Sasari Uchiwa
Chapitre 299 : Un espoir apporté par une ennemie
3672 mots, Catégorie: T
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Ame - 8 octobre
[Kumiko expliqua, sans peu d'interruption, le récit de leur petite équipe depuis que Konan avait laissé Sasari, plus jeune. Comme elle le dit, révéler les détails importants et révélateurs était à sa guise, Kumiko dévoila ce qu'elle voulait dévoiler. Elle connaissait bien l'histoire qui s'était produite avec Bunji et Fukami, Kumiko n'omit même pas d'expliquer avec justesse les sentiments de ses deux amis à ce moment.
Il s'en suivit des deux années de désertion en se rendant jusqu'au moment de leur rencontre en Taki. Elle expliqua sa propre histoire. L'Uzumaki voulait faire entendre ce qu'avait pu lui faire Danzô et Orochimaru à l'époque. Qui était Hide, le cuisinier, et qui était Juri, son amie. Maintenant, Konan le savait bien mieux ce qu'ils représentaient pour elle. Pour se connaitre un peu mieux sur eux-mêmes, ils voyagèrent ensemble et, peu de temps après, ils eurent une première information sur qu'ils pouvaient être. Kumiko ne divulgua pas l'identité de celui qui les avait informé, Konan n'insista jamais pour en savoir plus que ce que la jeune fille aux cheveux rouges lui dévoilait.
L'Uzumaki passa rapidement par-dessus le mois en Konoha où ils surent concernant l'exil forcé de Sasari et Mifuyi, tout jeune. Elle passa rapidement leur tentative de poursuivre Sasuke, accompagné d'Orochimaru. De leur passage en Oto, de leur voyage en Kiri où ils avaient combattu l'Akatsuki pour une deuxième fois, de leur traque en Kusa. Kumiko expliqua qu'ils avaient combattu Orochimaru, mais que Mifuyi y avait perdu la vie, elle aussi. Konan était la deuxième à avoir été ramenée à la vie par le pouvoir du Yasakani...
La Canopée était entrée en scène tout juste après. Hirosuke et Kisa n'osèrent pas s'interposer dans les explications de Kumiko, mais ils furent prit tout deux d'un certain embarras. Le garçon, particulièrement, ne souhaitait pas que leur histoire soit divulguée à n'importe qui. Konan en sut beaucoup pourtant. Kumiko expliqua qui était Reïtarô, de ses fausses intentions à leur égard et des véritables, qui était de les tuer. Elle en sut beaucoup sur ce nouvel Uchiwa, qu'elle n'avait jamais connu l’existence, de ses intérêts et de ses ambitions. Beaucoup de choses furent révélées, sauf tout ce qui concernait le tonneau d'Inuji et l'utilité de ce qu'ils cherchaient.
Konan apprenait à en connaitre beaucoup plus sur Furûtsu. Une organisation qu'elle avait entendu à quelques reprises le nom, à qui, Nagato et elle, avait tenté d'enterrer le nom devant des milliers de gens à Iwa, dont elle connaissait quelques membres grâce aux plusieurs questions posé à Hide, le cuisinier. Le groupe avait commencé avec trois membres, c'était agrandit progressivement à cinq, puis six, puis treize!... On lui rappela la pathétique existence de l'organisation d'Ôgai, celle qu'elle avait démantelé une première fois, seule, mais qui s'était transformée deux fois, pour, après un bon ménage, devenir Kenshi. Cette troisième génération était des alliées qui œuvraient dans un même but que le leur...
En bref, Konan en sut beaucoup. Kumiko en dit davantage que Sasari ne l'aurait cru... Konan aussi.]
Konan : Ce Reïtarô... Lorsque vous êtes venu en Ame pour la première fois, j'ai commencé à m'informer à votre sujet, mais je n'ai récolté presque rien, si ce n'est que des informations sur quelques de vos amis qui font partie de votre groupe. J'ai pu comprendre, à un moment que votre groupe était en lien avec Furûtsu. Je n'ai jamais su qui était à la tête de tout ceci. Reïtarô Nakajima... mais qui est en vérité un Uchiwa, lui aussi. Il utilise aussi le Yasakani maintenant, s'est trouvé une nouvelle jeunesse, maudit tous les Uchiwa existants et maintenant... vous le pourchassez.
Hirosuke : Et c'est tout. On a déjà beaucoup dit... beaucoup trop à mon goût. Ça nous avance à quoi tout ça? Je peux comprendre qu'on en ait dit beaucoup à d'autres, mais ces personnes étaient bien plus de confiance que... qu'une ancienne membre de l'Akatsuki. À quoi ça nous avance tout ça?
Konan : Sasari cherchait en moi une aide. Je souhaite l'aider maintenant.
Hirosuke : Le jugement de Sasari, pour le moment, n'est malheureusement pas des plus fiables. On a d'autre priorité d'abord, elles sont urgentes et si nous ne voulons pas avoir de regrets, il vaut peut-être mieux qu'on ne s'attarde pas inutilement ici.
Konan : Les ennemis d'hier peuvent être nos amis d'aujourd'hui. À une époque, Kumo s'en était pris à Konoha, précisément aux Hyûga, pour s'accaparer les secrets du dojutsu. À une époque, encore toute récente, Suna avait attaqué Konoha, aidé d'Orochimaru. À une époque, toutes ces nations faisaient des guerres entre elles et aujourd'hui, elles font abstractions de ces évènements passés pour combattre ensemble.
Hirosuke : * Soupire * On pourrait en parler, en priver, pendant un moment?
Konan : ...
Azuko : Je suis d'accord, il faut délibérer.
[Konan fut donc écartée, accompagnée par un clone d'Azuko, ailleurs. Maintenant, ils pouvaient parler librement.]
Azuko : Une autre guerre... pff, et pas n'importe laquelle, on dirait bien. Si les cinq nations se rallient contre l'Akatsuki, c'est qu'ils doivent être un ennemi puissant. C'était pas du tout le moment d'apprendre ça.
Hirosuke : Ça explique pourquoi les villages étaient vides. Ils ont tous dû évacuer vers les capitales respectives.
Kisa : On ne dirait pas qu'ils s'affrontent dans les environs, on peut au moins se réjouir de ça... Je ne peux pas m'empêcher de m'en inquiéter tout de même.
Hirosuke : C'est certain... * Soupire * Je veux bien croire que cette Konan puisse être inoffensive désormais, je doute qu'elle ait mentit dans son histoire. Elle semble plutôt déterminée à vouloir combattre le véritable ennemi, elle a enfin compris. Mais à quoi pourrait-elle bien nous servir? Elle serait bien plus utile à combattre dans cette guerre qu'avec nous. C'est trop dangereux de lui en dire trop. On pourrait bien trouver le parchemin, c'est trop risqué de lui expliquer de quoi il peut s'agir.
Mifuyi : Vous n'avez rien trouvé non-plus, je présume?
Azuko : Tu présumes bien. Absolument rien. Par le moindre indice, même mon sens pour ressentir le chakra ne m'a aidé en rien. Le lieu était désert et rien ne garantit qu'il l'était vraiment ; désert. On est partit avec un mauvais pressentiment avec Inuji et il persiste encore chez-moi. Cette histoire va mal se finir, mon instinct me le dit.
Mifuyi : Et on fait quoi alors? À quoi sert tout ce qu'on fait maintenant? Vous croyez que l'autre équipe a réussi à défendre le tonneau?
Sasari : On a toujours le parchemin de Dote, Mifuyi?
Mifuyi : Je l'ai toujours... mais aurait-il un message pour nous?
Sasari : Ça ne coute rien d'essayer... Non, en fait, je veux que tu l’invoques.
Hirosuke : Ton jugement n'est pas des plus fiables, Sasari, ces derniers temps, mais je suis d'accord. Quitte à ce que ce chat n'ait pas de réponses pour nous, il faut l'informer de nos inquiétudes et qu'il essaie de savoir ce qu'à donner l'offensive contre Reïtarô.
[Il s'en suivit d'une invocation, comme à leur habitude, de Dote, le chat au pelage carmin.]
Dote : Fusazô, n'abuse pas de ma patience! Tu viens tout juste de... * Étonnement * Ça alors! C'est vous? Déjà?!
Kisa : Fusazô t'a invoqué?! C'est déjà une première bonne nouvelle! Qu'est-ce qu'il t'a dit!?
Dote : Kisa-chan... je n'ai rien à te dire à toi, femelle humaine.
Kisa : C'est urgent, pauvre matou de malheur!
Sasari : La situation est critique, Dote. On a vraiment besoin de savoir ce que Fusazô vient de te dire. Tu peux d'abord nous dire s'ils vont bien?
Dote : Vous vous informez toujours de vos états entre vous, mais jamais du miens! Hmpf! * Soupire * Fusazô m'a effectivement dit aussi que c'était urgent... Première des choses, rassurez-vous, ils sont tous en vie, il n'y a eu aucune victime dans leur affrontement.
Azuko : * Soupire de soulagement * S'ils sont tous en vie, on peut espérer de bons résultats de leur mission... C'est le cas?
Dote : Non, c'est tout le contraire... Tout ce que j'ai à vous annoncer ne sont que de mauvaises nouvelles. En deuxième, Reïtarô a réussi à acquérir l'information qu'il cherchait d'Inuji. L'équipe n'a pas réussi à l'empêcher d'atteindre le tonneau...
Mifuyi : Il y a un «troisièmement»? Dit nous que ce n'est pas pire que ce que tu viens de nous dire, Dote.
Dote : Malheureusement, si... Fusazô m'a annoncé que vous étiez sur de mauvaises pistes et que le moyen pour obtenir ce que vous cherchez n'est pas le bon non plus. En résumé, vous faites tout ça pour rien.
Azuko (Furieuse) : Espèce de vieux crétin gâteux, d'abrutit, décervelé, de... Argh!!! Quelle bande d'idiots on a pu être pour croire un type aussi!... * Tape de ses deux poings sur la table * Je vais me refaire une carte, le retrouver où qu'il aille, le sortir de son tonneau et lui faire voir l'échec qu'il aura engendré par sa faute! Pourquoi il a fallu qu'on soit aussi naïf!? Merde!!!
Kumiko : Attendez! Inuji a pu maintenant dire ce qu'il savait vraiment! On sait où se trouve vraiment le parchemin et comment réellement l’obtenir?
Dote : Non... Reïtarô a pensé à tout. Il a effacé toutes les informations au sujet du parchemin de sa mémoire, hormis l'existence possible de ce dernier et le fait qu'il vous ait mentit.
[De l'extérieur, des passants en bas furent pris de peur lorsqu'une chaise fracassa la fenêtre d'un étage de l'un des bâtiments! Il s'en suivit d'un pot vide, puis, plus rien... aux grands soulagements des passants qui commençaient à accélérer le pas.
À l'intérieur, Azuko était sur le point de lancer un troisième objet avant que Mifuyi ne se soit levée pour l'empêcher. L'Uzumaki abandonna son troisième objet pour se jeter sur la chaise que Mifuyi avait abandonnée, pour une nouvelle tentative. Elle fut retenue à nouveau.]
Azuko : Qu'ils aillent tous aux diables, tous ces idiots de savants cachés dans leur tour d'ivoire! Qu'est-ce qu'il croyait?! Qu'on allait arrêter Kyûsaku aussi facilement!? Que le parchemin du panda Daiki ne tomberait jamais entre les mains de personne!?
Hirosuke : Pas si fort, Azuko-san!
Dote : Volontiers, vous pourriez me jeter par la fenêtre maintenant pour que je puisse fuir de cette hystérique. Vraiment, vous les femelles humaines, vous êtes les pires.
Azuko : Ferme-là, boule de poils!
[Elle fut interrompu quand la porte, menant à la chambre s'ouvrit. Konan en ressortait déjà pour rejoindre les ninjas, bien choqués des nouvelles du chat qui était soudainement au milieu de la table.]
Azuko : On ne t'a pas appelé! * Larmoyante * Toi aussi je te maudis pour ce que tu as fait à Jiraya, et à tous les autres aussi!
Hirosuke : Maitrisez-vous, Azuko-san! Ce n'est pas le moment d'être aussi émotive, surtout face à l'ennemie...
Sasari, à Konan : Tu as tout entendu?
Konan : Le clone a disparût et... le parchemin du panda Daiki ne m'est pas inconnu. Je me souviens que c'est l'histoire que tu as remporté lors de ton tournoi, en Iwa. J'ai lu plusieurs fois cette histoire.
Kumiko : Tu n'as rien entendu de particulier, alors, retourne dans la chambre...
Konan : Orochimaru a fait partit de l'Akatsuki pendant un moment, vous savez... Ce n'est pas un parchemin normal. Mais je ne vous apprends rien, assurément.
Hirosuke : Ce que vous pouvez être idiote, Azuko-san.
Azuko : Lâche-moi, Mifuyi. Je vais lui régler son compte à cette garce!
Konan : Cent de ses parchemins existent, mais un seul peut invoquer le panda Daiki et espérer qu'il exauce votre voeu. C'est ce que vous cherchez, mais c'est surtout ce que cherche ce Reïtarô.
Kumiko : Pourquoi es-tu aussi déplaisante? On n'a pas besoin de toi. Vraiment.
Sasari : Écoutez, je vous demande de me faire confiance une nouvelle fois. Je connais Konan-sensei mieux que personne et... on sait tous à quel point les membres de l'Akatsuki étaient des ninjas doués, malgré tout ce qu'on peut en penser. Je crois qu'elle peut nous aider, malgré toute l'urgence du moment.
Hirosuke : Et comment?
Sasari : Konan-sensei... le parchemin que l'on cherche n'est pas comme les quatre-vingt-dix-neuf autres. Il est sur un autre plan de la réalité, sous forme spectrale, pour parler simplement. On nous avait dit qu'une bonne maitrise en genjutsu était suffisante pour trouver ce genre d'objet. Je sais que tu t'y connais bien en genjutsu. C'est toi qui a interrogé Hide et qui l'a envoyé vers nous dans l'état qu'il était, j'en suis certain.
Hirosuke (Mécontent, anxieux) : T'es devenu cinglé, Sasari!
Konan : Un objet qui n'est pas physique... je sais ce que c'est. J'ai entendu parler de l'épée de Totsuka, une épée que cherchait activement Orochimaru pendant un moment.
Azuko (Étonnée) : C'est l'épée qu'Inuji nous a parlé. Bien menteur qu'il ait été, cette épée était une vraie histoire, il n'a pas dû l'inventer... Qu'est-ce qu'on est en train de faire avec elle? Pourquoi Sasari est-il si confiant?
Konan : Je me suis intéressée à cette épée aussi, à ce genre d'objet, pour empêcher Orochimaru de l'obtenir. Le genjutsu est effectivement en lien, mais il y a une technique qui aide à chercher. À vrai dire, sans, les moyens sont difficiles. Orochimaru la connaissait. Je me demande pourquoi il ne l'a jamais trouvé d'ailleurs.
Mifuyi (Intéressée) : Et tu la connais?!
Konan : Pas assez pour trouver un tel objet, encore moins pour vous l'apprendre. Mais les repaires d'Orochimaru sont maintenant libres, si sa mort est véritable. Je suis certaine que ce serpent l'a archivé.
Hirosuke : C'est beaucoup trop beau pour que l'on te croie. Soudainement, alors qu'on nous annonce la pire des nouvelles, toi, tu possèdes la réponse à nos malheurs? Je ne suis pas du genre à croire en la chance aussi facile.
Azuko : Ça me fait mal de le dire, Hirosuke, mais, même si en ce moment je serais prête à lui mettre mon poing sur sa jolie petite fraise, Inuji n'était pas aussi convainquant qu'elle l'est en ce moment. On a suivi les directives d'Inuji si facilement, fonçant tête baissée et en laissant nos amis là-bas, contre Reïtarô...
Sasari : Et maintenant, il s'agit de notre seul opportunité de reprendre de l'avance. Que cette information soit vraie ou non. Si on décide de ne pas la croire, que ferons-nous ensuite?
Hirosuke : Et si c'est elle qui venait qu'à s'emparer du parchemin?! L'Akatsuki avait un but, elle s'est peut-être résignée puisque ses ennemis ont prouvé être plus forts qu'elle, mais si ton ancienne sensei venait qu'à mettre la main sur ce que cherche Reïtarô, elle pourrait...
Sasari : Elle ne le fera pas.
Kumiko : Et pourquoi ça?
Sasari : Parce que je ne la quitterai pas des yeux. Au moindre faux pas, je répare mes erreurs et... je lui reprends la chance que je lui ai offerte. Elle va devoir rester avec moi.
Hirosuke : Et qu'elles sont les limites de ton indulgence envers elle? On peut savoir?
Kumiko : Si elle nous accompagne, c'est moi qui l'établirai, cette indulgence.
Kisa : Ça ne change rien. Personne ici ne sait où se trouve le parchemin, il n'y a que Reïtarô pour le savoir. À quoi bon avoir les formules?
Azuko : J'ai ma petite idée tout de même, mais cette information, on va la garder pour nous. Ce sera une sureté de plus.
Konan : La seule chose que je souhaite serait de me racheter de mes erreurs, mais je n'ai pas besoin de m'abaisser à un vœu pour y remédier... ce serait de la lâcheté. Je vais me reprendre par moi-même. Votre parchemin ne m'intéresse pas, mais vos contraintes ne me gênent aucunement. Je vais vous accompagner jusqu'au repaire d'Orochimaru, en Oto. Vous devez être prêts, cependant... l'Akatsuki possède un repaire caché dans le cimetière des montagnes, un territoire tout près d'Oto. Le Gedô Mazô, le réceptacle où sont emprisonnés les Bijuu, se trouve là-bas. Ça ne m'étonnerait pas que Madara attaque depuis ce point et que la guerre s'étende sur le reste des pays qui l'entoure.
Azuko : Je ne viendrai pas avec vous. Il faut une équipe pour tenter de trouver la localisation du parchemin. Je vais faire partit de cette équipe.
Kisa : S'il y a la guerre, je risque de vous ralentir jusqu'à votre but... Je serais peut-être mieux de suivre Azuko-san aussi. Désolé.
Dote : Hum, hum... je ne veux pas paraitre plus désagréable que vous ne l'êtes envers moi, mais puis-je partir? Auriez-vous un message à transmettre aux autres, par tout hasard? * Soupire, à lui-même * Qu'est-ce que tu racontes, Dote, tu n'es pas coursier! On dirait que j'y prendrais presque goût à être invoqué aussi souvent.
Mifuyi : C'est vrai, il faut informer les autres. Qu'est-ce qu'on leur dit?
Kumiko : Apprendre que l'on se fait aider par une ancienne membre de l'Akatsuki, ça pourrait les affoler. * Soupire * Dote informe les de rejoindre Azuko ici, dans quelques jours. Ils pourront vous venir en aide et si nos trouvailles portent leur fruit, on pourra. Il faudrait pouvoir communiquer avec vous, mais nous n'avons qu'un parchemin pour invoquer Dote.
Konan : Les notes sur le pied de mon lit, elles étaient de ta conception, n'est-ce pas? Kumiko Uzumaki. Je t'ai observé durant notre dernière rencontre, tu t'y connais bien en sceaux...
Kumiko : Et si c'était le cas, qu'est-ce que ça te ferais?
Konan : Pain et moi utilisions une technique pour communiquer à distance avec les autres membres de notre organisation, sur de longue distance qui plus est. Si je te l’enseignais, tu pourrais communiquer avec toutes les personnes ici présentes, si elles le souhaitent.
Kisa : Ça existe vraiment? Ça doit demander une grande quantité de chakra, non?
Kumiko : Explique le principe.
Konan : À vrai dire, il y aura plusieurs techniques à enseigner, mais toutes reposes sur le fuinjutsu. À l'époque, j'avais apposé un sceau dans l'esprit de chacun de nos membres pour que Nagato puisse entrer en communication avec eux. Aussi, dans les plusieurs repaires de l'Akatsuki, des sceaux avaient été apposés dans ces derniers pour permettre aux membres d'envoyer des projections télépathiques d'eux-mêmes pour que l'on puisse tous se regrouper en un endroit, mais si Kumiko le veut, ce sceau permettant de faire apparaitre des projections télépathiques peut être maintenu par elle. Ainsi, à son désir, peut accepter vos présences près d'elle pour communiquer et inversement, Kumiko peut apparaitre prêt de vous.
Azuko : Je n'ai jamais entendu parler de ce genre de technique. C'est très... intime.
Konan : Tout dépend de quel genre de sceau il s'agira. Avec l'Akatsuki, les membres n'avaient aucun moyen d'empêcher Nagato de parler dans leur esprit. Il le fallait pour un maximum de discipline et d'efficacité. Le désordre n'avait pas sa place. Personne ne pouvait apparaitre prêt de nous, personne ne pouvait communiquer avec nous, les binômes ne pouvaient pas communiquer entre eux à l'aide de ce moyen. Mais tout ça était de notre volonté, il s'agissait de nos choix pour le bon fonctionnement de l'organisation. Si vous le souhaité, ces barrières peuvent être plus stricte ou plus lousse. Tout dépendra de vos choix et... du talent de Kumiko.
Azuko : Comment de telles techniques ne sont-elles pas utilisées dans les pays ninjas? Les Kages pourraient s'en servir pour communiquer à grande distance, ça augmenterait de beaucoup l'efficacité des missions. Qui t'a appris ceci?
Konan : Jiraya-sensei s'y connaissait bien en fuinjutsu, il m'a beaucoup appris... Cette technique est la mienne. Je l'ai créé de ce que je connaissais.
Azuko : Ce Jiraya, quel homme il a pu être. Chaque fois que cette femme parle, j'ai à la fois l'envie de l'étrangler et à la fois le désir d'en savoir beaucoup plus sur elle. J'ai une fascination enrageante pour elle... Faites qu'elle dise vraie.
Konan : Tu souhaites essayer, Kumiko? Placez-vous l'un devant l'autre, toi et Sasari. Oui, ainsi. Vous allez devoir utiliser votre sharingan, il sera utile. À quel point vous faites-vous confiance? Comme l'a dit votre amie, ce sont des techniques qui peuvent être très intime si les barrières sont moindres. Vous faites-vous confiances?
Sasari et Kumiko : Oui.
Konan : Sasari. Serais-tu prêt à entendre les paroles de Kumiko, n'importe où et n'importe quand?
Sasari (Étonné) : …Oui.
Konan : Kumiko Uzumaki. Serais-tu prête à entendre Sasari et qu'il apparaisse à tes côtés, tel un fantôme, à tout instant.
Kumiko (Rougie) : Oui.
Konan : Prenez-vous par les mains.
[Quelque peu surpris, Sasari et Kumiko s'exécutèrent et se prirent par les mains, l'un face à l'autre. Les mains de Sasari étaient dos au-dessus du sol et celles de Kumiko mise sur le dessus. Kumiko avait rougit d'embarras, mais Sasari aussi. Ils se regardaient l'un l'autre, sans détourner le regard, malgré tout. Ils en étaient honteusement gênée, mais n'osait pas lâcher l'autre du regard.]
Azuko : Oh, bon sang! Ce fût à peine perceptible, personne ne l'a vue, c'est certain, mais Konan vient de sourire! Elle est en train de se réjouir de ce qu'elle leur fait subir! Konan connait très bien Sasari, elle sait ce qu'il ressent et elle s'en amuse! Sasari s'est y faire avec les femmes. Il rencontre des demoiselles toutes plus intéressantes que les autres... mais cette Konan... * Rougit * Je suis sur le point de tomber amoureuse d'elle, déjà. Si ce n'était pas de Jiraya et de sa mort, j'aurais le sourire aux lèvres! Tu l'as déteste, Azuko. Tu l'as déteste!
Konan : Ce sera un lien particulier, souvenez-vous en. Vous êtes prêts à continuer?
Sasari et Kumiko (Embarrassés) : Oui...
Fin du chapitre 299