Sasari Uchiwa

Chapitre 279 : La faille des plus grands

5083 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 23/06/2020 05:11

Katabami Kinzan – 9 septembre


[Il y a quelques heures de cela, l’équipe de Konoha avait levé les voiles pour leur prochaine destination en rapport avec leur mission, laissant seule l’équipe qu’ils avaient accompagnée. Le soir venait qu’à tomber et les mineurs de l’endroit commençaient à quitter les lieux, enfin, après une dure journée, pour rentrer dans leur chez-soi. On leur avait recommandé de ne pas revenir dans les mines durant la prochaine journée, en attendant l’arrivée des renforts de Kiri pour se débarrasser de Gaizen et sa bande.


Cette bande, justement, avait été mise au fond du tunnel où Hôshun, l’imposteur, avait mené l’équipe de Furûtsu pour les enfermer sous la roche. Certes les hommes de cette troupe n’étaient plus ligotés, mais des pièges avaient été mis un peu partout dans ce tunnel pour dissuader les ninjas de ne pas bouger d’où ils étaient.]


Kumiko : Vous voyez ces kunai que je viens de planter un peu partout? Si vous dépassez cette ligne, tout explosera et la roche s’effondrera sur votre tête si vous tentez de vous échapper. Ils sont très sensible, n'essayez même pas de vous frayer un chemin par derrière.


Akino : On reste dans les parages à surveiller l’endroit. Regardez bien l’état de Gaizen, lui qui prétend être un Hozuki, et dites-vous bien que vous n’avez aucune chance.


Ninja de Kiri : …


[Les jeunes ninjas allaient être tranquilles pour la nuit et avec l’autorisation des travailleurs, ils allaient pouvoir s’approprier le bâtiment principal pour y dormir et pour patienter comme ils le voulaient.]


Akino, marchant vers le bâtiment principal : On aurait dû les empoisonner ou faire quelque chose pour qu’ils ne puissent vraiment plus bouger jusqu’à ce que les ninjas de Kiri décident de se ramener. Je me demande si on peut vraiment attendre ici tout ce temps…


Kumiko : Je crois que beaucoup d’entre eux sont là que parce qu’ils y ont été forcé par Gaizen, ils ne sont pas bien méchants. De toute manière, les kunai que j’ai placés n’ont pas vraiment d’explosifs dessus. * Sourit *


Akino : Quoi?! Mais s’ils s’en rendent compte et qu’ils arrivent à s’échapper d’où ils sont?!


Kumiko : Aucune chance qu’ils aient l’idée de faire ça, beaucoup ont vu ce dont nous étions capables de faire. Je crois qu’ils ont beaucoup plus à perdre qu’à y gagner de tenter de sortir de ce tunnel.


Akino : Si tu le dis…


Kumiko : Et que penses-tu de Junko maintenant? T’es celles qui passent le plus de temps en sa compagnie ces derniers temps, sans compter qu’elle a pu vous parler après notre combat en Âme.


Akino : Cette fille est complètement folle et cinglée, trop difficile à prévoir. Elle peut dire ce qu’elle veut sur sa détermination à vouloir nous aider, on ne peut pas se fier à elle à cent pour cent. * Soupire * Je ne sais plus trop quoi en penser, même après tout ce qu’elle a pu dire sur le fait qu’elle soit ici pour les bonnes raisons.


Kumiko : Je me demande qu’elle aurait été sa réaction si elle n’avait pas vue ce qui s’est passé en Âme… Je n’ai pas l’impression que cela va nous apporter des problèmes avec Kiri, je crois qu’on peut faire confiance en la Mizukage à ce niveau. Tu le penses aussi?


Akino : À elle oui, à Hirohito par contre… S’ils viennent qu’à connaitre l’emplacement du tonneau d’Inuji, s’ils venaient qu’à apprendre l’existence de la carte d’Azuko, tout simplement, qu’est-ce qu’ils ne feraient pas pour tenter d’atteindre ces objectifs? Danzô n’est certainement pas le seul type mesquin qui puisse exister. Je refuse de penser comme ce Gaï le disait. Je veux toujours avoir un œil vigilant sur ce qui pourrait venir à moi.


Kumiko : C’est ce que je pense aussi.


Akino : Et toi… Que penses-tu du cas de Sasari?


Kumiko : Je crois que cette escapade avec l’équipe de Konoha lui a fait du bien, surtout de prendre du repos à l’auberge de Sanshô. Mais… selon ce qui se décide avec Inuji Nakajima, si les autres le trouvent, on ne devrait pas laisser Sasari revoir Reïtarô maintenant. Il doit réfléchir un peu. Il doit se prouver quelque chose à lui-même, encore. Il a l’impression de porter beaucoup trop de responsabilités sur ses épaules sans qu’il n’ait d’aide. C’est complètement faux. On va toujours rester à ses côtés, pas vrai?


Akino : Furûtsu, c’est tout ce que je souhaite avoir. Je reste près de tout le monde, du mieux que je le puisse.


[À leur arrivé dans cette contrée, la région s’était montrée plutôt silencieuse jusqu’à maintenant, mais avec le soleil qui se couchait et le départ des mineurs vers leur demeures rendait l’endroit encore plus calme, pratiquement. Les deux filles rentrèrent dans le bâtiment principal, là où se trouvaient Itomi et Mifuyi seulement, pour le moment. Tout juste, les deux filles s’étaient chargées d’invoquer Dote plus tôt et s’étaient entretenu avec lui pour en savoir plus sur l’avancement de l’autre équipe. La rencontre venait de se terminer.]


Akino : Les ninjas de Kiri sont au fond du tunnel et ne bougeront probablement plus maintenant, on peut rester ici sans trop se soucier d’eux.


Kumiko : Ça tiendra pour la nuit, disons-le.


Mifuyi : Vous tombez bien, on vient de finir avec Dote. L’autre équipe à réussit à trouver Inuji dans les montagnes!


Kumiko : Déjà?


Mifuyi : Apparemment qu’ils ont trouvé hier. On a plusieurs informations.


Akino : Où est-ce que se trouvent Sasari et Junko?


Itomi : L’un des mineurs à parler plus tôt qu’ils aimeraient nous offrir à manger durant notre tour de garde ici, en guise de remerciement. Ils sont allés voir ce qu’il en retournait.


Akino : C’est une bonne chose alors, Junko n’a pas pu entendre ce que Dote a pu dire.


Mifuyi : C’est elle qui l’a proposé. Junko a voulu s’écarter d’elle-même pour le moment et nous laisser lui raconter ce que l’on voulait sur les prochaines étapes.


* Étonnement d’Akino et Kumiko *


Kumiko : Des informations importantes?


Mifuyi : Plutôt, oui. Ils ont pu discuter avec Inuji et maintenant, c’est certain. Ce que cherche Reïtarô d’Inuji est le parchemin du panda Daiki, le parchemin d’invocation que Sasari a pu gagner à l’époque, mais l’original. Reïtarô compte certainement l’utiliser, mais ils ne savent pas ce qu’il pourrait souhaiter avec.


Kumiko : On doit le trouver alors, j’imagine? Comment compte-t-il arrêter Reïtarô d’une autre manière?


Mifuyi : Non, tu as vue juste, Kumiko. On va devoir le chercher nous-même si on veut prendre de l’avance sur la Canopée. C’est un peu confus dont la manière qu’à expliquer Dote, mais le parchemin n’est pas physique apparemment. En ce moment, l’autre équipe est en plein entraînement à l’intérieur du tonneau d’Inuji et Azuko-san apprend à mieux utiliser le genjutsu. C’est ce qu’il faut pour trouver le parchemin, selon leurs dires.


Itomi : Ils ne savent pas ce que l’on compte faire, mais au mieux, ils veulent que l’on puisse s’entraîner nous aussi. Tous ceux pouvant être compétent dans le genjutsu doivent l’améliorer pour augmenter les chances de pouvoir trouver le parchemin.


Mifuyi : Ils n’ont pas encore de localisation à donner pour le moment…


Akino : Le genjutsu… Au moins, avec chance, sa concorde avec nos intentions, on doit s’entraîner pour la rencontre du 7 octobre… s’il y en a une.


Kumiko : C’est tout? Si Azuko-san s’entraîne au genjutsu, les autres, que font-ils?


Mifuyi : Dote disait que Fusazô tentait d’apprendre à maitriser le senjutsu et que Shizu l’aidait… je ne sais pas trop ce que c’est. Ça aidera peut-être pour les recherches, j’imagine. Pour les autres, on ne sait rien.


Kumiko : Ils ont réussi au moins, c’est déjà beaucoup. Ce sont de bonnes nouvelles. Tout le monde y donne du siens, on doit faire pareil.


Akino : Et que lui avez-vous dit de dire?


Mifuyi : Qu’on retourne à Taki pour tâter le terrain et qu’on s’attèle à la tâche. Je n’ai pas voulu les inquiétez avec le reste… à propos de ce qui s’est produit récemment.


Kumiko : Ça ne leur apportera rien, oui. On devrait pouvoir partir demain, je l’espère.


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Katabami Kinzan – 9 septembre


[Comme mentionné plus tôt par Mifuyi, Sasari et Junko étaient sortis à l’extérieur des mines pour aller à la rencontre d’un mineur disant vouloir leur offrir des repas pour les remercier de leur aide. Ce n’était pas grand-chose, au vue de la situation dans laquelle était la petite famille de l’homme, mais cela allait bien aider Sasari et son équipe à pouvoir manger un peu sans devoir quitter les lieux pour autant.


Les deux étaient maintenant sur le chemin du retour transportant leur récompense.]


Junko : * Soupire * C’est vraiment pas assez tout ça… Avec l’appétit que j’ai, je pourrai manger tout ce qu’il nous a donné à moi seul. Je suis en pleine croissance et j’ai besoin d’un régime strict pour rester au mieux de ma forme!


Sasari : J’aurais préféré me procurer moi-même ma nourriture dans un marché plutôt qu’on nous l’offre ainsi. Ce n’était vraiment pas nécessaire de leur part.


Junko : Il y a deux raisons possibles au pourquoi ils nous ont donné ces fournitures. Peut-être que ce travailleur est traumatisé des types qui sont venus s’approprier les mines pour en prendre le contrôle. Pour être certain de ne pas s’attirer un mauvais œil une nouvelle fois sur lui, il offre ce qu’il a, en prévention de si jamais nous-même nous prenions le contrôle de l’endroit… Il pourrait vouloir gagner notre affection.


Sasari : Et la seconde raison?


Junko : Être libéré ainsi signifie tant pour lui et sa famille que même le prix de cette nourriture ne vaut rien en comparaison. Il aurait pu avoir des remords pendant longtemps s’il n’avait pas eu l’opportunité de nous rendre un service en retour. Il nous a donné ceci car il sait qu’on le mérite. De par son visage, je crois que c’est la deuxième raison qui est la bonne.


Sasari : Tu t’intéresses particulièrement aux émotions des gens, à ce que j’ai pu observer.


Junko : Ouais, peut-être, qui sait vraiment? Je croyais que tu ne me portais pas spécialement attention depuis le tout départ, mais on dirait que tu m’as observé, tout compte fait.


Sasari : Je ne suis pas insensible à ce qu’il se passe autour de moi. Pourquoi cet intérêt pour les gens?


Junko : Quand on grandit à Kiri ; dans son côté sombre, être rusée, savoir faire preuve d’astuces pour se sortir de mauvaises situations, ce n’est pas suffisant. Ce n’est pas pour rien que l’idéal pour un ninja est de n’avoir aucune émotion. Il suffit d’une faille dans les agissements d’une personne pour en connaitre sa vraie nature et comprendre ses points faibles. Un type, aussi grand qu’une montagne, peut paraitre intouchable jusqu’au moment où tu te rends compte qu’il a une famille à protéger… J’aie dû m’intéresser aux émotions des gens pour mieux m’en sortir et à force, puisque j’étais douée, j’y ai pris goût. Je dois avouer que des cas comme les vôtres peuvent m’intéresser particulièrement. T’as peut-être un pouvoir qui te rend fort, beau brun, mais tu dois avoir tes failles toi aussi.


Sasari : Malheureusement, je sais ce que toi tu as à perdre. Est-ce que le risque de découvrir et percer mes failles en vaut la chandelle?


Junko : Qui sait? Est-ce que je tiens réellement à Kiri, tout compte fait? Je parle de cette nation longuement, mais qui sait si j’y suis réellement attachée. Mes enjeux sont peut-être tout autre. Toi, par contre, je sais précisément que ton attachement pour ton groupe n’est pas une mascarade.


* Silence *


Junko : Gnihihi, t’es comme Itomi. Tu réfléchis profondément à ce que je viens de dire, à faire des calculs sur qui je pourrais être et pour qui je travaille réellement. Vous vous êtes si ouvert à moi durant ces derniers jours, à révéler toutes vos petites histoires, mais moi… vous ne connaissez pas mon passé.


Sasari : C’est toi qui t’aies proposée à m’accompagner pour laisser les filles invoquer Dote en toute discrétion, pourtant. Je ne crois pas que tu sois ici pour nous nuir. De toute manière, t’as présence dans notre groupe est le cadet de mes soucis, peu importe ce que tu décides d’y faire. Tu n’es là que pour…


Junko : Je ne suis pas une bouche trou! Ferme-là!


Sasari : … Je croyais pourtant que d’être dans notre groupe n’était pas très important pour toi. Quelle importance est-ce que ç’a pour toi de ne pas être plus qu’une remplaçante?


Junko : Je suis beaucoup plus!


Sasari : Qu’est-ce que tu as à prouver à des personnes comme nous? Qu’est-ce que tu cherches à gagner?


Junko : Ne joue pas à ça avec moi, mina… tss…


Sasari : Qu’est-ce que ça t’apporte d’être la meilleure?


Junko : Tout. Quand tu ne vaux rien, tu n’as rien, mais quand tu es le ou la meilleur, le monde t’appartient… Tu n’es plus mise de côté et personne ne te cherche d’embrouille…


Sasari : * Présente le sac de nourriture dans ses mains * Alors, cette récompense, tu la trouves légitime?


Junko : Je m’en fiche de ce sac, ce qu’on vient de faire n’était en rien un défi important. Je ne le faisais que pour mes épées.


Sasari : Je repose donc ma question, si notre mission est insignifiante à tes yeux, pourquoi chercher une quelconque attention de notre part?


Junko : …


Sasari : Je ne crois pas que tu sois dans notre groupe pour de mauvaises intentions, Junko, seulement pour le fait que tu commences à t’intéresser à notre objectif, sans malveillance derrière. Je n’avais pas beaucoup d’appréhension sur toi au tout départ, que tu sois douée ou non n’avait pas d’importance, mais maintenant, je crois que ta présence dans notre groupe pourrait faire la différence pour la suite des choses… On doit accepter ton aide. Tous les membres de Furûtsu sont importants pour moi et je me rends compte maintenant que remplacer l’un d’eux prouvent que tu peux avoir ton importance.


Junko : Kssh… la flatterie ne te mènera nulle part.


Sasari : Dit moi ce que tu penses d’un type comme celui que l’on tente d’arrêter. Il n’hésite pas à trahir les siens, à manipuler des gens pour arriver à ses fins, à tuer des innocents, à renier son appartenance à sa famille, à tuer ses propres parents… Quel genre de failles peut avoir une personne comme ça?


Junko : … Il est seul…* Pensive * Et… * Réfléchit longuement * et c’est tout ce que j’ai à en dire…


Sasari : …


[Junko trouvait les réponses à la question de Sasari. Elle se disait qu’une personne comme lui devait forcément être seul… seul à devoir accomplir un objectif. Lorsque le monde ira à l’encontre de ce que cette personne tente d’accomplir, cet homme devra faire preuve d’une détermination d’acier et d’une confiance en soi inébranlable pour arriver à se convaincre qu’il fera les bons choix. Plus elle y pensait, plus elle se disait qu’il serait impensable d’y parvenir sans réel équipier et en trompant tout le monde.


Ce fut un choc à ce moment, pour elle-même… Junko commençait à se comparer avec Kyûsaku. Junko en trouvait des similitudes avec sa propre personne. Elle voyait les mêmes failles en lui qu’en elle et n’osait pas les admettre… mais maintenant les ayant sous les yeux, elle n’osait pas non plus les nier. La ninja de Kiri ne voulut pas en dire plus pour cette raison. Les dire viendraient qu’à les accepter…


La conversation entre les deux ninjas s’arrêta à cet instant jusqu’à la mine. Sans tracas, ils purent rejoindre l’endroit tout en rapportant les fournitures qu’on leur avait offertes. En fin de journée, allant jusqu’au moment d’aller prendre du sommeil, la soirée fut plutôt calme chez l’équipe de Furûtsu. Ce qui devait se dire c’était dit et le reste resta dans les esprits de chacun.


Jusqu’au midi, pratiquement, Furûtsu, accompagnée toujours de Junko, avait dû attendre l’arrivée de Kiri jusqu’au lieu. Le message s’était rapidement rendu jusqu’à la capitale et la réponse en fût tout aussi rapide, ce qui était apprécié du petit groupe. Un total de cinq ninjas en provenance de Kiri avait répondu à l’appel dont Chôjûrô qui était à la tête de l’équipe, une tête que Junko avait pu reconnaitre.]


Junko : Si c’est pas ce gringalet de Chôjûrô. Ça m’étonne qu’on ait envoyé une équipe aussi rapidement ici, mais puisque tu es là, ça ne me surprend plus autant en fait.


Chôjûrô : Hum, oui, content de te voir aussi, Junko-san. J’étais présent lorsque le message ait parvenu à Mizukage-sama, elle m’a offert la mission dans l’immédiat. J’ai difficilement pu lui refuser, ce n’était pas une tâche des plus compliqué.


Junko (Sourit mesquinement) : T’étais avec elle lorsqu’elle a reçu mon message… ce devait être tard de soir, non? Qu’est-ce que tu faisais avec Mei à une heure aussi tardive, hein? Tu t’approches souvent d’elle je trouve, ainsi!


Chôjûrô (Embarrassé) : Qu-quoi!? Il n’y a aucun sous-entendu dans ce que je disais! Mizukage-sama m’a demandé elle-même de lui tenir compagnie ces derniers temps, et je crois qu’elle a raison de le faire. Elle n’a personne pour l’assister directement alors qu’elle a tant de charge de travail à elle seule.


Junko : Elle t’a toujours beaucoup prise d’affection, Mei. Et ton entraînement avec Hiramekarei, j’espère qu’il porte ses fruits au moins? À mon retour, on va pouvoir faire un affrontement. * Montre ses épées Kiba *


Chôjûrô (Étonné) : Tu les as vraiment trouvées alors. Les rumeurs qu’Ao-san avait entendues étaient vraies. Mizukage-sama avait des questionnements du pourquoi vous vous trouviez dans le pays des rivières, mais elle comprend mieux maintenant, elle est ravie d’apprendre la nouvelle.


Akino : Si tu es proche de la Mizukage, ta présence ici va plus loin que seulement s’occuper des types qu’on a capturé, je me trompe?


Chôjûrô : Oui, évidemment. Mizukage-sama m’a fait part de certains détails de votre mission et elle souhaite avoir du nouveau. Elle sait qu’il ne s’est écoulé qu’une seule semaine depuis votre départ, si vous n’avez rien de majeur à lui apprendre, elle comprendra parfaitement.


Sasari : L’autre équipe à trouver une information qui nous sera utile pour déjouer le type qui a attaqué votre village.


Junko : Chôjûrô, ils ne m’ont toujours pas dit exactement d’où ils avaient cette information ni qu’elle était cette information, mais tant qu’ils n’auront pas voulu me le dire, Kiri ne pourra pas le savoir. Mei devra être patiente à ce niveau et… leur faire confiance.


Akino : Je te trouve bien compréhensive, tout d’un coup.


Junko : Je sais simplement que c’est ce que Mei aurait dit. Tout ce qui compte pour elle, c’est de s’assurer que nous n’ayons rien.


Chôjûrô : Tu as raison, Junko-san. Je lui ferai le message.


Kumiko : Si vous cherchez Gaizen et sa bande, on les a isolé dans ce tunnel * pointe du doigt le tunnel au loin *. J’ai posé de fausses notes explosives pour les dissuader de ne pas sortir, vous pourrez vous occuper d’eux sans soucis.


Chôjûrô : On vous fait confiance. Merci de vous être occupé de ce cas. Notre village arrive à s’occuper de beaucoup de problèmes, mais certains passent entre les mailles du filet… Ça nous aide ce que vous faites.


Mifuyi : Oui, je suis d’accord aussi… Si seulement Konoha comprenait… * Soupire *


Chôjûrô : Konoha?


Junko : Je t’expliquerai quand tout sera terminé, Chôjûrô. T’inquiète gringalet.


Chôjûrô : Et qu’allez-vous faire maintenant? J’ai cru comprendre que vous étiez plus nombreux au tout départ. Vous allez rejoindre l’autre équipe?


Mifuyi : Plus tard, oui. Maintenant, on doit s’assurer que Junko sait utiliser ses épées.


Junko : Pff, je suis née pour avoir ces épées dans les mains.


Chôjûrô : Je vous l’assure personnellement, Junko est une épéiste très douée. Elle arrivera certainement à manié Kiba en un instant, c’était déjà le cas avec Hiramekarei, mon épée. Vous n’avez pas d’inquiétude à vous faire.


Junko : Chôjûrô, on part maintenant. Salut Mei de ma part et dit lui qu’Hirohito n’arrivera pas à mettre son nez dans cette affaire, je m’en occupe.


[La rencontre se termina sur cette discussion, Furûtsu pouvait enfin s’occuper à autre chose et reprendre la route pour une nouvelle destination. En compagnie de d’autres ninjas, Chôjûrô s’occupa comme prévu du cas de Gaizen et son équipe. Les mines de Katabami Kinzan étaient à nouveau paisibles.]


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Vallée aux hurlements – 10 septembre


[Fusazô avait réussi une première tentative d’absorption du senjutsu, la veille. D’autres essais avaient été faits pour tenter d’arriver à un résultat similaire, mais rapidement, surtout avec l’environnement autour d’elle, Shizu devait prendre du repos pour ne pas se surmener. Comme l’avait suggéré Taizô, ils s’essayèrent à atteindre les mêmes résultats dans des conditions identiques, pour le moment, et ç’avait fonctionné. Grâce aux techniques de Shizu et la patiente de Fusazô, ce dernier était arrivé à ingérer le chakra naturel sans y perdre la vie.


Il s’agissait maintenant d’une nouvelle journée avec de nouveaux essais. Visuellement, par les mines que portaient les deux jeunes ninjas, ce n’était pas les premières tentatives de la journée, même qu’il s’agissait probablement des dernières pour celle-ci. Fusazô était toujours en profonde méditation, à tenter d’obtenir l’immobilisation parfaite et à ressentir le senjutsu autour de lui, tant dit que Shizu était au dos de son ami pour l’aider à s’immobiliser le plus que possible, ses paumes de mains sur son dos. Taizô était attentif à tout changement que pourrait avoir son élève. Il démontra qu’il avait pleinement l’attention sur lui puisque d’un coup, comme pour les autres essais, Fusazô se transforma à l’instant! Contrairement aux fois précédentes, par contre, Fusazô se transformait déjà beaucoup plus lentement et cette transformation n’allait pas aussi loin dans les déformations. Tout de même, après un court moment, Taizô s’obligea à libérer Fusazô du senjutsu qu’il avait accumulé.]


Taizô : Depuis hier, il y a déjà une progression dans ton contrôle du senjutsu, je le vois. Déjà, tu arrives à comprendre plus rapidement comment t’immobiliser, mais aussi, maintenant, à doser l’énergie que ton corps est capable d’emmagasiner. Je suis déjà curieux des résultats que tu auras obtenu après quelques semaines d’entraînement.


Fusazô : Si ça se remarque à ce point, c’est bon signe alors, je dois progresser à une bonne vitesse… j’imagine. En plus, la technique de Shizu est beaucoup moins puissante qu’aux premiers essais. Petit à petit, j’arriverai certainement à rester immobile seul.


Taizô : Tu avais déjà un peu de chakra personnel en toi pour cet essai, tu pourrais tenter d’en libérer encore plus maintenant. Un jour, tu ne seras plus dans cette pièce, mieux vaut ne pas trop t’y habituer.


Fusazô : Vous avez raison… Shizu, est-ce que ça va?


[En se retournant vers sa partenaire, cette dernière, toujours assise au sol, avait la tête bien basse, comme pour cacher son regard de la vue des autres. L’Hyuga se grattait les yeux du flanc de ses doigts, même qu’elle alla jusqu’à frotter les paumes de ses mains sur ses paupières au vue des démangeaisons qu’elle avait. Ça lui avait paru insignifiant la veille, mais Shizu s’était également frotter les yeux ainsi…]


Fusazô : * Soupire * Je suis vraiment désolé, Shizu, de te faire subir ça. Je ne me rendais pas compte de ce que ça représentait de maintenir le Byakugan ainsi.


Shizu, toujours le regard bas : Ce… * Se frotte une dernière fois les yeux * Ce n’est qu’une démangeaison, rien d’alarmant. J’ai pu maintenir le Byakugan plus longtemps par le passé et… peu importe, j’ai encore du chakra pour continuer.


Fusazô : T’es certaine? Ta vue est importante, je pourrais même commencer à apprendre sans que tu n’aies à tout faire ceci pour moi.


Shizu : * Se frotte les mains ensemble * … On fait un autre essai.


Taizô : Les bandages que tu portes aux mains, tu les portes toujours?


Shizu : Quelques fois.


Taizô : Relève ta tête, montre-nous tes yeux.


Shizu : …


Taizô : Tes mains aussi, enlève tes bandages.


Fusazô : Est-ce que ça va, Shizu?


[La jeune fille releva enfin la tête, lentement vers l’avant, pour adresser un regard à ses équipiers. De par les réactions de ces derniers, Shizu comprit qu’il avait quelque chose chez-elle qui avait changé. Elle avait du mal à regarder pleinement les deux personnes devant elle, comme éblouie par une lumière qui lui piquait les yeux.]


Fusazô : Shizu, mais tes paupières! Elles ont complètement changé de couleur, elles sont toutes violacées, comme si tu avais pris froid. Les veines apparentes lorsque tu utilises son byakugan sont elles aussi plus mauve qu’ordinaire.


Taizô : Tes lèvres aussi ont changé de teinte… montre tes mains maintenant.


[Shizu n’avait pas de glace pour se voir au niveau du visage, mais elle avait encore une chance de pouvoir voir ces changements en regardant ce que ses mains pouvaient avoir. Elle enleva les bandages qui les cachaient et pu montrer l’intérieur des paumes… Celles-ci, ainsi que l’intérieur des dix doigts, étaient également d’une couleur violette. Fusazô avait trouvé la bonne image, on aurait dit que Shizu avait pris froid et qu’elle avait des engelures aux mains et aux visages.]


Fusazô : L’intérieur de tes mains est aussi violacé. Je croyais que tu disais que ça allait avec cette technique.


Shizu : C’est le cas…


Taizô : C’est la première fois que ça t’arrive?


Shizu : Oui. Je n’ai pas souvenir que ce soit un symptôme commun chez les Hyuga.


Taizô : Hmm, je maitrise le senjutsu, mais il y a encore beaucoup de mystères qui planent autour de cet art. J’ai le sentiment que c’est en lien avec l’apprentissage de Fusazô. Tu es collé à lui depuis le tout début. Tu disais hier pouvoir ressentir le senjutsu à l’intérieur du corps de ton ami, c’est toujours le cas?


Shizu : Je n’y ai pas fait autant attention qu’hier, mais oui, à chaque tentative, je sens l’énergie dans son corps et… elle vient vers moi.


Taizô : Ne cherchons pas plus longtemps alors…


Fusazô : Une personne peut y être allergique, vous croyez?


Taizô : Non, je n’y crois pas et Inuji-sama dirait la même chose. Il faut croire que l’énergie naturelle peut se manifester de cette manière. Ça te démange, Shizu?


Shizu : Mon regard me démange, mais à force, c’est supportable… ça ne me fait pas mal. Je ressens un genre d’éblouissement aussi, j’ai de la difficulté à maintenir mes yeux ouverts.


Taizô : Tu te sens capable de continuer?


Shizu : Eh bien… * Regarde ses mains * Si ça me démange beaucoup trop, on arrête.


Fusazô : Désolé, mais je refuse de continuer maintenant. Ta condition physique est différente de la nôtre. Je veux que tu consultes Mitsumi-san d’abord pour voir quel genre de répercussion est-ce que le tout a pu avoir sur toi.


Shizu : …


Taizô : C’est peut-être plus sage dans ce cas. De toute manière, la journée s’achève, nous n’aurions fait qu’un ou deux essais de plus seulement. Rentrons et j’en discuterai avec Inuji-sama également.


Fin du chapitre 279

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