Sasari Uchiwa

Chapitre 274 : Les bénéfices du voyage

5467 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 11/05/2020 01:58

Konoha – 8 septembre


[Un long moment s’était écoulé depuis le début du repas que partageait l’équipe de Gaï Maito et celle de Furûtsu, dans l’auberge de Sanshô. La marmite qu’avait préparée la propriétaire et son fils était maintenant vide, même les assiettes des invitées étaient maintenant redevenues pratiquement aussi propres qu’avant le début du repas.


Sasari, Mifuyi et Kumiko avaient fait une nouvelle fois leur révélation sur leur histoire. Bien sûr, tous les autres écoutaient l’histoire et les raisons des Uchiwa avec intérêt. Même Ranmaru et Karashi étaient attentif à ce qui se disait, ne connaissant rien de toute cette affaire eux aussi. Ils se demandaient bien comment et pourquoi Sanshô pouvait être au courant de cette histoire.]


Mifuyi : L’examen chunnin n’était qu’un prétexte pour nous pour entrer à l’intérieur du village et d’en apprendre un peu plus sur nous-même… Nous avons trouvé la preuve de ce que nous disons, dans ce journal. * Sort un journal *


Karashi : Que s’est-il passé ensuite?


Kumiko : Nous avons entendu pour Sasuke, nous savions qu’il était le frère de Sasari et qu’Orochimaru avait un œil sur lui. On a voulu aller le sauver nous aussi jusqu’à ce qu’on tombe sur un groupe.


Sasari : On nous a proposé de l’aide pour arriver à nos fins. Nous faisions tous partie de cette organisation, hormis Junko. Nous étions en mission pour ce groupe lors des festivités en Iwa, nous voulions des informations sur des personnes que nous voulions sauver, suite à d’autres évènements.


Neji : Qu’est-il arrivé de ce groupe? Qui en était à la tête?


Akino : Nous n’avons pas à entrer dans les détails, vous en savez déjà beaucoup. Si on commence à parler, il y a moyen que d’autres se mêlent encore de nos affaires et de nous attirer encore plus d’ennuis.


Neji, s’adresse à Itomi : Lorsque je t’aie croisée en Iwa, tu étais accompagnée d’une autre fille qui n’est pas ici. Pourquoi ne vous accompagne-t-elle pas?


Itomi : Elle est sur une autre mission, tout simplement, avec d’autres membres de notre groupe. Nous nous débrouillons maintenant tous ensemble sans la Canopée.


Neji : Cette fille, qui est-elle? J’ai pu voir son visage ce jour-là… ses yeux aussi… Nous sommes plusieurs à penser que…


Akino : Ça-ne-te-re-garde-pas.


Neji : Spécialement moi, à ce que je vois. J’en étais certain. Vous saviez qui elle est vraiment.


Itomi : Nous savons qui est Kurenaï et son équipe. Nous les avons croisés durant leur dernière mission…


* Étonnement de l’équipe de Konoha *


Itomi : Il n’est rien arrivé avec cette équipe, il n’y a pas de raison qu’il y arrive quoique ce soit avec la vôtre.


Lee : De qui est-ce qu’on parle?


Tenten : Cette fille dont tu m’as parlé, Neji… si je comprends bien, elle est aussi…


[Neji, qui avait gardé son bandeau frontal, l’enleva face à tous les ninjas assis à table. Tous pu clairement voir le jûinjutsu sur le front de l’Hyuga. Ça en surprit quelque peu les autres.]


Neji : Elle ne portait pas ce sceau sur son front et je doute qu’elle puisse être de la branche principale, il y a quelque chose qui ne va pas.


Tenten : Alors c’était bien une Hyuga aussi. C’est possible ça?


Neji : Depuis longtemps, le clan s’efforce à ce qu’un tel événement ne puisse pas se produire. Une partie de moi aime se détacher de règles imposées depuis si longtemps par la branche principale, mais une autre partie de moi-même avoue qu’il ne s’agit pas d’une situation acceptable…


Gaï : Cependant, si cette jeune fille n’a pas grandi à l’intérieur même de son clan, il est difficile pour elle d’accepter des règles dont elle n’a jamais entendu parler. Il faut savoir se mettre à sa place, elle n’a aucun attachement envers votre famille… comme les jeunes gens devant nous.


Tenten : Je crois que c’est ce que voudrait Hinata, c’est même ce qu’elle a dû lui dire, si elle le sait. Tu l’as connais bien, pas vrai, Neji? Elle n’est pas comme les anciens de votre clan, Hinata a elle-même du mal avec toutes ses règles.


Neji : …


Lee : C’est très bien tout ça, mais pourquoi êtes-vous ici maintenant? Comment connaissez-vous Sanshô-baasan?!


Ranmaru : J’aimerais comprendre, moi aussi.


Sanshô : Tu as bien écouté l’histoire de Sasari et Mifuyi, n’est-ce pas, Lee? Sasari était sous la tutelle de Shibaa Nakajima et Mifuyi sous celle d’Inuji Nakajima. Je fais aussi partie de cette famille, je me nomme Sanshô Nakajima. Nous n’en parlons pas beaucoup désormais puisque ma famille se fait vieille et qu’elle n’est jamais ressortit au grand jour, mais les Nakajima, depuis fort longtemps, sont loyaux et fidèles envers la famille des Uchiwa. Nous sommes en bon terme avec Konoha grâce à eux, ce qui nous a été grandement profitable par le passé, nous leurs fournissons beaucoup de ressources et nous acceptons souvent des services comme celui que Shibaa et Inuji ont pu accepter. Je tiens encore au clan Uchiwa et j’avais été mise au courant pour ce plan qui avait été mis en place par ce dernier. Sasari et Mifuyi n’étaient pas des inconnus pour moi dès le jour où j’ai pu voir le symbole qu’aborde leurs manteaux, je suis d’ailleurs très heureuse qu’ils l’aient gardé.


Junko : Alors, ce symbole dans le dos de vos manteaux, c’est vraiment quelque chose? Et moi qui croyais que c’était là que pour faire joli…


Sanshô : Non, au contraire, il y a bel et bien une réelle signification derrière. Il symbolise notre union. Il est très ancien, à tel point que je ne pourrais pas vous dire depuis quand il existe.


Neji, à Junko : C’est étrange, tu parles comme si tu ne faisais pas partie de leur groupe.


Akino : C’est le cas. Si nous sommes ici, c’est en partie à cause d’elle.


Junko : Faux. Il s’agit de votre mission, pas la mienne. Si vous voulez des résultats concluant pour la suite des choses, oui, nous devions venir ici. Ne me met pas tout sur le dos trop vite, Akino.


Akino : En partie j’ai dit! Hum… Nous voulions parler à Ranmaru, spécialement.


Ranmaru (Étonné) : Moi?!


Junko : C’est toi qui accompagnais Raiga Kurosuki, n’est-ce pas?


* Étonnement des ninjas de Konoha *


Ranmaru : Vous connaissiez Raiga? Oui, c’était moi… avant qu’il ne meurt.


Junko (Sourit narquoisement) : J’arrive pas à croire qu’ils avaient raison, vous aviez vraiment une piste. Ranmaru, qu’est-il arrivé à Kiba, les épées des Raiga?


Ranmaru : Tu connais le nom de ses épées? Pourquoi tu y intéresses-tu?


Lee : Ce sont les épées qu’utilisaient Raiga?


Tenten : Je connais ces épées, elles font partie de celles que possédaient les sept épéistes de Kiri. Kisame, le type que nous avons affronté avec Gaï-sensei, vous vous souvenez, il possédait une épée en dent de requins.


Gaï : J’ai combattu un Kisame, moi? À quoi ressemblait-il?


Tenten : Kiba sont des épées spéciales comme celle de Kisame.


Junko : Je les cherche car elles m’appartiennent désormais, tout simplement.


* Étonnement de tous*


Karashi : Comment elles peuvent t’appartenir?! Elles étaient à Raiga et d’autres personnes les ont trouvés. Je suis persuadé que Raiga n’avait pas fait un lègue de ses épées à qui que ce soit et si c’était le cas, elle devrait aller à Ranmaru.


Junko : T’as tout faux, ces épées appartiennent à Kiri, aux sept épéistes, et celles-ci me reviennent. En temps normal, par ailleurs, aucun des sept épéistes de l’ancienne génération n’aurait eu le droit de déserter avec les épées en leur possession.


Karashi : «L’ancienne génération»? C’est vrai ce qu’elle dit, maman? Il y a une nouvelle génération d’épéistes de Kiri?


Sanshô : Oh… ça fait un moment que je ne m’intéresse plus à ce genre de chose…


Lee : Gaï-sensei, elle dit vrai?!


Gaï (En réflexion) : * Les bras croisés * Hmm, je ne crois pas avoir entendu ces informations pour les certifier. Ça ne fait pas si longtemps que Kiri a un nouveau Kage, cette personne a pu vouloir recréer ce groupe de ninjas, même si cela m’étonne qu’on veuille reformer cette bande.


Junko : Il n’y a rien du tout d’étonnant là-dedans! Ce que je dis est vrai puisque j’en fais partie! Je travaille personnellement pour Mei Terumi, la Mizukage! Et puis de toute manière, je n’ai pas à me justifier autant! C’est vous qui l’avez où est-ce quelqu’un qui les a ramassées?!


Lee : C’est nous qui avons affronté Raiga à l’époque, il a succombé sous nos yeux… mais ça remonte à il y a longtemps, je ne me souviens pas de ce qui a pu se produire de ces épées. Elle manipulait la foudre, j’ai raison?


Junko : * Soupire * Vous êtes exténuant… Vous dites «oui» ou «non» à la question, arrêtez de tourner autour du pot!


Mifuyi : Tu sais ce qui est arrivé, Ranmaru? Nous en avons réellement besoin pour notre mission. Nous avons quelqu’un à affronter et si l’on veut s’en sortir le mieux que possible, ces épées pourraient faire la différence, apparemment.


Ranmaru : Raiga Kurosuki était quelqu’un d’important pour moi, même si je sais qu’il était un criminel impitoyable. Il m’a sauvé de la solitude, il m’a fait voir le monde… un monde que je ne pouvais pas voir de moi-même au vue d’un handicape que j’aie. Ces épées faisaient partie de lui… Ça ne me plaît pas de vous le dire, mais nous avons enterré les deux épées à Katabami Kinzan, comme s’il s’agissait de son corps, puisqu’il a été foudroyé et désintégré par cette dernière attaque.


Junko : * Soupire à nouveau * C’est fichu. N’importe quels pilleurs de tombes pourraient être allés les prendre. Ce sont des épées puissantes… Si on ne les protège pas, elles vont dans les mains de personnes idiotes et incompétentes.


Ranmaru : Nous n’étions pas beaucoup à ses funérailles, même Karashi et Sanshô-baasan n’étaient pas présents! Raiga avait des ninjas sous ses ordres et ils ont tous été arrêtés et n’ont pas pu assister à ces dernières. Il n’y avait que des personnes travaillant dans les mines de Katabami Kinzan qui étaient présentes.


Junko : Les rumeurs peuvent se répandre rapidement. Même Kiri était au courant de la mort de Raiga alors que ce dernier avait déserté et n’avait pas donné de nouvelles depuis longtemps.


Kumiko : On ne doit pas perdre espoir aussi rapidement. Les gens de ces mines savent peut-être quelque chose ou avec chance, les deux épées sont toujours enterrées. Où l’avez-vous enterrez?


Ranmaru : Vous promettez de ne prendre que les épées et d’enterrer à nouveau le cercueil de la même manière que nous l’avons fait?


Kumiko : Je te promets que personne ne saura que nous sommes passés.


Sanshô : Si vous avez une carte avec vous, Ranmaru vous indiquera demain l’endroit où vous devriez aller. Vous ne partirez pas ce soir, tout de même?


Itomi : * Pointe Sasari * À vrai dire, je crois que ce sera assez difficile avec un type qui dort déjà. * Sourit *


[Durant le temps de la conversation pour savoir où se trouvait les épées portées anciennement par Raiga, Sasari s’était endormit sur place, se maintenant naturellement en équilibre, assit à table, toujours. Le voir ainsi fit sourire Sanshô qui en était soulagée de pouvoir garder ses clients pour cette nuit. Elle se leva d’où elle était assise pour commencer à desservir la table.]


Kumiko : Quelques personnes en Konoha connaissent notre histoire et qui nous sommes vraiment. Kakashi et cette Kurenaï, en autre… Jiraya aussi, malheureusement.


* Étonnement des ninjas de Konoha *


Kumiko : Jusqu’à maintenant, ces personnes ont bien voulu ne dévoiler aucune des informations à notre sujet… On souhaiterait le faire nous même le moment voulu, vous comprenez?


Lee : Je ne saisis pas, qu’est-ce qui vous retient de ne pas vouloir faire partie du village de Konoha? Je suis assurée qu’Hokage-sama ainsi que tout le village vous accueillerais les bras ouverts.


Kumiko : Pas tous non… Ce monde est parsemé de personnes qui ne pensent pas comme vous et nous l’avons vécu à plusieurs reprises. Certaines personnes n’hésitent pas à se servir de vous dans l’ombre pour en tirer les bénéfices. Nous sommes capable de nous débrouiller par nous-même.


Gaï : Ces personnes refuses de se rajeunirent et ce parce qu’elles n’ont pas vue l’étendue de ce que cette nouvelle génération est capable! Si vous frappez un grand coup tous ensemble, je suis certain que la jeunesse pourra l’emporter et balayer ces vieilles habitudes ninjas! Vous devez oser vous affirmer et montrer qui vous êtes. Vous pourriez avoir plus de positif que de négatif, j’en suis convaincu! * Affiche un grand sourire * Vous savez, si je reste aussi jeune, moi, c’est bien grâce à mes élèves! Je ne regrette pas une seconde d’être devenu un sensei et je suis fier de dire qu’ils sont les personnes dont je suis le plus heureux d’avoir rencontré, pour tout ce qu’ils m’apportent!


Lee (Émotif) : Gaï-sensei!!! Vous êtes une source d’inspiration pour moi à chaque jour! Vous aussi, Tenten, Neji!


Tenten (Embarrassée) : Héhé… hum, on pourrait s’arrêter là? Merci, Gaï-sensei, mais c’est très embarrassant…


Gaï : Ne soit pas timide, Tenten, et montre comment la jeunesse peut être forte et surpasser tous les malaises!


Mifuyi : Vous… vous n’allez rien dire, n’est-ce pas?


Gaï : Que vous vous soyez ouvert à nous est déjà un grand pas dans la bonne direction! Je ne peux que le respecter! Je crois que vous serrez davantage heureux de vivre cette expérience que si vous vous dévoiliez vous-même au reste du monde! Hors de question que je le fasse pour vous!


Lee : Bien dit! Moi non plus!


Tenten : Eh bien…


Sanshô : Je vous le demande aussi, laissez à Sasari, Mifuyi et Kumiko le temps de s’ouvrirent eux même au monde qui les entourent.


Tenten : Raah, bon, très bien. Mais si quelqu’un d’autres m’en parle, je ne nierai pas ne pas vous connaitre… du moins, le peu que je puisse connaitre de vous.


Neji : …


Gaï : Neji!


Neji : Hmm…


Gaï : Neji!!


Neji : Tss!


Gaï : Nejiiiii!!!


Neji : Ça va, arrêtez! Je ne rapporterai rien, hormis, à une personne. J’aimerais connaitre davantage la décision d’Hinata-sama à ce propos. Je promets de n’en parler à personne d’autre hormis elle.


Itomi : C’est d’accord. * Sourit *


Akino : Itomi!


Itomi : Ça va, Akino. Gnihi, j’ai déjà hâte d’annoncer à Shizu qu’on a tout révélez à son propos! Imagine la tête qu’elle fera quand elle l’apprendra. * Se frotte les mains ensemble * Il est temps que Shizu vivent un peu de bouleversement dans sa vie. * Sourit *


Junko : Shizu… c’est celle ayant perdu toute dignité, c’est ça? * Sourit * Je ne te connaissais pas comme ça, Itomi. Ce côté de toi commence à m’intéresser.


Itomi : Tss… quand tu commences à t’intéresser, ça ne me plait pas beaucoup.


Akino : Itomi vient de Kiri. * Sourit malignement *


Junko et Itomi : Quoi!?


Itomi (Embarrassée, rouge) : Akino! C’est pas vrai, n’en croit pas un mot, Junko! Pourquoi tu dis des choses comme ça, Akino!? Je ne t’aie rien fait, moi!


Junko (Subjuguée) : …


Akino (Sourit) : Shizu ne sera pas la seule à être bouleversé dans sa vie.


Itomi : C’est pas pareil! Roh!


[D’un coup, d’une manière plus qu’étonnante, Gaï tapa de ses mains violements sur la table, tentant de retenir un sourire beaucoup trop grand qu’il avait au visage. Il en tremblait presque d’excitation. Les autres personnes autour, surprises, attendaient, inquiètes, la réaction suivante qu’allait avoir le jonin…]


Gaï : Aaah! C’est décidé, vous me plaisez bien les jeunes! Lee, Tenten, Neji, nos plans vont légèrement changer! Peu importe ce qu’il adviendra, nous allons aider ces ninjas à trouver Kiba!


Tenten, Neji, Akino, Junko et Mifuyi (Étonnés) : Hors de question!


Tenten (Désemparée) : Je savais qu’il allait dire quelque chose comme ça!


Lee : Woah! Gaï-sensei, c’est la meilleure idée que vous n’ayez jamais eux!


Mifuyi : Non! Vous ne ferez rien du tout! On n’a pas besoin d’aide!


Kumiko : Pourquoi? Je ne comprends pas cette décision?  


Gaï : Vous me paraissez être de bonnes personnes et j’ai envie de vous prouver que ça vaut la peine de s’ouvrir à des gens comme nous! Vous allez découvrir la volonté du feu de Konoha! À dix ninjas, nous retrouverons ces épées en un rien de temps! En plus, avec mon équipe, nous connaissons bien la région et on pourra aisément vous guider dans le pays des rivières!


Sanshô : Lorsque j’avais mon restaurant à Katabami Kinzan, ils étaient déjà mes clients les plus fidèles et les plus réguliers. Je ne doute pas qu’ils seront de très bons guides pour vous. Les gens des mines les reconnaitrons aussi, à en point douter.


Tenten : Gaï-sensei! Notre mission actuel prévois déjà d’être assez longue, on ne va quand même pas ajouter cette tâche en plus, c’est insensé!


Lee : Ces derniers temps, je trouve que tu t’es ramollie, Tenten. On est les meilleurs, ça ne devrait pas nous poser soucis en temps normal.


Gaï : Lee à raison! Tu es moins vaillantes ces derniers temps, tu t’es affaiblie.


Tenten : Mais n’importe quoi! Vous cherchez simplement à me faire culpabiliser pour que j’accepte vos plans qui risquent de mettre l’Hokage en furie! On a des délais à respecter.


Gaï : Et on les respectera, je te le promets! Je me porte responsable de l’échec de cette mission si j’ai tort!


Tenten : Mais dit quelque chose, Neji!


Akino : Oh! Vous êtes sourd ou quoi? On n’a pas dit oui! Déjà que Kiri se mêle de nos affaires, on ne va quand même pas accepter des personnes provenant de Konoha en plus!


Gaï : Ça m’est égal que vous refusiez. Si vous essayez de nous semer demain matin, nous allons vous traquer pendant tout le trajet pour vous rattraper, tout simplement! Nous nous défendrons du mieux qu’on le pourra si vous venez qu’à vouloir nous dissuader en nous attaquant! Ça fera un parfait entrainement pour Tenten!


Lee : Pister des ninjas et se défendre de leurs coups si besoin, c’est un entraînement qui me plait, ça!


Akino : Argh, n’importe quoi!


Gaï : Vous avez intérêt à vous lever tôt demain car avec un byakugan en poche, ça ne sera pas facile de nous semer, je vous le garantis.


Mifuyi : Kssh, quelle plaie… Si c’est un challenge que vous proposez… On va dormir maintenant dans ce cas!


Lee : J’y vais aussi, maintenant! J’arriverai à m’endormir avant vous!


Tenten (Désespérée) : Mais dans quoi on s’embarque avec ces deux-là…


Gaï : Tenten, c’est ton moment! Puisque tu es devenu plus paresseuse récemment, tu arriveras à t’endormir plus rapidement aussi! Il faut vite allez dans nos chambres!


Tenten : Je ne suis pas une paresseuse! Arrêtez!


Mifuyi : Tss, ça ne se passera pas comme ça, vous n’aurez pas l’avantage! Vite Kumiko, on transporte rapidement Sasari, il est déjà endormit, lui!


[Dans un moment burlesque, d’un côté, Gaï et Lee s’empressèrent d’agripper Tenten et Lee pour les tirer à vouloir monter à l’étage le plus rapidement possible! De l’autre, Mifuyi, bien déterminé à ne pas se faire surpasser par les ninjas de Konoha, pris Sasari tout aussi violemment pour le trimbaler à toute vitesse en direction des chambres, suivit très rapidement par Kumiko, embarquée dans le moment. C’était la course à celui à atteindre les escaliers le premier! Itomi embarqua à son tour en se levant elle-même, mais aussi Akino, qui, surprise, se faisait pousser dans le dos par son amie! Tous arrivèrent au même moment à l’entrée des escaliers, créant maintenant un bouchon! Aucune des deux équipes ne voulaient céder le passage à l’autre!


Junko assistait de loin, un peu surprise par la scène, mais aussi amusée, comme pouvait l’être Ranmaru, Karashi et Sanshô. Les deux équipes, forçant de tous leurs muscles pour arriver à passer les premiers, arrivèrent qu’à briser ce bouchon, en même temps, pour que tous les ninjas puissent monter, finalement! Ceux qui restaient au rez-de-chaussée pouvaient entendre une multitude de pas de course à l’étage qui heurtaient les planchés, ils entendirent des portes se fermées farouchement puis… un silence complet.


Sanshô affichait un grand sourire réjouissant en direction de là où les ninjas s’étaient dirigés, heureuse de voir tous ces gens ainsi.]


Karashi : Ils sont complètement fou ces ninjas… C’est à peine s’ils se connaissent. Ç’a commencé presque en un affrontement, à en casser ma louche et là… À bien y penser, c’était encore un affrontement, d’une certaine manière.


Sanshô : Gaï Maito a raison. Je crois que ces jeunes ont encore beaucoup à découvrir de ce que peut leur réserver le monde. Ça fait partie du voyage; faire des rencontres qui changent nos vies. Je suis contente que tu aies accepté notre hospitalité, Ranmaru.


Ranmaru : Je ne regrette pas ce choix, loin de là, maintenant, Sanshô-baasan.


Junko : Ce Gaï Maito me fait presque penser à Mei… en plus idiot. «Voyager pour rencontrer des gens»… * Sourit * Dites, votre curry était des plus délicieux tout compte fait, vous n’en n’auriez pas d’autres, par hasard?


Karashi : Il fallait y penser avant de casser mes ustensiles, hmpf!


Sanshô : Junko, n’est-ce pas? Si vous ne partez pas trop tôt, demain matin, je vous promets de vous faire un excellent repas avant votre départ. * Sourit *


Junko : Vraiment?! Je n’ai connu aucun membre de la famille Nakajima, mais vous donnez une très bonne première impression, Sanshô-san. Vous semblez plus ouverte d’esprit que bien des gens de votre âge.


Sanshô : Junko, je ne sais pas quel est ton rôle dans Furûtsu, mais lorsque tu trouveras ton armement… veille bien sur eux de ma part, tu le veux bien? * Sourit *


Junko : … * Silence * Je ne suis pas une Nakajima, moi… mais bon, je verrai ce que je peux faire… Et pour ça, par contre, je devrais peut-être aller dormir d’abord, moi aussi.


[Par respect, après s’être levé d’où elle était assise, Junko s’inclina face à ses hôtes pour finalement, elle aussi, rejoindre ses coéquipiers à l’étage du dessus. La soirée était définitivement terminée, mais la rencontre n’allait pas s’arrêter là pour autant.]


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Konoha – 8 septembre


[Tel que dit et accepté par Taizô, Fusazô avait commencé son entraînement à vouloir apprendre les bases du senjutsu et tout ce que pouvait lui apprendre son nouveau sensei en lien avec cet art. Les instructions étaient simples, Taizô expliqua que pour laisser le senjutsu, cette énergie naturelle, entrer à l’intérieur de son corps, il fallait que l’utilisateur soit complètement immobile… C’était beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Toute la journée, Fusazô tentait de se détendre, mais aucun résultat visible n’était apparaissant.


Il s’agissait bien des bonnes techniques puisque Taizô démontra à plusieurs reprises qu’il savait le faire. Même Hane, Ukoro, Kegawa et Kara, les chiens accompagnants Inuji, étaient eux aussi présents et confirmèrent qu’ils s’agissaient de la bonne méthode.


Comme lui avait conseillé Fusazô, pour cette journée, Shizu avait accompagné son ami pour assister à son entrainement. Elle n’avait pas osé s’y essayer… elle ne faisait qu’observée, sans savoir si elle était réellement intéressée.]


Taizô : Navré, Fusazô… je n’ai pas l’habitude d’avoir d’élèves. Je ne suis pas familier avec ce que je dois dire. Un entrainement pour moi m’est beaucoup plus facile à visualiser qu’un entraînement pour quelqu’un que je ne connais que très peu.


Fusazô : Je ne peux pas vous en vouloir, Taizô-sensei, mais je pense que je comprends les bases de mieux en mieux. Je ne les applique peut-être pas à la perfection, mais j’arrive à les concevoir… enfin, je crois.


Taizô : À vrai dire, il reste encore quelques étapes avant d’arriver au stade final. Cette étape où tu ne veux faire qu’un avec la nature n’est que la première des étapes. Ensuite, lorsque tu arriveras à ressentir le senjutsu autour de toi, tu devras le faire entrer dans ton corps, mais tu ne devras pas la laisser t’envahir ou sinon tu risques d’y perdre la vie. Tu devras entraîner ton corps à maintenir un équilibre entre ce chakra naturel et ton chakra personnel.


Fusazô : Que!... Y perdre la vie?!


Taizô : Tant que je suis avec toi, tu ne risques rien. Il suffit qu’une personne soit près de toi lorsque tu t’entraînes pour éviter que tu ne sois contaminé entièrement par le senjutsu.


Hane : Tu as peut-être du talent Fusazô… mais il te reste encore beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup…


Ukoro : Ça va, Hane! Ne l’aide pas plus que ça! Le senjutsu est un art secret, on ne devrait pas l’enseigner aussi impudemment! Grr! Ces ninjas devraient démontrer un peu plus de respect.


Taizô : Ton intérêt prononcé à observer les animaux te donne un avantage certain pour l’apprentissage du senjutsu, je peux te l’assurer. Lorsqu’une bête t’approche sans crainte, c’est un bon signe que tu sais rester calme.


Fusazô : Le souci, c’est que je n’ai aucune indication de si je suis réellement immobile ou non. Je suis en méditation depuis plusieurs heures maintenant, mais je n’arrive toujours pas à ressentir le chakra naturel.


Taizô : C’est un sens bien particulier à développer, tu n’arriveras pas à la ressentir avant un bon moment. Le plus important dans cet entraînement est de ne jamais abandonner… jamais. Tu dois être déterminé à vouloir réussir, à vouloir passer beaucoup de temps à l’apprentissage du tout. Je crois que tu as un potentiel, Fusazô, mais comme je le disais, tu es la première personne que j’entraîne à le faire…


Ukoro : Ce que Taizô-sama essaie de dire, c’est qu’il y a de forte chance que tu n’y arrives jamais! Abandonne!


Fusazô : Non, vous avez raison Taizô-sensei, je ne veux pas abandonner. Je souhaite réussir à apprendre le senjutsu!


Kara : Taizô-sama… comment faisiez-vous à l’époque, lors de votre entrainement?


Taizô : C’est vrai, je n’y avais pas réfléchit. Hmm, voyons, comment je faisais déjà? * Étonnement * Mais oui! C’est parfait! Comment je n’y ai pas réfléchis plus tôt!? C’est Inuji-sama qui m’entraînait à l’époque et la méthode utilisée pour m’apprendre à m’immobiliser était dû à une technique particulière qu’il faisait sur mon corps. Toi, Shizu, tu es Hyuga, n’est-ce pas? Si tu arrives à voir les tenketsu de Fusazô, je crois que ça pourrait être l’idéal pour le forcer à être immobile. Grâce aux techniques d’Inuji-sama, j’ai pu apprendre et imiter les effets de la technique. J’arrive à reproduire les effets de ces dernières pratiquement instinctivement maintenant.


Shizu : Il y a un souci… je ne peux pas utiliser le byakugan ici.


Taizô (Étonné) : C’est vrai, j’avais oublié ce détail. C’était pourtant le meilleur moyen pour t’apprendre ce que c’est d’être immobile…. * Réfléchit * Ça ne me plait pas, mais j’ai envie de tenter quelque chose.


Kegawa : Vous avez des envies qui ne vous tente pas, vous?


Taizô : Fusazô, ça risque d’être dangereux, mais l’on pourrait combiner la première et la deuxième étape.


Fusazô : La première et la deuxième étape? Vous disiez que la première était de s’immobiliser complètement pour arriver à sentir l’énergie naturel autour de soi et la deuxième, la laisser m’envahir tout en la combattant. Comment on procède?


Taizô : Il s’agit d’une méthode qui a été en partie trouvé par Inuji-sama. Dans certaines de ses études sur le senjutsu, il avait découvert les méthodes de quelques peuples animaliers pour s’entraîner à maitriser le senjutsu. Apparemment, le légendaire Jiraya aurait appris le senjutsu avec les batraciens, ceux qu’il invoque en permanence. La méthode employée par les crapauds est une huile bien particulière qui a comme propriété d’attirer l’énergie naturel vers celui qui s’en enduit le corps.


Fusazô (Étonné) : Alors je vais devoir m’enduire le corps d’huile?


Taizô : Impossible, malheureusement. Cette huile ne se conserve que dans des conditions climatiques particulières que nous n’avons pas ici. Mais il ne s’agit que d’une méthode comme une autre. Comme je te l’ai dit, nous avons notre propre méthode, mais pour ça, on va devoir sortir du tonneau.


Fusazô : Sortir du tonneau? On va devoir aller quelque part?


Taizô : Cet endroit qu’à trouver Inuji-sama, dans ces montagnes, est bien plus utile que vous ne pouvez le croire. Je crois que ça suffit pour aujourd’hui, qu’en pensez-vous? Nous n’allons pas sortir aujourd’hui, mais plutôt dans les jours à venir.


Fusazô : Ça tombe bien. Les autres ont certainement dû invoquer un ami à moi, un chat. Il avait un message à leur transmettre et ils ont très probablement des informations à nous partager eux aussi. Malheureusement, on ne peut rien invoquer ici.


Ukoro : Un chat!? Vous avez dit ; «un chat»!?


Hane : Bon sang, je suis heureuse que tu n’aies pas réussi à invoquer de chat ici, ils me font si peur…


Shizu : On doit informer rapidement l’autre équipe qu’ils doivent préparer leur meilleur genjutsu pour trouver le parchemin du panda Daiki. On aurait dû le faire avant toute chose…


Taizô : Nous le ferons demain dans ce cas, je vous le promets. Fusazô, prépare-toi psychologiquement pour cette journée. Si tu es déterminé à vouloir apprendre le senjutsu, on va passer à un tout autre niveau si ça fonctionne. Si c’est trop risqué, nous abandonnerons immédiatement les essaies, mais si c’est le contraire, il y a moyen que tu te familiarises avec le senjutsu en un temps record!


Fusazô (Étonné) : Je serai prêt, Taizô-sensei!


Fin du chapitre 274

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