Sasari Uchiwa

Chapitre 276 : Quitte ou double

6447 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 07/06/2020 20:41

Konoha – 9 septembre


Dote : Ah, Fusazô, enfin. J’aurais cru que tu m’aurais invoqué plus tôt. Tu sais, se faire invoquer de la sorte aussi souvent me demande d’être à l’affut à tout moment. Je ne peux faire pratiquement aucune longue activité sans penser que je vais pouvoir disparaitre à chaque instant.


Fusazô : Salut, Dote. J’en suis désolé, vraiment, mais tu es notre meilleur moyen pour rester en communication avec la seconde équipe.


Dote : * Inspecte autour de lui * Et toujours à m’invoquer dans des endroits aussi étrange et avec des odeurs… y’a un chien dans les parages où je rêve?


Taizô : Dote alors? Enchanté de faire votre connaissance. C’est possiblement moi qui porte cette odeur, j’ai des compagnons très près de moi qui sont canin.


Dote : Hmm… un nouveau visage. Enchanté également, humain. Et… Aaah! Oh non, pas Shizu! * Cri * Ouste, sorcière!


Shizu : …


Dote : Fusazô, j’en marre de ces filles humaines! Tu ne m’avais pas dit qu’il y en aurait autant dans l’autre groupe! Il y en a même eu une qui a osé m’agripper et me… flatter…


Fusazô : Tu aimes bien te faire flatter habituellement, non?


Dote : Il n’y pas que ça, Fusazô! Elle… elle était bien différente des autres. Je ne sais pas comment, mais elle a trouvé mes points faibles rapidement, je n’ai rien pu faire pour me défendre! J’étais sous son emprise.


Shizu : Qui?


Dote : Kssh! Ne me parle pas, toi!


Fusazô : C’est vrai, Junko. Tu l’as vue?


Dote : Oui! C’est elle, cette Junko! Avec sa chevelure rose et ces dents acérées.


Fusazô : Et comment ils étaient dans ce cas? Qu’est-ce qu’ils ont dit? Ils vont bien?


Dote : Si c’est à propos de cette fille, ils m’ont dit de vous rassurer sur son cas et qu’elle sait se rendre utile. C’est même Akino qui m’a dit de le dire alors… Malgré qu’ils n’avaient pas tous l’air de la porter dans leur cœur.


Fusazô : Elle avait l’air d’avoir un tempérament assez particulier… je n’ai pas réellement porté une grande attention sur son cas le jour de notre départ.


Shizu : Et après, ils ont dit quoi?


Dote : J’y viens! Impatiente! Argh! Où j’en étais… Hum! Première des choses, ils disent qu’un certain Orochimaru aurait été tué par un Sasuke.


* Étonnement des trois ninjas *


Taizô : Quoi!? C’est vrai ça? Orochimaru n’est quand même pas n’importe qui, c’est l’un des ninjas légendaires de Konoha, il avait tué le sandaime Hokage et le yondaime Kazekage. Il a même fait partie de l’Akatsuki.


Dote : Encore une fois, je ne fais que rapporter ce qui a été dit. L’autre équipe regarde pour la suite des choses sur le cas de ce Sasuke.


Fusazô : Ça moyen d’être beaucoup moins inquiétant pour eux…


Dote : Ensuite, ils ont dit que Hide et Juri, si je me souviens bien de leur nom, sont en sécurité désormais. Pour ce que ça peut bien signifier, vous le saurez mieux que moi.


Shizu : Et après?...


Dote : Hmpf… Le garçon a dit que l’Akatsuki n’embêtera plus votre groupe. L’endroit en Taki est de nouveau accessible selon eux.


Fusazô : Elle ne nous embêtera plus? Qu’est-ce que ça veut dire? Ils ont fait quoi?


Dote : Si tu veux des détails, je pourrai le leur demander la prochaine fois qu’ils m’invoqueront, mais pour le moment, c’est tout ce qu’ils m’ont dit.


Shizu : Où se trouvaient-ils lorsqu’ils t’ont invoqué?


Dote : * Soupire * Dans les ruines d’une maison abandonnée. Le garçon était allongé sur un lit seulement. Ils n’étaient pas particulièrement propre, il est possible qu’ils aient combattu durant tous ces jours, mais impossible de savoir si c’est le cas et de savoir qui ils ont affronté.


Fusazô : À les connaitre maintenant, pour que nous n’ayons plus de pépins avec l’Akatsuki, c’est qu’ils ont dû croiser leur route. Ils sont malade…


Taizô : Mais au moins en vie, ce sont de bonnes nouvelles à ce que je vois.


Dote : C’est tout ce dont ils m’ont informé… et bien sûr, je leur aie fait ton message. C’était tout juste hier. Ils sont contents que tu ailles mieux, Fusazô. Ils ont déduis que puisque tu as levé la restriction d’invocation de ma personne, que tu allais mieux depuis vos derniers jours en Kiri… Je n’étais pas au courant pour la mort de Naru, Fusazô. J’ai été désolé de l’apprendre.


Fusazô : N’en parlons plus maintenant, je dois passer à autre chose. Je vais devenir plus fort maintenant et ce avec mes amis. Pour eux. * Sourit *


Dote : Je suis content de l’apprendre aussi, dans ce cas. J’imagine que c’est ce dont tu voulais me parler il y a deux jours… Alors, maintenant que vous savez tout, vous avez un nouveau message à faire passer?


Fusazô : On y est arrivé, nous avons trouvé le tonneau d’Inuji. Je vais t’expliquer les choses et tu devras le leur dire. Ils auront une tâche, eux aussi, à accomplir.


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Konoha – 9 septembre


[L’auberge de Sanshô Nakajima était maintenant loin derrière, cela faisait maintenant quelques heures que les deux équipes, celle de Furûtsu suivit de celle de Konoha, étaient en chemin pour le village de Katabami Kinzan. La route pouvait être longue et de ce fait, même si l’équipe de Furûtsu voulait préférablement distancer celle qui les suivait, le rythme de croisière n’était pas au plus haut, ne voulant pas s’épuiser inutilement, mais tout de même rapide.


Akino et Junko étaient toujours, elles, quelque peu derrière à suivre le tout et tenter de rattraper le groupe au vue d’un léger retard pris.]


Junko : Akino.


Akino : * Soupire * Quoi…


Junko : Je veux en savoir plus sur toi. Hier, quand les Uchiwa ont raconté leur histoire, vous ne faisiez pas tous partie du même groupe à la base. Qu’est-ce qui t’a poussé à mettre ce manteau?


Akino : Ça t’importe vraiment? Pourquoi tu veux savoir? Tout ce que tu voulais y’a deux jours étaient d’en finir rapidement avec nous pour retourner à Kiri et maintenant, il y a toutes ces questions.


Junko : Dit, allez! Je veux savoir ce qui t’es passé par la tête.


Akino : Je ne raconte pas tout à n’importe qui tout le temps.


Junko : Je suis pas n’importe qui, moi, et c’est la première fois que je te le demande… enfin, aujourd’hui. Je suis curieuse, prend le comme un compliment plutôt que de te méfier.


Akino : Tss… Sasari, Mifuyi et Kumiko ne faisaient pas partie de notre groupe à la base. Plusieurs des personnes que tu as vues en Kiri, dans notre groupe, étaient des ninjas au service du type qu’on poursuit et ce depuis un bon moment. On était une troupe de ninjas qui avait vécu la misère et qui pour une fois, recevait une aide d’une personne disant vouloir faire les choses justes. On a du faire nos preuves un tant soit peu dans ce groupe, recevoir ces aides n’étaient pas totalement gratuite, on devait travailler fort. Puis un jour, on nous a annoncé l’existence de trois personnes qu’on ne connaissait pas et qui devenaient importantes pour aucune raison qui nous semblait valable… Quelque temps après, ces trois dites personnes étaient entrées dans notre organisation, ils étaient presque acclamés comme des sauveurs par Reïtarô et Takeru. Je détestais Sasari, Mifuyi et Kumiko.


Junko : Tu les détestais eux et pas ce «Reïtarô»? T’étais plutôt jalouse alors.


Akino : Bien sûr que je l’étais! Toute l’attention n’était portée que sur eux! J’avais dû faire tellement de choses pour en arriver où j’en étais et d’un coup des personnes, disant avoir des talents innés, supposément plus douées que moi, venaient prendre la place! Reïtarô disait vouloir les aider plus que tout.


Junko : Mais Sasari, tu le connaissais avant, non?


Akino : Reïtarô peut effacer les mémoires des gens, je ne savais plus qui il était jusqu’à ce que je vois son visage et que je doive faire équipe avec lui. Toutes les techniques qu’avait pu me faire Reïtarô pour que je ne reconnaisse pas Sasari se sont fait balayer par la haine que j’avais envers ce type. Je n’ai pas eu le choix de l’accompagner dans sa mission. Je le détestais pour plusieurs raisons ; pour ce qu’il avait fait à mon frère, pour ce qu’il était et ce que je n’étais pas, puis parce qu’il doutait lui-même de la Canopée qui l’avait accueilli à bras ouvert… Il hésitait déjà à vouloir mettre notre uniforme à nous, il préférait garder son manteau. Je ne sais pas pourquoi, mais… en quelques jours seulement, l’image que j’avais de lui s’est transformée totalement. Sasari, mais aussi Mifuyi et Kumiko, ils ont vécu beaucoup de choses pour en arriver où ils en sont, ils ont de vraies idées, de vraies valeurs auxquelles ils tiennent, ils ne se battent pas que pour eux même mais pour tous ceux qui ont de l’importance pour eux… J’ai commencé à voir quelqu’un d’autre en Sasari, ce type n’avait pas pu tuer mon frère volontairement. Ces doutes sur Reïtarô se sont transmis en moi par la suite… Il avait eu raison, Reïtarô n’était qu’un traitre.


* Junko devient davantage intéressée *


Akino : Reïtarô avait orchestré un évènement pour affaiblir les Uchiwa pour renverser la situation et passer à la suite de son plan. Reïtarô a voulu prendre le Yasakani de Sasari puis ensuite, voulait les tuer. À ce moment, j’ai trahis la Canopée, notre groupe, l’une des choses qui était le plus important pour moi, seulement pour Sasari.


* Étonnement de Junko *


Akino : À ce moment, j’ai laissé la Canopée derrière pour me tourner vers Furûtsu. Ce manteau et son symbole, je me fiche des significations d’origines, j’ai mes propres ressentiment pour ce manteau… c’est maintenant tout pour moi. Kiri ou Konoha… qu’est-ce que ça peut bien me faire d’être ninja pour une de ces nations? Tout ce que je veux, c’est d’être avec mes amis dans notre groupe. Furûtsu, c’est mon village à moi.


* Silence *


Akino : Tu dis rien? Pff, je m’en fiche si tu vas tout rapporter à la Mizukage ou à son conseillé, elle n’aura qu’un message clair que nous ne sommes pas intéressé par davantage d’aide. Cette histoire, ça nous regarde d’abord, j’ai pas envie que n’importe qui s’en mêle.


Junko : Ce type-là, de Konoha, le jonin, il n’a pas complètement tort… Faut arrêter de voir le mal partout et de prétendre que les gens sont là seulement pour profiter de vous. Même certaines personnes hautes placées peuvent voir du bon en vous sans que vous ayez à y vendre votre âme pour autant.


Akino : Sauf qu’ils existent ces gens, ces profiteurs. Il aurait suffi d’un rien pour que ce Hirohito, celui qui t’a demandé de nous observer, arrive à vraiment te convaincre d’envoyer des informations sur nous… Et encore, on ne sait pas tout de cette histoire, j’en ai le pressentiment. Lui voyait le mal en nous, l’autre conseillé, Ao, aussi le voyait… Qui sait le nombre de personnes qui voudrait nous détruire pour leur propre cause?


Junko : Et tu crois que je suis ici pour quelle raison? Comment j’ai fait pour me rendre où j’en suis? Je suis partie de rien, moi aussi, je te signal! On m’a jeté dans ce monde de ninjas alors que je n’y connaissais pratiquement rien, ni personne! Tu sais ce qu’est Kiri, tu sais comment on appelle cette nation, non?! Des brigands, des bandits, des opportunistes égoïstes, des profiteurs, j’en ai vue plus que tu ne peux le croire, au point où, à un moment dans ma vie, j’ai suivi cette voie croyant qu’elle était la seule viable. Y’a quelques années, après que Mei soit devenu la nouvelle Mizukage de Kiri, cette vision du monde a complètement changé. Même étant qui j’étais, elle a su voir le bon en moi… elle a eu confiance en moi malgré tout ce que j’avais pu faire de mal. On aurait pu croire qu’étant donné qu’elle dirige la nation la plus corrompue des cinq, qu’elle devait être elle aussi crapuleuse comme tous les autres, mais ce n’est pas le cas. Elle est entourée pratiquement que par ce genre de personnes, j’ai même des fois l’impression de la voir se battre seule contre le reste de sa nation, mais elle tient bon. Mei n’a peut-être pas les plus gros bras ou encore les techniques les plus impressionnantes de tous les temps, mais c’est une femme incroyablement forte tout de même, seulement car elle garde espoir en ce monde. Elle prend le meilleur de celui-ci et le reste, elle le combat à sa manière. Sasari t’a montré une première fois que tu pouvais avoir tort de sous-estimer quelqu’un et il n’a certainement pas été le dernier! J’ai l’impression de me répéter encore et encore, mais Mei sait voir le bon chez les gens. Si elle vous fait confiance à ce point, vous devriez aussi lui faire confiance. C’est valable pour ces types de Konoha aussi.


Akino : Et toi alors!? Faut se fier à toi maintenant ou non?! Qu’est-ce qu’elle vaut vraiment Junko!? Bien sûr que toutes les personnes ne sont pas là à vouloir profiter des autres, mais il suffit d’une seule personne, alors que notre vigilance est baissé par de belles paroles, pour que tout se termine! La confiance, ça ne vient pas du jour au lendemain, c’est pas de la magie! Tu es celle qui représente tous ces types au-dessus de toi, que ce soit Mei, Hirohito ou Ao. Si on ne peut pas te faire confiance à toi, on ne peut pas faire confiance en Kiri et sa dirigeante. Ces valables pour ces types devant… ce n’est pas parce que Kurenaï nous a bien informé qu’eux n’ont pas des stratégies idiotes pour protéger leur nation contre les intrus.


Junko : Je ne suis pas Mei, retire toi cette image de la tête. Je n’ai pas eu la même vision sur vous qu’elle a pu l’avoir… J’ai moi-même eu de sérieux doute sur qui vous étiez vraiment.


Akino : Sans blague… * Soupire *


Junko : Mais je me retrouve maintenant là, seule, avec cinq personnes que je connais à peine, qui ne veulent pas tout me dire et… avec un type qui pourrait m’éliminer en un clin d’œil, mais j’ai… * Silence * j’ai décidé de vous suivre quand même. J’ai décidé d’avoir confiance en vous, là, maintenant.


* Étonnement d’Akino *


Junko : Tu m’as dit avoir confiance en moi hier suffisamment pour invoquer ce chat et toutes ces informations… je… j’aimerais que tu gardes cette confiance que tu as en moi, Akino. Même si elle est minime. Vous…


[Avant que Junko n’ait le temps de commencer sa nouvelle phrase, les deux filles fonçaient en direction du groupe de Konoha et de Furûtsu qui venaient de s’arrêter pour prendre une pause soudaine! Elles aussi devaient maintenant ralentir pour ne pas leur foncer dedans. Ils s’étaient arrêtés en bordure de rivière.]


Gaï : Bien joué mon équipe! Nous avons réussi sans difficulté à suivre ces ninjas! À vue de nez, il reste moins de la moitié du chemin avant l’arrivé au village.


Lee : Vous parlez si c’était sans difficulté, c’était une promenade de santé tout ça! Je m’attendais à un entraînement un peu plus intensif.


Mifuyi : On n’est pas un entraînement, bande d’imbéciles! Fichez le camp!


Gaï : Reposez-vous bien avant le prochain départ, il vaut mieux arriver sur place sans être trop épuisé.


Mifuyi : Ne nous dites pas ce qu’on a à faire ou non…


Lee : Prendre du repos ou non, impossible que je m’épuise avec cette cadence.


Tenten : Lee… qu’est-ce qui te prend d’être aussi arrogant d’un coup?


Lee : Chhh! Tenten… * Chuchote * j’essaie de les provoquer suffisamment pour les forcer à donner le meilleur d’eux même.


Tenten : On les a vu durant l’examen chunnin… on sait qu’ils peuvent être fort, déjà. Ils ont simplement décidé de nous ignorer, on ne devrait pas leur taper sur les nerfs, c’est pas l’objectif.


Itomi, à Akino : Vous avez mis du temps à nous rattraper.


Akino : On… on papotait en chemin.


Itomi : Ah bon, et sur quoi?


Junko (Sourit) : Sur le fait que tu venais de Kiri.


Itomi : Quoi!? Qu’est-ce qu’elle a dit?!


Sasari : Tu lui as dit, Akino?


Akino : J’ai rien dit de plus, Itomi! Elle se joue de toi, encore!


Junko : T’inquiète, Itomi, je finirai par tout savoir.


Itomi : Je vous interdis de dire quoi que ce soit!


* Sasari sourit *


Itomi : Sourit pas crétin! Si elle apprend la vérité, c’est certain que!... * S’étonne elle-même, se mets la main sur la bouche *


Junko : La vérité!? Dit-moi, Sasari, je t’en supplie!


Sasari : T’as raison, Junko, tu sauras tout un jour. C’est même Itomi qui va te le dire d’elle-même. * Sourit *


Itomi : Dans vos rêves!


Tenten : Ça me fait vraiment étrange de voir Sasuke sourire… on croirait vraiment que tu pourrais être lui…


Neji : Ça soulagerait bien des personnes que tu puisses l’être.


Sasari : Vous l’aviez connu?


Lee : Tu parles! C’était mon rival, celui que je voulais à tout prix vaincre lors d’un duel! Comme pour Neji.


Sasari : Que croyez qu’il puisse faire maintenant? Que va-t-il vouloir désormais qu’il en a fini avec Itachi?


Lee : J’en sais que trop rien, mais même si lui est perdu, je connais des ninjas qui feront tout leur possible pour lui porter secours et l’aider à faire les bons choix. Naruto et Sakura vont très certainement arriver à le convaincre de revenir à Konoha, s’il ne le décide pas lui-même. À partir de ce moment, il deviendra certainement un bon ninja et un renouveau pour le clan Uchiwa.


Gaï : Avec vous deux, qui plus est! Il sera certainement surpris d’apprendre qu’il n’est plus seul dans cette histoire, même s’il ne l’a jamais vraiment été avec les amis qui croient en lui.


Sasari : Il a rejoint de son plein gré Orochimaru une première fois, rien ne dit qu’il pourrait être pire que ce que vous avez connu, vous ne croyez pas? Itachi était un bon ninja jusqu’à ce qu’il trahisse son clan.


Lee : Si Sasuke a tué Orochimaru, c’est qu’il a pu voir le mal dans cette personne. Je ne crois pas que Sasuke puisse être mauvais au point de non-retour, tant qu’il a des amis qui tiennent à lui, il ne sera jamais perdu complètement.


Sasari : Donc, vous croyez que c’est ce qu’il manquait à Itachi? Si mon second frère avait eu des amis, malgré le fait qu’il était devenu un membre de l’Akatsuki de son plein gré, ç’aurait été suffisant pour le ramener à la raison et que tout le monde au village de Konoha puisse l’accepter de nouveau?


Gaï : Il est vrai que pour le cas d’Itachi… il était clairement plus vu comme un criminel sans espoir de retour.


Neji : Tu parles de Sasuke comme s’il allait faire une grave erreur prochainement.


Sasari : Peut-être pas grave mais mal interprété. Je ne sais pas ce qu’il a l’intention de faire pour la suite.


Neji : Qu’aurais-tu fait pour Itachi, toi? Sachant qu’il a tué un millier de personnes en une soirée, et probablement plus lorsqu’il était dans l’Akatsuki, tu crois qu’il pouvait rester du bon en lui?


Junko : Moi, je crois que oui.


* Étonnement de Sasari *


Junko : Tout le monde peut changer et… c’est difficile de cerner une personne en surface. Vous aviez raison, le monde peut nous réserver des surprises si on apprend à le connaitre. Des bonnes comme des mauvaises, des prévisibles comme des surprenantes. Nous ne savons pas ce qu’il y a dans la tête de ces deux personnes.


Gaï : Effectivement, si Itachi avait pu avoir des amis, s’il n’avait pas été seul, ç’aurait pu l’aider. Plus personne ne croyait en lui pour tenter quelque chose. Ç’aurait pu faire toute la différence.


Junko : Dites, les ninjas de Konoha, vous n’auriez pas un truc à manger? Le repas de Sanshô-san était bon, mais clairement insuffisant pour moi!


[Junko se fit interrompre par Mifuyi qui s’interposa entre elle et le groupe de Gaï. À sa grande curiosité, sans que l’Uchiwa n’ait dit quelque chose, elle lui remit un kunai entre les mains que Junko ne refusa pas par confusion du moment. Elle ne fut pas la seule à en recevoir un, Mifuyi s’assura d’en offrir un à tous ses partenaires, hormis Kumiko étrangement.]


Tenten : Des kunai? Vous voulez nous affronter finalement?


Mifuyi : Vous attaquer avec des kunai? Non, non, on est plus inventif que ça. Bon, eh bien, nous avons été ravis de vous rencontrer, les ninjas de Konoha, mais on ne vous veut pas davantage dans les pattes donc…


Lee : Un affrontement, enfin!


[C’étant rapprochée de Kumiko durant ce temps, à la surprise de tous, Mifuyi s’attaqua soudainement à son amie Uzumaki! Cette dernière ne fit rien du tout pour se protéger et * pouf * disparût de devant les yeux de ceux qui pouvait la voir.]


Tenten : Que!? Qu’est-ce qu’elle vient de faire?!


Mifuyi : Au revoir! * Fait un signe de la main *


[Pour doubler l’effet de surprise, tous ceux tenant un kunai en main, ceux qu’avaient partagés Mifuyi, disparurent à leur tour laissant les ninjas de Konoha seul sur place!]


Lee : Qu’est-ce qu’ils font fait?! Neji, tu arrives à les voir?


Neji : Je regarde! Byakugan!… * Étonnement * Ils sont tous beaucoup plus loin devant, je dirais presque à cinq cent mètres de nous déjà.


Tenten : Ils ont fait comment? Il s’agissait tous de des clones?


Neji : Cette Mifuyi leur a donné un kunai a chacun, elle a dû…


Lee : Nous n’avons pas le temps de parler plus longtemps, Neji! On doit y aller et les rattraper avant qu’on ne puisse plus le faire!


Gaï : La pause est finie! On y va!


Lee : Haha! Enfin un peu d’action!


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Konoha – 9 septembre


Dote : Tonneau, parchemin, genjutsu, entrainement, je crois que je serai bon pour tout retenir. De toute manière, je ne crois pas qu’ils tarderont à tenter de m’invoquer. Ils avaient l’air plutôt impatient à l’idée de savoir ce qui vous est arrivé depuis.


Fusazô : Merci encore, Dote, on te revaudra ça.


Dote : Arrête de me le dire, je vais commencer par ne plus y croire à force. J’y vais maintenant. Bon entraînement… et Shizu… * miaule farouchement, disparait *


Taizô : Vous avez terminé? Ressens-tu toujours du chakra en toi, Fusazô?


Fusazô : Ça s’amenuise rapidement, je n’ai pas touché le tonneau longtemps, je n’en avais que très peu pour invoquer Dote.


Taizô : Et toi, Shizu?


Shizu : J’imagine que je suis prête…


Taizô : Je le suis aussi, j’ai eu le temps de me reposer un peu et faire le plein en senjutsu. Ça m’aidera certainement à t’aider toi, Fusazô.


Fusazô : Vos yeux… vos pupilles sont si dilatées. Je comprends mieux les transformations maintenant.


Taizô : Ces transformations dépendent de l’affinité que tu arrives à avoir avec le senjutsu. Moins tu as de transformations corporelle, mieux ce sera.


[Voulant leur montrer quelque chose, Taizô releva sa manche pour révéler son bras. Les pupilles de Taizô n’étaient pas les seuls changements corporels qu’il subissait en laissant le senjutsu entrer en lui. À quelques endroits, notamment au poignet et au coude, Fusazô et Shizu purent voir des enfoncements, faisant presque penser aux cratères qui se produisaient lorsque Gikan se transformait lui aussi.]


Taizô : Moi-même, je n’arrive pas totalement à m’en tirer. Ce seront ce genre de signes que nous devrons faire attention. Si tu utilises la même technique que la mienne, les effets sur ton corps seront similaires. Fusazô, tu devrais te mettre torse nu, ce sera plus facile pour tout ce que nous aurons à faire avec toi.


Shizu : Vous ne m’avez toujours pas dit tout ce que j’allais devoir faire.


Taizô : Principalement, l’aider à s’immobiliser en bloquant quelques de ces tenketsus important, sans couper le tout complètement, mais aussi à l’aider à ne pas perdre le contrôle. Je serai là aussi pour cette tâche, mais plus on est pour s’assurer qu’il ne se transforme pas, mieux ce sera. On va faire quelques tests pour l’aider à ne plus bouger.


[Taizô s’assit le premier, invitant maintenant les deux jeunes à faire pareil. Fusazô connaissait les procédures pour tenter de ressentir le senjutsu, tout ce qu’il avait à faire maintenant, était de subir les tests de son sensei et de son amie. Comme conseillé, Fusazô se dévêtit pour que ton torse soit bien visible. Taizô lui faisait face alors que Shizu était dans son dos.]


Taizô : Prend la pause que je t’ai enseigné, Fusazô, elle est la plus propice pour t’immobiliser pour le moment sans te rendre trop vulnérable. Shizu, on va procéder par étape, tu peux arriver à l’immobiliser davantage, n’est-ce pas?


Shizu : Paralyser quelqu’un et l’immobiliser, est-ce vraiment la même chose?


Taizô : Il faut tester pour le savoir. Fusazô, c’est maintenant l’heure des décisions. C’est quitte ou double à partir de maintenant, mais qu’importe le résultat, ce sera certainement ardu pour ton corps et douloureux. Je n’ai aucune idée, encore une fois, des résultats que ça créera, je n’ai aucune idée si cette méthode est viable, mais souhaites-tu toujours continuer à vouloir apprendre le senjutsu?


Fusazô (Pensif) : … Oui, je dois le faire. C’est mon nouvel objectif, je refuse d’abandonner maintenant. Je vous fais confiance à vous, sensei… et toi aussi, Shizu. Merci de me donner de ton temps ainsi.


Taizô : Shizu, tu dois toi aussi t’exprimer. Je ne sais pas ce qui pourrait se passer pour toi dans cette procédure, mais en plus de ça, tu ne devras pas l’abandonner, comme moi. On doit s’investir tous les trois pour la réussite de son entraînement.


Shizu : … Je n’abandonnerai pas non plus, si c’est ce que tu veux, Fusazô.


Taizô : Dans ce cas, commençons. Fusazô est en place, tente de t’immobiliser du mieux que tu crois le pouvoir.


Shizu : Byakugan.


[Shizu examinait maintenant le corps de Fusazô qui tentait d’être immobile. Ce n’était pas facile de voir le tout puisque le chakra n’était que très peu présent dans le corps de son ami, voir complètement absent. Elle arrivait tout de même à voir les canaux et les points plus gros et importants que les autres. Shizu avisa qu’elle se tenta à quelques tests sur le corps de l’invocateur. Elle apposa délicatement le bout de son majeur et de son index à un endroit du dos de Fusazô et envoya une onde de chakra habituelle pour attaquer le tenketsu voulu. Fusazô réagit à l’attaque légère, mais resta, du mieux que possible, calme.


Shizu enchaîna à plusieurs reprises sur quelques points dans le corps de Fusazô. Elle n’avait attaqué que très peu de points, voulant d’abord savoir si ce pouvait être suffisant à aider son ami. Il fallait maintenant attendre un peu pour en connaitre les résultats.]


Taizô : Alors? Tu sens que ça aide? Tu perçois quelque chose?


Fusazô : Pour le moment, rien. Je ressens les tests de Shizu, mais je ne sais pas si je suis plus immobile grâce à ça.


Shizu : Je peux attaquer des endroits plus importants, mais ce sera encore plus douloureux, voire même, te blessera à l’intérieur. Ça va attaquer tes nerfs.


Fusazô : On doit essayer.


Shizu : Si tu le dis.


[À nouveau, Shizu se mit à l’œuvre en attaquant encore plus de points cette fois. Le corps de Fusazô tremblait de douleur à chaque impact et même après. Certes, quelques zones de son corps avaient beaucoup plus de difficulté à bouger, mais Fusazô devait se concentrer fortement pour contenir la douleur et ça ne l’aidait à être entièrement immobile. Elle s’arrêta après quelques essaies…]


Taizô : Laissons-lui le temps maintenant de s’acclimater avec ce qu’il vient de subir. Les effets de tes techniques ne se dissiperont pas avant un moment, Fusazô doit s’apaiser. Appose tes mains sur lui, ça pourrait l’aider à se détendre un moment, ça ne troublera pas son immobilisation si tu y vas doucement.


Shizu : …


Fusazô : Cet endroit, hormis le fait qu’il masque mon chakra, j’ai le sentiment qu’il m’est beaucoup plus apaisant, même s’il est très froid en apparence.


Taizô : Ce sentiment est important. Aides-toi en visualisant des événements qui peuvent détendre ton corps. Souvient toi de ces moments où tu passais à observer les animaux et à faire en sorte qu’il ne fuit pas ta présence.


* Fusazô se concentre davantage *


Shizu : Pourquoi ne pas avoir pris la technique qu’Inuji avait fait sur vous, à l’époque?


Taizô : Elle était beaucoup plus dangereuse, surtout dans cet endroit. Tes techniques au juken aident Fusazô à s’immobiliser, tant dit que la technique que j’ai subie m’avait complètement pétrifié. Ça m’aidait à comprendre ce qu’était être immobile, mais puisque je n’étais pas dans un environnement comme celui-ci, les risques que j’ingère du senjutsu par mégarde étaient beaucoup moins élevé. Si les risques avec cette méthode ne sont pas aussi graves que je ne le pense, nous pourrons peut-être tenter la technique d’Inuji-sama.


[Une demi-dizaine, une dizaine, une quinzaine de minutes s’étaient écoulées depuis ces premiers tests à ressentir l’énergie naturelle dans les parages. Malgré les efforts et la patiente, Fusazô ne montra aucun signe concret qu’il arrivait à ressentir la présence de ce chakra autour de lui, et encore moins que ce dernier veuille s’approcher de lui. Fallait-il que les ninjas attendent plus longtemps avant de nouvelles tentatives?]


Taizô : On prend une pause, quelques secondes. L’effet de l’endroit pourrait bientôt masquer complètement le chakra de Shizu, elle devrait s’assurer avant tout de pouvoir utiliser son chakra à nouveau. Elle ne doit pas être à court non plus, elle doit se reposer avant qu’elle ne puisse plus agir si quelque chose arrive.


Fusazô : La visualisation m’aide à me détendre et à faire abstraction du reste. À force de penser ne pas vouloir bouger, me nuit plus qu’autre chose. Je dois faire le vide en moi.


Taizô : Tu veux que Shizu t’immobilise davantage avec ses techniques, si elle le peut?


Fusazô : Vous croyez que c’est nécessaire maintenant?


Taizô : Nous sommes là pour essayer? Si tu ne veux pas, il faudra te contenter avec ce que tu as pour le moment et espérer que tu puisses t’immobiliser correctement. À toi de voir.


Shizu : J’ai une autre technique qui pourrait t’immobiliser gravement, Fusazô, mais elle est beaucoup plus… choquante. Ça ne sera pas agréable, mais…


Fusazô : Je peux te faire confiance, Shizu. Tente-là si tu crois qu’elle pourrait m’aider.


Shizu : Dans ce cas…


[L’Hyuga fit le plein de chakra pour ensuite se concentrer à nouveau. Elle exécuta une série de mudra, sans trop se hâter de le faire, puis…]


Shizu : Raiton – Fûdo-ka ne. (Racines pétrifiantes)


[L’effet de la technique se fit sentir immédiatement dans le corps de Fusazô! La sensation de la technique était bien au-delà plus élevée que les tentatives précédentes avec le juken traditionnel. Shizu propageait de son raiton, à faible intensité, dans le corps de Fusazô, comme s’il s’agissait de racines électrifiées qui grandissaient partout à l’intérieur. Pour le coup, au vue de la tension que ça créait, ç’en était effectivement réellement pétrifiant.


Fusazô combattait mentalement l’idée de ce que provoquait la technique dans son corps, pour priorisé le fait qu’il ne devait plus bouger et devait concentrer toute son attention à devoir développer son sens du senjutsu.


La technique de Shizu faiblissait peu à peu, le ninja ne pouvait pas tenir la technique éternellement, même si les effets n’étaient pas des plus élevés. Fusazô avait le sentiment de vouloir y aller pour de bon cette fois. Il se concentra du mieux qu’il le pouvait pour faire le vide en lui. Il prit un dernier grand respire pour progressivement tout expulser l’air de ses poumons. La sensation du sol sous lui se dissipa et il oublia complètement où il était pendant un instant. Les sons et la présence de ses deux partenaires s’effaçaient eux aussi, peu à peu, comme si un brouillard noir venait les envelopper. Aussi, sa propre présence commençait à disparaître, ne se souciant plus d’avoir une présence physique ou non dans ce monde. Le voile noir venait lui aussi faire disparaître Fusazô… il ne restait plus rien… jusqu’à ce qu’une nouvelle présence, inconnu pour lui, fit apparition dans son esprit. Fusazô se rappela le visage soudain de Umeko, sa sœur, et du moment où elle avait réussi à faire manger un oiseau dans sa main. Il se souvint de son courage à elle.


Aussi étonnant qu’une bourrasque soufflée à vive allure, Fusazô fut remplie soudainement d’une énergie! Le jeune garçon le ressentait comme s’il inspirait dix fois plus d’air que la quantité maximal d’air qu’il pouvait absorber avec ses poumons! Shizu, ressentant quelque chose dans le corps de Fusazô, retira ses mains dans l’immédiat, mais non seulement ça, le corps du jeune homme, en moins d’une seconde, fut parsemé d’une multitude de cratères comme Taizô avait pu le montrer, une manifestation que le senjutsu était dans son corps! Fusazô ouvrit les yeux d’étonnement! Sa pupille était si dilatée que l’iris n’était même plus visible.


À peine tous ses changements se manifestèrent que Taizô réagit rapidement en tapant Fusazô du bâton spécial. De plus, Taizô, pour s’assurer de l’efficacité du tout, plaqua sa main contre le torse de son élève. Il ne suffit que de quelques secondes pour que tout s’envole. Fusazô en était bien essoufflé, comme si on l’avait noyé.]


Taizô : Fusazô, ça va?!


Fusazô (Choqué, essoufflé) : Je… * Respire * je crois que je l’ai senti…


Taizô (Rit) : Hehe, tu parles que tu l’as sentit! Il s’en aurait fallu de peu et tu aurais été pétrifié à jamais! Mais ç’a marché. Je savais que ç’allait être dangereux, mais ç’a fonctionné, tu es enfin arrivé à sentir la présence du senjutsu!


Fusazô : * Soupire de soulagement * C’est une telle énergie, on aurait dit que j’allais exploser plutôt.


Shizu : Je ne sais pas si c’est normal, mais je l’ai ressenti aussi. Avec mon byakugan, je ne voyais rien dans tes vaisseaux de chakra, mais il y avait comme une énergie qui voulait entrer en moi.


Taizô : J’arrive à maitriser le senjutsu, mais je ne prétends pas connaitre tout de ce phénomène. Fusazô est un nouveau cas d’étude au vue de cette technique employé pour y arriver.


Fusazô : Ça va aller pour toi, Shizu?


Shizu : Laissez-moi le temps de reprendre mes forces, vous voulez? Je ne peux pas maintenir le byakugan de manière constante. * Se frotte un œil *


Taizô : Prenez un temps pour vous préparer au second essai, on est certainement sur la bonne voie maintenant. Nous ferons encore quelques tests similaires pour voir si Fusazô arrive à capter le truc et ensuite, on laissera Fusazô l’opportunité d’utiliser son propre chakra pour l’aider lui-même à ne pas être envahie de la sorte.


Fusazô : Prend le temps qu’il te faut dans ce cas et ensuite, je serai prêt à recommencer.


Fin du chapitre 276

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