L'histoire d'amour de Kakashi Hatake

Chapitre 121 : Hanako à pleine puissance !

2280 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a environ 1 mois


Point de vue d’Hanako


Orochimaru m’annonce que Kakashi est retenu prisonnier au mont Shinu, un mont du pays du feu. Il y a une sacrée trotte, j’en aurai sans doute pour plus d’une journée… C’est une caverne qu’Orochimaru a aménagé il y a longtemps avant de se rendre compte qu’il serait mieux sous terre, plus caché.

C’est l’un de ses premiers repaires et je n’en reviens pas de la chance que j’ai.

-         Il faut que je rentre à Konoha, dis-je avec urgence.

-         Bien sûr, cours, vole mon enfant ! s’exclame Orochimaru.

-         J’espère que nous aurons assez d’hommes disponibles, m’angoisse-je en courant à l’extérieur.

Orochimaru me suit, m’accompagnant pour un bout de la forêt.

-         Bien sûr que oui, il mettra tous les soldats qu’il faut à disposition pour aller chercher le ninja copieur. Il tient beaucoup à lui.

-         Merci Maitre, merci pour tout.

-         Revenez me voir lorsque tu l’auras libéré, me dit-il en ralentissant.

-         Bien sûr !

Je fonce dans les bois à toute vitesse, euphorique et énergisée. Je me sens invincible, j’ai l’impression que je pourrais affronter à moi toute seule la coalition.

Tandis que je cours, le doute me rattrape. Passer par Konoha me fera un détour de plusieurs heures… Si je fonçais tout de suite au mont Shinu, j’y serais dans la matinée demain …

Je tergiverse encore quelques kilomètres. Après tout, je n’ai vu que Kabuto et Kakashi… Et le temps lui est peut-être compté.

Il est onze heures du matin. Je pourrais être là-bas à la même heure demain mais seule. En comptant le détour, le temps que Minato prépare des troupes… Je perdrais un temps précieux… Et Minato qui m’a assuré avoir vu Kakashi se faire tuer. J’en ai la nausée alors j’écarte vite cette pensée.

Ça fait trois semaines que Kakashi est présumé mort et emprisonné. Je ne peux pas le faire attendre, pas même une seconde de plus.

Je tourne les talons et prends la direction du Mont Shinu à toute vitesse.

Je cours comme si ma vie en dépendait, car après tout, la sienne en dépend. Je cours et je ne fatigue pas, mon chakra me porte, il soutient mes muscles avec puissance, me propulse en avant plus vite que je n’ai jamais couru.

Je peux le faire toute seule, je peux y arriver, je n’ai aucune idée de ma nouvelle puissance, mais l’ancienne était déjà on ne peut plus acceptable. Et puis j’ai mon sabre, je les finirai un à un au corps à corps s’il le faut.

Je ferai tout ce qu’il faut pour sauver Kakashi.

*

Il fait déjà nuit lorsque le mont apparait devant moi, dressé funestement, éclairé par la lune. Je regarde immédiatement le sommet, minuscule point à l’horizon.

Je ne peux pas croire que Kakashi soit là. Je fonds en larmes immédiatement, laissant mon cœur revivre, me raccrochant à l’idée de le revoir dans quelques heures.

Je ne peux pas croire la chance que j’ai, vraiment. Malgré mon déni, une grosse part de moi a vraiment cru qu’il était mort lorsque j’ai trouvé sa lettre.

Je redouble de vitesse, portée par l’amour, courant toute la nuit sans m’arrêter une seule seconde.

*

Le jour est levé. Je grimpe déjà depuis des heures. J’ai beau courir à toute vitesse, j’ai l’impression que le sommet ne fait que s’éloigner de moi. C’est insoutenable, le savoir si proche et si loin en même temps.

Savoir qu’il est en vie mais peut-être en danger de mort.

Je vide mon esprit et me concentre sur mes pas, grimpant encore et toujours. Et si Orochimaru s’était trompé ? Et si j’arrivais au sommet pour ne rien y trouver ? L’angoisse passe ses bras étouffants autour de moi, m’empêchant de respirer correctement.

Et si Kabuto avait simplement copié un ancien repaire ? Je ne peux pas l’envisager. C’est impossible.

En milieu de matinée, je passe un virage en épingle de plus et je m’arrête net.

Je me trouve face à un camp immense. Des dizaines de tentes blanches s’étendent sous mes yeux, constituant un camp où des centaines de ninjas se trouvent.

J’en reste complétement figée tandis que je réalise que je suis au bon endroit. Les ninjas me repèrent, et commencent à hurler, affolant le camp au complet et je suis toujours immobile sous la violence du choc. Kakashi est là-haut. Il est là-haut !

Je m’élance en tirant mon sabre de mon dos contre la vague ennemie qui me fonce déjà dessus.

La rage place un filtre devant mes yeux, je vois rouge, littéralement. Ces enfoirés de ninjas de la coalition sont un rempart entre Kakashi et moi.

Je me jette contre eux, illuminant ma lame, avant de me rendre compte que c’est tout mon corps qui s’enflamme de chakra en une seconde et je souris vicieusement face à la tête décontenancée de mes adversaires.

Je me jette contre eux et ils tombent comme des mouches, tués par la violence de mon chakra ou de ma lame.

Les ninjas jaillissent de tous les côtés et je ne me suis jamais sentie aussi sereine. Je tournoie comme un ouragan rose. Je déclenche un raiton sur mes mains qui prend des proportions ahurissantes de deux ou trois mètres autour de moi.

Je ne me bats même plus au corps à corps, les ennemis n’arrivent même plus à m’approcher plus que ça et je range mon sabre dans mon dos. Je n’en ai même pas besoin, j’ai l’impression d’être une créature surnaturelle, un démon à queue à moi toute seule. J’agite le bras droit et mes éclairs se répandent comme de l’eau, tuant une dizaine de ninjas sur ma droite.

Je m’éclate. Il n’y a pas d’autre mot, je m’éclate.

J’ai l’impression d’être Naruto. Je jette mes bras en avant et les éclairs fusent sur quelques mètres.

Les ninjas autour de moi hurlent et s’affolent, ils n’osent plus à m’approcher et tentent de m’avoir avec des shuriken que j’évite en dansant, réduisant à néant les ennemis qui se trouvaient autour de moi.

Ils sont encore terriblement nombreux malgré le fait que je les décime par dizaines et je vais difficilement pouvoir résister à autant de shuriken lancés au même moment.

Je réfléchis à toute vitesse, j’ai besoin que ça aille vite, j’ai besoin qu’ils meurent tous dans l’instant. Je ferme les yeux et je me concentre le temps d’un instant avant d’envoyer une onde de choc phénoménale.

Elle est tellement puissante, que je la vois, matérialisée par une onde de chakra rose qui fonce à travers les ennemis à toute vitesse et je les regarde tous tomber les uns après les autres.

Ceux qui n’ont pas encore été atteint se sauvent en courant, se jetant dans le vide des ravins pour y échapper.

Je me retrouve alors seule, debout au milieu de mon massacre. Je viens de réduire à néant au moins trois cents hommes en quelques minutes.

Je ne prends pas le temps de célébrer ces nouveaux pouvoirs et je fonce à toute vitesse en direction du sommet.

Je passe un virage, puis un autre, et enfin je le vois. Le petit pic se dresse à une centaine de mètres maximum devant moi. Il est là, bon sang il est là-dedans !

Second contre-temps, une petite réserve d’hommes, une petite centaine, se trouve entre lui et moi. Je n’hésite même pas une seconde et je fonce, évitant habilement les shuriken qui me pleuvent dessus malgré une bonne dizaines d’entailles.

Je n’ai même pas envie de les faire tomber comme des mouches tellement la haine me consume. Je veux me battre, je veux être celle qui leur ôte la vie, je veux qu’ils comprennent ce qu’il se passe au moment où ils mourront, qu’ils comprennent la grossière erreur qu’ils ont commise en acceptant de couvrir un cinglé qui a capturé mon amour.

Alors que je me rapproche, ils sortent tous leur kunaï, ne s’attendant sans doute pas à ce qui va leur arriver.

Je me jette dans la mêlée avec une soif de sang dévorante. Je les découpe les uns après les autres, tranchant leurs gorges, plantant leur ventre, lacérant leur dos.

Je suis tellement folle de rage que je sens à peine les coups qu’ils arrivent à me mettre, trop satisfaite de les achever les uns après les autres de ma main.

Je crois que je grogne, ou que je hurle en me battant, j’ai l’impression de ne pas être moi-même, d’être spectatrice de mon corps qui devient une machine à tuer redoutable et enragée.

Je me bats à mains nues, complétement sauvage, contre leurs dizaines de kunaï qui giclent dans tout les sens. Je ne souffre pas de mes plaies, je n’en ai que faire, je ne souffre que de ma séparation avec Kakashi.

Kakashi. 

Je tourne la tête, la caverne n’est qu’à une dizaine de mètres, je ne vois rien à cause du soleil mais si j’avais une meilleure vue, je pourrais sans doute le voir.

 J’explose mon chakra en une seconde, finissant tous mes assaillants avec violence avant de me jeter en direction de la caverne.

Dès que j’entre, la luminosité y est si basse comparé au soleil éclatant que j’avais dans les yeux que je ne vois rien. Je m’accroupis, scrutant la caverne à la recherche de Kabuto que je ne trouve pas.

C’est là que je le vois. La bouche grande ouverte, les bras qui sortent de sa cellule en tremblant et mes larmes jaillissent de mes yeux, me brouillant la vue.

Je me jette contre lui, agrippant ses bras, me demandant si je suis encore en train de rêver.

-         Mon amour, souffle-je en touchant ses bras.

-         Mon ange… mais… que… comment…

Il est complétement choqué et c’est lorsque je me plonge dans ses yeux que je remarque son état. Il est dans un état… c’est surréaliste. Le peu de sa peau que je vois est méconnaissable et ça me donne envie de hurler lorsque je réalise que Kabuto l’a torturé.

Je saute sur mes pieds :

-         Recule ! hurle-je.

Il s’exécute et j’allume encore tout mon corps de chakra en ne voulant que le bras.

-         J’ai déjà essayé, les barrières ne cèdent …

Je balance mon bras avec toute ma force, explosant complétement la barrière, créant un immense trou dedans sous les yeux ahuris de Kakashi qui s’est fait projeter au sol.

Je me jette sur lui et ses mains se posent immédiatement sur mes joues. Il me regarde comme si j’étais son soleil et je pleure comme une fontaine en posant mes mains sur lui pour le soigner.

Il a un énorme spasme tandis que j’envoie tout ce que j’ai, son souffle se coupe et je tente de réduire la quantité de chakra de soin que je lui envoie mais je ne sais pas doser, je ne sais rien doser avec cette nouvelle puissance.

Ses plaies se referment à toute vitesse, sa peau se reforme en quelque secondes sous mes mains. Je suis en train de le soigner plus vite que je n’ai jamais soigné personne, c’est impressionnant, même pour moi.

-         Hanako, s’étouffe-t-il.

Je suis obligé d’arrêter pour le laisser reprendre son souffle avant de recommencer en essayant de mieux gérer ce que j’envoie, mais c’est compliqué.

Je le soigne complétement en quelques minutes et j’en profite pour lui insuffler du chakra dans la foulée tandis que mes émotions me rattrapent.

-         Je… J’ai cru que tu étais mort, hoquète-je.  

-         Je suis là, je t’aime, je suis désolé…

Je lui coupe la parole en l’embrassant furieusement.

Notre baiser me reconnecte à mon moi profond, il me ramène à la réalité, enfin.

 

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