Sasari Uchiwa
Chapitre 302 : L'ombre et la lumière
5256 mots, Catégorie: T
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Oto – 9 octobre
[Sasari et Kumiko ressortaient ensemble de cet enfer qui se créait sous le sol, à l’intérieur du repaire d’Orochimaru. Cela faisait maintenant quelques minutes que Konan s’était enfoncée pour aller à la recherche de Mifuyi, qui avait été la première victime de toutes ces explosions. Ils se sentaient impuissant dans cette situation, ne sachant pas si Konan était en mal ou non.]
Kumiko : Pourquoi est-ce qu’on ne va pas les chercher? À ce rythme, c’est à croire que le sol va s’écrouler sur leurs têtes! Sasari!
Sasari : La résistance aux feux de Konan-sensei est bien supérieure à la mienne, je le sais. Je peux tenter d’inonder l’endroit, mais… il y avait des instruments électriques à l’intérieur et les explosions ont pu révéler leurs circuits. J’ai peur qu’autant d’eau ne les gêne plus qu’autre chose. Je peux tenter de réduire les flammes à l’entrée.
Kumiko : Je vais t’aider!
[Ils se retournèrent sur eux-mêmes pour de nouveau faire face aux repaires pris de flammes. Sasari commença une technique de souffle aqueux, Kumiko tentait de l’imiter avec son Sharingan, braqué sur lui, mais!... Des flammes, soudainement, les deux filles ressortirent au même moment! Konan avait réussi à aller à la rescousse de Mifuyi! Étonnamment, elles n’étaient pas aussi mal en point qu’ils ne l’aurait cru. Elles portaient surtout des marques de saleté et quelques parties du manteau de Mifuyi étaient abimées par le feu… Rien de grave, en somme.
En un premier temps, ils comprirent lorsqu’ils virent le Mangekyô Sharingan de Mifuyi.]
Mifuyi : Il y avait plusieurs de ces merdes à l’intérieur. Ils avaient tous vos apparences, comme ceux qui ont mis le feu à nos trouvailles! Ils ont gouté à leurs propres flammes, mais surtout… * Montre un masque * J’ai utilisé mon masque de flamme, je me suis recouverte de mon propre Katon pour me protéger du feu… Après, il suffit d’une épreuve en apnée et d’une bonne résistance à la chaleur, ce qui n’était pas un problème, pour moi.
Kumiko : * Soupire de soulagement * Je n’aurais pas dû douter. Je suis si contente que tu ailles bien!
Mifuyi : Merci beaucoup d’être venu à ma rencontre, Konan. Ça m’a aidé à retrouver le chemin.
Konan : Je suis navrée pour vous… Zetsu s’est fait le malin plaisir de tout ravager à l’intérieur, en tentant de nous emprisonner dans cette destruction. Je doute qu’Orochimaru ait été aussi négligent à laisser quiconque détruite ses propriétés, beaucoup de choses n’auront pas été emportées par ces explosions, mais il est possible que l’important ce soit envolé en fumée…
Sasari : Non, je refuse de croire que cette seule chance nous ait échappé des mains ainsi, aussi bêtement. Reïtarô a parcouru le monde pour trouver cette technique associé au parchemin, Orochimaru a certainement dû y voir une importance aussi, au point de la protéger de ce genre de désastre.
Mifuyi : Qu’est-ce qu’on fait alors? On donne tout ce qu’on a pour éteindre ce feu? Vous croyez que tous les Zetsu sont réellement mort?
Konan : Il n’est pas assez stupide pour ne pas s’en assurer. Ce que je me demande est s’il osera ramener d’autres de ses clones pour nous vaincre alors qu’il est en guerre contre les cinq grandes nations.
Kumiko : On devrait s’écarter alors. S’ils sont toujours à l’intérieur et qu’ils décident de revenir en surface pour voir si on y est, on ferait mieux de ne pas trainer dans les parages. Attendons que l’endroit soit moins dangereux avant d’y retourner. Réfléchissons à d’autres éventualités pour mettre définitivement à la progression de Reïtarô.
Sasari : … Je te fais confiance, Kumiko.
Mifuyi : On s’écarte, alors.
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Cimetière des montagnes – 9 octobre
Kabuto : Dire qu’Itachi avait la seconde pupille de Shisui depuis tout ce temps. Je n’ai trouvé aucune trace du corps de Shisui le mirage, je croyais que son œil gauche aurait disparût avec le reste de son corps… Je sais maintenant ce à quoi m’en tenir et je dois être vigilant avec Shisui lui-même. Il ne doit pas utiliser ses yeux sur les autres ressuscités car à lui seul, il pourrait renverser une grande majorité de ninja sous mon contrôle… * Ricane * C’est un vrai miracle que Madara ait osé se débarrasser de l’œil droit de Shisui pour son Rinnegan. Il est encore plus remarquable qu’il m’ait cru lorsque je lui aie dit qu’il m’était impossible de ramener Shisui d’entre les morts avec cet œil. Tout comme les autres. Jiraya a été longtemps le camarade d’Orochimaru-sama… il est normal que mon maitre ce soit intéressé un tant soit peu à cet homme. Bien sûr que j’avais de l’ADN de Jiraya, et le bras droit modifié de Danzô, Madara sait pourtant très bien qu’Orochimaru-sama était à l’origine de cette modification. S’il a osé ignorer que je puisse mentir ou non, il s’en mordra les doigts. J’ai trouvé Kyûbi et Hachibi. Si avec Nagato je n’arrive pas à m’emparer d’eux, cette deuxième équipe est toute qualifiée pour prendre la relève et même espérer soumettre l’Alliance entière à mes pieds. * Ricane *
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Oto – 9 Octobre
[Furûtsu avait trouvé une rivière très peu loin de l’endroit du repaire. Une aire pour se rafraichir le corps, mais aussi pour détendre les esprits quelque peu. La fumée, au loin maintenant, diminuait progressivement d’elle-même. L’équipe continuait à espérer qu’ils puissent encore trouver ce qu’ils cherchaient. Orochimaru se devait d’être préventif, même après la mort.
Konan, assise sur un arbre couché au sol, regardait les trois ninjas discuter entre eux et à s’occuper l’un de l’autre. Elle n’écoutait pas vraiment. La ninja d’Ame ne faisait que contempler la scène d’un air curieux et presque réjouie. Il était facile de voir que les trois jeunes se connaissaient depuis longtemps, ils interagissaient entre eux avec franche amitié et avec très peu de gêne. Même si un brasier se trouvait non loin d’eux, même s’il y avait la guerre dans les pays voisins, Konan trouvait cette scène apaisante et… encourageante. Ce genre d’images la fit rappeler son époque à elle. Certes, il ne faisait pas aussi beau en Ame qu’en ce moment, mais avec Yahiko, Nagato et Jiraya, elles avaient pu vivre des moments similaires autrefois. Des moments forts agréables qui, dans l’instant, la rendait nostalgique. Elle constata d’elle-même qu’il s’agissait d’une émotion qu’elle n’avait pas ressentie depuis longtemps, surtout à ce point.
Cette paix lui plaisait, c’est ce qu’elle souhaitait pour l’avenir. Que chacun puisse sourire aux autres, que chacun puisse s’occuper de ses proches ainsi, parler sans gêne et sans malice, être amoureux et non ennemi… Cette paix fut interrompue. Des buissons vinrent quelqu’un qui marchait dans leur direction. Un garçon, tout juste plus jeune qu’elle, mais plus âgé que Sasari, Mifuyi et Kumiko.]
Shisui : Des personnes! Éloignez-vous de moi maintenant!
[Shisui n’eut pas à le redire deux fois, tous les ninjas se regroupèrent d’un bond pour faire face à ce qui était droit devant eux. Aucun ne reconnut l’individu, mais ils purent voir qu’il était munit d’un bandeau de Konoha. Était-ce bon signe, malgré la sclérotique presque noire de ses yeux?]
Shisui : Ne regardez surtout pas mes yeux, je vous le demande! C’est important, qui que vous soyez! Je ne suis pas votre ennemi, mais celui qui me contrôle, très probablement!
Sasari : Qui es-tu?
Shisui : Je m’appelais autre fois Shisui… Shisui Uchiwa.
* Étonnement de l’équipe *
Mifuyi : Uchiwa?! Mais…
Sasari : Shisui…
Konan : Shisui le mirage… Sasari, Mifuyi, Kumiko, faites ce qu’il dit. Ne le regardez surtout pas dans les yeux. Shisui possède une pupille unique, l’un des genjutsu les plus puissants de votre clan. Je ne suis pas certaine de comprendre ce qu’il fait là…
Shisui : Je… je n’irais peut-être pas jusque-là, mais il est effectivement à ne pas négliger, je vous l’assure. Je vous conseille aussi de fuir. Vous n’êtes pas assez nombreux pour nous arrêter.
Mifuyi : Mais qui est ce type à la fin? C’est quoi tout ce jeu encore? Un plan de ce Zetsu?
[Une autre personne se manifesta tout juste au côté de Shisui. Une femme aux longs cheveux rouges, près d’un âge similaire à cet individu qui se nommait Shisui. Elle aussi portait le bandeau de Konoha et elle aussi avait le blanc des yeux changé en un noir peu rassurant.]
Kushina : Une première rencontre. Je n’aime pas beaucoup ce qui est en train de se produire, dattebane. Qu’est-ce qu’on cherche de nous?
Shisui : Je ne sais pas et ça ne me plait pas non plus.
Mifuyi : Combien êtes-vous et qui êtes-vous exactement? Qu’est-ce qui se passe, à la fin?!
Shisui : Attend un instant. Toi, le garçon, dis-moi ton nom. Ne serais-tu pas Sasuke, par hasard?
Kushina : Le petit Sasuke?! Le fils de Mikoto?!
Sasari : Je m’appelle Sasari… Je suis le jumeau de Sasuke…
Shisui (Étonné) : Son… jumeau?
Kushina : Oh, mais bien sûr! À vrai dire, je ne t’aurais pas reconnu puisque la dernière fois que je t’ai vue, tu n’avais à peine que quelques jours lorsque ton père t’a présenté à Minato et moi. Fugaku n’a jamais été très souriant, mais lorsqu’il te tenait dans ses bras, il était fier, ça se voyait.* Sourit * Puis… * Soupire * j’ai échoué dans mon rôle… dattebane!
Shisui : Impossible… Je n’ai jamais connu de second frère à Itachi.
Sasari, à Kushina (Étonné) : Vous me connaissez?... Et ma mère aussi?
Kumiko (Obnubilée) : Mademoiselle… Qui êtes-vous?
Kushina : C’est peut-être normal que vous ne me connaissiez pas. J’étais la femme de Minato Namikaze, le Yondaime Hokage… Kushina Uzumaki.
[Avant que Sasari, Mifuyi, et surtout Kumiko, ne puissent être complètement sidérés par cette rencontre, une nouvelle personne, une troisième, s’interposa tombant droit devant Shisui et Kushina.]
Jiraya : Et moi! De mon vivant j’étais l’un des trois ninjas invincibles de la légende dont la renommée s’étend sur toutes les terres connues! Des plaines glacées de l’hyperborée aux déserts arides du sud, du lointain lev… * S’étonne * Vous! * Rit * Qu’est-ce que je raconte, vous me connaissez déjà! Sasari Uchiwa, Mifuyi Uchiwa, Kumiko Uzumaki et… Konan.
Konan (Consternée) : Jiraya…-sensei…
Jiraya (Souriant) : Je suis heureux de savoir que tu es toujours en vie, toujours aussi ravissante et surtout, en bonne compagnie, ma chère.
Konan : …
Jiraya : Pour une rencontre, je ne m’attendais pas à mieux! Ce portrait, Konan, te va beaucoup mieux. Le maitre rencontre son élève une nouvelle fois, en compagnie de jeunes personnes talentueuses. * Sourit *
Sasari : Konan-sensei… je croyais que tu avais tué Jiraya…
Jiraya : «Sensei», alors… Je ne croyais pas que vous vous connaissiez à ce point, Konan!
Kushina : Tué?! Jiraya-san, vous vous êtes fait tuer par votre élève? Comment est-ce arrivé?
Jiraya : C’est une longue histoire… Elle concerne ton fils, Kushina. * Fait un clin d’œil *
Kushina (Choquée) : Naruto?! Que lui est-il arrivé? Que lui avez-vous fait, dattebane!?
Danzô : Ils ont essayé de le tuer.
[Le cœur, d’abord enthousiaste de Kumiko, de même que ceux de Sasari et Mifuyi, se chavirèrent à l’arrivé de la quatrième personne. Ils étaient face à des personnes importantes, dans des circonstances plus qu’étrange et d’un coup, tout changea pour devenir une rencontre fort désagréable. Il n’y eut plus de doute sur l’identité des trois jeunes personnes, leurs Sharingan apparent voulaient tout dire.
Sasari sentit que Kumiko voulait bondir pour s’en prendre à Danzô, sans prendre le temps d’en savoir plus, mais Sasari la retint à contrecœur.]
Kumiko : Lâche-moi!
Sasari : Arrête… quelque chose ne va pas. Danzô était mort, lui aussi. Azuko nous l’a confirmé.
Danzô : Après tout ce temps à vous chercher, il n’y a qu’après la mort où vous vous montrez enfin réellement à moi. Des Uchiwa qui ont survécu…
Shisui : Survécu? Survécu à quoi, Danzô?
Kushina : J’aimerais savoir d’abord pourquoi cette femme a voulu tuer mon fils, dattebane!
Konan : …Sa mère…
Danzô : Vous avez devant vous une série de criminels hautement dangereux pour la nation. D’abord, ces trois survivants d’Uchiwa, qui ont tué plusieurs de mes hommes, mais aussi qui se sont infiltrés en Konoha pour jouer dans l’ombre et qui, plus tard, ont tenté de me tuer et ont libérer plusieurs autres détenus que je gardais personnellement à l’œil car très dangereux. Finalement, pour je ne sais quelle raison, cette femme à la chevelure bleue était à la tête de l’organisation la plus dangereuse à ce jour, l’Akatsuki. Ce sont ces mêmes personnes qui nous ont ramené d’entre les morts…
Kushina : Elle se tient devant nous, pourtant. Cette personne à nous avoir invoqués souhaite régler une querelle à lui? Je suis l’instrument d’un règlement de compte?
Konan : L’Edo Tensei d’Orochimaru… J’ai vue juste?
Jiraya : C’est le cas. Kabuto Yakushi s’est joint aux forces d’une personne que je prétends être Madara Uchiwa en personne.
Shisui : Vais-je avoir l’occasion d’en comprendre un peu plus?
Kumiko : L’Edo Tensei…
Jiraya : Nous n’avons pas beaucoup de temps. J’aimerais en comprendre plus, laisser le temps à chacun d’en discuter plus longuement, mais nous ne pouvons nous permettre ceci. L’Edo Tensei est une technique dangereuse qui permet à l’invocateur de contrôler les morts à sa guise et les faire combattre pour sa cause. Je crois que la seule manière de venir à bout de cette technique est en nous scellant. Konan, tu dois le faire.
Konan : J’y travaille.
Déjà, plusieurs feuilles d’arbres tombaient au-dessus de la tête de tous les ninjas, mais après un moment à discuter, il eut davantage de feuilles autour des quatre arrivants. Ce n’était pas un hasard, c’est feuilles d’arbres n’en étaient pas des naturelles. D’un coup de vent, la plus part se redressèrent au sol et certaines de celles qui tombaient rectifièrent leur envole pour rapidement entourer chacun des quatre ninjas et former des cocons de feuilles autour d’eux! Ce fût d’une rapidité que les quatre ressuscités n’espéraient pas.
Konan ne fut pas dupée, l’un des quatre adversaires ne s’étaient pas fait avoir par ce piège.
Shisui : Faites attention, je me débrouille pas mal en genjutsu. À vrai dire, c’est ma force. Il sera difficile de m’affronter sans briser mes illusions.
* Étonnement de Konan *
Ce qu’elle croyait fait prisonnier n’était qu’une illusion, elle aussi. Les quatre Edo ninjas étaient bien ailleurs. Pour être certain de ne pas être devant une illusion une nouvelle fois, Sasari, Mifuyi, Kumiko et Konan tentèrent de briser le Genjutsu en eux à l’aide de leur chakra.
Kabuto, ailleurs : Tiens donc, il y a déjà de l’agitation près du second groupe alors qu’ils sont encore loin du champ de bataille. Qui est-ce? * Étonné * Sasuke Uchiwa? Non, impossible, ça ne peut pas être lui. Surtout accompagné de ce groupe. Il y a cette femme, Konan qui les accompagne, à moins que je ne me trompe de personne… Ces filles ont le Sharingan et… * Étonné à nouveau * Celle aux cheveux rouges, je les reconnais maintenant! Non, c’est encore impossible, je ne peux que me tromper. Cette fille aux cheveux noirs avait été tuée par Orochimaru-sama! À quoi est-ce que tout cela rime? J’aimerais laisser cette équipe avancer, mais j’aimerais aussi en savoir plus sur ce qu’ils disent… Tss, je n’ai pas le temps de me concentrer sur ça, j’ai encore tant de combat à gérer.
Shisui : Ne vous en faites pas, j’ai des défauts, vous savez.
Mifuyi : Ils ont volontairement esquivé l’attaque? Ça ne nous aide pas s’ils font résistance…
Jiraya : Non. L’invocateur nous a donné des ordres, il nous a programmés pour que l’on ne puisse pas échouer. Pour le moment, il ne semble qu’il nous ait pas ordonné de vous tuer, ni d’insister pour que l’on continue notre chemin. Je vous préviens, si vous décidez d’entreprendre ce combat, il sera long et ardu si vous n’arrivez pas à nous sceller rapidement.
Kushina : Avant tout ceci, j’aimerais savoir si mon fils va bien, dattebane!
Konan : Mon ami et moi avons tenté de lui prendre Kyûbi, il est vrai…
Kushina : Madara souhaite toujours s’approprier Kyûbi, à ce que je vois…
Konan : Mais nous avons échoué lamentablement. Votre fils ne s’est pas fait avoir, c’est plutôt le contraire. Il est celui qui nous a eu… il nous a fait voir plus clair.
Jiraya : Je suis ravi d’entendre cette nouvelle! Cela m’attristait de savoir que Nagato et toi étiez dans l’Akatsuki, que vous en étiez pratiquement à la source même. Dites, j’ai quand même eu mon rôle à jouer, dans cette histoire, n’est-ce pas? J’espère qu’on parle de moi comme d’une légende maintenant!
Shisui : Un ninja ne devrait pas faire ce qu’il fait pour la gloire. Les ninjas travaillent dans l’ombre pour le bien de sa nation. Être ravi que ce jeune Naruto ait survécu est de loin la meilleure récompense que vous puissiez espérer, Jiraya-san.
Jiraya : Certes, mais que serait les belles histoires sans leur héros au cœur pur, regardés et aimés de tous?! Comment inspirer les générations futures, autrement?
Danzô : Un ninja ne devrait pas s’abaisser à ce genre de sentiment. Il exécute ce qu’on lui ordonne sans se poser de question, sans mettre en doute les ordres qu’il a reçus. J’ai entrainé nombre de mes ninjas à faire abstraction, au mieux, de leurs sentiments pour qu’ils n’altèrent pas leur jugement et leur vitesse d’exécution. Trop souvent, ces courts temps de réflexions est tout ce qui différencie un bon ninja d’un excellent ninja. Des millièmes de secondes d’inattention peuvent leur couter la vie. Un ninja se laissant envahir par les émotions vient qu’à devenir égoïste, souhaitant le meilleur pour lui-même, pour s’assurer une vie bien remplie, et ce à n’importe quel prix. Il commence à combattre ses voisins… Il complote contre les dirigeants pour s’accaparer à son tour le pouvoir et ainsi obtenir plus encore, devenant une menace encore plus grande et mène les autres à la ruine car, ledit ninja, ne pensait qu’à lui et ses émotions.
Kumiko (Enragée) : Fermez-là!
Danzô : …
Kumiko : Pour vous, le monde ne devrait être composé que de ninjas! D’êtres apathiques qui ne ressentiraient tellement rien qu’ils viendraient qu’à ne plus comprendre le monde qui les entoure! Ils s’en détacheraient complètement, ils y participeraient seulement car on leur en donnerait l’ordre, mais sans jamais en saisir l’intérêt réel! Ces ninjas n’auraient aucun but personnel, aucune identité propre, n’aurait aucune attache envers qui que ce soit et quoi que ce soit! Le «Bien» et le «Mal» ne deviendraient que des termes à leurs yeux, sans valeur, car leur conscience, dépourvu de toutes sensibilités, en auront oublié le sens! Voire, la seule chose qu’ils sauraient de ces deux mots est qu’il faut les ignorer car ils ralentissent l’efficacité de la mission! Leurs jugements moraux disparaitraient, mais plus ils exécuteraient les ordres, plus ils viendraient qu’à les assimiler, à en voir les étapes clefs et à les interpréter à leur manière, faisant fi de tout le reste! Ils n’apprendraient jamais à évoluer, hormis dans l’efficacité de mettre à terme une mission donnée! Et un jour, celui qui était leur mentor, celui qui leur aurait tout enseigné, mourrait subitement et l’un de ces ninjas seraient désignés comme étant successeur! Il ne se poserait aucune question, il ne prendrait pas le temps de comprendre pour une fois le monde qui l’entoure et, comme une vulgaire machine, ne ferait que répéter un protocole ; le seul qu’il connaisse car on lui aurait martelé dans le fond de son crâne! Il n’en dévierait jamais et s’assurerait que le monde autour, sans considération au préalable, respectent des règles sans aucun écart de conduite. Il commencerait à voir des imperfections partout, dans ce seul système qu’on lui aurait enseigné! Il punirait toutes fautes par de violentes sanctions, démesurées, car il n’aurait aucune compassion, aucune empathie! Il deviendrait antipathiques, susceptible au plus haut point, malade, dément, car il n’aurait absolument rien à quoi s’identifier hormis la voie de ninja or, il y resterait pour l’éternité, méprisant tout sans raison! Pour être certain que les protocoles soient respectés à la lettre, malgré toutes désapprobations de ceux qu’il gouvernerait, le ninja, qui ne saurait ni distinguer le bien du mal, commencerait à user de méthodes qu’il sanctionnait auparavant, comploterait avec des personnages dangereux, pactiserait avec ces derniers, créerait des plans invraisemblables, pour espérer un résultat optimum, ou qu’il le croirait ainsi, pensant que les conséquences de tels pactes ne pourraient qu’être bénéfique pour le maintien de la seule structure qu’il connaitrait. Ce qu’il ne comprendrait pas, il s’en débarrasserait sur le champ et ce qu’il convoiterait, il s’acharnerait pour se l’approprier et se débarrasserait des indésirables susceptible de faire obstacle. Mais il se révèlera qu’il aura eu tort et ne fera qu’engendrer ses propres problèmes, inconsciemment, car on lui aura appris à ne jamais douter et à ne jamais revenir en arrière. Tout ça pour venir qu’à lutter contre un monde qu’il aura créé avant de mourir de celui-ci et de le léguer au prochain robot pour ainsi répéter le cycle d’un monde parfait de ninjas!
Danzô : ...
Kumiko : C’est de toi que je parle, Danzô! Tu as été ce ninja! Tu es devenu aussi égoïste et nuisible qu’un ninja comme Orochimaru, qui ne se soucie d’aucun autour de lui, qui ne se soucie du sort de personne et mène son chemin en piétinant les autres pensant lutter pour une cause juste! Pourquoi m’as-tu privé de ma famille!? Pourquoi m’avoir amené dans les mains d’un criminel aussi notoire qu’Orochimaru?!! Qu’est-ce que le sacrifice d’une gamine de quatre ans, qui n’avait jamais rien demandé à personne, a pu t’apporter à toi?!
Mifuyi, à Danzô : Ne dite rien! Il n’y a que des bêtises pour sortir d’un type comme toi!
Shisui : C’est pour cette raison qu’Hiruzen Sarutobi, votre camarade à l’époque, a été choisi pour devenir Hokage et pas vous. Votre manque de compassion et votre excès de zèles par rapport au monde ninja aurait invariablement créé plus de conflits, que ce soit à l’extérieur du pays qu’à l’intérieur du village. J’aurai pu changer les choses à propos du clan Uchiwa, j’aurai pu utiliser mon dojutsu sur Fugaku et ainsi apaiser les tensions, mais vous avez voulu faire les choses à votre manière. Qu’en est-il du clan maintenant? Comment avez-vous réglé le conflit? Vous avez parlé de survivant, plus tôt…
Sasari, à lui-même : Trouver l’équilibre entre soi-même et les autres, un équilibre entre la voie du devoir et celle du plaisir, comprendre les limites du bien et du mal… trouver l’harmonie entre l’ombre et la lumière. J’aurais dû t’écouter bien avant, Kumiko. Te demander conseil pour bien des choses. Il faut trouver un équilibre en chaque chose.
Danzô : Je doute que des gamins aussi ignorants que vous l’êtes peuvent comprendre quoique ce soit de la complexité de ce monde et des moyens à mettre en œuvres pour tenter d’y maintenir un équilibre. Il y a des sacrifices à faire, certains n’osent pas les faire or, puisqu’ils passent leur temps dans les plaisirs, je passe le miens dans mon devoir, toujours. Je n’ai pas à justifier les sacrifices que j’ai décidé de prendre. Ton extorsion de ta famille était un sacrifice certainement nécessaire.
Danzô, délicatement, au vue de son âge, ou par habitude, révéla son bras droit à tous, enleva les ancrages des fixations métalliques qui l’entouraient, arracha les bandages et fit apparaitre ses multiples sharingan. Sans gêne, il révéla son œil droit… l’œil qu’il avait jadis pris à Shisui. Ce dernier le reconnu, évidemment. Ça inquiéta tout le monde.
Danzô : Il y a beaucoup de chose que je n’ai pas pu régler de mon vivant, mais je vais régler au moins celle-ci, en me débarrassant de vous.
Jiraya : Vous n’allez tout de même pas volontairement les attaquer? Vous êtes un borné, Danzô! Je vous l’interdit! Je me porte garant de qui ils sont, ils ne sont en aucun cas une menace pour Konoha, ni pour qui que ce soit! Préservez le peu d’honneur qu’il vous reste!
Kabuto : * Ricane * Cette rencontre commence à devenir amusante. Je ne devrais pas trop plaisanter avec ce groupe. Danzô est prêt à leur sauter à la gorge, je n’aurai peut-être pas besoin de le censuré plus qu’il n’en faut. Dommage pour ces ninjas, j’aurais aimé en savoir un peu plus, mais des affaires plus urgentes sont attendues ailleurs pour ce groupe.
Involontairement, Kushina fit quelques sauts pour aller rejoindre Danzô qui se préparait à devoir combattre ses adversaires. Elle semblait ne plus avoir la même conscience qu’il y a quelques secondes. L’Uzumaki faisait dos au vieil homme et se concentra particulièrement sur la nuque.
Danzô : Que faites-vous?
Kushina, avec la voix de Kabuto : Je sais que ne vous m’aimez pas, mais je vois votre envie brûlante de devoir en finir avec ces Uchiwa, devant. Je vous avais restreint, vous et Shisui, à l’utilisation de vos pupilles pour le moment. Je vais vous permettre d’utiliser votre bras contre vos adversaires.
Danzô : Et pour le Koto Amatsukami?
Kushina, avec la voix de Kabuto : Ça viendra éventuellement. S’ils se révèlent à avoir du talent, pourquoi ne pas les rallier à notre cause, de force. * Sourit malignement * Je préfère éviter le risque pour le moment. De toute manière, vous ne serez pas seul dans ce combat.
Sasari : Kabuto Yakushi… le laquais d’Orochimaru. Manipuler les morts pour les faire combattre à sa place, c’est d’une lâcheté. Je ne prévoyais pas m’investir dans cette guerre plus longuement, d’autres enjeux sont en cours ailleurs. Mais je vais tout faire pour que ces personnes retournent là où elles devraient.
Kumiko : Rectification ; «On va tout faire»! Danzô, tu seras le premier de cette liste.
Mifuyi : Vous ne gagnerez pas cette guerre, toi et Madara. Les vivants l’emporterons certainement sur les morts, peu importe combien d’autres tu as pu invoquer.
Kushina, avec la voix de Kabuto : Oh… vous n’avez pas idée de qui j’ai pu ramener d’entre les morts. L’Alliance Shinobi a déjà perdu près de la moitié de leur armée et n’ont scellé que très peu de mes invocation, jusqu’à maintenant. Ce n’est qu’une question de temps avant que ce monde soit à ma merci. Lorsque j’aurai capturé Hachibi et Kyûbi avec cette équipe, que croyez-vous pourvoir faire?
Jiraya : Vous devez nous arrêter! Vous en êtes capable, j’en suis plus que certain!
Kushina, derrière Danzô, fit une série de mudra précis et, en réaction, l’ancien chef de la Racine commença à s’apercevoir de changement à l’intérieur de son bras droit. Comme si les Sharingan étaient maintenant accessibles. La femme aux longs cheveux rouges revint à elle, mais continua de faire des gestes qu’elle ne désirait pas. En s’écartant quelque peu, d’immenses chaines, fais entièrement de son chakra, sortirent de son corps entier pour se disperser dans les environs. C’était quelque chose de plutôt impressionnant et imposant. Ça n’avait pour but de ne viser personne. Les suites des maillons géants sillonnaient la terre et à la fois traversaient le ciel dans des directions choisis. Elles se fixèrent au sol solidement et, au bout d’un moment, arrêtèrent de se mouvoir. Un dôme très grand entourait maintenant la zone de combat, tout de l’endroit était probablement protéger d’une barrière géante et puissante.
Danzô : Il n’y aura pas d’échappatoire pour vous cette fois. Vous ne me filerez pas entre les doigts.
Konan : Ce ne sera pas nécessaire…
De sa manche, Konan tira sur ce qui semblait être une feuille, mais la taille de cette dernière était beaucoup plus grande que les habituels papiers qu’elle manipulait. Hormis la taille, tout de cette surface paraissait être un grand drap, entièrement blanc. D’une superficie d’environ quatre mètres carrés, Konan la tenait du bout des doigts, par l’un des quatre coins en la laissant trainer derrière elle, prête à s’en servir. Plusieurs feuilles vinrent dans le dos de la jeune dame pour lui former des ailes et se fut de même, avec des cartes, pour Sasari. Mifuyi avait sorti son masque du golem de fer plus tôt, elle était prête à pouvoir le mettre et combattre. Finalement, Kumiko avaient sorti ses plusieurs kunais. L’offensive pouvait aisément être lancée de leur part maintenant.
Fin du chapitre 302