Sasari Uchiwa

Chapitre 150 : Isolement

3127 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 28/10/2018 04:25

[Toujours dans la forêt, les ninjas qui se dirigeaient vers la grande tour, en courant, virent leur pas ralentir en cadence au vue de l’opacité de la brume qu’il y avait tout autour d’eux. Kumiko était toujours accompagné de Teruki. Ils marchaient toujours dans la bonne direction, restant très vigilante vis-à-vis tous les mouvements qu’ils pourraient voir.


Hirosuke, toujours avec Makura, tous les deux marchants vers la tour. Puis, finalement, Tomoo, Ruito et Fusazô s’étaient tous les trois retrouvé faisant équipe.]


Ruito : Ce brouillard n’est clairement pas normal, ce doit être l’œuvre d’Itomi ou quelque chose dans le genre, j’en suis sûr. Les Kokage sont sûrement déjà sur le coup.


Tomoo : Laissons les autres rentrer à la tour. Nous, on va les aider… Il paraitrait qu’Akino à réussit à en éliminer l’un d’entre eux. Vaut mieux ne pas trop les perdre. * Fouille dans son sac * Fusazô, invoque ton ours, Naru.


[De sa poche, Tomoo sortie deux cartes… celles de Sasari.]


Ruito : Où t’as eu ça?


Fusazô : Qu’est-ce que c’est surtout?


Tomoo : C’était sur le manteau que portait Mifuyi, elle ne le portait pas lorsqu’elle était avec nous donc je suis certain que ça appartient aux types avec elle.


Fusazô : C’est impossible de sentir quoique ce soit de toute manière, il y a beaucoup trop d’humidité pour que les odeurs se propages.


[Tout d’un coup, la carte dans les mains de Tomoo se mit à s’agiter quelque peu et ce n’était certainement pas dû au vent qui était totalement absent.]


Tomoo : Il est dans le coin, il s’approche…


[Chacun d’entre eux se mirent sur leur garde, regardant tout autour d’eux. Ruito semblait insister pour que Fusazô sorte l’un de ses parchemins pour invoquer quelque chose qui les aiderait. Ce dernier était bien hésitant, très soucieux de ce qui se passait réellement.


Tomoo eut l’idée de lâcher la carte. Il se disait, à lui et aux autres, que si la carte se mettait à bouger dans une direction probablement que ça indiquerait la direction dans laquelle ils devraient aller pour le trouver.


Fusazô déroulait un parchemin, il n’avait pas dit ce que c’était spécialement. Il ne se préoccupa pas de voir non plus ce que ferait la carte une fois hors des doigts de Tomoo. Il se mordit la pousse pour en faire jaillir du sang et se préparer pour l’animal.


Tomoo lâcha la carte et celle-ci avait effectivement une direction, même qu’elle restait anormalement dans les airs trop longtemps. Ça fit sourire Tomoo qui fit un pas après l’autre, tranquillement, en direction de la carte, très vigilant à ce qui pourrait submerger du vaste et épais brouillard.


La carte se mit enfin à toucher le sol.]


Tomoo (Sourit) : Il arrive, il est tout près, c’est certain. Il n’a aucune chance à trois contre un, peu importe qui il est.


[Fusazô regarda enfin la carte déposé au sol, puis dévia son regard vers Tomoo qui, lui, fixait droit devant lui, avec l’épée qu’il venait de faire apparaitre… Ce dernier était presque heureux d’avoir ce combat qui arrivait.


Fusazô faisait toujours dos aux deux autres. Lui était accroupit, toujours le pouce humecté de sang, eux leur faisant dos. Il redressa la tête devant lui et vis plusieurs cartes, une vingtaine, voir une trentaine…]


Ruito : Ça m’énerve, on ne peut pas rester là à l’attendre…


Tomoo : Attend, il faut rester groupé. Il n’arrivera pas à nous atteindre les trois et il ne fera rien d’autres. Dès que Fusazô aura invoqué en plus, on aura l’avantage numérique de plus.


[Les cartes devant Fusazô tombaient très lentement et bien droite, tournoyant sur elle-même. Le ninja avait des sueurs froides et n’osait pas faire quoique ce soit. Plus elles tombaient, plus elles commençaient à se réunir et plusieurs autres apparurent pour, semblerait-il, former quelque chose.]


Ruito : Dépêche Fusazô!


[Sasari apparût devant Fusazô. Les deux faisaient dos à Tomoo et Ruito, mais le silence était telle que ça n’en alerta aucun d’eux. Son corps était formé à moitié seulement et ses ailes étaient formées également. Sasari s’était mis à la hauteur de Fusazô, ce dernier toujours accroupit.

 

Bouche bée, Fusazô se vit se faire remettre, dans le silence le plus totale, une carte bien banal. L’invocateur ne semblait pas trop quoi faire, il n’avait pas spécialement envie d’avertir ces camarades, il regardait la carte d’un air très réfléchie.


Le type devant lui était-il vraiment dangereux? Pourquoi Akino, Shizu, Itomi et Mifuyi l’avaient-elles rejoint? Aucun mal ne leur avait été fait, il semblait de tout cœur avec eux. D’un bref instant, il ferma les yeux, pratiquement à regret et pris son courage à deux mains pour ce risque qu’il allait prendre. Il pinça la carte entre son index et son pouce! Devant Tomoo et Ruito, un mouvement très peu perceptible détourna l’attention des deux garçons. Tomoo élança son épée dans cette direction d’une manière convaincu.

Ce n’était que pour camoufler le bruit léger que faisait la carte, car celle-ci s’étaient multipliés en plusieurs centaines pour couvrir rapidement tout le corps de Fusazô.


Ce dernier échappa un bruit de sanglot suite à l’action plutôt surprenant et inattendu de la carte, mais il réalisa rapidement que le type devant lui l’avait décoré du même manteau que le sien. Il se rattrapa rapidement de ce sanglot en relançant sa respiration!]


Fusazô : Kuchiyose no jutsu!


L’énorme ours, Naru, fut invoqué enfin!


Fusazô : Charge le lui Naru et ne t’arrête pas!


Tomoo sourit encore plus à l’idée que son allié envoie du lourd, mais son sourire disparût à la vitesse de l’éclaire quand il se rendit compte qu’il était la cible de cette charge qu’on lui fit en plein dos!


Rapide et étrangement massif, Ruito n’eut pas la réaction nécessaire pour faire quoique ce soit, même que la bête l’avait écarté assez rapidement du chemin.

Naru n’avait qu’une ligne de regard et c’était droit devant, peu importe les arbres! Fusazô était sur son dos pour le guidé, maintenant vêtu du manteau de Furûtsu.


Rapidement, en se levant, Ruito se rendit compte de la présence de Sasari proche de lui.


Ruito : Depuis quand il est avec vous?


Sasari : Il a seulement compris qui était du bon côté…


Ruito : Du bon côté? Vous croyez avoir l’avantage et nous vaincre? On a capturé vos deux meilleures joueuses, il ne vous reste plus grand-chose. Des trois, tu es celui ayant livré la performance la plus minable lors de l’épreuve.


Sasari : Donc tu te souviens de qui je suis?


Ruito : Bien sûr… un démon…! J’ai hâte de me battre à nouveau contre l’un d’entre vous, surtout toi, Sasari! Tu vas le payer pour Nikku!


Ruito, d’un seul bond, vint assigner un fort coup de pied dans Sasari. Mais ce dernier fait de carte, ne fit que défaire un clone, mais ce clone resta telle qu’il était, le pied de Ruito dans les côtes.


Sasari : Tu es donc l’allié de Reïtarô… Je ne serai d’aucune clémence. Je me fou de ce que tu as pu traverser pour arriver jusqu’ici, tu as fait le mauvais choix.


Le Sasari devant Ruito disparut, s’envolant, ne laissant que comme dernière image, le Sharingan braqué sur son regard. Ruito fit un bond en arrière, très vigilant de ce qui s’en venait vers lui.


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[Plus d’une centaine de mètres avaient pu être franchis par Fusazô et Naru pour charger Tomoo et l’écarter de son camarade Ruito.

Tomo avait réussi à se reprendre et à s’écarter de cette charge, il était hors d’atteinte par Naru, accroché à la branche d’un arbre.

L’animal grognait et Fusazô, sur le dos de son invocation, avait son kunai de sortit et la main sur son sac.]


Tomoo : Même Naru ne m’apprécie plus… Qu’est-ce qui t’arrives Fusazô? Tu te lies à eux sans savoir pourquoi?


Fusazô : Ce type, je ne le connais pas, mais lui me connait. Il n’est pas là pour rien et je ne crois pas que ce soit contre nous. Reïtarô… ce Sasari a réussi à me faire douter de lui… et de vous aussi; toi, Ruito et Takeru. Puis Mifuyi, il n’a pas pu lui jeter un quelconque Genjutsu ou je ne sais pas quoi. * Regarde Tomoo * Reïtarô par contre, oui.


Tomoo : Bon… eh bien, si tu te rebelle, je n’ai pas envie d’être celui qui te raisonnera. Ne crois pas, par contre, que je vais te laisser me bloquer le chemin pour arrêter ce type.


L’épée de Tomoo, généralement mince, se révéla être cette fois-ci être beaucoup plus large. Aussi large que lors de l’examen chûnin, même qu’elle semblait s’agrandir pratiquement à vue d’œil.


Fusazô lança les hostilités en lançant un kunai, mais la pression du combat face à Tomoo, considéré comme l’un des bons ninjas de la Canopée, lui fit manquer sa cible. Naru fonça, presque juste après, tout droit vers l’arbre où était perché Tomo.

N’ayant aucune difficulté à anticiper cette action, Tomoo sauta de sa branche droite devant lui et dans son saut, il lança avec vigueur sa large épée vers Naru qui se trouvait en-dessous de lui.


Réactif,  Fusazô avait également vue la chose venir et il fit disparaître l’animal avant qu’il ne soit trop blessé inutilement. Il enchaina avec une autre invocation tout juste au moment où Tomoo mit les pieds au sol.


Fusazô : Kuchiose no jutsu!


Tomoo : Dit moi Fusazô, combien as-tu d’invocations… enfin, combien Reïtarô-sama t’en a-t-il donné au juste? À mon souvenir, tu n’avais que Chen qui t’accompagnait. Naru, ces quatre félins qui nous ont aidés lors de la dernière mission, le sanglier, ces oiseaux et la murène aussi… Tout t’a été offert par Reïtarô-sama si je me souviens, et c’est de cette manière que tu le remercie?


Fusazô (Essoufflé, Affaiblie) : Il ne m’a rien donné, il m’a simplement guidé … Mes amis, ce sont eux qui m’ont aidé le plus dans tout ceci… C’est eux que je souhaite suivre le plus, ce sont eux qui me comprennent le mieux. Et t’as faux sur un autre point, Chen n’était pas le seul animal qui m’accompagnait depuis le départ. Tu veux que je te présente Machi?


Machi : Je suis invoqué? Qui donc? Qui es-tu?


Fusazô : Je suis Fusazô, fils de Seito. Je n’étais pas certain que cette invocation fonctionnerait et je dois dire que ça m’a couté beaucoup plus de chakra que je ne le croyais, j’arrive à peine à me relever sur mes deux jambes.


Machi : Quand as-tu signé un pacte avec mon clan?


Fusazô : Mon père, lorsque j’étais tout jeune, il t’avait invoqué, devant mes yeux. Je n’ai pas le temps pour les détails, mais ce jour-là, il voulait me faire plaisir en concluant un pacte, mais c’était pratiquement présenter comme un jeu pour lui. Je suis étonné que ça ait fonctionné, mais j’en suis fier. J’ai besoin de ton aide.


Machi : Eh bien, si tu souhaites me présenter, j’en serais aussi curieuse de savoir ce que tu sais sur moi.


Fusazô : Tomoo, tu as devant toi certainement la plus forte invocation que je possède en ce moment. Machi est… * se prend d’un mal de tête * Elle est… Je n’arrive pas… Je doute, tu es bien une guêpe noire?


Machi : Je m’attendais à mieux… Mais disons que ça suffira.


Fusazô : Je croyais pourtant tout me souvenir… je ne comprends pas…


Tomoo : Ça va durer encore longtemps?


Face à Tomoo, dos à Fusazô, d’une taille plus qu’anormal, une guêpe noire fit son apparition. Son invocateur pouvait aisément grimper sur le thorax de l’insecte tellement elle était énorme pour un insecte. Machi faisait pivoter ses ailes et les faisait vibrer par moment pour les dégourdir. Ce simple geste d’ails provoquait un son très fort, facilement audible de très loin.


Machi : Si tu dis être le fils de Seito, je te fais confiance, je vais t’aider malgré que je te trouve étrange. Qu’attends-tu de moi?


Fusazô : Ce gars devant, je dois le neutralisé…


Machi : Tu veux que je le paralyse?


Fusazô : Tu peux faire ça?


Machi : Décidément… Tu te souviens au moins de mon nom, c’est toujours ça. C’est partit dans ce cas.


Un coup de tonnerre se fit entendre, c’était tout comme. Machi faisait battre ses ailes cette fois, le son était encore plus puissant que les simples vibrations et il était constant. Tomoo ayant sous-estimé Fusazô, se mit beaucoup plus sur ses gardes.


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Ruito attendait déjà depuis un moment l’apparition de son adversaire. Il était tendu, mais avait hâte au combat, il était rarement plus concentré que ça.

Tout à coup, un amas de cartes apparût droit devant Ruito et il décida d’y foncer sans attendre. Cet amas se transforma en Sasari qui lui aussi fonçait avec un sabre à la main, celui qu’Akino lui avait donné.


Ruito était rapide, cependant, un jutsu fait rapidement par Sasari à l’avant de lui, se vit ralentir conséquemment sa course. Sasari avait émergé de l’eau du sol pour faire perdre pied Ruito dans cette eau qui était apparu. Ruito tenta, dans son déséquilibre, de donner une bordée de coup autour de lui, prévenant un peut-être coup de Sasari.

Ça ne servit à rien et de plus. En se redressant enfin, le Sasari qui lui fonçait dessus avait disparût, à sa surprise.


Il détourna son regard vers l’arrière puis il le vit à nouveau. Ruito semblait comprendre la ruse et ne voulait pas être dupé par un stratagème aussi peu réfléchit. Il ignora le Sasari face à lui pour se concentrer ailleurs. Il invoqua plusieurs clones, dont un qui se débarrassa facilement du Sasari qui venait vers eux.


Ruito : Qu’elle tactique minable. Certains stéréotypes laissent croire que les personnes spécialisé en Taijutsu sont beaucoup moins intelligente et qu’elles ne réfléchissent pas avant d’agir. Tu n’arrives pas à trouver le bon moyen de m’approcher sans avoir peur des coups puissant que je pourrais te porter… Tu n’y arriveras pas, je suis loin d’être qu’un imbécile. Cette fois Sasari, je ne perdrai pas notre combat comme la dernière fois.


* Silence *


Ruito : Pourquoi autant d’attentes? De toute manière, tu ne peux que perdre, alors autant en finir rapidem… * Étonnement *


Les clones de Ruito disparurent tous et Sasari, lui, avait apparût droit devant Ruito, l’épée planté en plein thorax.


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Takeru : Hé, hé * claque des doigts * hé, on se réveille.


Reon : On dirait qu’un combat à commencer plus loin, on entend un bruit vraiment étrange…


[Très étourdit et d’un mal de tête horrible, Mifuyi et Shizu, vraisemblablement, avaient repris conscience peu à peu. Elles étaient toutes les deux toujours dans la forêt, assise dos à un arbre et déliée de tout cordage.]


Takeru : Enfin, vous reprenez conscience… C’est pas trop tôt.


[Regardant brièvement autour d’elle, Shizu ne put qu’apercevoir la forêt, Takeru et Reon proche.


Que s’était-il passé? Elle n’en avait aucune, mais alors aucune idée, même un simple souvenir ne lui passait pas par l’esprit. Pourquoi cet endroit et toute cette brume? Elle avait passé assez de temps à la Canopée auparavant pour savoir que c’était la forêt qui entourait la grande tour. Était-elle en mission ou encore de retour de l’une d’elle?]


Mifuyi : On est où?


Takeru : La Canopée est attaqué par un groupe de ninja, Akino et Itomi nous ont trahis. Elles ont un allié avec elle qui est à la tête de tout ceci.


Mifuyi : Ça se produit en ce moment? Pourquoi on est dans cet état?


Reon : On vous a retrouvé ici, inconsciente et on est venu vous porter secours. Takumi arrive dans peu de temps.


[Tel que dit, Takumi arriva avec quelques plantes à la main. Mifuyi n’avait de difficulté à croire qu’elles avaient été attaquées au vue des douleurs qui provenaient des coupures sur elle. Aussi peu aurait suffis à la mettre dans l’inconscience? Shizu semblait très peu touchée par contre elle.]


Takeru : C’est bon Takumi. J’ai pu vérifier moi-même un peu les entailles de Mifuyi et heureusement, elle n’a pas été empoisonnée. Nous verrons nos blessures et autres plus tard une fois à la tour. Il faut aller voir le maitre avant toute chose et l’aider.


Takumi : Laisser moi guérir rapidement les plaies de Mifuyi et partons, Takeru-sensei..!


Shizu : Qu’avez-vous dit qu’il se passait?


Takeru : Akino et Itomi, elles ont déserté comme l’a fait Sadami par le passé. Elles sont revenues et sont là.


[Shizu se prit d’un horrible mal de tête, même qu’elle semblait lutter contre elle-même dans son esprit. Des images lui vinrent à l’esprit, comme si elle se souvenait de ce qui c’était passé il y a peu. À chaque fois qu’une image devenait claire, les maux de tête venaient brouiller ce souvenir.]


Takeru : Il faut vite t’emmener et … * se retourne en direction de la tour * Finir le travail comme il se doit.


Fin du chapitre 150

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