Sasari Uchiwa

Chapitre 238 : Angoissante approche

4666 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/09/2019 23:47

Konoha – 31 août


Azuko : L’une des choses qui me surprend le plus depuis mon retour dans le monde, c’est de voir à quel point certaines choses n’ont pas changé après autant de temps.


Hirosuke : D’un autre côté, c’est un village portuaire. Les probabilités qu’il y ait des embarcations étaient très élevé.


Azuko : Tu n’as pas vécu ce que j’ai vécu, tu ne peux pas comprendre.


[Avec chance, comme Azuko l’avait conseillé, en se rendant dans un village voisin un peu plus grand que celui de Gôshi, l’équipe A avait pu trouver une embarcation en direction de Kiri. Une nouvelle fois, comme l’Uzumaki l’avait supposé, il s’agissait là d’un bateau à passagers. Ils avaient réussi à passer sans soucis et il ne restait maintenant plus qu’à cette équipe l’arriver sur l’île de Kiri.


C’était un transport assez populaire, même malgré l’heure dont ils étaient partie. La majorité du voyage s’était fait de nuit et maintenant, aux premières heures du lever du soleil, Kiri était maintenant presque visible. Sasari n’arrivait pratiquement pas à croire que le voyage puisse se passe sans embrouille.


Ils s’attendaient à ce que les passagers aient à passer une inspection pour s’assurer qu’ils ne soient pas des personnes malveillantes, mais l’équipage ne semblait pas s’en être soucié. Furûtsu, étonnamment, n’était pas le type de passager les plus suspect en apparence. Il y en avait un, tout particulièrement, complètement capuchonné. Il portait un genre de manteau noir qui s’arrêtait aux hanches, des gants noirs aux mains, des pantalons qui couvrait la jambe entière, des bottes massives… Bref, tout pour qu’on ne voit absolument rien de son corps. Même ça, ça ne semblait pas déranger, apparemment…]


Itomi : Vous êtes souvent allé en Kiri, Azuko-san?


Azuko : Pas autant qu’ailleurs, je dois dire. C’est l’une des nations les plus changeante, surtout pour les Mizukage qui y ont dirigés et qui étaient différent les uns des autres. On dit que maintenant, ça s’est calmé avec la dernière Mizukage. J’ai hâte de voir comment cette nation a su progresser.


Itomi : J’ai toujours entendu dire que c’était la nation des criminels. Que les règles sont beaucoup moins appliquées qu’ailleurs.


Hirosuke : Ça te fait quelque chose, Itomi?


Azuko : C’est vrai que les Hozuki sont de Kiri initialement, tu viens très probablement de cet endroit. Je suis certaine que ça te passe par l’esprit en ce moment.


Itomi : Pff… ça ne change rien pour moi. Je ne sens aucune quelconque appartenance à Kiri, ni même aux Hozuki. Le climat est peut-être bien et la maitrise du Suiton doit se faire assez aisément, mais je ne suis pas particulièrement curieuse de cet endroit.


Azuko : Ne sous-estime pas trop les choses, Itomi. Tu pourrais être surprise de ce que peux réserver cette nation. Mitsumi-san aussi d’ailleurs… Vous êtes toutes les deux d’ici.


Itomi : Vous demanderez à Mitsumi-san ce qu’elle en pense dans ce cas. Je crois qu’elle aura la même réponse que la mienne… De tout ce que j’ai pu entendre de Kiri, Mitsumi-san est loin d’y être liée.


Hirosuke : Il faudra être prudent avec elle… Je ne veux pas douter trop de Mitsumi-san, mais on ne peut pas être sûr de sa réaction si jamais elle croise un membre de la Canopée, en particulier Reïtarô, ça pourrait nous nuire rapidement. J’aimerais qu’on évite de devoir faire un face à face avec Reïtarô.


Azuko : J’aurais aimé avoir eu connaissance de leur chakra par le passé, ça nous aurait aidés à les éviter. En espérant que Shizu soit attentive.


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Kiri – 31 août


[L’équipe B arrivait enfin vers une première plage du continent. Durant toute cette nuit, l’équipe s’était efforcée d’aller en ligne droite depuis leur point de départ. La fatigue était très apparente dans leurs visages, il leur avait été impossible de prendre une quelconque pause en pleine mer. Ils purent tout de même se réjouir, eux aussi, de n’avoir rencontré aucun problème durant cette excursion.


Arrivant tout près de la terre ferme, l’une des filles à la tête du groupe pu voir un bateau accosté sur cette dite plage. C’était quelque chose de bien plus imposant qu’une simple barque, il s’agissait là d’un réel navire… Pourquoi était-il là plutôt qu’à un quai ou autre débarcadère? Ne voyant personne à bord, depuis leur position, l’équipe décida de dévier légèrement leur trajectoire pour éviter un tant soit peu cette rencontre. Ils touchèrent enfin sol!]


Fusazô : En… enfin… * Soupire * Ah! Le sable est si doux que je pourrais m’endormir dessus tellement je suis exténué. Et dire que la journée ne fait que commencer…


Mifuyi : Je dois avouer que finalement, ce n’était pas la meilleure des idées… Je ne me souvenais pas que la mer était aussi large…


Fusazô : Je suis peut-être «peureux», comme certaine le dise, je me lamente peut-être trop souvent, mais parfois, j’ai raison. Comment on va faire pour faire face à la Canopée avec cet état? Je veux bien que les autres soient en pleine forme pour nous soutenir, mais quelle piètre image ça va faire de nous…


Teruki : Ce bateau là-bas… Ce ne serait pas celui qu’a pu prendre l’équipe qui avait écrit le message par hasard? On devrait trouver l’équipe des autres, comme vous l’avez dit.


Akino : Pour une fois que tu fais une remarque juste… On devrait s’approcher de ce bateau et voir ce qu’il en est. Même fatigué, je ne crois pas qu’on a craindre grand-chose d’eux.


Fusazô : Allez-y, je vous rejoindrez. Je veux juste, prendre… * Baille * un peu de sommeil ici.


Mifuyi : Tu pourrais invoquer l’un de tes amis pour qu’il nous aide à pister l’odeur des autres.


Fusazô : Je peux faire ça… Faites attention à vous, ne surestimez pas votre état.


[Tranquillement, mise à part Fusazô, l’équipe B s’approcha curieusement du navire accosté sur la plage. Rapidement, les trois ninjas en direction de la chose purent voir ce qu’il se passait. Plusieurs personnes se tenaient sur la plage, comme s’il y avait eu une évacuation d’urgence du navire. Certaines de ces personnes étaient assises sur des caisses ou à même le sol, spécialement un qui saignait de manière plutôt importante à l’épaule…


Une attaque, très probablement, avait dû mettre cet équipage dans le mal et heureusement, ils s’en étaient sortie. Ainsi, ils ne paraissaient pas très menaçants, malgré le nombre, donc l’équipe de Mifuyi, Akino et Teruki s’approchèrent un peu plus en confiance vers eux.


L’une des personnes sur place alerta rapidement les autres de l’approche de trois individus… La manière dont il l’annonça mis en alerte les autres de façon significative. Tous étaient attentifs à la venue des trois jeunes ninjas.]


Botan, à lui-même : C’est pas vrai… Pas encore de ceux-là. Comment on a pu être aussi malchanceux en choisissant d’embarquer cette équipe de malheur avec nous?


Ayari : Botan-san! Vous ne devriez rien tenter cette fois. L’une de nos filles à presque perdu un bras quand vous avez essayé cette attaque surprise.


Botan : Tss… Plier le genou devant des gamins… Qu’est-ce que c’est pathétique… Laissez-les venir et je vais parler. On ne doit pas mentionner ce qui s’est passé.


[Plus les trois ninjas s’approchèrent de l’embarcation et son équipage, plus Botan et tous ses hommes arrivaient à clairement reconnaitre l’accoutrement qu’ils portaient. Ce même manteau qu’ils avaient pu tous voir, c’était bien le même.]


Mifuyi : Vous avez besoin d’aide?


Botan : Non, c’est bon, on a besoin de personne…


Akino : On peut savoir ce qu’il vous est arrivé?


Botan : … Hum, eh bien… Y’a eu une tempête en pleine mer et ça c’est mal produit…


Teruki : Quoi?! Mais…


Akino : * Empêche du bras Teruki de parler plus * Oh, je vois… C’était une grosse tempête? Car voyez-vous, on attend de nos amis et ils ont aussi pris un bateau hier pour venir… Ce serait malheureux qu’il leur soit arrivé quelque chose.


Botan : Quand on a un bon équipage comme le mien, on peut surmonter n’importe quelle tempête vous savez… Enfin, presque.


Ayari : Je ne comprends pas, Botan-san…


Botan : Je t’aie dit de te taire, Ayari!


Mifuyi : Ces traces de pas dans le sable. De vos amis sont allés dans la forêt?


Botan : Hum… Oui. Une envie pressante, vous voyez. On ne devrait pas tarder à reprendre la mer…


Mifuyi : Il n’y en pas sur votre navire de toilettes?


Botan : Brisées…


Akino : Vous avez vue beaucoup d’autres bateaux sur la mer qui allait vers Kiri aussi?

Botan : * Soupire * On peut savoir qui vous êtes au juste? Pourquoi vous vous intéressez tant à nous? On a vécu un quasi naufrage, mais c’est tout. Si vous cherchez quelque chose de nous, désolé, mais on a rien.


Mifuyi : On voulait apprendre à vous connaitre pour comprendre le mieux que possible votre contexte et savoir qui vous étiez… Visiblement, vous ne mérité aucunement notre aide…


Botan : On n’en veut pas de toute manière! Fichez nous la paix! Vous êtes peut-être ninja, mais ces types avec moi sont de bons mercenaires qui savent se battre et ils sont plus nombreux!


Mifuyi : Pourquoi vous parlez d’affrontement? Hmm… J’ai comme l’impression que la tempête s’est produite dans votre navire et non pas sur la mer. Dites-nous par où ils sont allés. Kiri, c’est dans la même direction que les traces de pas?


Botan : Kiri… Ouais, c’est par-là.


[De par derrière Mifuyi, Akino et Teruki, visiblement, Fusazô en avait terminé avec ses recherches. Il s’approchait peu à peu du groupe, assit sur Naru, son ours géant. Samen, le petit chacal était aussi sur le dos de Naru et elle était certainement celle qui avait pu pister les odeurs.


La taille de l’ours et l’idée qu’il était complètement domestiqué par le jeune ninja sur ses épaules venait qu’à intimidé encore quelque peu Botan et tous ses hommes. C’était une bête qui serait difficile à abattre.]


Fusazô : Je vois que ça ne se passe pas si mal ici. Samen a pu trouver l’odeur des autres et en regardant la carte, c’est en direction de Kiri, là-bas.


Teruki : Ce n’est même pas la direction qu’il vient de nous donner. Ce type ne fait que mentir.


Akino : Ç’a dû être pénible comme voyage… Au moins eux, ils ont pu dormir j’imagine… On ne devrait pas perdre plus de temps avec eux, ils ne méritent pas plus notre attention.


Fusazô : Si l’un d’entre vous veut embarquer sur le dos de Naru, il peut encore porter une autre personne avec moi. On pourra un peu se reposer sur son dos pendant le trajet, il y a encore du chemin à faire.


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Kiri


[Entre temps, l’équipe C, qui avait, elle, distancé l’embarcation de Botan, était en pleine forme et s’approchait de plus en plus de la capitale du pays. Malgré que l’équipe ait potentiellement dû se battre contre l’équipage de Botan, les membres de cette dernière ne vit aucun de ses membres blessés, comparativement à l’équipage.


Mise à part ce petit contre temps, tout ce temps en Kiri, jusqu’à maintenant, s’était passé sans problème. Par contre, au vue de l’approche de leur destination, ils devaient réduire la cadence de leur marche et se faire un peu plus discret.]


Kisa : On devrait enlever nos manteaux à partir de maintenant. Déjà que les porter nous différencie rapidement des autres, si un membre de la Canopée les vois, ça va les aider à nous repérer.


Mitsumi : Je me répète peut-être, mais on ne devrait pas attendre les autres? On serait bien plus efficace tous ensemble, vous ne croyez pas?


Kumiko : On a un autre point de rendez-vous en Kiri, on pourrait au moins les attendre là-bas? Je ne connais pas Kiri comme capitale, même si on y est venu il y a un moment, mais j’imagine qu’on arrivera tous à entrer, non? Si Reïtarô a pu entrer, pourquoi pas nous?


Mitsumi : Hmm… Je me demande vraiment ce qui prime dans tout ça ; savoir qu’on est proche de notre objectif ou de s’assurer que tout le monde va bien…


Gikan : Les ninjas ne priorisent pas les missions habituellement?


Mitsumi : Peut-être, mais avoir des alliés aide au bon déroulement d’une mission. C’est ce que je crois.


Gikan : C’est vrai que si à nous il a pu nous arriver ça… Non, non. Même si c’est vrai, vous êtes les mecs les plus forts que j’ai pu rencontrer. Si on a pu s’en sortir de la situation avec Botan, eux aussi ils pourront faire face à tout ce qu’ils croiseront! Haha!


Mitsumi : Peut-être…


Gikan : Hum… Vous… Vous paressez bien morose aujourd’hui… Mitsumi-san…


Mitsumi : C’est le jour fatidique aujourd’hui. Les gens qu’on pourchasse, j’ai de la difficulté à croire qu’ils sont mes ennemis désormais. Je vais avoir de la difficulté à leur faire face.


Shizu : Mitsumi-san, vous devez vous ressaisir maintenant, ça devient du sérieux cette fois et tout votre sang-froid va être demandé pour faire face à ce qui s’en vient. Si vous n’êtes pas capable de le faire prochainement, vous devrez être isolé de la mission avec une autre personne pour vous tenir compagnie.


Mitsumi : Non, attendez Shizu-san… Je… Je vais certainement changer, je dois…


Shizu : Dites ce que vous allez faire…


Mitsumi : Eh bien…


Kisa : Attend Shizu, on ne peut pas écarter Mitsumi-san comme ça maintenant, surtout qu’on y est presque.


Shizu : Qu’est-ce que vous ferez si vous tombez nez-à-nez avec Ruito et qu’il tente de vous tuer? Tomoo, Reon… même Takumi. Vous allez les laisser vous avoir?


Mitsumi : Je ne sais pas…


Shizu : Vous comprenez pourquoi je dis ça, n’est-ce pas?


Mitsumi : Oui… J’imagine que ce pourrait mieux ainsi.


Shizu : Vous allez devoir être réaliste et être honnête avec vos sentiments. La moindre erreur pourrait s’avérer être grave.


Kisa (Embarrassée) : Euh… Shizu, tu ne pourrais pas être un peu moins rude avec elle? Je veux dire, c’est tout de même une première pour elle…


Mitsumi : Non. * Sourit * Shizu-san fait bien de le faire, je ne dois pas être le maillon faible ici… Je dois être plus mature et plus forte.


Kumiko : On approche de plus en plus… Je crois que je vais détacher mes cheveux pour qu’on me reconnaisse un peu moins. Tu veux attacher les tiens, Shizu?


Shizu : Oui, bonne idée.


[Plus l’équipe s’approchait de la capitale en question, plus une tension se créait dans l’esprit des ninjas… C’était un moment très important pour la petite équipe qui avait fait des préparatifs durant plusieurs semaines. De plus, l’ennemi était loin d’être à sous-estimer, il fallait être très prudent dans cette démarche.


Chacune des équipes approchaient à leur rythme et par plusieurs voies différentes. Comme il y a plusieurs mois de cela, l’embarcation de Gôshi, celle où se trouvait l’équipe A avait pu prendre le fleuve qui, selon ce qu’avait dit Gôshi, convergeait directement tout proche de la capitale. Ils étaient arrivés à la zone portuaire. Un lieu assez achalandé aux premiers abords.


Encore une fois, tout le voyage s’était bien passé jusqu’à la fin, sans trop de tracas pour personne… ou du moins, presque. Sasari et son équipe avaient été étonnés de voir qu’il n’y ait pas eu d’inspections lors de leur embarcation, mais ce fut simplement parce qu’elle se faisait à la fin de ce voyage. À la sortie, des ninjas de Kiri attendaient que chacune des personnes à l’intérieur sortent. Ils n’avaient pas le choix de passer par-là.


Une par une, les personnes sortaient pour être soumises aux questions et aux fouilles des responsables. Les quatre équipiers se suivaient l’un derrière l’autre, avec Azuko à l’avant… Elle fut donc la première à devoir être questionnée.]


Ninja de Kiri : Bonjour. Prénom, nom s’il vous plait.


Azuko : Azuko Uzumaki.


Ninja de Kiri : Une Uzumaki? Vous avez une pièce d’identité sur vous?


Azuko : * Fouille dans ses choses * Laissez-moi voir… Alors… ah, voilà! Tenez.


Ninja de Kiri : Hmm… c’est une authentique… mais elle est expirée depuis des années maintenant. Je ne suis même pas certain que j’étais formé en tant que ninja à l’époque.


Azuko : Hum… c’est la seule que j’aie, haha.


Ninja de Kiri : Et dans votre dos, qu’est-ce c’est que cette bosse?


Azuko : Ah ça? Vous voulez voir? Je suis certaine que vous pourrez apprécier!


Ninja de Kiri : Tant que ce n’est pas dangereux…


[Bien que pris un peu au dépourvue face à l’absence de preuves d’identifications, l’Uzumaki ne se gêna aucunement à faire sortir sa marionnette de derrière son dos pour la montrer. Les ninjas sur place se mirent soudainement sur leur garde en vue de ce qu’allait faire Azuko. Elle avait toutes les apparences d’une marionnette ninjas, mais cette fois, Azuko l’utilisa pour amuser la galerie en la manipulant.]


Azuko (Sourit) : Nous sommes une troupe de cirque en quelques sortes. Je sais que ça parait ridicule dit comme ça, mais on a appris quelques techniques ninjas et on essaie de les réinventer en proposant des spectacles à ceux qui s’y connaissent un peu moins. On vient en Kiri pour changer de clientèle un peu… les gens de Konoha commencent à être trop habitués à voir des ninjas s’affronter et voir de ces techniques être créer.


Ninja de Kiri : J’imagine que ça explique les manteaux… Et vous savez faire quoi avec cette marionnette?


Azuko : Je vous montre. * Sourit, ferme les yeux * Mon amie peut voir à ma place. Regarder bien. Vous êtes un total de six ninja ici. Tu es là.


[Lorsqu’Azuko dit cette indication, dans l’immédiat, sa marionnette bougea la tête en direction du ninja qu’il l’interrogeait et le pointait du doigt.]


Azuko : Et vos collègues sont là, là, là, là et là.


[Pour chacune des indications, la tête de l’amie d’Azuko se dirigeait vers la bonne direction et le bras également.]


Ninja de Kiri : D’accord, mais vous les aviez vue avant de fermer les yeux…


Azuko : Dans le ciel, là, il y a trois oiseaux qui volent ensemble.


Ninja de Kiri (Étonné) : Wow… Comment vous avez fait pour eux?


Azuko : Ah, mais je ne révèle pas tous mes tours.


Hirosuke : Quel imbécile ce ninja… Ils confient vraiment la sécurité à ce genre de personnes? À moins qu’il ne se fiche de nous.


Ninja de Kiri : Et toi * Pointe Sasari *, qu’est-ce que tu sais faire?


Sasari : Hum… Je sais faire des origamis et… cracher du feu j’imagine.


Itomi (Rit) : Hahaha!!!


Ninja de Kiri : Qu’est-ce qu’il lui prend tout d’un coup?


Sasari : Tss, tu peux arrêter, Itomi?


Ninja de Kiri : Et vous deux, vous savez faire quoi?


Hirosuke : Rien pour moi… Je fais que les suivre…


Itomi : * Se retient de rire * Hihi, moi, je…


Sasari : C’est un clown qui raconte des blagues.


Itomi : Quoi!? Non, c’est toi le clown!


Azuko : Bref, on peut passer à autre chose?


Ninja de Kiri : Vous semblez suffisamment inoffensif, mais sans identité, vous ne pourrez pas passer… À moins de payer les fraies.


Azuko : Combien, pour nous quatre?


Ninja de Kiri : 50 000 Ryo à vous quatre.


Hirosuke : Et voilà le vrai visage de toute cette histoire… C’est cher, mais possiblement toujours ce qu’ils demandent lorsqu’une personne ne peut pas passer. L’endroit reste très différent d’Iwa dans cette démarche. Si l’on doit tous payer 50 000 Ryo par groupe de quatre, Kiri va se faire 162 500 Ryo assez facilement.


Azuko : Le compte est bon?


Ninja de Kiri : Le compte est bon. Ne faites pas n’importe quoi ici. Kiri est petite et les villageois savent généralement à qui ils ont à faire. Bon séjour.


[Ce fut suffisant pour que les quatre ninjas puissent entrer dans la capitale de Kiri… La prochaine étape était maintenant de se rendre à l’endroit de rendez-vous… en espérant que les autres y soient.]


Sasari : Vous arrivez déjà à sentir le chakra des autres?


Azuko : Non, pas vraiment. La population est trop dense dans cette direction, mais normalement, nous ne sommes pas spécialement loin du point de rencontre… En espérant seulement que ça n’ait pas trop changé depuis la dernière fois que j’y suis allée.


Ninja de Kiri : Hé!!! Arrêtez-le!


[Celui qui suivait l’équipe A de Furûtsu n’était nul autre que l’étrange homme complètement capuchonné et ce dernier avait écarté les ninjas autour de lui pour commencer à fuir… Apparemment, ça ne c’était pas aussi bien passé.


Non seulement il avait écarté ceux qu’ils l’inspectaient, mais il bouscula aussi violemment Sasari, Hirosuke, Itomi et Azuko, au point de les faire tomber au sol. Tous les ninjas du coin commencèrent à lui courir après, même que certains réussirent à l’agripper et le faire tomber à son tour au sol. Cependant, celui qu’ils tenaient en main partie en fumée… l’homme étrange s’était substitué avec un autre objet peu loin. Les ninjas devaient se relever pour espérer continuer à le poursuivre.]


Hirosuke : Décidément, j’ai déjà rencontré plus compétents comme ninja…


Itomi : Ils ne font pas ce qu’il faut faire?


Hirosuke : Oui, mais maintenant, la surveillance du bateau ne se fait plus que par un seul ninja, ils courent le risquent de faire entrer d’autres types comme lui.


Azuko : On peut rien y faire, on ne commencera pas à gérer leurs effectifs à leur place. Je ne veux pas porter de jugement trop rapide, mais ce type qui vient de fuir, il se dirige droit vers l’endroit du baril. C’est peut-être une coïncidence, mais…


Hirosuke (Étonné) : Attendez, il a fait tomber quelque chose en nous bousculant, une feuille, au sol. * Ramasse la feuille * Le tonneau va apparaitre dans quelques minutes. Reïtarô est certainement déjà sur place. Soyez prudent.

 

Azuko (Étonnée) : Qui est-ce?! Il n’a le chakra de personne que je connais. Je ne pensais pas qu’une autre personne serait au courant à propos de ce tonneau.


Itomi : Ce sont des informations justes pourtant. On devrait peut-être se dépêcher d’y aller et ne pas se poser trop de questions ici.


Sasari : Allons-y.


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Kiri


Takumi : C’est… c’est presque terminé…


Ruito : On était à un jour seulement de l’apparition du tonneau et il a fallu que tu produises une nouvelle erreur, Takumi. Tu n’aurais pas dû t’en prendre à Takeru.


Takumi : …


Reon : C’est l’inverse. Takeru n’aurait pas dû s’en prendre à Takumi s’il voulait que cette mission soit une réussite. Elle n’a pas à subir tout ça pour ses erreurs.


Ruito : Quelle erreur? De quoi tu parles?


Takeru : Ne… * Tousse, tousse *


Reon : Si le précédent tonneau à disparût, c’est parce que Takeru a montré son sharingan devant nous.


Kyûsaku : Oh… Ça semble être plus crédible comme preuve. Inuji l’avait clairement dit à notre première rencontre.


Takeru : Maitre, je… * Tousse, tousse *


Kyûsaku : Tu mérites amplement la punition que Takumi vient de t’infliger. Tu n’aurais pas dû oser t’en prendre à quelqu’un de plus fort que toi. J’ai mérité cette claque hier, aussi, pour avoir été aussi aveugle. Merci Takumi et désolé de t’avoir déçu.


* Étonnement de Takumi *


[Toute l’équipe de la Canopée était réuni dans l’auberge, une nouvelle fois, en prévision de l’apparition du tonneau voulu. Ils étaient tous assit à une table, dans une large pièce, regardant de droite à gauche en permanence pour savoir où il pourrait apparaitre. Tout en même temps, Takumi s’efforçait d’aider Takeru et les nombreuses blessures qu’elle lui avait infligées la veille, mais même avec un certain soutient, il restait dans un très mauvais état.]


Tomoo : Vous semblez plutôt serin, Kyûsaku-sama.


Kyûsaku : Tu es nerveux, Tomoo?


Tomoo : Jamais. J’ai appris à ne plus l’être.


Kyûsaku : Je dois rester calme le plus que possible. Ce n’est pas le temps pour l’énervement, même si la situation deviendra certainement délicate.


Tomoo : Avec Ruito, on peut aller faire du repérage à l’extérieur si vous le désirez… Ça vous calmerait davantage?


Kyûsaku : Ça peut être une idée. Les autres resteront avec moi. Vous deux, allez voir s’il n’y a pas des impertinents pour les empêcher de venir nous embêter.


Tomoo : Bonne chance avec l’apparition du tonneau.


[Les deux garçons se levèrent de table pour se diriger vers l’extérieur, laissant les autres à la seule tâche qu’ils avaient… Le silence s’était installé à l’intérieur du petit groupe... Kyûsaku avait le regard fixe dans une direction, complètement perdu dans ses pensées. Il disait être calme, mais il y avait tout de même une certaine tension et une excitation dans son corps. Il fixait tellement droit devant lui qu’il en oublia le monde autour de lui. Toutes personnes autour semblaient disparaître, les sons s’estompaient, les couleurs s’effaçaient, même les murs, le plafond, les chaises, les tables, tout partie du champ de vision de Kyûsaku. Il était en complète transe…


Lentement, il déplaça son regard dans le coin de son œil… Il n’y avait plus qu’une seule chose qui interpela maintenant l’un de ses sens et ce fût-ce qu’il désirait le plus en ce moment. Sans un bruit, le tonneau venait d’apparaitre aux côtés de Kyûsaku et son équipe.]


Fin du chapitre 238

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