Sasari Uchiwa

Chapitre 275 : La valeur des choses

5657 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 23/05/2020 20:16

Konoha – 9 Septembre


[Quelque chose vint perturber le sommeil de Mifuyi. Au vue de la chaleur qu’il faisait dans leur chambre, la veille au soir, l’équipe avait ouvert l’une des fenêtres pour laisser entrer l’air de l’extérieur. Cette fois, il n’y avait pas que de l’air pour entrer, mais aussi le gazouillement des oiseaux et ce fut ce qui dérangea l’Uchiwa dans son sommeil. Elle fut la première du groupe à en ouvrir les yeux. Ce fût plutôt lent dans les premières secondes, jusqu’à ce qu’elle vit la lumière du jour entrer dans leur chambre! Dans l’immédiat, elle se souvint de la présence de l’équipe de Konoha dans l’auberge et de leur intention de les suivre pour les aider. Elle se releva assise là où elle était couchée pour constater encore mieux que le jour était enfin levé.]


Mifuyi : Réveillez-vous, vite! On doit partir maintenant!


[Le premier à se réveiller de sursaut fut Sasari!]


Sasari : Qu’est-ce qui se passe?! On est attaqué?


Mifuyi : Non! * Soupire * Argh, j’ai pas le temps de t’expliquer! On se prépare et c’est tout, tu comprendras bien assez rapidement!


Itomi, se réveillant : Hmm, je me sens si bien dans mon lit pourtant. Ce curry avait un goût infernal, mais ils avaient raison, il a des propriétés curatives. Si j’étais malade, je suis maintenant guérit.


Mifuyi : Non, on se réveille, on ne doit pas se laisser rattraper par l’équipe de Konoha!


Sasari : Quoi!? Mais qu’est-ce que vous leur avez dit?


Mifuyi : Kssh, la ferme Sasari! Kumiko, aide-moi, s’il te plait!


Kumiko : Non, prend ton temps, Mifuyi. Je te l’assure, ça ne vaut pas la peine qu’on s’empresse ainsi.


Mifuyi : Quoi? Mais si! Si on veut arriver à les semer, c’est maintenant. On ne doit pas tarder!


Junko : * Soupire * Vous êtes bien de Konoha vous aussi, les Uchiwa. «Bonjour», «Comment ça va?», «Bien dormis?», «Bof, j’ai fait un cauchemar dans lequel je rêvais être dans votre équipe.» ah, non, je suis bel et bien dans votre équipe…


Mifuyi : On se reparlera de tes états d’âme plus tard, Junko. Si tu veux trouver tes épées, c’est maintenant.


Junko : Oui maman…


Kumiko : Mifuyi, détend-toi. Arrête-toi maintenant.


Mifuyi : Mais pourquoi? Je ne comprends pas…


Kumiko : J’y ai réfléchis et je t’expliquerai.


Sasari : Si on dort dans ses chambres, j’imagine qu’il n’est rien arrivé de grave hier alors. On devrait se lever tout de même, j’ai assez dormis.


Junko : * Renifle autour d’elle * Sanshô-san a fait comme elle me l’avait dit! Il y a une bonne odeur qui se propage depuis en bas. Elle nous a préparé un bon repas avant de partir, on devrait y aller. Réveille-toi Akino!


[Se préparant lentement, à la demande de Kumiko, l’équipe sortie enfin, tous, de leur chambre pour retourner au rez-de-chaussée. Contrairement à la veille, ils portaient tous leurs manteaux et leurs équipements, prêts à partir. La porte menant à la chambre des ninjas de Konoha était fermée, ce qui réjouit certains membres de l’équipe qui prenaient à cœur cette compétition. Cependant, leur joie fut de courte durée puisqu’une fois arrivé en bas, les quatre ninjas de Konoha étaient assis à nouveau à table attendant Furûtsu. Tenten et Neji somnolaient pratiquement sur place, alors que Gaï et Lee étaient droits et bien éveillés!]


Gaï : Haha! Bonjours les jeunes! J’espère que vous êtes prêt, la route nous attend bientôt et la journée prévoit d’être magnifique!


Mifuyi (Démoralisée) : C’est pas vrai, je savais qu’on aurait dû se dépêcher.


Sasari : Ils vont nous suivre?


Lee : C’est exacte! On va vous aider à trouver les épées que possédait Raiga Kurosuki, nous sommes les mieux placés pour le faire! Vous allez voir ce que vallent les ninjas de Konoha!


Mifuyi : On leur a dit non et si l’on fuit sans eux, ils vont nous traquer pour aller tout de même Katabami Kinzan.


Sasari : Vous croyez que nous avons une mauvaise image de Konoha?


Gaï : Je ne crois pas, non! Mais je veux vous aider à vous rendre compte que ça ne vaut pas la peine de se cacher comme vous le faite. Vous devez faire confiance au monde extérieur. Vous serez surpris de ce que nous pouvons vous apporter!


Sasari : …


Mifuyi : Tu comprends maintenant pourquoi je voulais que nous partions rapidement…


Kumiko : Je te l’ai dit, Mifuyi, ça ne sert à rien de se précipiter.


Lee : Tu devais écouter ton amie, ça ne sert à rien, nous allons vous suivre coute que coute.


Kumiko : Ah non, ce n’est pas ce que je voulais dire. J’ai mes plans, voyez-vous.


Lee : On se défendra alors!


Kumiko : * Secoue la tête * Il ne s’agit pas de vous attaquer. Tout ce que nous avons à faire c’est…


Mifuyi : Attend! Mais ne leur dit pas!


Kumiko : D’attendre.


* Étonnement des ninjas de Konoha *


Kumiko (Sourit) : C’est vrai, non? J’ai cru comprendre que vous étiez déjà en mission en ce moment, j’ai raison? Contrairement à vous, nous avons tout le temps qu’il nous faut pour retrouver les épées de Junko.


Tenten : Gaï-sensei, elle a raison, on ne peut pas attendre trop longtemps. Déjà que ce détour nous ralentit certainement pour notre mission actuelle, si on doit attendre après eux, c’est signer l’échec de notre mission.


Mifuyi (Sourit) : Kumiko, t’es vraiment la meilleure, c’est une excellente idée.


Lee : Gaï-sensei, qu’est-ce qu’on fait? On va vraiment attendre ici le moment de leur départ?


Gaï (Tracassé) : Je n’avais pas réfléchit à cette éventualité. Réfléchit, Gaï, réfléchit.


Kumiko : Ne vous pressez surtout pas, nous avons tout le temps devant nous.


Sanshô : Oh, vous êtes levé! Ça tombe bien, nous allons tous pouvoir manger à nouveau ensemble avant votre départ * Sourit *


[La tension chez Mifuyi et quelques autres ninjas du groupe fut relâché suite au coup de pression donné par Kumiko. Légèrement fière, Furûtsu, à nouveau, dans cette nouvelle journée, alla s’asseoir à table pour attendre un repas matinal cuisiné par leur hôte.


Gaï ne finissait plus d’être tracassé par ce qu’il venait d’entendre, il n’avait pas réellement envisagé cette possibilité. Il tentait par-dessus tout de trouver une solution à ce problème. Tenten avait raison, attendre trop longtemps allait véritablement avoir des conséquences sur l’avancement de leur propre mission… mais Gaï refusait de capituler pour le moment, il voulait absolument prouver quelque chose.]


Mifuyi : Rendez-vous à l’évidence, nous pourrions passer la journée dans le coin si nous le voulons. C’est une perte de temps pour vous et que vous soyez là ou non ne changera rien au résultat, nous trouverons les épées de toute manière.


Gaï : Non, je refuse de l’admettre. Je crois aussi que vous pourriez les trouver, mais vous n’apprendrez pas quelque chose d’important. Vous n’apprendrez jamais à faire confiance à des étrangers… nous ne sommes pas tous des profiteurs égoïstes.


Ranmaru : Si vous êtes intéressés, je vais inscrire sur votre carte le lieu où se trouve le corps enterré de Raiga. Promettez-moi encore que vous ne saccagerez rien là-bas.


Mifuyi : J’ai la carte, nous la voudrons bien à notre départ, oui.


Sasari : S’il le faut, nous lui ferrons une sépulture encore mieux que celle qu’il peut avoir en ce moment. Ce n’est pas un souci pour nous.


Gaï : Ranmaru-kun, ne l’a leur donne pas!


Akino : Et c’est ça votre idée pour avoir plus confiance en vous?


Ranmaru : Désolé, Gaï-san, mais je ne veux pas prendre un parti dans toute cette histoire. Je crois que Sanshô-baasan apprécie vos deux groupes de la même manière, sans avoir de préférance.


Gaï : Vous avez raison, ce n’est pas une manière de faire… * Soupire * Je n’arrive pas à trouver de solution…


Lee : N’abandonnez pas, Gaï-sensei! Je cherche encore des idées, moi aussi!


Neji : Ranmaru, tu accepteras aussi de nous montrer cette coordonnée?


Ranmaru : Hum… si vous la voulez, je ne refuserai pas de vous la partager.


Neji : C’est simple, dans ce cas, Gaï-sensei. Si vous voulez trouver ces épées pour eux, nous n’avons qu’à partir avant eux et les trouver par nous-même, sans leurs aides.


* Étonnement de Furûtsu *


Gaï : Bien sûr! Bien trouvé Neji, nous allons prendre l’avance sur vous, quitte à ce que l’on fasse tout le travail pour vous.


Neji : On ne pourra pas aller là-bas et simplement prendre les épées pour eux, ce serait trop facile et ils nous laisseraient faire. Nous garderons les épées, maintenant que nous savons qu’elles sont importantes. Si vous les voulez, mettez-y du vôtre.


Akino : Vous ne voulez pas nous laisser faire seul, mais vous ne voulez pas que nous ne fassions rien… Vous êtes pénible, quand même…


Junko : On vous laisse les prendre et il suffira de vous les voler à nouveau par la suite, tout simplement. Elles ne sont pas à vous. Si vous voulez y aller maintenant, c’est votre problème, je n’hésiterai pas à les récupérer de force. Elles m’appartiennent.


Neji : Le plus simple reste encore de nous laisser vous suivre, dans des délais raisonnables pour que l’on puisse vous aider.


Lee : Pas de traque ni d’affrontement? Mais mon entraînement alors? Nous sommes censés les pourchasser.


Gaï : C’est un effort supplémentaire, quoiqu’il en soit, Neji. C’est un petit bonus à notre mission. Il faudra espérer que ceux qui gardent ces épées se montrent un tant soit peu combattif.


Tenten : Ne souhaitez pas ce genre de chose, Gaï-sensei! Si l’on doit les aider, on trouvera Kiba sans plus.


Sanshô : C’est prêt!


[En un rien de temps, tous les ninjas assit à table furent servit du bon repas d’avant départ. Ça n’avait rien à voir avec le curry infernal qu’elle avait pu servir hier, il s’agissait bel et bien d’un vrai repas au goût doux et bon.]


Lee : Itadakimasu!


[Les deux équipes se fixaient l’une l’autre, s’observant avec adversité… comme si quelque chose se préparait. Plus rien ne se faisait entendre, hormis les vents extérieurs qui interagissaient avec les éléments de l’auberge. Sanshô regardait sa tablé d’un grand sourire, ne se souciant et ne se doutant pas de cette rivalité soudaine. Comme pour ne pas brusquer les choses, lentement, très lentement, Mifuyi déplaça sa main en direction de ses ustensiles… ce fut la même chose pour Gaï qui analysait tous les mouvements de ses adversaires.


En même temps, tous ceux qui étaient pris d’une détermination à ne pas vouloir perdre commencèrent à manger à la vitesse de l’éclair! Chaque rapide bouchée que prenait Mifuyi prit moins d’une seconde avant d’être avalée complètement! Gaï et Lee préférèrent remplir leur bouche le plus que possible de nourritures pour ensuite tout avaler d’un coup! Junko y alla franchement aussi, dévorant tout ce qu’il y avait dans son assiette. Kumiko faisait son effort pour manger du plus vite qu’elle le pouvait, comme Itomi et Akino. Sasari était, quant à lui, un peu perdu dans ce qu’il devait vraiment faire à ce moment, fixant tout le monde autour de lui, manger à une vitesse indécente… tous sauf Tenten et Neji qui n’arrivaient pas à manger, de leur côté, trop désespérés par ce que faisait leurs partenaires.]


Karashi : Hé oh! Un peu de respect pour ce que ma mère vous a cuisiné de si bonheur!


[Junko fut la première à terminer son assiette et piqua celle d’Akino sous son nez!]


Akino : C’est mon assiette, voleuse! Rend-là moi!


Junko, la bouche pleine : T’es trop lente!


Akino : Argh! T’es encore plus impoli qu’on a tous pu l’être, idiote! Donne-moi ton assiette Sasari!


[Tout en continuant les grandes pelletées dans son assiette, Gaï força la tête de son élève, Neji, à rejoindre la sienne que ce dernier n’avait pas encore touchée! De façon ridicule, Neji n’arrivait pas à se relever tant que son sensei avait la main sur sa tête! Il était presque en train de s’étouffer d’étonnement, face à ce geste, dans sa propre assiette!]


Gaï : Mange, Neji. On ne peut pas perdre en si bon chemin!


Tenten : Neji!


[Gaï eut besoin de ses deux mains à nouveau pour pouvoir terminer son assiette, libérant ainsi Neji de la position embarrassante dans laquelle il avait été forcé d’être. Bien contrarié, son visage entier était recouvert de son plat! Tenten l’aidait à vouloir le nettoyer un tant soit peu.


Après quelques minutes, finalement, et relativement au même moment, les deux équipes réussirent à finir leur repas!]


Junko : Aah! Vous n’aviez pas mentit, Sanshô-san! C’était un excellent repas avant notre départ!


Kumiko (Sourit) : Oui, c’est très apprécié de votre part, mais je crois que l’on va devoir partir maintenant.


Mifuyi : On doit faire rapidement d’ailleurs. Sasari, prend la carte et demande à Ranmaru la localisation qu’il nous faut. Je me charge de régler la note.


Lee : Non, Ranmaru! Nous en premier!


Ranmaru : Ahem!...


[Sanshô, comme les dernières fois, semblait vouloir refuser d’accepter un quelconque paiement de la part de ses clients fidèles, mais n’y arriva pas au vue de l’incitation de ces derniers. Visiblement, ce n’était rien pour eux de régler cette note. Comme dit, tout fût réglé par Mifuyi à ce niveau et Sasari avait montré la carte à Ranmaru pour qu’il leur montre vers où, environ, ils devaient aller pour trouver le lieu d’enterrement de Raiga.


Ce fut la même pour l’équipe de Konoha et progressivement, mais rapidement, tout sortirent de l’auberge… Il ne restait que Junko en fin de liste qui sortait, à son tour, le porte-monnaie en main pour régler son cas.]


Junko : C’est la première fois que je viens ici, je ne suis pas très habituée avec les tarifs vue qu’ils n’ont été mentionnés nulle part et…


Sanshô : Ne t’en fait pas, Junko, tout va bien. * Sourit *


Junko : Les autres ont payé, je ne peux pas accepter de profiter sans payer, aussi. C’est fini le vol pour moi.


Sanshô : * Dénie de la tête * Ce n’est pas ce que je voulais dire, ton équipe a déjà payé pour toi.


* Étonnement de Junko *


Sanshô : Avant que tu ne partes, Junko, j’aimerais te remettre quelque chose.


[La vieille dame qui les avait accueilli sortie de ces choses un morceau de vêtement qu’elle voulut remettre à la jeune fille. Le vêtement était plié de manière à ce qu’elle puisse clairement voir un motif que Junko reconnu rapidement.]


Junko : Attendez… c’est vous qui les avez fait? Tous ces manteaux? Ce symbole?... Vous ne croyez tout de même pas que je vais le porter?...


Sanshô : Je ne m’attends pas à ce que tu le portes dans l’immédiat, bien sûr que non, mais… même si tu es dans leur groupe par obligation seulement, j’ai le sentiment que tu as ta place parmi eux.


* Étonnement de Junko *


Sanshô : Peut-être ne le mettras-tu jamais, mais au moins, un jour, j’espère, que ce manteau pourra te rappeler des souvenirs de cette troupe de jeunes ninjas. * Sourit *


[Junko ne savait pas exactement quoi en penser. Avec hésitation, elle prit le manteau que lui offrait Sanshô et fixait le symbole brodé au dos.]


Junko : Ce… ce symbole. D’où le sortent-t-ils?


[Elle déplia le manteau tout du long pour pouvoir l’observer en entier, sur toutes ses coutures. Junko le tourna de droite à gauche, puis, sans le mettre, vérifia s’il était à sa taille… C’était le cas. Un temps de réflexion se créa de nouveau dans son esprit, prenant le temps d’analyser ce que tout cela pouvait signifier pour elle.


D’un coup surprenant, la porte qui faisait dos à Junko s’ouvrit! Akino revenait, mais n’entra pas. De son point de vue, elle ne voyait pas ce que tenait exactement Junko dans les mains.]


Akino : Tu fais quoi Junko!? On t’attend nous! Tu les veux tes épées, oui ou non?


Sanshô, à Junko : À chaque fois qu’ils reviennent ici me voir, leur groupe s’agrandit. Je n’ose même pas imaginer combien ils sont réellement, ça me fait tant plaisir de voir Furûtsu grandir ainsi. Je serai plus qu’heureuse de te revoir toi aussi, la prochaine fois. * Sourit *


Junko : …


Akino : Junko?


Junko : * Soupire * J’arrive, idiote!


[Subtilement, Junko cacha le manteau dans ses choses, pour qu’Akino ne puisse rien en voir, puis s’inclina de respect face à Sanshô. Elle rejoignit enfin l’extérieur où l’attendait Akino, les deux repartirent ensemble.]


Akino, en chemin : Qu’est-ce que tu lui disais?


Junko : Moi? * Fixe Akino, secoue la tête, sourit * Je lui disais simplement que j’avais apprécié le séjour et que j’allais certainement recommander l’endroit à Mei.


Akino : C’est un endroit chaleureux, mais est-ce que c’est vraiment digne d’un Kage?


Junko : Mei sait reconnaitre la valeur des choses, comme moi j’ai su reconnaitre certaines choses. * Sourit *


Akino : * Soupire * Peu importe… Ils sont partie devant. J’imagine que Mifuyi ne voulait pas trop attendre après l’équipe de Konoha. Va falloir les rattraper.


Junko : Et toi… pourquoi tu m’as attendu?


Akino (Surprise) : Tss… c’est seulement que… Que…


Junko (Sourit) : C’est bon, ferme-là, je veux pas savoir la suite.


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Konoha – 9 septembre


[Le deuxième jour d’entraînement commençait pour la seconde équipe de Furûtsu. Rien de particulier n’avait été à reporter d’agissements suspect de la part d’Inuji. Lui et Azuko avaient commencé à revoir les bases du genjutsu pour aider l’Uzumaki à devoir utiliser des techniques efficaces en lien avec cette branche. Azuko avait déjà quelques connaissances en genjutsu et tout ce que lui avait montré Inuji jusqu’à maintenant faisait sens de son point de vue. Il n’avait toujours pas expliqué où le parchemin recherché allait se retrouver, mais ils avaient encore du temps devant eux pour le savoir.]


Gikan : Alors, Kisa, qu’est-ce que ça dit ces écrits? T’en sais un peu plus maintenant?


Kisa : Ça ne fait qu’une journée, mais c’est plutôt intéressant… enfin, je crois. Il y a des termes complexes que je ne comprends pas trop.


Gikan : J’ai toujours été meilleur pour apprendre par la pratique plutôt que par la théorie. J’ai dû apprendre à lire tard… y’a encore plusieurs mots que j’ai de la difficulté à en comprendre le sens.


Kisa : Il n’y a rien qui ne parle d’armure dans tout ça. Pour ça, va vraiment falloir que j’imagine le tout par moi-même… Vous, Mitsumi-san, Hirosuke, ça vous aidera ces livres que vous a prêtés Inuji-san?


Hirosuke : Rien de grandement étonnant, mais au moins, c’est du concret. J’arriverai certainement à perfectionner et préciser mon talent avec ces livres théoriques. Moi, au contraire, la théorie m’importe, je veux comprendre ce que je fais quand je le fais.


Mitsumi (Sourit) : Je crois que je vais m’intéresser davantage à ces écrits sur les Yuki, finalement. Si nous avons moins d’un mois pour nous entraîner, je préfère passer mon temps sur ça.


Kisa : Et vous avez appris quelque chose d’intéressant?


Mitsumi : Ahem, surtout que le clan n’était pas très aimé des gens de Kiri. Il est qualifié de maudit, là-bas, surtout à cause de notre Kekkei genkai. J’ai à la fois envie d’apprendre, mais aussi j’ai peur de devenir quelqu’un de «maudit».


Azuko : Si vous êtes maudite, c’est à ce demander ce qu’est le reste de ce monde… Quoi d’autres, je veux savoir, moi aussi?


Mitsumi : Comme vous l’aviez dit, les ninjas du clan avaient tendance à utiliser des mudra à une main, il y a une liste de ces mudra dans ce parchemin.


Azuko : Vous les reconnaissez, j’ai raison?


Mitsumi : Ça va plus loin que ça.


[D’une seule main, Mitsumi enchaina une série de mudra qu’elle exécuta comme si elle avait fait ces mouvements à répétition depuis longtemps. Elle n’en dit aucune incantation, mais entre chacun de ces doigts recroquevillés sur eux même, quatre senbons, des aiguilles ninjas, faits de glace, furent fabriqués. Ça en étonna tous les ninjas qui avaient pu voir cette technique.]


Fusazô : J’arrive pas à le croire… Et vous n’aviez jamais fait le teste du papier auparavant pour connaitre votre élément de chakra?


Hirosuke : Souvient-toi, elle-même ne pensait pas qu’il s’agissait d’un effet différent de l’effet du doton. Elle ne pouvait pas savoir.


Azuko : Kyûsaku vous a peut-être effacé la mémoire, Mitsumi-san, mais on dirait qu’il n’a pas effacé votre mémoire musculaire et photographique. Votre corps entier se souvenait de ces mouvements que vous avez déjà pu les faire par le passé.


Mitsumi : Des senbons… ce sont des armes ninjas. Qu’est-ce que j’étais à l’époque?


[Kisa s’approcha des aiguilles et en pris une entre les doigts de Mitsumi. Il n’y avait aucun défaut dans cette petite arme, l’aiguille était parfaitement lisse et, en le testant, le bout de l’arme était très coupant, au point où Kisa s’en blessa. La jeune fille fit un second test en tentant de briser en deux l’arme. Elle donnait tout ce qu’elle avait, aucune fissure n’était visible après tous ces efforts.]


Kisa : C’est si résistant, c’est pas croyable! À quoi bon vouloir en fabriquer si vous pouvez en faire vous-même? Tu veux essayer, Teruki?


[Teruki pris le senbon de Kisa pour tenter, à son tour, de le briser en deux! Il dû s’y prendre à quelques reprises, sous-estimant à chaque essaie la solidité de l’objet. Avec une grande force, finalement, Teruki arriva à briser l’arme en deux! Un son important se fit entendre, prouvant que la force qui avait été mise était grande.]


Teruki : C’est plus résistant que l’acier ce truc! Gikan, si j’étais à ta place, ton bouclier serait fait entièrement de hyoton!


Azuko : C’est la seule technique dont vous vous rappelez, Mitsumi-san?


Mitsumi : Jusqu’à maintenant, oui. Je vais devoir faire d’autres essais. * Sourit *


Azuko : Shizu, sort l’un de tes os.


Shizu : Non.


Azuko : Allez! Joue pas ta dure, c’est le moment de faire des tests, testons aussi la solidité de ton ossature en comparaison de la glace de Mitsumi-san.


Shizu : Ça ne sert à rien…


Hirosuke : Au contraire. Kyûsaku sait utiliser la glace lui aussi. Si tu sais à l’avance que ton ossature est plus solide que sa glace, ce sera toujours un avantage pour toi.


Shizu : * Soupire * …


[Shizu releva sa main pour faire des mouvements de vagues avec ses doigts, comme cherchant à y accumuler de l’énergie. Au bout de la première phalange de son index, Shizu fit sortir un os, déformé en aiguille, qui avait relativement la même taille que celle de Mitsumi ainsi qu’un diamètre similaire. Elle remit cette nouvelle aiguille à Teruki pour qu’il tente de la briser.


Pendant ce temps, Gikan avait voulu lui aussi essayé de briser l’un des senbon de Mitsumi, pour savoir s’il était capable lui-même de briser cette glace si tenace. Presque en même temps, les deux garçons tentèrent de briser leur aiguille respective! Comme pour son dernier test, Teruki dû s’y prendre à plusieurs reprises, repositionnant ses mains pour avoir une meilleure poigne. Cependant, comme pour Gikan de son côté, il n’eut aucun résultat…]


Gikan : Merde, impossible pour moi d’y arriver, c’est trop solide. En plus, c’est une glace bien froide, elle me gèle les mains.


Kisa : Tu t’attendais à quoi? C’est de la glace, c’est normal qu’elle soit froide.


Gikan : J’y connais rien à ces choses, je me disais que c’était une glace spéciale. Mitsumi-san les tient comme si ça ne lui faisait rien.


Hirosuke : Ils en parlent peut-être de cette résistance au froid, dans ces écrits.


Teruki : Argh!!! * Expire violemment * Mais c’est à n’y rien comprendre! Comment ça peut-être aussi résistant?! Ça toujours été le cas, Shizu?


Shizu : Réfléchis un peu, c’est Reïtarô qui m’a filé cette génétique… Évidemment que non.


Hirosuke : Prête-moi l’os, Teruki.


[Voulant à tout prix vérifier la chose, Hirosuke prit l’aiguille fait d’un os et l’une de celles de Mitsumi. Il déposa celle fait de glace sur une surface puis, avec la deuxième aiguille, le garçon tenta de rayer le peu de surface de la première. Avec un peu de force et de frottement, Hirosuke arriva à rayer la glace avec les os de Shizu.]


Hirosuke : Ça prouve que ton ossature est plus résistante que la glace de Mitsumi-san, c’est un avantage… Enfin, en espérant que Reïtarô ne soit pas capable de faire une glace plus résistance que celle de Mitsumi-san.


Azuko : Si l’on prétend que Mitsumi-san ait pu se rappeler instinctivement de cette technique avec les senbon, tu peux m’expliquer comment toi, l’Hyuga, arrives à utiliser le shikotsumiyaku de cette manière?


Shizu : … C’est à cause de la technique de modification de mémoires. Reïtarô a donné son œil à Takeru pour ne pas le perdre, et le soir où la Canopée s’est brisée, Takeru a défait une barrière dans ma mémoire. Je me souvenais instantanément que je possédais ce kekkai genkai et des techniques en lien.


Azuko : Dommage qu’il n’ait pas libéré les pensées de Mitsumi-san également, ç’aurait été un atout de plus.


Fusazô : Bon, c’est intéressant tout ça, mais Taizô-sensei nous attend certainement à l’extérieur. Si on veut connaitre ce qui s’est produit avec l’autre équipe et avoir le temps de m’entraîner convenablement, on devrait y aller, Shizu.


Teruki : T’as raison, on doit partir s’entraîner nous aussi, Gikan! Prend les senbon de Mitsumi-san, va falloir que t’arrives à les briser ces petits bouts de glace!


Gikan : Ça marche! Je dois y arriver moi aussi!


Azuko : Faites attention à vous, les jeunes. * Sourit *


[Chacun de leur côté, les ninjas rejoignirent les étages de cette tour souterraine respectif et pour l’équipe de Fusazô et Shizu, eux, devait rejoindre l’extérieur où Taizô les attendait maintenant. Il s’agissait de l’endroit où ils pourraient sortir de cette dimension. À un endroit bien choisis dans cet extérieur, ils rejoignirent Taizô et tous ensemble, à nouveau, ils furent téléporter dans cette salle plus qu’étrange. Rien n’avait changé, l’endroit était toujours aussi noir et aussi dépourvue de chakra.


Au vue de ce qu’avait dit Taizô la veille, s’il s’agissait d’un entraînement particulier cette fois-ci, il n’était pas étonnant qu’il faille un endroit particulier dans lequel s’entraîner.]


Shizu : J’ai bien compris que nous allions entrainer Fusazô dans cette pièce, mais il reste que nous avons le même souci. J’arrive peut-être à utiliser mon byakugan correctement, mais je n’arriverai pas à utiliser mon juken si je n’ai pas de chakra.


Fusazô : Si l’on veut invoquer Dote, il va falloir s’éloigner également. Sans chakra, je n’arriverai pas à le faire et c’est important.


Taizô : Ne vous inquiétez pas, vous pourrez le faire, j’ai pu en discuter avec Inuji-sama. Shizu, tu peux utiliser ton byakugan sur le tonneau? Ça enverra le signal nécessaire à Inuji-sama pour comprendre que nous sommes sorties.


[Tel que demandé, Shizu activa son byakugan face au tonneau. Au bout de quelques secondes d’attente, Inuji apparût sous sa forme projection télépathique.]


Inuji : Fusazô, Shizu, Taizô. * Salue de la tête * Je vais laissez Taizô expliquer le plus gros de la procédure pour ton entraînement au senjutsu, Fusazô. C’est très expérimentale, et potentiellement plutôt risqué, mais ç’a moyen d’apporter de rapides résultats si tu as la volonté nécessaire. Pour ce qui est de votre chakra habituel dans cet endroit, ne vous en faites pas. En touchant mon tonneau, il brisera momentanément les effets que cause cet endroit. Shizu pourra utiliser son juken normalement et Fusazô pourra invoquer.


Fusazô : Ce tonneau est de plus en plus utile à ce que je vois.


Inuji : Vous avez d’autres questions avant que je n’y retourne?


Taizô : Ça ira pour la suite, je vais leur donner les réponses s’ils en ont.


Inuji : Dans ce cas, bon entraînement et bonne chance, Fusazô... Tu en auras besoin.


[La projection télépathique d’Inuji disparût laissant les trois ninjas à leur entraînement maintenant. Grâce à son byakugan, Shizu arriva à voir un flux de chakra émerger du tonneau. Contrairement aux tenketsus et autres vaisseaux transportant le chakra qu’elle pouvait voir, le tonneau d’Inuji était lumineux et bien visible. Même les dessins gravés aux murs et toujours visible n’étaient pas aussi luminescent.]


Taizô : Ne le touchez pas maintenant, je voudrais vous expliquer les choses d’abord.


Shizu : Je crois avoir compris où vous vouliez en venir, déjà. Cette pièce nous donne la sensation de ne plus avoir de chakra et de ne pas pouvoir l’utiliser, mais je suis certaine qu’elle n’empêche pas le senjutsu de venir jusqu’ici.


Taizô : C’est exactement ça. Dans cette endroit, en l’absence de ton chakra habituel, ressentir le chakra naturel sera beaucoup plus facile, spécialement si Shizu t’aide à t’immobiliser grâce à ses techniques. Le problème dans cette histoire, c’est qu’il sera trop facile pour toi de le ressentir et comme ce sera facile… le senjutsu s’empara de toi à la même vitesse.


Fusazô : Un instant! Si ça entre en moi, je n’arriverai pas à trouver un équilibre si je n’ai plus de chakra. Je ne sais même pas comment gérer le senjutsu encore et hier vous disiez que ça pourrait me tuer.


Taizô : Si nous sommes là à t’assister, c’est pour t’aider à ne pas te laisser envahir par le senjutsu. J’ai apporté cet instrument. * Montre une tige *


Fusazô : Et qu’est-ce que c’est?


Taizô : Une tige particulière qui, au contraire de l’huile des crapauds, permet de repousser le senjutsu présent dans ton corps. Si les effets sur ton corps deviennent critiques, nous réagirons assez rapidement pour expulser le senjutsu pour que tu ne meures pas.


Fusazô : Les effets sur mon corps?! Qu’est-ce qui va se produire?!


Taizô : Tu te figes de plus en plus jusqu’à devenir une pierre. Tu ne feras vraiment plus qu’un avec la nature. Les signes seront visible pour nous, ne t’en fait pas.


Shizu : Vous disiez que nous l’assisterions… je croyais devoir seulement le paralyser.


Taizô : En y repensant, ton byakugan et tes techniques pourront nous être encore plus utiles, ça pourrait dépendre de la réussite de ton ami. Tout va se jouer dans les premiers tests… mais si ça devient trop dangereux, comme je te l’ai dit hier, Fusazô, nous arrêterons cette technique.


Fusazô : On… on va réussir, je ne dois pas abandonner. Tu veux bien m’aider, Shizu?


Shizu : Si c’est pour que tu ne te transformes pas en pierre…


Taizô : Dans ce cas, commençons par ton invocation et après, on fera les tests.


Fin du chapitre 275

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