droite le saisit aux joues, les lui pinçant de force. Sumire s’arrêta là, le scrutant de ses yeux charmeurs pourvus du Sharingan. Takumi vit même ses pupilles changer pour un autre symbole…

 

Sumire : Ne fuit pas mon regard… Regarde-moi bien si tu veux vivre encore un peu… Alors? Suis-je toujours aussi belle pour toi? M’aimes-tu toujours autant?

 

Kento (Étonné) : Ahem…

 

Sumire : Regarde-moi et reste sincère envers tes émotions… laisse-les parler pour toi. Répond à ma question… Suis-je belle?

 

* Kento affirme de la tête *

 

Sumire : Dit-moi si tu m’aimes…

 

Kento, les joues pincées : Che bous zaimeu… hum, comment fous appeulez-fous?

 

Sumire : Tu n’as pas besoin de me nommer. Répond à mes prochaines questions : tes partenaires, sont-ils tous ici, y’en a-t-il d’autres ailleurs?

 

Kento, les joues pincées : * Décline de la tête * Il n’y a perfonne d’autreu. Ché rechoint ce groupeu que tout réchemment et…

 

Sumire : Je n’ai pas besoin d’autant de détails. Votre troupe, est-elle connue des ninjas d’Iwa? Y’en a-t-il dans le coin?

 

Kento, les joues pincées : Non, bien chûre queu non. Plus perfonne neu fient ichi deupui des années. Les ninchas d’Iwa sont touche à la guerre.

 

Sumire : Et votre planque, où se trouve-t-elle? Vous avez des trucs qui pourraient nous être utile le temps qu’on est ici?

 

Kento : Oui, ch’est dans che villache, les ruines d’un anchient rechtaurant! Leu cheule du quarcier! Tout y est! Che fous le chure!

 

Sumire : * Lâche Kento * Ces imbéciles au sol, que penses-tu d’eux?

 

Kento : Ils… Ils sont…

 

Sumire : Tu les aimes?

 

Kento : Eh bien… non. Non! Non, pas du tout même! Je crois que… vous êtes la seule que j’aime.

 

Sumire : Tu les détestes?

 

Kento : Bien sûr que oui je les déteste! Ce ne sont que des salauds! Maintenant que je les vois tous au sol, qu’est-ce qu’ils sont pathétiques! Moi qui croyais avoir trouvé une bonne opportunité, que de mensonge! Je les déteste!

 

Sumire : Dans ce cas, si tu m’aimes et que tu les détestes, abrège les souffrances de ceux qui sont encore en vie pour moi. Ensuite, fait le tri des armes qu’ils possèdent et de l’équipement que je pourrai utiliser, mais que le matériel en bon état. Je suis kunoichi, je n’ai pas envie de me battre avec des armes bas de gamme.

 

Kento : Oui! Je comprends tout à fait, maitresse!

 

Sumire : … * Sourit * J’aimerais savoir une dernière chose… * Fixe Kento * M’aimes-tu à la folie?

 

[Ça n’alla pas dans l’esprit de Kento. Il eut comme une révélation qui se créa dans ses pensées. Son regard changea complètement face à Sumire. La regardant d’abord avec intérêt, maintenant, ce fut de la passion qui se manifestait dans les yeux du jeune homme. Son cœur battait à la folie, et ce n’était plus par peur de mourir de cette personne, mais une peur d’être séparé un jour de la femme de sa vie qui se tenait tout juste devant.]

 

Sumire : Inutile de dire quoique ce soit, j’ai ma réponse.

 

Kento : Maitresse, mais vous saignez de l’œil!

 

[Une seule larme de sang coula le long de la joue de Sumire. Elle ne fit aucune remarque sur le moment et du dos de son index, elle remonta la larme jusqu’au coin extérieur de son œil. La goutte de sang se tenait sur son doigt et elle l’observait, pensive, pendant un moment. Les respires d’inquiétudes de Kento la fit décrocher de ses pensées. Sans dédaigne, elle plongea son index dans sa bouche pour y nettoyer le sang. Elle en eut presque un léger sourire.]

 

Sumire : Fait ce que je t’ai demandé et ensuite, va marquer d’un «X» la planque dont tu me parlais et revient ici. Lorsque tu auras complété tout ça, attend moi ici, je reviendrai.

 

Kento (Amoureux) : Tout ce que vous voudrez, maitresse!

 

[Le spectacle était fini pour Takumi, la jeune fille se retira immédiatement de l’endroit qu’elle avait trouvé pour observer la scène, toujours un peu sous le choc. En se détournant, elle se rendit compte que Reon n’était pas très loin d’où elle était… il avait tout vue également.]

 

Reon : Il fallait s’y en attendre… elle est plutôt douée, mais il ne s’agissait là que de bandits quelconque. Ces types étaient pathétiques, charmé d’un simple regard par cette femme. Celui qui reste est prêt à tout faire pour elle, maintenant. J’espère que ce qu’il a dit sur les environs sont vrais.

 

Takumi : Il y a beaucoup plus, Reon… Cette femme, elle… elle se bat…

 

Reon : Tu es épuisée, Takumi. C’est à peine si tu arrives à maintenir tes yeux ouverts. Ce dernier clone que tu as fait apparaitre hier… ça t’a vidé. On devrait arrêter de penser à tout ça pour le moment et attendre pour écouter ce que Reïtarô a à dire sur cette histoire. Reposons-nous pour le moment et ne tentons rien de trop dangereux.

 

Takumi : Il y a des questions que je veux lui poser aussi…

 

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Le pays des Sources chaudes – 12 octobre

 

[Même si plusieurs choses s’étaient produites durant cette nuit, un certain silence arrivant enfin à s’installer dans le grand campement de l’alliance ninja… pour un temps. La nuit restait tout de même très agitée, laissant très peu de temps pour les Kage de pouvoir dormir au travers de tout ce qu’il se passait. De premiers ninjas, qui avaient été envoyé pour retrouver Kyûsaku Uchiwa, étaient de retour. Une petite équipe seulement, qui escortait une autre personne qui devait être maintenu sous détention.

 

Konan n’avait pas fait de caprice et s’était résignée à suivre ceux qui l’avaient retrouvée. Avec chance, elle restait l’un des membres de l’Akatsuki les moins connu de tous, mais ceux les mieux informés reconnaissaient son visage. Elle montrait, elle aussi, avoir de forts signes de fatigue et d’épuisement. Konan avait dû survoler le pays du Feu, l’une des plus grandes régions du continent, pendant plus d’une journée avec que peu de moments de répits. L’ancienne membre de l’Akatsuki n’avait pas fait cette tâche seule cependant. Tori, l’une des bêtes créée par Kyûsaku s’était jointe à Konan… mais dans cette escorte, elle n’y était pas. Seule, Konan était emmenée jusqu’ici. Maki, une kunoichi de Suna, antérieurement dans l’équipe de scellement lors de la guerre, accompagné d’Omoi et Karui, étaient ceux escortant Konan jusqu’au campement et alla à la rencontre d’un premier responsable.]

 

Omoi (Inquiet) : Les gens nous regardent beaucoup trop. On est en pleine nuit, tout le monde doit savoir maintenant ce qui s’est passé. Ils doivent savoir avec qui on était, que nous étions en mission avec les autres, mais qu’il est étrange qu’on soit de retour ainsi.

 

Karui : Qu’est-ce que tu racontes encore? Si les gens nous regardent, c’est certainement pas à cause de nous, mais à propos de cette femme.

 

Omoi : On aurait dû l’entraver beaucoup plus, c’est à peine si on la tient réellement. Les gens pourraient croire qu’on n’est pas assez compétent pour ce genre de tache, voire même qu’on lui est complice et qu’on est venu l’escorter jusqu’aux Kage pour qu’elle mettre à terme son plan machiavélique. Oh lala, qu’est-ce qu’on est en train de faire? Et si la pression est trop grande et qu’on est obligé de fuir? Karui, tu viendrais avec moi, n’est-ce pas?

 

Karui : On n’a absolument rien à se reprocher et même si c’était le cas, hors de questions que suive un mec comme toi!

 

Maki : Lorsqu’on l’a trouvé, cette femme n’avait déjà presque plus de chakra, alors maintenant… seule sa volonté la maintient éveillé. Mes tissus qui l’enroulent sont amplement suffisants pour la dissuader de faire quoique ce soit, dans cet état. Puis, de toute manière, si elle tente une quelconque attaque contre n’importe qui ici, elle aura des répondants, c’est presque certain. Elle est seule…

 

Konan : …

 

Maki : On dirait que certaines choses ont changé, ici. Il y a un secteur là-bas, on dirait que des tentes se sont écartées pour faire de la place à quelque chose. C’est soit un changement, soit la première fois que je remarque.

 

Karui : Grand comme est ce campement, c’est pas étonnant qu’on ait pas tout vue. Dans peu de temps, on arrivera à mieux s’organiser et la plus part pourront regagner leur chez-soi.

 

Omoi : Tout dépendra de ce qui vient de se produire. Le phénomène qu’il y a eu durant un moment, il y a de quoi vraiment être inquiet.

 

Shizune : Vous! Vous étiez dans l’équipe qui accompagnait Naruto pour trouver Kyûsaku Uchiwa, n’est-ce pas?! Et cette femme… c’est bien?

 

Maki : C’est bien celle que vous pensez, d’autres ont assurés qu’il s’agissait d’une membre de l’Akatsuki. Comme vous pouvez le voir, c’est à peine si elle tient debout. L’équipe qui accompagnait Naruto, le frère de Sasuke, il affirmait qu’elle n’était pas une menace, c’est pour cette raison que nous sommes si peu, mais…

 

Karui : Elle a été dans l’Akatsuki, ça ne pouvait pas être aussi simple.

 

Konan : …

 

Shizune : Et qu’en est-il des autres?! Vous n’avez aucune nouvelle d’eux?

 

Maki : Pas exactement, non. Dès que nous l’avons croisé, on s’est porté volontaire pour l’escorter jusqu’ici. Ils ont continué sans qu’on ait pu voir quoique ce soit.

 

Shizune : * Soupire * J’imagine qu’on y peut rien… Tsunade-sama et les autres Kage sont débordés pour le moment, ils sauront éventuellement pour elle. Allons la mettre maintenant avec notre nouveau détenu…

 

Omoi : Un nouveau?

 

[Shizune escorta à son tour l’équipe qui avait été mis en charge de ramener Konan où il était jugé bon de l’emmener. Encore une fois, Konan ne fit que suivre sans un mot. Ce fut le même endroit où les autres captifs avaient été maintenus, il y avait deux tentes, pour le moment… Konan fut emmener dans la deuxième, là où se trouvait Obito. En entrant, ils purent tous le voir dans la même posture qu’il avait été mis au tout départ… Il était à moitié plongé dans le sol, jusqu’à la taille, ses mains étaient attachées dans son dos et un ruban marqué d’un sceau cachait ses yeux.]

 

Maki (Anxieuse) : Alors c’est vraiment lui? Il est réellement revenu à la vie?

 

Shizune : C’est le cas… ils sont revenu à la vie par l’intermédiaire des effets du vœu, il ne peut y avoir que ça comme explication. J’imagine que les bons amis se retrouvent…

 

Karui : Le frère de Sasuke, j’ai plus son nom en tête, il disait que ce n’était pas nécessaire d’aller trop loin avec elle. Selon lui, elle serait inoffensive. Dans cet état, c’est certain, mais avec un peu d’heures de sommeils, je ne sais pas à quel point je serais prête à parier là-dessus. Elle pourrait se retrouver dans le même cas que ce type infâme.

 

Shizune : Effectivement, cette décision ne revient pas à ce nouveau groupe de pouvoir décider de ce qui arrivera avec Konan.

 

* Étonnement d’Obito *

 

Shizune : La sécurité de cette tente a été revue depuis nos nouveaux invités, elle ne s’absentera pas de ce lieux sans qu’on ne le sache, et avec peu facilité. Avant autre chose, Sakura m’a parlé d’un moyen de communication que vous aviez, toi et ton équipe, Konan. Comment fonctionne-t-il? Tu peux entrer en contact avec eux maintenant?

 

Konan (Épuisée) : Je risque de m’évanouir lors de la communication et d’inquiéter inutilement ceux qui m’entendront.

 

Shizune : Et tu peux nous montrer cette technique pour que l’on communique avec eux?

 

Konan : C’est une technique complexe, je ne peux pas vous la montrer dans mon état et… Je doute avoir l’envie de vous la montrer. Je saisis l’importance de ce qui est en train de se passer, vous aurez l’information tôt ou tard.

 

Shizune : Plus nous aurons l’information rapidement, plus nous pourrons réagir en conséquence de ce qui vient de se produire! * Soupire * Laissons-là se reposer, il n’y pas besoin d’en faire plus avec elle. Merci à vous trois de l’avoir escortée jusqu’ici.

 

[Les quatre ninjas de l’alliance laissèrent donc Konan seule, en compagnie d’Obito toujours captif. Contrairement aux derniers pensionnaires de cette tente, Ebisu et d’autres ninjas de Konoha n’étaient plus présents à l’intérieur et avait été remplacés par des sceaux maintenu par Shukaku. Il allait encore être plus difficile de s’évader d’un tel lieu sans attirer l’attention.

 

Ce n’était pas du tout l’idée de Konan dans l’instant. Ses réserves en chakra étaient nulle pour le moment… un peu comme lorsqu’elle avait tenté de tuer Madara, en défendant son village et Nagato. Konan se trouvait seule à seul avec la personne à l’origine de plusieurs de ces malheurs.]

 

Obito : Comment t’en es-tu sortit? Tu as aussi été ressuscitée par un phénomène étrange?

 

Konan : …

 

Obito : * Soupire * Je ne sais pas quoi dire, Konan… Je ne mérite pas de vivre plus longtemps. Quiconque m’a ramené d’entre les morts a fait une erreur… Je vous ai manipulé depuis le début. J’ai fait de vous trois, Nagato, Yahiko et toi, de simples outils pour arriver à des fins illusoires. J’ai transformé votre groupe, l’Akatsuki, en quelque chose qu’elle n’aurait jamais dû être. Je n’ai fait que vous transmettre ma peine et j’ai utilisé la vôtre à mes propres fins. Je vous ai fait rejoindre ma cause qui au final n’a causé que de souffrances inutiles. J’ai mis ce monde en danger. Je l’ai presque détruit entièrement, me faisant des illusions enfantines. J’ai été égoïste. Je regrette amèrement tout ce que j’ai pu faire. Ma vie a été un échec… Je ne te demande pas pardon, mes sache que j’en suis véritablement désolé.

 

* Silence *

 

Konan : Après tant d’années, j’ai enfin décidé de ne plus être une enfant et de grandir. Grandir, c’est d’admettre ses fautes et de les assumer. J’ai ma part de responsabilité dans ce qui est arrivé et je compte me racheter de mes erreurs. Je suis en rédemption. Je t’en veux, évidemment, qui que tu sois réellement, mais je ne ferai pas comme la dernière fois… Tu n’as plus aucune importance pour moi, je vais simplement t’ignorer… ça doit aussi faire partie de mon acquittement, j’imagine. Si tu veux mourir à nouveau, je réparai tes pots cassés. Je prendrai l’entière responsabilité des actes de l’Akatsuki, s’il le faut.

 

Obito : Je me nomme Obito Uchiwa, si tu veux tout savoir. Madara est bel et bien en vie, cependant, ayant malheureusement été ramené lui aussi. Je n’ai été que son serviteur durant tout ce temps, me faisant passer pour lui. Ça n’enlève pas que moi aussi j’ai mes responsabilités dans tout ce qui s’est produit, comme tu l’as dit.

 

Konan : …

 

Obito : J’aimerais tout de même savoir comment tu es revenu. Ce jour-là, j’étais certain que…

 

[Konan s’était définitivement effondrée sur son lit, incapable de tenir éveillé plus longtemps. Obito s’en rendit compte après un court instant, puisqu’il était complètement aveuglé par son bandeau. Il ne s’attendait pas du tout à se trouver dans cette situation, mais ce fut un regret de moins, parmi les milliers qui lui pesaient sur le cœur. Cependant, les réponses de Konan ne le faisait sentir que plus pathétique encore. Cette rencontre, avec Konan, était d’importance pour lui. En si peu de mots, c’était le début d’un apprentissage à devenir une grande personne.]

 

Fin du chapitre 326

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