Sasari Uchiwa

Konoha – 7 octobre

[L’importante pluie commençait à diminuer graduellement déjà, mais restait toujours présente pour venir embêter ceux qu’elle frappait et qui pouvaient encore la ressentir. Cela faisait un moment déjà que Kyûsaku s’était enfoncé dans la forêt non loin, accompagné de Takeru. De même, Shizu s’était efforcée au mieux de poursuivre ses dites personnes… elle s’approchait enfin de son objectif. De son Byakugan, elle pouvait déjà voir ce qu’il y avait à l’avant. Kyûsaku était seul prêt du tonneau, dans une toute petite clairière et Takeru n’était plus dans les parages.

La cadence de la jeune fille diminua à l’approche de sa cible, elle voulait d’abord analyser, réfléchir et comprendre ce qui se passait devant. En se concentrant quelque peu, elle ne trouva encore personne dans son dos. Elle se disait qu’elle ne pouvait pas être seule à avoir poursuivi Kyûsaku ainsi, mais pour le moment, ces personnes n’étaient pas encore assez proche… ou dans l’empressement, Shizu manqua ce qu’elle voulait voir. Ça l’importait peu, c’était ce qu’il y avait devant sa priorité. Après un moment, elle s’avança tranquillement en direction de lui.

Kyûsaku vit la jeune fille sortir de l’ombre des arbres pour apparaitre dans la clairière.]

Kyûsaku : Depuis presque le premier jour, tu as toujours été dans mes jambes, Shizu. Je t’ai tant offert, tout ce que tu n’aurais pas pu avoir si je n’étais pas venu te porter secours ce jour-là, mais jamais tu n’as semblé avoir complètement confiance en moi.

Shizu : …

Kyûsaku : Le silence en guise de réponse. Shizu, qui pourrait signifier «calme», tu l’as bien choisis ce nom… pris d’une femme qui n’était même pas ta mère. Je n’ai jamais su ce que je ressentais réellement envers toi. J’ai à la fois une fascination pour ton cas, mais aussi une certaine haine.

Shizu : …

Kyûsaku : C’est sur toi que j’aurais dû concentrer tous mes efforts. Takumi m’est loyale depuis le début, elle est douée, très douée, elle a plusieurs qualités que tu n’as pas… mais finalement, c’est toi qui avais le meilleur potentiel. Tes paupières, tes lèvres, la couleur de ta peau… Je le ressens, ce n’est pas qu’esthétique. On dirait que tu t’es élevé encore à un autre rang. * Rit *

[Quelque peu étonné, Shizu surprit Kyûsaku en train de rire pratiquement seul avec lui-même. Une situation le faisait rire et ça ne plaisait pas du tout à l’Hyuga.]

Kyûsaku : Mais qu’est-ce que tu es, Shizu?!

* Étonnement de Shizu *

Kyûsaku : Tu sais, pendant longtemps j’ai cherché d’où tu pouvais provenir!

Shizu : N’en parle pas!

Kyûsaku : Qui pouvait être tes parents? Comment les Hyuga avaient pu faire l’erreur de perdre un enfant comme toi? Comment ces idiots en Kusa avait fait pour mettre la main sur toi?

Shizu : Je n’ai pas du tout envie de le savoir.

Kyûsaku : De tous les enfants que j’ai recruté dans la Canopée, je connais pratiquement le passer de chacun d’entre eux, mais jusqu’à maintenant, seul le tient m’échappe. Je n’ai aucune idée des circonstances de ta naissance, Shizu Hyuga.

* Silence *

Kyûsaku : «Shizu Hyuga»… Shizu est le nom que tu as pris à cette femme qui t’a sauvée la vie et Hyuga… est-ce vraiment ta famille?... Pendant un moment j’ai eu des fréquentations avec un certain Orochimaru, tu te souviens? Parmi tous les jeunes qu’il avait fait prisonnier, il y en avait un, du clan Kaguya, qui m’intéressa. Orochimaru l’avait pris sous son aile pour son Kekkai Genkai assez rare, même parmi ce clan. Il arrivait à modifier son ossature pour la rendre solide et en faire des armes redoutables. Avec mon Yomi, mon dojutsu de la génétique, je me suis servie dans les gênes de ce jeune garçon… c’était une capacité bien intéressante à se procurer, avant que je ne me rende compte qu’il y avait un revers à la médaille. Plus tard, je te trouvais en Nendo et puisque tu manifestais pouvoir utiliser le Byakugan, je me suis dit que te transmettre le Shikotsumyaku était une bonne idée… Tu veux savoir la meilleure?

Shizu (Inquiète) : …

 Kyûsaku : Je n’ai pas eu besoin de le faire!

* Shizu en est sidérée *

Kyûsaku : En vérifiant tes gênes pour te transmettre le Kekkai Genkai, j’ai vu que tu les possédais déjà. Tout ce que je n’ai eu qu’à faire, ce fût un petit coup de main pour t’aider à le développer assez tôt et de manière, peut-être, un peu plus efficace. Tôt ou tard, naturellement, tu aurais su par toi-même que tu avais ces capacités. C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à douter de qui tu étais réellement…

Shizu : Assez! Je m’en fiche! Ça ne change rien du tout!

Kyûsaku : Tu en es certaine? Pour ce qui est de mon cas, c’est certain… si tu me barres la route, je t’écarterai. Je trouve cela franchement regrettable que tu ne m’aies pas suivit… J’ai l’intuition que tout se serait déroulé plus rapidement encore qu’en ce moment. J’aurais dû serrer la cage de ton esprit encore plus.

Shizu : Tu prends trop les choses pour acquise. Plus tu gênes un oiseau à vouloir s’envoler à l’aide d’une cage toujours plus petite, plus cet oiseau se débattra pour vouloir en sortir et finalement la briser. Moi ou Takumi, le résultat sera le même… la cage t’explosera un jour au visage.

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[Comme se réveillant d’un cauchemar, Gikan se redressa d’un coup vers l’avant, complètement stupéfait de ce qu’il se passait! Il respirait rapidement et était confus de la situation. Ce fût à peine s’il se souvenait clairement de ce qu’il s’était passé il y a peu de temps de cela. Rapidement, en regardant autour de lui, il vit tout ce qui l’entoura. Teruki était assis au sol, pas très loin, Ruito, quelque peu derrière était aussi au sol, inconscient, et une jeune fille, qu’il ne reconnut pas tout de suite, à genou, près de lui…]

Gikan : Bon sang! Qu’est-ce qu’il s’est passé?!

Teruki : On a remporté notre combat…

Gikan : Que?... Mais… * Étonnement * Toi! Attend, je te reconnais! Tu es cette fille de l’autre fois! Celle qui… * Se tient le ventre * enfin… ahem… qui était plutôt forte… mais qui a blessé Mitsumi-san!

Takumi : …

Teruki : C’est notre alliée maintenant, tu te souviens?!

Gikan : Ouais, mais…

Teruki : Si on a remporté notre combat, c’est grâce à elle… Takumi vient de nous soigner de ce poison.

Gikan : Ah ouais… le poison. Rien que d’y penser encore, j’en ai des nausées… T’es vraiment une alliée maintenant?

Takumi : Je suis terriblement désolée pour la dernière fois. J’étais déjà bien confuse sur tout ce qui se passait. J’ai blessé Mitsumi-san et je le regrette amèrement. Tout ce que je veux maintenant, c’est de vous aider. Je suis celle qui a confectionné le poison, mais je n’avais pas le choix de le faire. J’ai donc fait l’antipoison pour que vous puissiez en être immunisé.

Teruki : Elle est arrivée à temps, je peux te le dire. Un peu plus et on aurait dit que tu étais mort, Gikan.

Gikan : Et le requin alors?!

[Takumi et Teruki regardèrent dans une direction donnée, ce qui incita Gikan à faire de même. Cependant, là où il regardait, le ninja ne vit qu’une marre d’eau, probablement créée par la pluie.]

Teruki : Non, c’est pas une flaque créée par la pluie. Ce monstre a succombé au poison et s’est décomposé entièrement en eau.

Takumi : Je crois que c’est quelque chose de normal. L’adversaire de votre nouvelle partenaire, Junko, elle manipulait la foudre et une fois abattu, elle s’est volatilisée en un éclair.

Teruki : Tu en as vue d’autres?! Qui?

Takumi : Certain, mais c’est plus important que vous me disiez qui est avec vous. Je n’ai pas encore vue Hirosuke, Kisa, Fusazô et…

Teruki : On est pas tous présent, les Uchiwa, Hirosuke, Kisa, Azuko, ils sont ailleurs eux. Fusazô est bien présent lui. Je me demande où il est d’ailleurs, si tu ne l’as pas vue…

Takumi : * Soupire * Ça fait beaucoup moins de monde que je ne le croyais… Et Shizu alors?

Teruki : Je l’ai vue poursuivre seule Reïtarô! Gikan, on doit se relever pour aller l’aider, elle!

Gikan : Il y a cette femme oiseau dont tu me parlais plus tôt, Teruki. Elle, elle est où?

Takumi : Je suis désolée, mais je ne peux pas rester plus longtemps. D’autres auront certainement besoin de moi.

Teruki : Et Ruito alors? On fait quoi de lui? On le tue?

Takumi : …Je ne sais pas. Il ne se réveillera pas avant un moment, ça c’est certain.

Gikan : On passe à autre chose, tout simplement. C’est qu’un pion ce type, rien de plus. Si on le tue, il sera remplacé par un autre ou peut-être par dix autres, comme tous ces monstres qu’ils ont créé… * Soupire * Je crois que dans ce genre de moment, on dit merci, c’est ça? Merci, fillette.

Takumi : Je… Je fais ce qui me semble juste. Merci de m’accorder votre confiance. Je vous conseille de bien reprendre vos forces avant de partir aider les autres. Vous êtes hors de tout danger vis-à-vis du poison, mais ce n’est pas parce que vous venez de prendre l’antipoison que tous les effets s’en sont dissipés d’un claquement de doigt. Je dois partir maintenant.

[La jeune fille laissa les garçons à eux-mêmes. Le combat contre leurs adversaires avait pris une tournure qu’ils n’avaient pas espérée. Le requin avait mis dans le mal Ruito et, inversement, celui-ci l’avait achevé de son poison. Comme l’eut dit Takumi, Gikan se tenta à se relever, mais n’y arriva pas facile et donc abandonna pour le moment.]

Gikan : Cette fille…

Teruki : Elle a changé depuis la dernière fois que je l’ai croisé… ça fait un moment d’ailleurs. Avec cette coupe de cheveux, elle était méconnaissable… * Sourit * mais bien plus jolie à mon goût.

Gikan : Takumi… Elle aussi veut faire le bien maintenant. Je ne peux que respecter une personne comme elle. Aucune mauvaise nouvelle de sa part et elle a croisé plusieurs de nos amis. Ça veut peut-être dire qu’on est en train de remporter le combat!

Teruki : Je suis bête parfois, mais tout ça n’a pas d’importance. Reïtarô est le seul qu’on doit arrêter pour de bon et il n’y a que Shizu là-bas… merde!

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[Takeru était manquant aux côté de Kyûsaku à l’extérieur et ce fut toujours car il était à l’intérieur du tonneau en compagnie de son maitre. Ils avaient dû faire face à un cyclone dévastateur qui avait tenté de les aspirer dans un néant éternel. À la surface de l’endroit, beaucoup de chose avait été gobé par le phénomène lancé probablement par Inuji, mais les deux ninjas s’en étaient sorti. Le tout avait révéler un important trou à leur pied, d’une bonne dimension et aux allures d’habitations, presque.

Sans attendre longtemps, se montrant être le chemin le plus logique, Kyûsaku et Takeru s’étaient enfoncé dans les profondeurs de l’endroit. Ils se laissèrent glisser sur l’une des quatre parois du trou, s’aidant de leur chakra pour rester coller à elle et éviter de chuter trop rapidement. Il était difficile pour eux de voir le fond de l’endroit et encore plus de déterminer où pouvait se trouver Inuji dans tous ses étages car, oui, Kyûsaku en avait déterminé qu’il s’agissait d’étages. Cela faisait un moment qu’ils avaient commencé à descendre ainsi et la progression vers le fond était étrange, aux sentiments du maitre de la Canopée.]

Takeru : Kyûsaku-sama, c’est peut-être un piège tout ça. Tous ses panneaux de bois que l’on croise, on dirait des portes qui s’ouvrent vers le haut et permettent d’accéder aux salles derrière.

Kyûsaku : J’ai saisi le concept…

Takeru : On pourrait s’arrêter à l’un d’eux pour observer les choses et mieux redescendre. Voire, l’étage choisis pourrait être le bon.

Kyûsaku : Avec ce vieux fou, on peut s’attendre à tout et n’importe quoi. On descend depuis beaucoup trop longtemps ainsi. * Lève le regard vers le haut * L’ouverture de ce trou ne semble pas autant se rapetissé qu’elle le devrait. On est victime d’un genjutsu.

Takeru : Vous êtes certain que ça ira alors?

Kyûsaku : Oui et ne me touche pas. J’arriverai à briser l’illusion sans toi. Sharingan!

[L’observation de Kyûsaku s’avéra être juste. Le genjutsu montra avoir plusieurs failles que le dojutsu décela et brisa. Tout de suite, il braqua son regard vers l’œil gauche de Takeru et le frappa d’un genjutsu à lui pour briser celui qu’il subissait.

Ils n’étaient plus du tout en train de glisser sur la paroi. Depuis un moment ils avaient touché un sol à leur pied. Kyûsaku douta encore qu’il s’agissait réellement du fond de l’endroit. La surface à leur pied était faite de bois et en quelques coups de talons, ils constatèrent qu’il y avait du vide sous cette surface.

Aussi étrange que cela pouvait paraitre, soudainement, un fort sentiment de tristesse se pris aux deux hommes! Ils avaient de l’empathie inexplicable pour quelque chose d’inconnu. Takeru alla même jusqu’à lâcher quelques larmes. Ils entendaient les lamentations de chiens…]

Takeru (Triste) : Cet… cet endroit… * sanglote * On dirait qu’il est la cible de… de… de plusieurs genjutsu!

Kyûsaku (Émotif) : On doit s’approcher, si c’est le cas… Ce n’est plus très loin. * Exécute des mudra * Katon!

[Le bois se consuma à ses pieds et lorsqu’il fut assez fragile, en peine, Kyûsaku frappa le bois pour le briser et passer aux étages dessous. Cette fois, il voyait un fond à l’endroit et il n’était plus très loin.]

Kyûsaku : Il n’est pas au fond de ce trou, mais assurément, il est dans l’un des étages entre nous et ledit fond.

Takeru (Peiné) : Kyûsaku-sama… Qu’allons-nous vraiment faire à Inuji? Va-t-il souffrir?

Kyûsaku : Ne dit pas n’importe quoi… ne laisse pas tes émotions altérer ton jugement. Ce genjutsu est d’un pathétisme comparativement à… * S’étonne * Peu importe… Prépares-toi, on va descendre… * Exécute une série de mudra * Katon – Hibana no jutsu (Technique des étincelles)

[Soufflant sur la paume de sa main, un léger nuage de poussières fut projeté en direction du trou qu’avait fait Kyûsaku plus tôt. En très peu de temps, ces brins de poussières grossissaient et devinrent des étincelles lumineuses ; elles continuaient à voler vers le bas, en direction des plusieurs panneaux de bois diverses qui servaient de portes pour les étages différents. Toutes les étincelles se dispersèrent sous lui et se collèrent aux parois. Une fois toutes les étincelles ayant trouvées leur place, à la volonté de celui qui les avait invoqués, elles devinrent plus puissantes. Telles des tisons d’un feu crépitant, elles embrasèrent ce qu’elles avaient touchés et plus la chose allait, plus le tout se consumait rapidement et intensément. Les panneaux de bois étaient complètement à la merci des flammes créer par ces brins d’étincelles. Lesquels peu d’étages qu’ils restaient sous leurs pieds n’étaient désormais plus couvert par les panneaux.]

Kyûsaku : Arrête de chialer Takeru et on descend!

[La peine de Takeru avait bien diminué en fait, les lamentations de chiens qui résonnaient partout autour d’eux s’étaient affaiblies. La seconde d’après, à leur surprise, le plancher sous leur pied se mis à descendre doucement, sans la volonté de l’un deux. C’était étrange, mais Kyûsaku se refusa de sauter dans le trou qu’il avait fait comme prévue, il attendait de voir ce qui allait arriver, plutôt.]

Takeru : Inuji nous mène certainement vers un piège, vous ne croyez pas?

Kyûsaku : Probablement, mais pas de même ampleur que celui là-haut. Inuji tient beaucoup trop à ses travaux pour risquer de les détruire en tentant de nous éliminer. Voyons ce qu’il nous réserve.

[Le sol à leur pied atteignit un premier étage sous là où ils se trouvaient… Visiblement, peu de chose intéressante s’y trouvait à l’intérieur. Surtout des caisses de ravitaillements, semblait-il aux deux ninjas. La prochaine salle fut semblable, rien n’attira la curiosité de Kyûsaku… Il ne restait plus beaucoup d’étages sous leurs pieds, se disait l’Uchiwa. Le prochain devait être celui où l’action allait se passer, et il eut raison! Au lieu de descendre tranquillement, le sol sous eux s’affaissa d’un coup vers le prochain étage, ils chutèrent une courte distance et heurtèrent le sol qui s’était arrêté! L’endroit changea drastiquement pour camoufler le trou au-dessus de leur tête et laisser place à un ciel plus qu’anormal. Il s’agissait d’une illusion, mais ça donna l’impression tout de suite qu’il n’y avait plus d’issues possible!

En redressant leurs regards, les deux ninjas virent quatre chiens gigantesques à l’intérieur de cette salle! Ils les entouraient et, menaçant, grognaient de leur présence, prêts à attaquer à tout moment! Un sentiment de terreur et d’intimidation les gagna!]

Kyûsaku, sur ses gardes : Les chiens de garde d’Inuji… De fidèles toutous prêts à défendre leur maître le mieux que possible. Ils sont plus grands encore que je ne l’imaginais. Il n’y pas de raison que j’aie aussi peur… C’est une illusion à coup sûr!

Takeru : Kyûsaku-sama!

Kyûsaku : Non! Je t’ai dit de ne pas t’approcher de moi! Tu ne dois pas me toucher! Ne t’inquiète pas pour moi et concentres-toi!

[L’un des chiens rugit à plusieurs reprises face l’intervention des deux hommes entre eux! La peur était encore plus grande en eux, ils avaient du mal à la contrôler, ils en étaient presque paralyser, surtout Takeru.]

Kara, chienne : Vous n’êtes pas les bienvenus ici, immondes personnages! Il n’y a que la mort qui vous attend ici!

Kyûsaku : Je dois absolument résister, je sais que je peux y arriver avant que le pire n’arrive!

Ukoro : Vous bougez, vous mourrez déchiqueté dans nos crocs! Vous êtes fait comme des rats!

Kyûsaku : Faite-moi rire… Vous appelez ça de la peur?

Kara : Ne joue pas les imbéciles, Kyûsaku! Écoute ton instinct et agenouilles-toi devant nous!

Kyûsaku : J’ai déjà ressenti la peur une fois, la vraie… La plus intense que peu ont pu connaitre… J’aurais été prêt à m’arracher le cerveau de la tête pour que ce sentiment s’en aille de mon esprit, mais mon corps était complètement paralysé par cette peur. * Se lève d’où il est * Vous voyez?… Cette futile émotion que vous provoquez chez-moi n’arrive même pas à me clouer au sol, même que peu à peu, j’arrive à me mouvoir comme il y a quelques secondes.

[Ukoro d’abord, il commença à hurler en ayant redressé sa tête vers le ciel, d’un coup! C’était un hurlement très sonore, presque trop aigue pour la normal, et peu après, les trois autres chiens firent de même. Ça vint paralyser de nouveau Kyûsaku sur place, ayant sous-estimé un peu les bêtes autour de lui! Takeru en était complète terrorisé d’un tel vacarme. À ses yeux, les chiens devenaient plus malins, plus sauvage et plus dangereux. Le mot «danger» résonnait aussi fort dans son esprit que le cri strident qui parcourait l’endroit. Ce sentiment à vouloir s’extirper le cerveau du crâne, s’était tout ce que souhaitait Takeru dans cette condition, mais la paralysie le clouait là où il était.]

Kyûsaku (Souffrant) : Je… Je dois résister!

[D’un coup, ou plutôt d’un bond, Kyûsaku avait bondit rapidement vers l’avant, droit en direction du premier chien face à lui! Son sharingan transperça le genjutsu que les chiens créaient de leurs hurlements et attrapa à la gorge Hane. Depuis le tout début, la taille n’avait pas du tout changé, ces formes imposantes qu’ils se donnaient n’étaient qu’illusion également.

Kyûsaku serrait fort le cou de la chienne… cette fois, les lamentations étaient bien réelles et cette fois le maitre de la Canopée n’en ressentait aucune empathie. La tendance se renversa soudainement lorsqu’Hane fut prise à la gorge ainsi. Toutes les illusions que créaient les chiens sur eux-mêmes se dissipèrent et la crainte était maintenant dans leurs esprits.]

Ukoro : Lâche-là! * Grogne *

Kyûsaku : Quel maitre pathétique tu fais, Inuji! Comme dernier retranchement, tu oses te cacher derrière tes pauvres chiens que tu aimes tant!? Tu souhaites réellement les voir mourir un par un pour ta défense?! Quel égoïsme!

Ukoro : C’est de la loyauté!

Hanu, étranglée : Inuj-

[Kyûsaku serra encore plus fort, à en faire cracher du sang de la chienne qu’il avait en main. Elle ne respirait presque plus ainsi, Hane était complètement sans défense!]

Kyûsaku : De la loyauté? Vous êtes loyale à un type qui n’ose même pas faire front avec vous? Il se cache quelque part dans ses lieux, recroquevillé sur lui-même, espérant que je m’en aille avant que d’autres de ses pions à l’extérieur m’extirpe d’ici. Vous êtes loyale à un être aussi peu digne de respect?

[Même en montrant les crocs, les chiens étaient terrifiés de la situation. Ils étaient prêt à défendre leur maitre contre Kyûsaku, mais voir Hane entre les mains de ce type, qui serrait toujours plus fort et qui pouvait la tuer à chaque instant, les dissuadaient fortement de ne pas attaquer librement. Hane cracha encore beaucoup de sang, on n’entendit plus les lamentations de la chienne, du tout.]

Kyûsaku : À quel point leurs vies n’ont pas d’importance à tes yeux? Combien d’autres je devrais tuer pour t’attraper enfin?

* Silence *

Kyûsaku : Eh bien, soit… si tu souhaites sacrifier tes derniers remparts ainsi…

Inuji, apparaissant de nulle part : Non, att-

[Inuji n’eut pas le temps de finir sa phrase, Kyûsaku s’était retourné en un éclair pour braquer son regard vers le vieil homme! Aussi rapidement que sa volte-face, il lança farouchement Hane sur Inuji qui, lui, en tomba par terre! Instantanément, Kyûsaku bondit sur Inuji pour le prendre par le collet, au sol, et le releva d’un seul mouvement. Le Nakajima était impuissant et déjà, paraissait misérable dans les mains de l’Uchiwa.]

Kyûsaku : On y est… Tu savais que ce jour viendrais… On te dit être un homme brillant, mais depuis que je te connais, Inuji Nakajima, t’être révéler ainsi à moi, à l’instant, fût ton geste le plus intelligent de ton existence.

Inuji (Méprisant) : J’aurais aimé être encore plus intelligent pour avoir trouvé un moyen de t’empêcher de m’atteindre…

Kyûsaku : Au contraire, ce n’aurait qu’augmenté ta collection de choix stupides. Dis à tes chiens de s’écarter d’ici si tu ne veux pas les perdre pour de bon. Takeru, lèves-toi et approche. Révèle ton œil et on commence.

Takeru : Tout de suite, maitre…

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[À l’extérieur du tonneau, Kyûsaku et Shizu étaient toujours l’un devant l’autre. La jeune fille s’efforçait de garder son sang-froid face à ce que lui disait l’ancien chef de son organisation.]

Shizu : Pourquoi m’avoir dit tout ça? Où tu veux en venir?

Kyûsaku : Comme je te l’ai dit… ton cas arrive à me fasciner parfois. Quels autres phénomènes t’arrivera-t-il?

Shizu : …

[Kyûsaku commençait à bifurquer son regard vers une autre direction, comme ne voulant plus donner d’attention à Shizu. Ce fût une ouverture pour l’Hyuga qui lança à toute vitesse un kunai en direction du visage de son adversaire! Sans difficulté par contre, il l’attrapa au vol.]

Kyûsaku : Tu ne croyais quand même pas m’atteindre avec une telle attaque?… Tu m’as jeté se kunai croyant que je n’étais qu’un clone, peut-être?

Shizu : Tu as laissé Takeru entrer seul?

Kyûsaku : Non…

[Le jeune homme redressa le kunai dans ses mains et intentionnellement, il se le transperça en pleine main. Shizu pouvait y en voir du sang couler… Devant, il ne s’agissait pas d’un clone, s’était le vrai Kyûsaku.]

Kyûsaku : Je n’allais quand même pas laisser le tonneau avec la surveillance seul d’un clone… Mais je ne crois pas que c’était ton intention. Cette tentative n’était là que pour attirer mon attention sur toi plutôt qu’à ton clone à toi!

Il se retourna sur lui-même et précisément, lança un kunai au travers des arbres qui atteignit sa cible accroupit, plus loin! Un clone de Shizu était dans son dos, plus loin et l’arme de jet l’avait neutralisé. Ça ne plaisait pas du tout à l’Hyuga.

Kyûsaku : Je n’ai plus l’âge que j’avais, Shizu, on ne me dupe pas aussi facilement.

Shizu : Tu crois?

Kyûsaku : J’en ai fini de cette conversation avec toi… Survie à ça. * Exécute une série de mudra * Jinton…

Le maitre de la Canopée fit apparaitre un cube lumineux et transparent entre ses mains et alla pour le diriger vers Shizu droit devant. De manière synchronisé par contre, alors que le cube allait entourer la jeune sur un large périmètre, avant que cela ne se conclu, un câble souple se souleva de sous l’herbe, un que tenait discrètement l’Hyuga entre ses doigts! Kyûsaku parcouru rapidement des yeux tous le fils pour se rendre compte qu’il était accroché au tonneau, près de lui! D’un fort coup, donc, elle attira le tonneau vers elle et l’empoigna! L’objet et elle étaient maintenant tous deux à l’intérieur du cube lumineux de Kyûsaku. L’Uchiwa se figea soudainement! La technique du Jinton se maintenu ainsi.

Shizu : Les Uchiwa perdent de leur lumière s’ils abusent trop du mangekyô sharingan… Il y a des détails qui t’échappent encore, on dirait. Si tu termines ta technique, tout le contenu de ce tonneau disparaitra. Qu’est-ce que tu vas faire?

Fin du chapitre 293