Sasari Uchiwa

Chapitre 312 : Une nuit ensoleillée

4789 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a environ 4 ans

Konoha – 9 octobre

 

Kisa (Affolée) : Elle est morte! Azuko-san s’est fait tuer!

 

Kumiko (Déstabilisée) : Qu’est-ce que tu viens de dire?...

 

Mifuyi (Choquée) : C’est pas possible! Qu’est-ce qui est arrivé?! Où êtes-vous?!

 

Sasari : Comment ça s’est passé, Kisa?

 

Kisa : On était en Ame et Azuko-san avait eu une idée pour tenter de trouver l’endroit susceptible d’être le bon pour trouver le parchemin! Elle s’est tant donnée! Comme il n’y avait que peu de personne dans les environs, Azuko-san avait voulu jouer le tout pour le tout! On savait que c’était risqué, mais autrement, nous n’aurions jamais trouvé! Tss… ç’aurait dû être ainsi, on aurait jamais dû trouver cet endroit de malheur! Elle a utilisé son sens du chakra développé pour tenter de sentir une trace de chakra à des kilomètres! Au début c’était inutile, mais au bout d’un moment, elle est arrivée à sentir un chakra très lointain et pressentait qu’il se dirigeait vers l’une des positions qu’Inuji nous avait indiquées! On y est allé comme des idiots! Reïtarô y est arrivé peu de temps après nous seulement! On voulait tenter d’observer les choses, mais quelque chose à révéler que nous étions cachés tout près. Azuko-san nous avait dit de fuir, mais… * Sanglote * C’est Reïtarô! Azuko-san s’est sacrifié contre Reïtarô pour nous permettre de fuir! Non seulement ça, ce salaud a mis la main sur le parchemin, c’est définitif! On a tout fait ça pour rien!

 

Kumiko (Abattue) : Non… Non… On n’a pas pu faire tout ça pour rien… Azuko-san ne peut pas avoir perdue la vie pour que l’on échoue ainsi… je… je n’y crois pas.

 

Sasari : Kisa! Êtes-vous toujours poursuivit?! Qu’en est-il de vous maintenant? Où êtes-vous?

 

Kisa : Takumi nous a aidés à fuir! L’une de ses partenaires, une… personne, que nous n’avions jamais vu, nous a aidé à fuir les lieux sans que Reïtarô ne nous poursuive. Sans elles, nous serions peut-être morts nous aussi. Pour le moment, on ne croit pas être suivit par qui que ce soit. On se trouve toujours en Ame, on ne sait pas où. La partenaire de Takumi n’est plus avec nous.

 

Hirosuke : J’entre en communication… Elle s’appelle Tori et c’est elle aussi qui a pu aider Takumi et Reon tout juste avant. On ne sait toujours pas si Reïtarô a pu invoquer Daiki et s’il a pu faire un souhait comme les histoires le racontent… Tori s’est sentie obligée de retourner là-bas pour voir l’avancement. Mais… il est trop tard… il est trop tard pour tout. On a définitivement perdu cette fois-ci.

 

Mifuyi : Mais on a la technique! Ça tient du miracle qu’on l’ait! Je ne peux pas croire que cette chance infime soit balayée comme ça!

 

Hirosuke : Pourtant… que veux-tu que l’on fasse maintenant? La seule chose que l’on peut faire est d’attendre que le mal arrive. Déjà que la tâche était difficile sans vœu exaucé… imaginez avec.

 

[Konan pouvait voir le désespoir grandir dans le cœur des trois ninjas… une certaine haine aussi. Elle reconnaissait ce sentiment d’être au fond du gouffre et de ne plus y voir aucune lumière. Sasari, Mifuyi et Kumiko étaient tous en train d’encaisser les deux mauvaises nouvelles qui réduisaient tout à néant. Ils avaient du mal à ce contenir.

 

Au-dessus de leur tête, les nuages commençaient à s’écarter pour laisser place à une lune splendide. Ainsi, elle paraissait pratiquement plus grande qu’à l’habitude. Sasari la contemplait de son seul œil actif. Depuis Oto, on lui avait rebandé son œil, il toucha le bandage, souffrant de l’absence de son œil droit dans un tel moment. Il fallait un miracle pour arriver à résoudre les problèmes qui venaient d’être annoncés… il était à court de miracle pour le moment. Il était répugné par l’idée, mais il savait que ça ne servait à rien dans cette situation. Son œil était encore rouge et à l’utilisé ainsi, ce pouvait être dangereux pour lui-même.]

 

Konan : Sasari. Même si tu crois que c’est la fin, ce ne l’est pas. Tu es encore là pour te battre. Vous l’êtes tous, n’est-ce pas? Azuko Uzumaki… Elle n’était pas la première et ne sera probablement pas la dernière… je suis désolée pour elle. Vous savez ce qu’elle attend de vous, maintenant, non? Azuko Uzumaki ne voudrait certainement pas vous voir sombrer et vous voir abandonner. Si je peux être un pilier pour vous soutenir, je n’hésiterai pas à vous aider s’il le faut.

 

Sasari : C’est vrai. On va le retrouver. Souhait exaucé ou non, on doit continuer à faire en sorte que Reïtarô ne l’emporte pas. Hirosuke, Kisa, restez en Ame, nous allons vous rejoindre là-bas. Les autres, ils doivent aussi vouloir vous rejoindre dans le pays de la Pluie.

 

Mifuyi : On va faire vite! Du plus rapide que l’on pourra! Au diable si une guerre nous barre la route!

 

Kumiko : «Ce n’était pas la première et probablement pas la dernière…» Cette phrase. J’ai le sentiment de l’avoir entendu tout récemment d’une personne importante. Pourquoi suis-je convaincu que cette personne était importante? Cette phrase me rend particulièrement triste… comme si je venais de pleurer des heures et des heures…

 

Hirosuke : On ne peut pas faire plus que de vous attendre. À nous deux, on ne pourra rien faire ici. Je suis désolé, mais retourné là-bas, maintenant, c’est encore trop risqué pour nous.

 

Mifuyi : Prenez ce temps pour du repos, on arrive!

 

Kumiko : … Je… Je coupe la connexion. On se met en chemin maintenant.

 

[Déstabilisée, sous un ciel qui se dégageait de plus en plus, l’équipe de Furûtsu retrouva la force de reprendre la route qu’ils avaient commencée pour atteindre Ame.]

 

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Konoha – 9 octobre

 

[Un lourd tremblement. C’est ce qui éveilla Shizu de son sommeil. Il ne s’agit pas de la seule secousse. Par d’autres occasions des vibrations dans le sol purent être ressentit à une fréquence indéterminable. Difficile aussi d’en connaitre la cause. Shizu s’était éveillée, enfin, mais elle restait encore si faible qu’elle avait du mal à être pleinement consciente.

 

Personne dans la petite maison ne dormait, même s’il commençait à se faire de plus en plus tard. Fusazô, Mitsumi et Gikan eurent aussi l’occasion de ressentir les vibrations dans le sol également et à l’extérieur, ils pouvaient observer à l’horizon des lumières se créer et se résorber peu de temps après. Certaines sources de lumières étaient plus intenses que d’autres par moment… Suivant les lumières, après quelques minutes, des sons, semblables à des coups de tonnerre lointain, purent être entendu aussi. Il n’y avait qu’une hypothèse probable pour eux et c’était en lien avec la quatrième grande guerre Shinobi. Cela était difficile à déterminer, mais le combat semblait être très loin… Pour eux, l’affrontement devait être titanesque. Ce n’était que peu réjouissant et ne faisait qu’inquiéter davantage les ninjas ici à propos de leurs amis possiblement beaucoup plus près de ces phénomènes gigantesques. Au vue de l’état de leur amie, malheureusement, la seule chose qu’ils pouvaient tous faire était de patienter à cet endroit.

 

Évidemment, Mitsumi fut la première à remarquer le réveille de Shizu et elle se mit immédiatement à la tâche pour s’assurer de la remettre sur pied ainsi que de la soigner.]

 

Mitsumi : Vous n’avez pas à ouvrir les yeux, Shizu-san. Il vous faut encore beaucoup vous reposer. Je préfère vous voir dormir dans cet état plutôt que de vous voir tenter de vous remettre debout maintenant.

 

Shizu : …

 

Mitsumi : Même si votre esprit revient petit à petit à lui, je ne vous direz rien de ce qui s’est produit pendant votre sommeil. Ça attendra… Éviter de vous faire du tracas pour quoique ce soit.

 

Shizu : L’attente de réponses me tracassera autant que les réponses en elle-même… Que se passe-t-il en ce moment? J’ai pu voir… j’ai pu reconnaitre la petite maison de Taizô…

 

Mitsumi : C’est le cas… Si vous parler des tremblements au sol, nous n’en sommes pas certain nous-même. Mais l’événement est loin… On… ne risque rien ici. Je l’espère…

 

Fusazô : J’ai apporté de l’eau et à manger.

 

Shizu : Tout le monde n’est pas ici… Y’a-t-il des morts?

 

Mitsumi : Parmi nous, aucun… C’est ce que j’espère aussi, en tout cas. L’affrontement contre Reïtarô s’est produit il y a quelques jours maintenant, plus de deux. Vous étiez inconsciente durant tout ce temps. Shizu-san, vous étiez certainement celle la plus près de la mort.

 

Fusazô : Reïtarô nous a épargné… tous.

 

Shizu : C’est que l’on a échoué alors… Inutile d’en dire plus.

 

Fusazô : Si tu veux savoir, Akino, Itomi et Teruki sont en route pour Ame à l’heure qu’il est. Ils vont rejoindre les autres, possiblement. Tant dit que Junko… Elle est retournée pour les siens.

 

Shizu : Et Inuji?...

 

Fusazô : Il n’y a rien à en dire. Tu l’as dit toi-même, on a échoué. Il n’y avait pas de place à l’échec pour lui. Pour ce qui est des conséquences…

 

Mitsumi : Vous devriez vous rendormir, Shizu-san. Si vos intentions sont de vous lever le plus rapidement possible de ce lit, il vaut mieux que votre corps soit au repos complet pour pleinement reprendre. Votre corps reste encore très sensible et précipiter les choses ne pourrait que les aggraver, à vrai dire.

 

Shizu : …

 

Mitsumi : Retournez dans vos rêves, Shizu-san. C’est probablement l’endroit le mieux pour le moment.

 

[Ça ne mit que peu de temps pour que Shizu ne regagne son sommeil. Même si Mitsumi insistait sur le fait que la jeune Hyûga devait se reposer encore, ça la soulageait tout de même qu’il y ait enfin un premier réveil de sa part ; signe qu’elle était sur la bonne voie pour se relever. Shizu n’avait plus autant besoin d’assistance maintenant et pouvait être laissé en paix.

 

Mitsumi devait impérativement calmer ses esprits. Elle avait peur que Shizu ne se tracasse l’esprit en apprenant des malheurs récents, mais Mitsumi était celle qui se tracassait le plus en ce moment. Une anxiété constante régnait en elle. La jeune femme se permit de manger un peu et de sortir à l’extérieur, là où se trouvait Gikan qui observait au loin la continuité des phénomènes importants. Ce n’était probablement pas de très bonnes nouvelles, mais Mitsumi devait réellement se changer les idées. Elle alla rejoindre le jeune homme qui observait.]

 

Mitsumi : Une lune aussi blanche… c’est ironique alors qu’il y a la guerre…

 

Gikan : Ça m’inquiète de plus en plus. Là-bas, ça prend de l’ampleur. Je n’ose même pas imaginer ce qui peut s’y passer. Et il n’y a pas si longtemps, on aurait dit que quelque chose de très haut a poussé. C’est très peu visible vue d’ici, mais on dirait une tour. Vous la voyez, là-bas?

 

Mitsumi : …Je n’ai peut-être pas une aussi bonne vue que la tienne, Gikan.

 

Gikan : La troisième grande guerre s’est terminée quelques années après ma naissance. L’endroit où j’étais a été touché par les batailles et ça eut des répercussions malheureuses pour ma famille. Mon père est mort au combat et ma mère… j’ai encore de la difficulté à me souvenir de ce qui a pu lui arriver. Cette guerre a commencé depuis peu de temps maintenant et prévois d’être encore plus destructrice que la précédente. Il y aura certainement beaucoup d’orphelins lors de cette bataille et qui n’auront plus aucun endroit où aller… Ils n’auront personne pour se préoccuper d’eux et de ces mômes, il y en a qui ferons tout pour tenter de survivre. Il y en a qui deviendront comme moi et mon frère…

 

Mitsumi : …

 

Gikan : Désolé… je ne voulais pas rendre l’ambiance encore plus sombre qu’elle ne l’est…

 

Mitsumi : Tu es devenu quelqu’un de bien, je crois, Gikan. C’était peut-être qu’un coup de chance, mais de bonnes personnes ont pu te trouver pour te ramener sur un chemin plus sensé… Moi aussi d’ailleurs… Les projets de Reïtarô… s’ils viennent qu’à terme, ça ne fera qu’aggraver les choses. Il faudra faire tout notre possible pour que ces jeunes aient le soutient qu’il leur faut le plus tôt possible avant qu’il…

 

Gikan : …

 

Mitsumi : …Avant qu’il ne soit trop tard.

 

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Konoha – 9 octobre

 

[Peu de personne avait l’occasion de contempler de loin l’intense affrontement entre Madara et l’alliance Shinobi. Le combat était d’envergure puisque des explosions, bien plus grandes que des montagnes, étaient créées à plusieurs occasions pour ravager des terres aléatoires du monde des cinq grandes nations. Il était à se rappeler que les Bijû étaient au cœur de ce conflit et que certainement, pour s’approprier de telles entités, il fallait user de grands moyens.

 

L’équipe de la Canopée purent aussi observer les phénomènes qui se passaient à plusieurs centaines de kilomètres de leur position. Par prudence, Kyûsaku avait décidé d’attendre à un endroit quelconque, alors qu’ils s’étaient à peine mis en marche sur les terres de Konoha. Tout le monde devait attendre aussi, jusqu’à ce que le tout s’atténue.]

 

Kyûsaku : C’est toi qui me l’as dit, Tomoo… Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Nous sommes dans la phase finale de cette étape et ça ne sert à rien de prendre des risques inutiles.

 

Takeru : J’aurais pris la même décision. Quoiqu’il puisse s’agir, au loin, à tout moment, ça peut venir à nous sans qu’on ne le sache.

 

Reon : C’est très loin pourtant. Où on va exactement, Reïtarô? Depuis qu’on fait halte ici, tu as ressortit cette carte de celle que tu as tué plus tôt. Tu ne sais plus où on va?

 

Kyûsaku : On va à un endroit important et que je n’aie pas été depuis des années. Je n’y suis d’ailleurs jamais retourné depuis. Lorsque l’on sera devant l’endroit, je le reconnaitrai entre mille, mais sa localisation reste nébuleuse. Si je me fie à la carte d’Azuko Uzumaki, on dirait bien que même elle n’a pas fait attention à ce détail. Il est possible qu’elle ne l’ait pas cartographié. Je dois trouver des repères. Je dois faire travailler ma mémoire.

 

Takeru : Si vous êtes épuisé, Kyûsaku-sama, je peux prendre la relève, si vous le souhaitez. Avec quelques explications sur la destination où nous allons, je pourrai tenter de chercher.

 

Kyûsaku : Comme je l’ai dit : nous avons beaucoup de temps devant nous et peu d’obstacles. Je ne saurai te décrire l’endroit où nous allons et tu n’en trouverais rien de toute manière. En théorie, à partir de maintenant, aucun de vous ne peut m’aider en quoique ce soit. Vous avez fait beaucoup jusqu’à aujourd’hui, le reste, c’est moi qui gère.

 

Takumi : Vous n’avez pas dormit depuis longtemps, n’est-ce pas? C’est aussi un risque que de rester éveillé depuis aussi longtemps…

 

Kyûsaku : C’est peut-être vrai… * Sourit * Mais je tremble tant d’excitation que l’adrénaline en moi m’empêche ne serait-ce que d’avoir les paupières lourdes. Cessez de vous inquiéter de mon sort et de l’avancement du plan… il n’y a plus rien à craindre, maintenant.

 

Tomoo : Et que croyez-vous qu’il puisse s’agir, là-bas?

 

Kyûsaku : Un affrontement, certainement… L’Akatsuki peut-être… Ils convoitent les Bijuu depuis longtemps pour les réunir et, des attaques de telles envergures… c’est peut-être en lien. Je sais ce que donnent les neuf ensembles. Il y a déjà eu une époque comme celle-ci où les neuf démons à queue ne faisaient qu’un. Ils formaient l’arbre divin. C’est l’origine de tout ce malheur. C’est depuis ce moment que tout a commencé réellement. Des siècles de cycles d’erreurs.

 

Ruito : Pourquoi vouloir refaire cet arbre?

 

Kyûsaku : À l’époque, l’arbre avait produit un fruit et ce fruit renfermait le chakra. La princesse d’un ancien clan s’en est emparée, malgré les condamnations de plusieurs… elle est devenu autre chose. Elle a ensuite donné naissance à nulle autre que le grand sage des six chemins… un être considéré comme le dieu des Shinobi, celui qui a fait en sorte que ce monde ninja puisse exister… ainsi qu’à son frère, apparemment, jamais mentionné des peu de personnes se souvenant d’Hagoromo Ôtsutsuki. Ces personnes veulent certainement recréer Jûbi, reformer l’arbre et potentiellement obtenir un pouvoir égal à celui du Rikudo Sennin.

 

Reon : Comment tu sais tout ça? Tu dis que ça fait des siècles que ça s’est passé et je n’ai jamais entendu parler de ces histoires.

 

Takeru : J’ai étudié l’histoire ninja durant mes années à l’Académie et… moi-même je n’ai jamais entendu parler de ces histoires.

 

Kyûsaku : Il faut savoir chercher aux bons endroits et avec les bons outils. «Le premier des neufs se souvient de tout. Le début du nouveau monde, il est le seul, parmi ses frères, à avoir tout retenu de ce passé.» Les démons à queue sont dans ce monde depuis le début de l’existence du monde ninja tel qu’on le connait. Ce sont eux qui savent tout ça… ou du moins, presque… Difficile de tout ce souvenir après tant d’années, mais rien ne disparaît jamais vraiment de notre mémoire.

 

Takeru : Je ne saisis pas comment cette histoire ne peut pas vous inquiéter, dans ce cas. L’Akatsuki tente d’avoir un pouvoir qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer et s’ils l’obtiennent… on peut vraiment continuer sans ce faire de soucis?

 

Takumi : Votre souhait aurait-il une utilité si l’Akatsuki venait qu’à annihiler l’humanité?

 

Kyûsaku : Je n’ai jamais dit qu’elle ne m’inquiétait pas… Si c’est cela la fin du monde, que puis-je vraiment y faire?

 

Takumi : Vous avez un parchemin permettant de faire un souhait. Nous pourrions sauver le monde de ce danger. Si vous invoqué le panda Daiki maintenant…

 

Kyûsaku : Je ne le ferai pas. Personne ici ne peut prétendre de ce qu’il se passe réellement là-bas. Il me serait d’ailleurs impossible de savoir quel vœu serait le bon pour assurer que ce monde ne disparaisse pas. Je n’ai aucun autre souhait que celui que je n’ai déjà et je n’en dérogerai pas.

 

Reon : Et si l’Akatsuki venait qu’à tout anéantir, tu ferais quoi dans ce cas? Tu vas continuer même s’il n’y a plus personne?

 

Kyûsaku : Peut-être qu’à ce moment, quelques changements surviendraient. * Soupire * «Si ceci…», «si cela…» Je n’ai pas le temps de réfléchir à toutes les éventualités possibles et imaginables. Soyez seulement patient, tout comme je peux l’être.

 

* Silence *

 

Reon : Cette journée m’épuise… Si on ne bouge pas d’ici, autant en profiter pour dormir avant que l’on ne reparte.

 

Kyûsaku : Il vaut mieux oui… pour vous tous.


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Konoha – 9 octobre

 

Mifuyi, en course : C’est donc ça une guerre ninja? Le sol tremble par ses explosions immenses. Je n’ose même pas imaginer être là-bas!

 

[Furûtsu se réjouissait quelque peu de s’être éloignée ainsi du pays du Son. Même si cela était aussi bien loin pour eux, ils étaient ceux à être les plus près du champ de bataille principal et les quelques explosions purent se manifester bien près à quelques occasions. D’un coup d’œil, également, ils pouvaient tous voir aussi le gigantesque arbre en lequel s’était transformé Jûbi. Une grande tour de bois et en son sommet, la fleur d’un fruit inconnu. Difficile d’en voir la forme à cette distance, mais la fleur changeait de forme, se déployant de minute en minute.]

 

Konan : C’est une guerre qui prévoit être davantage meurtrière que les précédentes. Elles ne ressemblaient en rien au spectacle que l’on est en train de vivre ici. Madara, lié à l’Edo Tensei de Kabuto, l’alliance Shinobi n’a d’autre choix que de frapper fort.

 

Sasari : Kumiko, est-ce que ça va? Je sais que ce qui s’est passé en Ame est déstabilisant, mais on ne peut pas maintenant perdre notre concentration.

 

Kumiko : Ce n’est pas seulement ça… Je me remémore de plus en plus mon rêve que j’ai fait. Il y avait une femme, aux cheveux rouge à l’intérieur… une personne que je n’avais jamais vue avant, mais mon rêve me la présentait comme m’étant très familière. Elle m’a confié qu’elle avait perdu quelqu’un de proche pour elle, quelqu’un de sa famille. On aurait dit que mon rêve était prémonitoire. À chaque fois, mes rêves me font du tort ; ils se manifestent à leur manière dans la réalité. Je n’arrête pas de penser qu’ils aient un lien avec la mort d’Azuko-san.

 

Mifuyi : Ça ne peut pas aller jusque-là, voyons! Nos Mangekyô Sharingan n’a de répercussion néfaste que sur notre corps. Ce devrait être la même règle pour le tient aussi.

 

Konan : Le Mangekyô Sharingan de Kumiko est donc ce qui est à l’origine de ce phénomène étrange lié au rêve? Tu ne perds pas ta lumière?

 

Kumiko : C’est la conclusion qu’on en a eu puisque, pour le moment, mes yeux voient encore très bien, oui. À chaque fois, les effets de mes rêves ne font qu’empirer. Si je venais qu’à utiliser trop souvent le Vairocana, qui sait jusqu’où ça pourrait aller?

 

Mifuyi : Je refuse d’y croire! Qu’as-tu rêvé d’autres?!

 

Kumiko (Embarrassée) : Ahem… rien de bien intéressant à vrai dire. En effet, il n’y avait rien de très dangereux dans tout ça.

 

Mifuyi : Mais tu as pleuré pendant tellement longtemps… Qu’est-ce qui te rendait si triste?

 

Kumiko (Rougie) : Eh bien… Je… Je me souviens qu’on se rendait tous ensemble à l’Académie ninja de Konoha et qu’il pleuvait.

 

Mifuyi : C’est tout? Durant tout ce temps, tu n’as fait que rêver que nous marchions dans les rues de Konoha?

 

Konan : Tous ensembles? Je ne pensais pas faire partie de ce rêve…

 

Kumiko : Oui! Ahem, non!!! Pas du tout! Bref!... Mes pleures devaient être une manifestation de la pluie, tout simplement!

 

Sasari : Tu mens, Kumiko.

 

Kumiko (Embrassée) : Non, je t’assure! Vraiment!

 

Sasari : Si tu ne souhaites pas nous en parler plus que ça, on ne te forcera pas, Kumiko. Ce sera pour une prochaine fois. Je ne crois pas non plus que tu aies eu un lien avec la mort d’Azuko. Reïtarô est le seul responsable. C’est lui qui a porté le coup.

 

Kumiko : Je… Je ne cesse d’y penser tout de même… C’est tout. Avec cette guerre et Reïtarô, on va probablement devoir utiliser tout ce que l’on a beaucoup plus souvent… Ça inclus aussi mon dojutsu. Je souhaite seulement sauver plus de vie avec mes yeux que d’en perdre.

 

Konan : Concentre-toi d’abord sur les véritables que tu as pu sauver, dont celle de Sasari et la mienne. Ça a fait toute la différence à ce moment.

 

Kumiko : Hmm… Le moment est peut-être mal choisis, Konan, mais… sache que je ne serai plus jalou… * S’étonne * Que je ne serai plus aussi désagréable que j’ai pu l’être jusqu’à maintenant! Sasari avait raison à ton sujet. J’avoue mes torts d’avoir été méfiante.

 

Konan : Tes méfiances n’étaient pas sans raison. Merci. * Sourit * Permet-moi d’être curieuse. Qui étais-je dans ton rêve, Kumiko?

 

Kumiko : Pourquoi vouloir savoir?

 

Konan : Je ne veux pas être la source de ce qui a pu te rendre triste…

 

Kumiko : Tu étais une camarade, du même âge que nous. Une bonne amie à nous… sans plus.

 

Konan : C’est un rêve que j’aurais aimé avoir aussi. Peut-être que…

 

[Konan ce tût dans l’instant alors que d’une manière incompréhensible, la lumière du jour revenait! Tous s’arrêtèrent sur le champ, de peur qu’il ne s’agisse de l’une de ses explosions à se protéger au plus vite! Ce n’était pas le cas, mais pourtant, il n’y avait aucun soleil là-haut… seulement une lune aveuglante. Quelque chose se produisait là-bas, quelque chose qui inquiétait grandement les ninjas!

 

Mitsumi et Gikan furent témoin aussi de cette lumière qui illuminait chaque recoin de ce monde! Ils en furent complètement obnubilés, envoutée par elle. Même Fusazô et Shizu, l’un à l’intérieur et l’autre les paupières fermées, endormit, ne purent échapper à l’emprise de ce phénomène.

 

Ce fut de même pour la Canopée. Reon n’eut pas l’occasion de fermer l’œil qu’un soleil invisible le troublait. Chacun d’entre eux furent sur leur garde, hormis Kyûsaku, assit et pensif au sujet de cette lumière, ainsi que Takumi. La jeune fille n’avait d’yeux que pour la carte que tenait Kyûsaku en main. C’était ça qui l’hypnotisait jusqu’à ce les effets du Mugen Tsukuyomi agisse enfin. Le Genjutsu s’empara complètement d’eux, les immobilisant sur place. Rien d’autre ne comptait désormais que cet effet surnaturel.

 

De part et d’autres, des racines, plus grandes que normales, s’élevèrent de sol près de tous ces ninjas, puis des rubans de bois vinrent les couvrir tous complètement sans qu’ils ne puissent rien empêcher. Définitivement maintenant, tous étaient en train de rêver, comme le reste du monde.]

 

Fin du chapitre 312

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