Sasari Uchiwa

Chapitre 316 : Un monde ninja sur le point de changer

5476 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a environ 4 ans

Ame – 10 octobre

 

Hirosuke : Alors, on a vraiment tous été victime de ce qui s’est produit. Nos trois groupes et même celui de Reïtarô, apparemment. J’avais une crainte que ça nous était destiné spécialement à nous, mais ce n’est pas le cas.

 

Konan : Certainement la guerre. L’alliance Shinobi n’aurait jamais fait ce genre de chose, il ne peut s’agir que de Madara et si c’est le cas, il a peut-être été défait. Toute l’énergie qui était perceptible dans cette direction, ce devait être un combat final.

 

Itomi : Est-ce que c’est fini au moins?

 

Akino : C’est vraiment l’une de nos préoccupations? C’est important, je veux bien l’admettre, mais ça n’influence pas réellement nos objectifs. Reïtarô veut se rendre en Konoha pour une raison que l’on ignore, il va aussi dans une direction dangereuse s’il y a toujours des affrontements.

 

Teruki : Ça ne change rien qu’il n’ait pas la carte, il peut faire un vœu quand il veut maintenant. Et dire que vous aviez trouvé la technique qu’Inuji était censé nous transmettre.

 

Hirosuke : Ça c’est s’il n’a pas déjà exaucé son vœu… Ceci dit, on doit le retrouver malgré tout. Si on ne prend pas cette chance d’aller là-bas tout de suite, les recherches risquent d’être très difficiles pour l’avenir. Chaque fois, on a pu les retrouvé car on connaissait les positions de téléportation d’Inuji.

 

Kisa : Ça fait quelques heures maintenant que la technique qui nous emprisonnait est levée. Si l’on veut avoir une chance de trouver des indices, il faut s’y rendre maintenant… sinon…

 

Sasari : Oui, on ne doit pas perdre plus de temps ici, maintenant que tout le monde est là. Konan-sensei, que fais-tu à partir de maintenant? Je sais que cette guerre était importante pour toi. Tu souhaites t’y rendre?

 

Konan : Si je peux vous apporter une aide encore une fois, je ne vous tournerai pas le dos, non. Avec l’Akatsuki, bien qu’elle ait eut des défauts, notre spécialité était la traque. On trouvera cet Uchiwa et on le combattra ensemble.

 

Teruki : À nous tous, comme ça, en compagnie de Reon et Takumi, les autres ne pourront rien faire!

 

Akino : Ça, c’est à condition qu’on le trouve, évidemment. Tori, tu nous montres la voie une nouvelle fois?

 

Tori : Ça pourrait prendre du temps, j’ai du mal à tout mémoriser encore, il y a tant de nouvelles choses partout autour de moi. Je ferai de mon mieux pour vous y conduire.

 

[La pluie avait diminué dans le secteur où Furûtsu se trouvait. Il fallait déjà reprendre la route et vite avant qu’un quelconque événement ne puisse effacer des traces et des indices potentiellement créé par Takumi et Reon. Étant d’abord trois, maintenant, pour ces recherches, ils formaient tous une équipe de dix personnes. Ils laissaient en arrière l’arche sous laquelle se trouvait Azuko reposant en paix.]

 

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Konoha – 10 octobre – Plus tôt

 

[La Canopée avait été tiré de son sommeil provoqué par le Mugen Tsukuyomi. La confusion régnait aussi dans ce groupe, ne sachant nullement ce qui avait pu se produire. Ils étaient en train de réfléchir à ce qu’ils avaient vu respectivement et ce que signifiait pour eux un retour à la réalité. Pour certain, c’était quelque chose sur laquelle méditer, pour d’autres, c’était à écarter de leurs pensées. Il fallait maintenant reprendre la mission en cours. Le reste était futile.]

 

Kyûsaku : Préparez-vous, on repart dans peu de temps. Je ne sais pas exactement ce que c’était, mais il vaudrait mieux ne pas rester dans les parages trop longtemps.

 

Reon : On a tous été affecté alors, je ne suis pas le seul à avoir rêvé?

 

Takeru : Il semblerait. Difficile d’expliquer ce que ça pouvait vraiment être. Aucun indice d’une présence ennemie dans les alentours… Ça n’a eu aucun impact négatif sur nos personnes… Vraiment très étrange comme phénomène.

 

Takumi : Reïtarô, vous avez besoin d’aide pour quelque chose? Vous… allez bien?

 

Kyûsaku : Je… je vais bien, Takumi. C’est seulement que… * Cherche dans les alentours *

 

Takumi : Vous cherchez quelque chose? On peut vous aider?

 

Kyûsaku : Elle n’est plus là… La carte! Où elle est?!

 

Takeru (Étonné) : Que voulez-vous dire?! Vous parlez de la carte du ciel?!

 

Kyûsaku : De quelle autre carte veux-tu que je parle?! Hier, je l’avais entre les mains, mais ce fichu phénomène m’a paralysé et je l’ai certainement échappée! Qui l’a prise?!

 

Reon : Quoi?! Mais on était tous aussi paralysé que toi, Reïtarô! Comment ça pourrait être l’un d’entre nous?

 

Kyûsaku : Je ne sais pas, mais qui d’autres? Qui?!

 

Takeru : Un coup de vent peut-être? Une bestiole du coin? Elle n’est certainement pas loin. Il n’y a personne dans les environs, impossible que quelqu’un l’ai prise!

 

Kyûsaku : Justement, il n’y a personne dans les environs hormis vous tous… Combien de fois va-t-il falloir que l’un d’entre vous tente de me barrer la route?… * Soupire *

 

Takeru : Avons-nous réellement besoin de la carte du ciel? Je veux dire, n’importe quel autre carte de Konoha pourrait vous aider à trouver ce que vous cherchez, ne croyez-vous pas?

 

Kyûsaku : Je me fiche de la carte en elle-même, mais le fait qu’elle ne soit plus là révèle qu’il a de très forte chance qu’il y ait des traitres parmi nous. Kssh! Vous ne savez pas à quel point je suis prêt à tout pour mettre à terme à mon plan. Même sans vous, j’arriverai à trouver mon chemin jusqu’à mon objectif! Toutes vos tentatives ne vous serviront à rien… À rien!

 

Tomoo : Takumi, Reon… la nuit dernière, je vous demandais sans cesse de vouloir suivre mes indications, que l’on devait suivre le maitre et Takeru-sensei à distance seulement, au plus que possible… Vous insistiez beaucoup sur le fait qu’il fallait les rejoindre jusqu’à destination. De plus, j’étais le seul censé savoir où nous allions, mais vous avez trouvé le chemin jusqu’à cette arche tout de même, sans notre aide… Je crois que ça peut mériter explication, non?

 

Takumi : On a été plutôt chanceux, tu ne trouves pas? Il n’y avait qu’une petite équipe de Furûtsu hier, mais Sasari, Mifuyi et Kumiko auraient pu être dans les parages avec d’autres alliés encore. Nous avons croisé une ninja de Kiri lors du premier affrontement à Konoha, ce n’était pas impossible que la Mizukage charge plusieurs de ses ninjas pour nous retrouver et aussi nous arrêter. Reïtarô est fort, mais il revient d’un combat qu’il l’a vidé en chakra et il n’était accompagné que de Takeru. Ce n’était pas très difficile de pister les indices laissé par Takeru, par ailleurs.

 

Reon : C’est à ce demandé pourquoi toi tu ne voulais pas qu’on le rejoigne aussi tôt. À croire que tu savais qu’il allait se produire quelque chose rendu là-bas.

 

Tomoo : Tss… J’avais confiance que personne ne pourrait s’en prendre à Kyûsaku-sama aussi facilement et on en a eu la preuve, non? Cette femme est morte sans pouvoir faire une seule égratignure au maitre.

 

Takumi : Et si, justement, la disparition de la carte est en lien avec sa créatrice? Un simple touché et ç’a pu faire la différence, vous ne croyez pas?

 

Ruito : Sauf qu’elle est morte, non?

 

Takumi : Pas si Sasari a utilisé son Dojutsu sur elle. Il l’a peut-être ramené à la vie. Il a pu le faire sur Mifuyi, autrefois, pourquoi pas maintenant?

 

Kyûsaku : Fermez-là tous! Ce ne sont que des enfantillages, tout ça… Félicitation à la personne qui aura réussi à me ralentir un peu plus longtemps, mais j’aimerais tout de même l’informer que c’est inutile. J’arriverai à mes fins, quoiqu’il arrive. * Soupire * On reprend la route.

 

Tomoo : Kyûsaku-sama, j’aimerais pouvoir vous parlez en priver, si possible…

 

[Alors que Tomoo commençait à s’avancer en direction de son maitre, il fut interrompu par un kunai qui cingla l’air tout juste devant lui et qui se planta dans un arbre non loin. C’était un message d’avertissement lancé par Takumi. Ça ne plut vraiment pas à Tomoo qui en changeait de couleur progressivement, dû à la rage qu’il avait.]

 

Takumi : Personne ne s’approche de Reïtarô à plus de cinq mètres à partir de maintenant. C’est ce que tu voulais, Tomoo, n’est-ce pas? Tu voulais une distance avec ton maitre… alors, on continue sur ton idée.

 

Tomoo (Énervé) : Je commence à te trouver très arrogante, Takumi. Reon d’éteint sur toi de plus en plus! Tu oses refaire quelque chose comme ça et je t’arrache le bras.

 

Kyûsaku : Elle n’aura pas à le faire puisqu’elle a raison… Gardez vos distances. Même toi, Takeru.

 

Takeru : Si cela peut vous rassurer sur la suite, je n’en vois pas d’inconvénient. Je m’approcherai de vous lorsque vous me le permettrai.

 

Tomoo : * Sert le poing, grogne * Tss…

 

[Ce fut dit et la route était reprise par la Canopée. La destination, à partir de maintenant, allait prendre bien plus de temps à trouver. Kyûsaku allait devoir chercher seulement à l’aide de sa mémoire s’il ne procurait pas une autre carte pour l’aider. Ses ninjas prenaient maintenant ses distances, bien à l’arrière de lui, et c’était probablement mieux ainsi pour le reste du voyage jusqu’à l’arrivé.

 

Dans son départ, Takumi n’eut pas voulu reprendre le kunai qu’elle avait lancé pour surprendre Tomoo. Il était resté planté là, à l’aube, passa quelques heures sous les soleils, avant d’être enfin décroché vers le midi.]

 

Akino : Tori, tu es certaine que c’est le bon endroit? Ça ne ressemble à rien ici. Ce kunai, il pourrait être là depuis longtemps.

 

Tori : Je ne sais pas, mais ça ressemble beaucoup à l’endroit où ils étaient lorsque je les ai vue dormir.

 

Hirosuke : Il y a plusieurs autres traces de pas dans la terre. Impossible d’en déduire un nombre exacte de personne, mais c’est possible qu’ils aient vraiment été là. On doit chercher des indices.

 

Konan : Sasari, on doit chercher à plus grande échelle. À deux, on pourra…

 

Kumiko : Attendez! Il y a un message dissimulé sur le kunai, enroulé autour du pommeau!

 

 * Étonnement des autres *

 

Kumiko : Reïtarô compte se rendre en un endroit en Konoha. Il n’a donné aucun détail sur cet endroit, mais selon ce qu’il a dit, il est possible que l’endroit ne soit pas près de la position de où vous avez trouvé ce kunai. Où l’on va, il s’agit certainement d’une destination finale avant qu’il ne décide d’invoquer. Selon mes estimations, j’aurai laissé ce message alors que l’aube se levait. Nous sommes probablement partit au même moment. Bonne chance à vous. T. C’est Takumi qui a écrit ça, pas de doute!

 

Junko : Depuis l’aube?! S’ils sont partie depuis le début de cette journée, ils ne sont certainement pas dans les parages, c’est fichu cette histoire.

 

Sasari : Tori, tu disais avoir reconnu l’odeur de la note que tu avais ramassée par Takumi. Tu peux pister les odeurs?

 

Tori : Malheureusement non. J’ai reconnu l’odeur sur ce papier, mais à cette distance, je n’arrive à rien sentir sur ce second message que tient Kumiko.

 

Mifuyi : C’est une bonne idée, néanmoins. Si Fusazô était là, avec Samen, on pourrait flairer à partir de ce que l’on a de Takumi.

 

Teruki : Avec Machi et Betty, ce serait réglé en un rien de temps.

 

Junko : Écoutez, je sais à quel point c’est urgent de devoir courir aux trousses de ce fou, mais ce qui se prépare, ça ne concernera pas que le groupe. Depuis que j’ai fait ce rêve, j’ai envie de servir Kiri encore plus. Si on n’arrive pas à l’arrêter, tout le monde doit être prévenu de ce qui vient. Mei doit être mise au courant. La nuit dernière, on a tous pu être témoin d’un combat d’importance dans les environs et depuis que le soleil s’est levé, ça s’est arrêté. J’ai voulu vous suivre jusqu’ici, mais à partir de maintenant, je dois me rendre là-bas pour prévenir les autres.

 

Konan : Elle n’a pas tort. Ce qui se produit concerne la totalité du monde ninja. D’ailleurs, Konoha est un grand pays. À nous tous, il sera difficile de trouver quelqu’un comme celui que l’on poursuit seul. Vous avez besoin de plus d’aide.

 

Sasari : Plus d’aide… Je crois que vous avez raison. Maintenant que c’est Reïtarô qui a le parchemin, ça ne vaut plus la peine de le cacher à qui que ce soit… Ça ne vaut plus la peine que l’on se cache non plus. La Mizukage nous a fait confiance après tout…

 

Kumiko : Et plusieurs personnes de Konoha aussi. Si c’est ce qu’on décide de faire, on devrait se rendre à Konoha pour demander de l’aide là-bas, s’il y en a… ou au moins s’en informer.

 

Junko : Le plus important, c’est que tout le monde soit mis au courant qu’ils n’ont pas fini d’avoir d’inquiétudes. Ils doivent se mettre sur leur garde.

 

Konan : Je ne pourrai pas vous suivre jusqu’à ces endroits. J’aurais aimé vous accompagnez, Sasari, mais j’ai peur que ma personne complique les dialogues, si tu vois ce que je veux dire… Je suis encore associée à l’Akatsuki et les villages pourraient croire la même chose de vous.

 

Hirosuke : Et que vas-tu faire alors?

 

Konan : Continuer les recherches dans Konoha. Tori, j’aurai besoin de ton aide, si tu le veux bien. Je sais me munir d’ailes aussi et à deux, on pourra commencer à établir un périmètre partout.

 

Tori : Un… périmètre?

 

Konan : J’ai remarqué que les traces de pas allaient dans cette direction, ce qui veut dire que tout ce qu’il y a dernière nous n’a pas d’importance pour les recherches. Il faut surveiller chaque région et procéder par élimination une fois qu’une semble vide de ce que l’on cherche.

 

Tori : Je ne comprends pas tout… mais que puis-je faire d’autres que de vous aider? Vous sembliez dire que vous étiez par très aimé des autres humains. Je crois que j’ai à m’améliorer de ce côté. J’apprendrai peut-être à être plus humaine en vous voyant procéder.

 

Konan : …

 

Akino : Il reste les autres qui n’ont aucune idée de notre avancement. Envoyer un message par l’intermédiaire d’un des chats de Fusazô sera trop long. Il faut qu’il y ait des gens pour aller les prévenir. On garde les mêmes équipes. L’une prévient la Mizukage, une autre prévient nos amis encore là-bas et la dernière va au village de Konoha.

 

Kumiko : À partir de maintenant, les communications seront plus simples grâce à Konan. On pourra tous communiquer à distance, même si nous sommes loin. Il ne reste que toi à lier, à vrai dire, Konan. Si tu dis vouloir chercher Reïtarô pendant ce temps, il nous faudra tes informations.

 

Konan : On m’appelait l’ange messagère, dans le village d’Ame, mais je dois reconnaitre qu’il est plus prudent que j’entre dans le cercle de communication. Ne met aucune barrière, Kumiko, j’accepterai ton message quoiqu’il arrive.

 

Kumiko : Entendu.

 

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Pays des sources chaudes – 10 octobre

 

[C’était la fin! Après deux jours d’affrontement incessant, à combattre jour et nuit, l’alliance Shinobi avait remporté son combat contre le mal qui voulait emprisonner tous êtres humains dans un Genjutsu pour le reste de leur jour. Jûbi s’était transformé en arbre divin, mais de cet arbre, il n’en restait maintenant plus que la souche géante, un symbole qui allait rester pour longtemps sur ces terres maintenant ravagées.

 

Même si la confusion régnait quelque peu, l’alliance s’était ressaisie de son réveil, comprenant que Naruto et Sasuke avaient pu venir à bout de Madara une bonne fois pour toute. L’énergie manquait pour beaucoup d’entre eux, certains même étaient toujours au bord de la mort. Ce n’était pas encore le temps des réjouissances, loin de là. Les cinq Kage donnaient leurs ordres à leurs troupes, accompagnés des capitaines d’équipes provenant de chaque nations. Des tentes avaient été levées dans les environs, donnant un énorme campement pour tous les survivants des environs. Tous les ninjas médecins étaient à la tâche, il fallait combattre la fatigue et s’assurer de ne pas perdre une vie de plus. Avec cette guerre, les ninjas avaient appris à se discipliner et à obéir rapidement aux ordres donnés.

 

Des messages, par faucons voyageurs, étaient envoyés dans tous les pays pour annoncer la nouvelle que la guerre était fini et qu’ils étaient victorieux. Les personnes dangereuses, tel qu’Orochimaru et Kabuto avait été mises sous surveillance avec, étonnamment, une résignation de leur part. Les neufs démons à queue avaient été libérés de l’emprise de Sasuke et aidaient étonnamment tout le monde. Pour une première fois, tous purent s’apercevoir que les démons, qu’ils avaient nommés ainsi, étaient d’une autre utilité qu’à la guerre. Isobu, le démon à trois queue, invoquait des quantités d’eau phénoménale, utile pour diverses utilisations pour tout le monde. Kokuô, le démon à cinq queue, voyageait rapidement plusieurs troupes à la fois qui avaient du mal à se mouvoir aisément. Chômei, celui à sept queue, arrivait à voir à des distances importantes dans les airs et pouvait localiser des ninjas pouvant avoir besoin d’aide au loin.

 

Alors que le campement prenait de plus en plus forme, que des quartiers étaient mis en place, les cinq Kage purent se réunirent enfin pour s’asseoir et discuter. Tsunade fut l’une des premières à arriver dans la convocation, accompagné de Shizune. Ônoki attendait déjà seul et dormait sur sa chaise.]

 

Shizune (Sourit, embarrassée) : J’imagine que c’est difficile pour tout le monde en ce moment.

 

Tsunade, s’assoit : Je ne peux pas lui en vouloir. Si ce n’était pas de tout ça, j’irais volontiers m’endormir moi aussi… * Soupire * Quelle guerre ç’a été. On peut se réjouir qu’elle n’ait pas durée aussi longtemps que les précédentes.

 

Shizune : Et qu’elle présage un avenir encore plus sûre pour nous tous. Tout ceci signait la fin de l’ère de l’Akatsuki. Qui aurait l’idée maintenant de vouloir reprendre le flambeau?

 

A, entrant dans la tente : Peu importe qui osera, il serait inconscient de se dresser face à nous, maintenant. Ce monde ne tombera pas.

 

[Le Raikage fut suivit de prêt par la Mizukage, accompagnée de Chojurô, ainsi que du Kazekage, accompagné de sa sœur. Ils s’installèrent, sans commentaire d’abord. Ils affichaient tous, sans exception, une mine presque exaspérée, sur le point de tomber dans un sommeil profond également. Finalement, comme à la première rencontre, Mifune fut le dernier invité à joindre les autres. La rencontre pouvait enfin commencer.]

 

Temari : Ne faudrait-il pas mieux que tout le monde soit éveillé avant que ça ne commence? Le Tsuchikage semble toujours… dormir…

 

Mei : Tsuchikage-sama, réveillez-vous, bon sang!

 

Ônoki (Surpris) : Hein!? Qu-! Je… Je ne dormais pas, non!

 

A : Que faisiez-vous alors? Vous méditiez?

 

Ônoki : Tss, ne soyez pas insolent maintenant, Raikage. Je… je réfléchissais, tout simplement.

 

Gaara : Nous ne vous en voulons pas, Tsuchikage-sama. Pouvons-nous enfin commencer cette rencontre?

 

Mei : J’aimerais d’abord savoir comment le campement avance. Il y a tellement de détails que même en tant que Kage, je perds le fils.

 

Tsunade : Tout est sur le point de se stabiliser un tant soit peu. Dans peu de temps, il va manquer de ressources pour soigner tout le monde, mais j’estime que d’ici deux jours, voire moins, certains pourront commencer à reprendre la route vers leurs lieux respectif.

 

Shizune : La dernière lettre envoyée par oiseau a aussi été envoyé aux Daimyô, toujours à l’écart. Nous croyons avoir compris que votre équipe, qui était en charge de leur protection, allait s’assurer de faire le convoi en sens inverse.

 

Mei : C’est bien le cas, nous allons escorter tout le monde et je me demandais justement si les ninjas qui faisait partie de notre équipe allait se joindre à nous.

 

Ônoki : Pour ceux qui ne sont pas sévèrement blessé ou qui ne sont pas mort, ils le feront certainement, oui. J’ai supervisé l’équipe qui écartait les morts tombés ici, sur place. J’ai d’ailleurs pu faire le recensement des ninjas de ma nation. Il y a eu beaucoup de pertes…

 

A : Près de la moitié de toutes les forces que nous avions sont tombées en seulement deux jours… Qu’est-il advenu de cette vipère qui a ramené à la vie tous ces ninjas?! Qui est à l’origine de l’Edo tensei?!

 

Gaara : Kabuto Yakushi est sous haute surveillance ainsi qu’Orochimaru. Shukaku m’a aidé à les sceller, mais au vue de comment ils agissent, je ne crois pas que l’on ait de problème avec eux, pour le moment.

 

Temari : Kabuto semblait plutôt étrange… Bien différent de ce que j’ai pu connaitre dans sa personnalité. C’est à se demander ce qui a pu se produire pendant tout ce temps. Est-ce lui qui est le responsable de l’arrêt de la technique?

 

A : Je me contrefiche de tout ça! Il est celui qui en est à l’origine, il doit payer pour cette guerre qu’il a provoquée! Il doit y avoir un tribunal pour juger du cas de ces deux individus!

 

Mifune : Certes, il y a encore beaucoup à voir, toute cette histoire n’est pas encore terminée et prendra certainement du temps avant qu’elle ne le soit. Kazekage-dono, vous êtes celui à avoir fait demander cette rencontre. Je vous en prie, veuillez prendre la parole.

 

Gaara : Vous avez raison, Mifune-san, en disant que tout ceci n’était pas terminé. Il ne s’agit pas seulement du monde ninja, mais aussi du monde entier. Tout le monde a été victime de cette guerre. Cette dernière s’est terminée dans le pays des Sources chaudes, officiellement connu pour ne pas avoir de force militaire, si ce n’est que de rares ninjas. La moitié de leur pays n’est plus qu’un champ de bataille désormais. Nous sommes tous d’accord pour dire que Madara était dans l’erreur avec la méthode qu’il avait pour apporter une paix dans ce monde. Celle qu’il proposait était illusoire… mais ce n’est pas pour autant que ses intentions n’étaient pas les bonnes. S’il a agi ainsi, ce n’était certainement pas sans raison. Avec cette guerre, nous avons appris à mieux nous connaitre et à mieux nous comprendre. Nous avons su que nous pouvions tous travailler ensemble pour un objectif commun… Qu’en est-il maintenant de cet objectif commun? Je vous ai fait venir ici pour que l’on puisse avoir une première conversation sur notre avenir… Sur l’avenir des cinq grandes nations.

 

Mei : Des changements doivent être fait, je suis d’accord. Nous ne pouvons pas retourner à nos vies comme elles l’étaient avant. Nous avons des responsabilités à prendre, spécialement pour les générations futures. Elles dépendent maintenant des choix que l’on prendra.

 

Ônoki : À une autre époque, dans de telles conditions, je vous aurais dit qu’Iwa a besoin de moi avant tout. J’aurais dit qu’Iwa a besoin d’Iwa elle-même… qu’elle s’occupe d’abord de ses propres soucis avant ceux des autres… Mais désormais, c’est différent. Il y a eu beaucoup de pertes pour tout le monde et maintenant, je me fiche du nombre exacte, je m’assurerai évidemment que personne ne pâtisse de cette guerre.

 

Gaara : Il n’y a pas que ça dont je voulais parler. Le monde ninja en lui-même doit être repensé. Nous aurons toujours besoin de ninjas pour s’assurer d’une protection face à n’importe quelle éventualité… mais si l’on veut garder confiance les uns envers les autres, ce sera certainement par des actes concrets. Ces actes devront servir d’exemples pour les générations futures qui ne devront pas répéter les mêmes erreurs.

 

Tsunade : Madara, involontairement, nous a tous unis. Nous avons trouvé un objectif commun sur lequel se mettre d’accord. Je n’étais pas là à la première rencontre, mais l’on a appris à se faire davantage confiance depuis ce jour. Nous avons appris des autres et maintenant… nous n’avons plus cet objectif. Il nous faut un objectif commun à tous. Quelque chose qui nous aidera à garder cette confiance qu’il y a entre nous.

 

Mei : Et que pourrait-il être? Qu’est-ce qui permettrait de rallier tout le monde et de mettre d’accord tout le monde?

 

Gaara : C’est le point sur lequel j’aimerais que l’on réfléchisse. Je n’ai pas la réponse moi-même à cette question. Pour le moment, tout est encore trop récent pour prendre un recul convenable sur les choses, mais dans un avenir proche, il faudra trouver des solutions pour que tout ceci ne se reproduise pas. Une guerre comme celle-là, personne ne doit en revoir une…

 

Mei (Sourit) : En vérité, malgré tout le malheur qu’aura provoqué cette guerre, elle n’aura pas eu que du mauvais, tout compte fait. Elle aura révélé certaines de nos erreurs que nous n’osions pas regarder de face et elle aura soudé les gens plus que jamais… Même le Mugen Tsukuyomi... Je croyais être la seule à m’en faire la remarque, mais il semble que toute cette expérience ait été plus loin qu’une simple illusion. C’est comme si cet arbre nous avait tous lié les uns aux autres le temps d’un instant. J’ai déjà eu l’occasion de voir certains ninjas discuter passionnément de ce qu’ils avaient pu voir. Ils ont trouvé une certaine source de motivation grâce à ça.

 

Temari : Que voulez-vous dire? Ce n’était pourtant que des illusions, non?

 

Mei : Il y avait plus derrière ses illusions. Madara le disait lui-même. Il voulait créer un monde parfait pour chacun d’entre nous et je dois avouer que le moment que j’ai passé ne m’a jamais semblé étrange. Il était même plutôt agréable.

 

Gaara : Qu’il soit agréable, ça aussi ce n’était peut-être qu’une illusion. Rien n’est certain.

 

Mei : Pour moi, ça l’était.

 

Temari (Embarrassée) : Moi, je n’en suis pas certaine…

 

A : J’en conclu que cette conversation est terminée. * Se lève * Si c’est le cas, veuillez m’excuser, mais j’ai beaucoup encore à faire.

 

Ônoki : Vous partez bien vite, Raikage…

 

A : Vous n’êtes pas le seul à être épuisé de sommeil, Ônoki.

 

Gaara : Raikage-sama, j’aimerais votre réponse sur que je viens de dire. Allez-vous envisager un avenir avec les autres nations? Croyez-vous vouloir faire des changements?

 

A : Ma réponse, je la donnerai quand tout ça sera terminé, enfin. Je vais certainement y réfléchir, mais aussi en discuter car cela ne dépendra pas que de moi.

 

Mifune : C’est une sage décision. Je crois qu’il est important que tous soit mis également au courant de ce que les Kage projettent de créer pour le futur.

 

[Cette brève rencontre avait été levé sur ces recommandations et les demandent de Gaara. Déjà, quelques-uns d’entre eux, si ce n’était pas tous, commençaient à réfléchir à l’avenir et à tout ce que cette guerre avait pu leur apporter. Ils avaient combattu pour leurs idéaux, il fallait maintenant qu’ils prouvent que ces idéaux existent réellement et qu’il ne s’agissait pas que de paroles en l’air.]

 

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Konoha – 10 octobre

 

[Depuis un moment maintenant, Sasari, Mifuyi et Kumiko avaient de nouveau repris la route, en course, vers le village de Konoha. Tous s’étaient séparés comme il avait été dit, ayant leurs objectifs bien précis. Il ne s’agissait plus d’une chasse à l’homme, l’équipe devait maintenant admettre qu’un souhait allait être fait de la part du panda Daiki et qu’il fallait s’y préparer d’une manière ou d’une autre. Peu de personne jusqu’à maintenant ne savait pour cette histoire et lesdites personnes à être au courant maintenaient le secret. Il n’y avait plus de risque désormais à tout dévoiler… même sur leur identité.

 

Tout de même, ce moment tracassait amplement les Uchiwa, qui n’avaient jamais encore osé faire le pas. Ou du moins, pas un aussi important. Ils devaient se faire à l’idée qu’une telle révélation allait pouvoir créer un certain choc qu’ils allaient devoir assumer et expliquer. Furûtsu devait se préparer psychologiquement.]

 

Mifuyi : Le village, il aura changé, s’il a été détruit. J’espère que cette guerre n’aura pas aggravé tout cela plus qu’il n’en faut.

 

Sasari : …

 

Mifuyi : Que crois-tu que Sasuke fasse en ce moment? Tu crois qu’il est toujours du côté de Madara?

 

Sasari : Je ne sais pas… C’était une guerre pour récupérer les Bijû et l’un d’entre eux étaient Naruto, quelqu’un d’important pour lui. C’est mon frère, mais je ne sais rien de lui alors… on peut s’attendre à tout.

 

Kumiko : Je crois qu’il est en vie. Qui il est en ce moment, je ne le sais pas non plus… mais je sais que vous vous rencontrerez un jour. Tu dois t’y faire à l’idée.

 

Mifuyi : * Invoque un chapeau de pailles * Par prudence, si Sasuke est un ennemi, on devrait porter ça, vous ne croyez pas? Tu ne portes plus ton collier Sasari, souvient-toi.

 

Sasari (Sourit) : Comme à l’époque alors. * Porte son chapeau de paille * Cette fois, par contre, les masques tomberont une bonne fois pour toute.

 

Fin du chapitre 316

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