Sasari Uchiwa

Pays des Sources chaudes – 11 octobre

[Toujours encore, un magnifique soleil surplombait tout le pays des Sources chaudes durant cette deuxième journée d’après-guerre. C’était une lumière plus qu’appréciable pour ceux qui passaient encore des instants sombres, à faire le deuil de ceux qu’ils avaient pu connaitre. Certains ninjas médecin y voyaient aussi une source de réconfort et de motivation alors qu’ils allaient être surchargés durant les prochains jours.

Il y en avait, malgré tout, qui ne pouvait pas profité de cette belle lumière. Après une entrée en scène remarquée de la part de Junko, elle et ses équipières furent escortées vers un abri pour y être maintenu pour le moment. Elles étaient à l’intérieur, à patienter, jusqu’à ce qu’on veuille bien les écouter.]

Akino : Pourquoi il a fallu que tout ça arrive… que l’on soit dans cet endroit alors que l’on devait rejoindre la Mizukage?… Tout ça parce qu’une emmerdeuse de première ne sait jouer qu’à l’idiote.

Junko : Bien sûr, c’est moi l’idiote! Mes épées étaient en Konoha, dans un coin des plus reculé qui soit et du jour au lendemain, je les retrouve à des kilomètres de là dans les mains d’un gars que je ne connais même pas et qui prétend les avoir remporté contre une personne qui est morte depuis des années maintenant! Qui se moque de qui dans cette histoire!? Les Kiba sont à moi, elles m’appartiennent!

Akino : Tu sais où l’on est ici? T’as remarqué ce qu’il y avait au côté de notre tente lorsqu’on est arrivé? C’est là où ils maintiennent Orochimaru et l’un des types qui a créé cette guerre! À cause de toi, on est recalé au même niveau que des criminels de rang S!

Junko : Ce sont ces ninjas de Kumo les criminels de rang S… Mei va arriver pour prouver notre innocence.

Itomi : Je peux aisément dire que ça fait plus d’une heure qu’on est ici, voire plus de deux… Si vous voulez mon avis, la Mizukage a certainement beaucoup de tâches plus importantes à s’occuper d’abord. Tout le monde ici à mieux à faire que de prendre du temps à questionner des personnes comme nous.

Junko : Mei sait l’importance de notre mission! Si elle apprend qu’on est de retour, elle voudra s’informer le plus vite possible! C’est ce que je crois! Quand ces idiots de Kumo vont savoir, ils vont ravaler leur salive!

Akino : Ouais, ben pour le moment, c’est toi qui devrais te la fermer avant que ça n’empire notre cas…

Dodaï, arrivant dans la tente : C’est ici. Ce sont les jeunes filles que nos ninjas ont eu à faire. Il n’y a pas de danger à entrer, je surveille les environs.

Junko : Quoi?! Chôjûrô seulement? Où est Mei?!

Chôjûrô : Je n’y croyais pas, mais c’est vraiment toi, Junko-san. Je suis bien content de te revoir ici.

Junko : Répond à la question!

Dodaï : Chôjûrô-san, vous connaissez vraiment ces personnes? Elles sont des connaissances de la Mizukage?

Chôjûrô : Oui, je vous l’assure personnellement. Junko est véritablement l’une des nouvelles sept épéistes de Kiri dont je fais partie. Elles sont des nôtres.

Akino : * Soupire * Ce n’est pas trop tôt…

Chôjûrô : Junko-san, comment se fait-il que vous soyez ici? Je veux dire, dans cette région? Est-ce en lien avec votre mission?

Junko : Il y a plus important pour le moment, Chôjûrô! L’un des ninjas Kumo, l’un de ceux de l’équipe qui nous a menées ici, il possède mes épées, les Kiba! Ce sont des voleurs!

Dodaï : Des voleurs? Omoi peut être bien des choses, mais je ne le crois pas voleur…

Akino : On a des choses plus importantes à faire d’abord, on doit voir la Mizukage.

Chôjûrô : Sortons vous d’abord de cet endroit. Kiri s’occupe d’elles dès maintenant, Dodaï-san.

[Tous les ninjas à l’intérieur de la tente purent revoir enfin le soleil dans le ciel. Elles étaient enfin libérées de cette prison. Akino espérait que tout se règle vite, mais pour ne pas aider les choses, l’équipe de Samui était aussi de retour pour comprendre qui était réellement ce groupe de ninja.]

Samui : Dodaï-san, vous les relâchez donc? Sont-elles vraiment ce qu’elles prétendaient être?

Chôjûrô : Je le confirme. Ces ninjas sont réellement sous les ordres de la Mizukage et sont sur une mission particulière.

Karui : J’ai encore du mal à y croire, personnellement. Nous étions en guerre, nous avions besoin de tous les effectifs possible. Chaque unité comptait.

Chôjûrô : Je ne connais pas moi-même tous les détails de cette mission, personne ici, hormis la Mizukage, ne pourrait vous justifier qu’elles n’étaient pas en tort.

Omoi : Alors, celle-ci * pointe Junko *, elle est réellement ta coéquipière? Je ne croyais pas que les sept épéistes de Kiri étaient reformés officiellement.

Chôjûrô : Pas encore officiellement, nous ne sommes que deux pour le moment.

Karui : Ça ne change rien. Ces épées sont maintenant l’appartenance d’Omoi, il les a acquises au combat contre un adversaire de taille qui était justement propriétaire de ces épées.

Junko : Même si Ameyuri Ringo a pu être ressuscitée comme vous le dites et qu’elle t’a donné les Kiba, ce n’était pas à elle de le faire!

Omoi : Écoutez… j’arrive à comprendre l’importance de ces épées. Tous bons utilisateurs de lames savent qui étaient les sept épéistes de Kiri et tous savent qu’ils possédaient des épées uniques ; importantes pour le groupe. C’était leur signature. Je peux te les rendre, mais ça ne peut pas être aussi simple. Je m’entraîne depuis l’Académie au maniement du Kenjutsu, j’ai toujours une épée en main lorsque je combats…

Junko : Alors?...

Omoi : Si tu es réellement l’une des sept épéistes de Kiri, tu vas devoir me le prouver en un duel. Si tu l’emportes, je cède à te les rendre, mais si j’ai le dessus, c’est moi qui les garde, peu importe ce que Kiri en dira. Vous devrez vous débrouiller autrement.

Junko (Sourit) : Ça sera un jeu d’enfant. On s’affronte ici? Maintenant?

Dodaï : Ce n’est pas un endroit où faire des duels. Des ninjas puissants, que l’on tient en détention, se trouvent tout juste ici. Si vous voulez faire un duel, ce sera ailleurs, mais je vous le déconseille. La dernière chose que les gens souhaitent, c’est de voir d’autres blessés inutiles. Je ne vous arrêterai pas, mais je vous préviens.

Akino : Et ça nous fait perdre du temps.

Junko : Sauf que, si je comprends bien, c’est la seule opportunité «passive» qu’on m’offre pour récupérer ce qui m’appartient, c’est bien ça? C’est l’idée la plus raisonnable pour moi puisque de toute manière, je n’en démordrai pas de ces épées… Dans tous les cas, je me battrai pour les reprendre alors, autant faire quelque chose dans les règles.

Omoi : C’est ce qui me semblait aussi. Karui, Samui-senpai, j’en fais mon affaire. Je m’assurerai qu’il n’y ait pas de blessé, même entre nous. J’ai un endroit parfait pour le combat, un endroit où l’on sera tranquille. * Pointe de son pouce la géante souche *

Junko (Sourit) : Ça me va.

[Aucun des deux ninjas n’attendit l’avis des autres dans cette prise de décision! Omoi s’écarta de ses partenaires de Kumo alors que Junko abandonna Akino, Itomi et Chôjûrô là aussi. Les deux ninjas étaient en direction du haut de la souche pour y trouver une très large aire de combat.]

Akino : Itomi… je me contiens depuis tout à l’heure à ne pas exploser de rage… Sauve-moi de cet enfer…

Itomi : Ahem, Chôjûrô-san, c’est bien le cas?... Est-ce que… enfin, tu sais pourquoi on est ici, n’est-ce pas? On… on doit parler rapidement à la Mizukage, si c’est possible. Ça ne parait pas comme ça, mais c’est très important.

Chôjûrô : Oui, je vais signaler votre présence à Mizukage-sama! Elle devrait pouvoir se libérer pour vous, très certainement. On vous rejoint là-haut pour en discuter. Malgré tout, je crois que ça peut être un endroit tranquille pour ce genre de conversation. J’y vais maintenant.

Karui : Samui-senpai, j’ai bien envie d’assister à ce combat, voir cette fille de Kiri se prendre une bonne leçon par Omoi. Tu restes ici où tu viens?

Samui : Je ne m’intéresse pas à ce combat, mais ces filles ont quelques choses d’important à dire. Cette mission qui est la vôtre, concerne-t-elle seulement Kiri? Vous pouvez en dire plus?

Akino : …

Itomi : Akino, on est ici pour prévenir tout le monde. * S’adresse à Samui * C’est effectivement le cas, ce n’est pas une mission qui concerne spécialement Kiri, elle concerne tout le monde ici. Le monde peut courir un grand risque à nouveau.

Samui : Dodaï-san, vous savez où se trouve Raikage-sama, n’est-ce pas? Je vais accompagner ces filles là-haut. Si la Mizukage doit être informée, il n’y a pas de raison pour que Kumo n’en soit pas informé aussi. Tout est cool entre les nations, n’est-ce pas?

Dodaï : Je lui glisserai un mot, s’il veut l’entendre, mais il est fort possible qu’il refuse d’y prêter attention. Nous comptons sur vous d’abord pour rapporter les informations s’il y en a.

Akino : Tss… Peu importe, on doit seulement faire vite. On y va Itomi… en espérant que ce Chôjûrô fasse rapidement.

[Ça n’avait pris que peu de temps, évidemment, pour que les deux adversaires, suivit de Karui, pour qu’ils grimpent au sommet de la géante souche d’arbre. Comme prévu, il n’y avait personne, hormis Matatabi, la géante chatte de flammes qui se reposait sous le soleil. Elle était difficile à complètement ignorer et c’était de même pour elle qui les scrutait du coin de l’œil, mais ce démon n’était pas ce pourquoi les jeunes ninjas étaient venu.

Junko et Omoi se retrouvèrent au centre de la large surface.]

Karui : Omoi, Dodaï-san n’avait peut-être pas complètement tort. Je ne suis pas contre un combat, mais là… quels sont les règles de votre duel?

Junko : Vous en faites pas, je suis douée pour plus d’une chose! À la fin de ce combat, peu importe le résultat, je m’engage à soigner tes blessures.

Omoi : Et en cas de blessures mortelles?... Ou si tu venais qu’à blesser Karui? Quand on y pense, quelqu’un pourrait arriver d’une minute à l’autre, en toute vitesse, et nous pourrions la blesser sans le vouloir!

Karui : Qu’est-ce qui te prend tout d’un coup, Omoi? T’es plus doué que ça!

Junko : T’inquiète! Avec moi, ta petite amie restera aussi jolie qu’elle l’est en ce moment… ou du moins, on ne pourra pas faire pire.

Karui (Offusquée) : Qu’est-ce qu’elle vient de dire cette timbrée?! Je ne suis pas sa petite amie et je reste bien plus jolie que toi! Défonce la, Omoi!

Omoi : Le premier qui abandonne alors?

[Autour d’eux, sans qu’ils ne le voient, un cercle se tailla en un instant, délimitant une zone. Akino fut celle qui en résultat de ce cercle taillé rapidement. Tout de suite après, la jeune fille lança son épée en direction de Junko, de sorte que cette dernière puisse l’attraper en plein vol. Itomi et Samui arrivèrent tout juste après.]

Akino : Le premier qui sort de ce cercle est le grand perdant. Si vous pouviez vous dépêcher, ça m’arrangerait.

Karui : Hmpf… Omoi, cette garce n’avait même pas d’épée avec elle. Si tu veux mon avis, tu as toutes tes chances contre elle… La seule chose qu’elle sait faire c’est de beaucoup trop parler.

Junko (Sourit) : Je savais que je pouvais compter sur toi, Akino. Ce n’est pas mes Kiba, mais c’est bien suffisant comme lame.

Omoi : Où avez-vous trouvez cette épée?...

Akino : Ça me regarde… Faites vite.

Omoi : … Karui, donne le top.

Karui : Dans ce cas…

[Les deux adversaires se mirent en garde, Omoi portant ses deux Kiba devant lui et Junko avec Hansha en seule arme contre son adversaire. La tension montait dans l’air, mais les deux ninjas gardèrent leur sang-froid. Karui attendait le moment opportun pour débuter l’affrontement… Elle fixait du regard attentivement Junko, comme tentant de lui décrocher son attention… Ça fonctionna. Souriant d’abord, après quelques longues secondes, Junko échangea son regard avec Karui.]

Karui : Maintenant!

Omoi bougea de manière foudroyante, mais aussi, bifurqua dans sa course pour perturber son adversaire, tentant une feinte comme première tentative! Très attentif dans ses propres mouvements, tous ceux de Junko face à son approche étaient aussi grandement observés durant ce court moment. La ninja de Kiri fit un premier micro geste qui trahis ses intentions… du moins, c’est ce que Omoi avait cru. Il profita de cette lecture pour porter un premier coup venant de derrière, mais Junko n’eut pas joué le jeu plus longtemps. Elle-même avait fait une parfaite lecture des intentions de son adversaire et para solidement son adversaire avec sa seule épée!

C’était un premier impact! Les deux lames se disputaient pendant un long moment, jusqu’à ce que l’un des deux adversaires cède devant l’autre. Omoi semblait être quelque peu familier avec ses Kiba, déjà. Sa lame était nimbée de Raiton.

Junko : Ha! Et vous me croyiez si stupide!? Ta petite amie a même essayé de t’aider en tentant de me distraire avant que le combat ne commence, mais je ne suis pas née de la dernière pluie. C’est ton regard à toi qui t’a trahis dans tes intentions… tu regardais tant mes pieds.

Omoi : Je savais… Hansha… Nombreuses sont les lames qui auraient été coupées contre les Kiba chargées en Raiton, mais certainement pas celles-là. Je connais bien ces épées. Je ne sais pas comment vous vous êtes procurée une telle pièce dans votre collection, mais vous êtes idiotes de ne pas avoir les deux.

Karui : Hansha tu dis?! Mais ce sont des épées qui viennent de Kumo ça! Et ensuite, c’est nous qui sommes censé être des voleurs?!

Junko (Sourit) : Peut-être bien…

Omoi ne voulut pas être distrait plus longtemps, il alla pour user de son avantage avec sa deuxième épée, mais Junko savait être préventive malgré tout. Alors qu’elle continuait à maintenir son épée contre celle de son adversaire, elle alla pour déjouer le coup que tentait Omoi. Elle le prit au poignet au bon moment et l’instant d’après, elle frappa de son genou la main du garçon. Junko ne fit que glisser sa main vers le pommeau pour lui retirer la Kiba de sa main! La ninja de Kiri ne put pas complètement reprendre son bien, au vue d’une contre tentative d’Omoi tout juste en réaction, mais Junko écarta la lame pour qu’elle sorte du cercle de combat!

Junko n’en finit pas avec cette manœuvre, mais cette fois, Omoi préféra reculer pour se permettre une meilleure analyse et de reprendre au mieux. Il devait apprendre et comprendre à chaque instant.

Junko (Sourit) : Si tu la veux, je t’invite volontiers à aller la chercher. À vrai dire, c’est peut-être la dernière fois que je t’autoriserai à le faire alors, profite de l’opportunité.

Omoi : …

Junko : Soit pas vexé ainsi, c’est une erreur fréquente chez plusieurs ninjas maniant l’épée. Beaucoup s’exercent à manipuler une lame de leur main fort et oublie de devenir ambidextre alors, au moment où il faut utiliser deux épées, il y a forcément une main plus faible que l’autre. Ta gauche est plus faible… alors que moi… * Change sa Hansha de sa main droite à sa main gauche * enfin… je suis faites pour manier les Kiba, ça se voit, non?

Omoi : Je t’en prie alors, je te laisse aller prendre celle que tu viens de lancer.

Karui : Te laisse pas avoir par cette garce Omoi!

Munit d’une seule lame maintenant, Omoi ne s’en découragea pas pour autant. Il commença avec de légers pas de côté, tentant de changer son angle d’attaque pour une prochaine approche. En face, Junko, elle, préféra avancer vers lui, à une vitesse similaire.

Le ninja de Kumo s’arrêta dans ses pas chassés et rectifia la poigne qu’il avait sur son arme. Kiba s’intensifia en énergie électrique et à ce moment, Omoi bondit sur son adversaire, de face!

* Étonnement de Junko *

Omoi : Ura Kasumigiri (Décapitation de la brume inversée)

Junko aurait pu aisément faire une manœuvre contre le garçon devant lui, mais au même moment, elle s’aperçut que trois clones de son adversaire l’entouraient aussi pour lui porter une attaque similaire venant de trois directions différentes. Junko était encerclée et comme décision logique, elle ne pouvait que sauter dans les airs pour s’éviter l’attaque… C’est ce qu’elle fit.

Omoi : Raiton – Sandâgêto! (Porte du tonnerre)

Bien qu’il n’ait aucun nuage dans le ciel, en plantant son épée dans le bois, un large trait de foudre s’éleva dans les airs pour rejoindre directement Junko! La jeune fille devait encaisser l’attaque tout en retombant vers le sol. Ce n’était pas ce qu’il y avait de plus surprenant. À vrai dire, Omoi avait déjà prévu son coup et attendait Junko dans les airs pour profiter de cet instant de paralysie!

Karui : Oui! Tu peux le faire, Omoi!

Ce fut d’un coup de pied qu’Omoi voulu attaquer Junko, ce qui allait être tout juste nécessaire pour l’écarter vers l’extérieur du cercle de combat. Il fut malheureusement prit au jeu de Junko… Lorsqu’il porta pied, tout le corps de Junko de dématérialisa en un Raiton!

Omoi : Un clone!

Junko, au sol : Ce n’est pas ton regard qui t’as trahi cette fois, c’est le regard d’Akino qui m’a tout dit. Dès le moment où tu m’as attaqué avec tes trois clones, Akino regardait déjà dans le ciel… la position vers laquelle tu te dirigeais vraiment.

Omoi se redressait déjà dans sa chute à lui, mais il était forcé de constater que sa position n’était pas la meilleure pour avoir l’avantage. Il électrifia sa Kiba, espérant pouvoir contre-attaquer d’une quelconque manière, mais il remarqua aussi que la Hansha de Junko s’était mise à scintiller de foudre. Omoi se servit de son épée comme défense, en cas d’une attaque directe de Junko, et ça fonctionna. Les deux épées entrèrent en collision!

Junko : Ninpo – Senkô! (Éclat)

Au frottement des deux lames, un éclat lumineux apparût pour aveugler tous ceux présents près de ce combat. Ça ne dura qu’un court instant, mais assez pour déstabiliser ceux qui étaient à l’intérieur de l’onde lumineuse. Akino tentait de se défaire de cette persistance dans ses yeux pour mieux revoir le combat, comme tous les autres. Elles furent surprises du résultat. Dans ce court moment, Omoi était maintenant à l’extérieur du cercle… mais Junko aussi. Les deux étaient allongés au sol, comme ayant perdu l’équilibre ensemble à l’extérieur du terrain de combat.

Itomi : Je n’ai rien pu voir, qu’est-ce qu’il s’est passé? Il y en a un qui est tombé avant l’autre?

Karui : Que!? C’est Omoi qui a gagné, c’est certain!

Samui : Tu en es réellement certaine, Karui?

Karui : Mais bien sûr que oui!

Akino : Peu importe… on peut passer à autre chose maintenant?

Junko : Tssk! Non! Je n’ai pas été vaincue! Je le tenais à un moment, mais après!...

Omoi : Je ne saurais pas dire moi-même qui est le premier à être sortie du cercle de combat. Je ne serais pas prêt à me proclamer vainqueur…

Junko : On recommence!

Akino : Non!

[La réponse d’Akino fut renchérit par la présence soudaine de Mei et de Chôjûrô qui arrivaient enfin. Ça ne put que soulager celles qui devaient assister à tout ce spectacle inutile.]

Mei : Il y a beaucoup plus de personnes que je ne le croyais…

Akino : * Soupire * Enfin! Fini la rigolade, on peut enfin passer à l’important.

Mei : Vous êtes regroupé ici pour faire des duels, donc? C’est de ton initiative, Junko? Ça te ressemble fort bien, dans tous les cas.

Junko : Observe un peu, Mei. Pour une raison que j’ignore, ce ninja de Kumo est celui qui tient les Kiba. Je ne sais toujours pas comment il les a vraiment obtenu, mais je compte bien les récupérer!

Omoi : J’aimerais comprendre quelque chose, avant tout… Tu sembles parler de ces épées comme si tu les avais déjà tenus auparavant.

Junko : Car c’est le cas! Il y a encore quelques jours de ça, je combattais avec! Elles étaient dans mes mains!

Chôjûrô : Je peux le confirmer, moi qui étais à l’extérieur de leur groupe durant cette mission. J’étais là lors d’un incident qui s’était produit avant que la guerre ne commence, dans le pays des Rivières. J’ai vue Junko-san récupérer ses épées et me les montrer en sa possession.

Omoi : Je comprends… Certains des ninjas qui accompagnaient l’équipe Kakashi, ceux qui ont affronté d’anciens épéistes de Kiri, ont dit que les épées avaient été invoquées d’un parchemin. Si je comprends bien, tu as perdus tes épées car elles avaient été téléportées ailleurs.

Junko : Maintenant que tu expliques ses détails, ça me semble logique.

Omoi : * Soupire * De toute manière, je sais reconnaitre les choses et je m’avoue vaincu. Durant ce combat, c’est moi qui maniait ces lames qui sont plus que des épées ordinaires… le résultat en aurait été bien autrement si c’est toi qui avait eu les Kiba durant cet affrontement. Je te les rends, je prends conscience qu’elles ont beaucoup plus de valeur pour toi. De plus que… c’est moi qui aie perdu, n’est-ce pas? Durant cet éclat lumineux que tu as provoqué, je suis persuadé que tu m’aies sortit le premier. Je ne crois pas avoir fait quoique ce soit de suffisant pour te forcer à sortir de l’aire de combat.

Akino : Quoi?! Junko, ne me dit pas que t’es sortie de toi-même!

Junko (Sourit) : Allons, ne t’emporte pas, Akino! Tu n’as rien vue en plus alors, qui peut réellement le prouver? C’était un adversaire tout de même doué, il a bien pu me sortir moi aussi, dans un moment inattendu. Ce ninja de Kumo sait être quelqu’un de chevaleresque et veut bien me remettre ce qu’on m’a enlevé. Je sais reconnaitre les gestes nobles et pour le remercier, quoi de mieux qu’une autre épée en échange, non?

Akino (Énervée) : Si ce type ne fait que toucher mon épée et je t’assure que tu ne reverras plus jamais les Kiba de ta vie, Junko. Hansha sont mes épées!

Junko (Rit) : Haha! C’est si simple de te faire sortir de tes gonds, Akino!

Mei (Sourit) : Je suis bien contente que Junko ait pu s’intégrer un tant soit peu à votre groupe. Maintenant que tout ça est terminé…

Samui : * Se penche en signe de respect * Mizukage-sama, je suis Samui de Kumo et, si vous me le permettez, j’aimerais assister à cette conversation avec ces ninjas. J’ai cru comprendre que cette mission que vous leur avez confiée va plus loin que les problèmes de Kiri.

Mei : Pour le peu que j’en sache jusqu’à maintenant, ce pourrait bien être le cas. Tout d’abord, j’aimerais savoir où sont les autres. Vous n’êtes que trois ici? Les autres sont-ils…

Itomi : L’une d’entre nous est morte… Pour les autres, ils vont bien, je crois. Trois d’entre eux sont en route pour venir ici également. Sasari, Mifuyi et Kumiko.

Mei : Nous avons tous perdu quelqu’un de proches ces derniers temps… Nous comprenons parfaitement votre douleur. Je me réjouis, d’une certaine manière, qu’il n’y ait pas eu plus de victime. J’avais des craintes face à ce que pouvait faire ce Kyûsaku Uchiwa, mais vous êtes, pour la plus part, toujours en vie, même si je souhaitais qu’il n’y en ait eu aucune. Qu’est-il mieux de faire maintenant?

Akino : Kyûsaku, nous n’avons pas réussi à l’arrêter. Il a obtenu ce qu’il voulait et il est en train de parcourir le pays du Feu pour finaliser son plan et certainement mettre tout le monde en danger au vue des ambitions qu’il a!

Samui : Je n’ai jamais entendu parler d’une telle histoire. Selon ce que je sais, Itachi Uchiwa, ancien membre de l’Akatsuki, avait anéantit l’intégralité de son clan, à l’exception de Sasuke Uchiwa. Il y a donc plus d’un survivant à ce massacre?

Mei : Je peux confirmer tes premiers doutes à propos des Uchiwa, mais…

Akino : Mais ils manifesteront d’eux même… Sasari, Mifuyi et Kumiko… * Regarde dans une direction * Ils arrivent…

[Ça ne fut que peu long avant que de premières personnes ne se manifestent sur la large souche en bois. À cette distance, il était difficile pour eux tous de distinguer qui arrivaient, mais ça ne pouvait être qu’eux. Ils étaient sept à s’approcher… Omoi et Karui arrivèrent à distinguer enfin clairement des visages dont celui de Sasuke tout particulièrement. Même si l’Uchiwa avait fait beaucoup pour cette fin de guerre, même si Killer B était en vie, une certaine rancœur était toujours présente chez ces ninjas… Ils s’en méfièrent, mais de la confusion se joignit également à cette émotion. Il y avait deux Sasuke.]

Naruto : Vous trois! Je vous reconnais, vous êtes ces ninjas de Kumo de la dernière fois! Et!...

Karui : Naruto Uzumaki…

Junko : Oh! Mais qui voilà!? Si ce n’est pas…

Mei : Naruto Uzumaki! Sasuke Uchiwa… * s’incline de respect * En tant que représentante de la nation de Kiri, au nom de tous ses habitants, incluant cette chère Junko, je vous remercie sincèrement pour avoir mis fin à cette quatrième grande guerre. Je suis heureuse de vous revoir debout, dans cet état.

Naruto (Embarrassé, souriant) : Je ne crois pas que l’on mérite plus de reconnaissance que n’importe quels autres ninjas de l’Alliance, vraiment! On a tous donné de notre meilleur pour mettre fin à tout ça!

Karui : Ils ne sont pas sans défaut, aussi…

Samui : Karui!

Karui : Sasuke a tenté d’assassiner Bee-sama et s’est attaqué au conseil des cinq Kage, avant que la guerre ne commence. On doit oublier ce qu’il a fait maintenant qu’il a réussi à nous sauver?

Chôjûrô (Tracassé) : C’est déjà pas mal, non?

Karui : Et qui sont les autres? Ils portent le même accoutrement que ces filles, mais l’un d’eux…

Sasari : Je m’appelle Sasari Uchiwa. Sasuke et moi somme jumeau…

Karui : …

Akino : On doit se dépêcher! Ce n’est pas l’heure à ce genre de questionnements ou à des règlements de compte! Des vies sont en danger, une menace est sur le point de tous nous frapper! Il y a encore moyen de prévenir le pire si on ne reste pas planté là!

Mei : Si tout ce que tu m’as dit est vrai, il faut effectivement en informer tout le monde. Sasari, Mifuyi, Kumiko, vous êtes venus, escorté par ces ninjas de Konoha, pour parler aussi de ce qui vient, n’est-ce pas? C’est bien que vous soyez là… vous serrez un élément important pour crédibiliser cette histoire. Je vais faire demander les Kage à venir nous rejoindre pour les mettre au courant.

Samui : Karui, Omoi, je vous envoie chercher Raikage-sama, il le faut.

Mei : Chôjûrô…

Chôjûrô : Oui, Mizukage-sama.

[Dans une certaine hésitation, les ninjas de Kumo finirent par mettre les voilent dans l’intention de trouver le Raikage. Ce fut de même pour l’épéiste de Kiri qui disparût pour aller à la rencontre des autres Kage.

De nouveaux visages étaient maintenant devant l’équipe 7 de Konoha. Ce n’était pas tout à fait vrai pour Sasuke qui reconnut Akino et Itomi. Il se souvint à nouveau de son combat contre Akino et aussi des paroles qu’elle avait pu lui dire. Il échangea un regard avec elle, mais ce fut tout… pour le moment.]

Kakashi : On fera connaissance plus tard, de manière convenable, si la situation nous le permet. Nous devrions se diriger vers le campement maintenant.

Mei : Vous avez raison, Kakashi Hatake. *Invite de la main * Après vous, Konoha. Je suis certaine que beaucoup de personnes sont impatientes de vous revoir tous ou… de vous rencontrer enfin.

Sasari : …

[Naruto fut le meneur de la marche. D’où ils étaient, le son de la foule en contre-bas était peu audible, mais plus ils s’approchaient, plus ils arrivaient à entendre un grand nombre de personnes là. Pas à pas, sans précipitation, Naruto s’approcha du bord de la souche le premier, pouvant contempler tout le campement qui était immense. De là, il arrivait à voir les visages, à voir les gens se démener à apporter leur soutien à ceux qui en avaient besoin, à voir des gens prendre du bon temps, malgré la situation, à voir des sourires, des échanges… des gens vivre. Ce fut comme une bouffé d’air fraie, une véritable fierté de voir ce spectacle tout en bas, et un réconfort plus qu’il ne le pensait. De premières personnes le reconnu en haut de la souche, la lumière du soleil arrivait à éclairer proprement la couleur typique du manteau orangé de Naruto, ainsi que sa chevelure blonde… Le garçon était devenu un symbole dans cette guerre et d’un simple coup d’œil, on ne pouvait le confondre avec personne d’autres.

Kakashi s’approcha également enfin du bord pour rejoindre Naruto, tout comme Sakura et Sasuke également. Même eux purent être reconnus par plusieurs ninjas au pied de l’arbre. Ils commencèrent à entendre des cris et des applaudissements. Plus ça allait, plus gens venaient qu’à être curieux et à comprendre de quoi il s’agissait. Le nombre d’encouragements augmentaient de seconde en seconde. Ça en surprit Naruto, mais n’en perdit pas son sang-froid, il ne faisait que contempler le spectacle.

Furûtsu, accompagnée de la Mizukage, attendait derrière.]

Mei : Êtes-vous prêt à plonger dans ce monde, vous qui êtes dans l’ombre depuis si longtemps?

Sasari : On ne peut plus retourner en arrière maintenant…

Kumiko : On est accompagnée des bonnes personnes désormais, non? Si quelque chose arrivait, nous avons maintenant beaucoup d’alliés pour assurer nos arrières.

Mei : On doit tous être là les uns pour les autres, à partir d’aujourd’hui.

Fin du chapitre 319