L'histoire d'amour de Kakashi Hatake

Chapitre 88 : L'emménagement

4005 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a 4 mois

Je parcours les couloirs de l’hôpital à la recherche de Sakura et tombe sur Saori qui m’invite à manger ce soir chez elle avec Rinko.

Ensuite je passe une bonne partie de l’après-midi avec Sakura, m’asseyant avec elle à son bureau. Je lui raconte notre combat à Minna et elle est impressionnée. Il est vrai que la situation aurait été vraiment dramatique sans notre présence là-bas, le village aurait sans doute été rayé de la carte. Mes plans d’échanges ont été validé par Minato et j’ai passé ma matinée à accueillir les ninjas des fougères qui passeront les prochaines semaines à Konoha, Sakura accepte de prendre en charge des ninjas médecin de là-bas.

-         Vous ne demandez pas à votre petite chérie ? dit-elle pour m’embêter.

-         Ma « petite chérie » n’est pas au village.

-         Où est-elle ? s’étonne-t-elle.

-         C’est compliqué, elle travaille sur une formule d’antibiotiques plus efficace. 

Sakura fronce les sourcils.

-         C’est dingue, elle est toujours sur un coup. Quand elle ne soigne pas des cas désespérés elle se bat comme une pro à Minna et quand elle ne dirige pas un étage entier, elle créée des formules chimiques compliquées.

-         Elle est stupéfiante, dis-je rêveusement.

-         Finalement vous vous ressemblez comme deux gouttes d’eau tous les deux, vous êtes toujours à droite et à gauche à accomplir des trucs abracadabrants pour le village, tout est toujours top secret ou dangereux, vous ne vous arrêtez jamais, on dirait que vous ne souffrez d’aucune limite tous les deux.

Elle plisse les yeux en me regardant pensivement.

-         Tout le monde souligne à quel point elle vous a changé, mais l’inverse est tout de même vrai. Depuis que vous êtes revenus du pays du gel, elle n’est plus la même, elle a une puissance stupéfiante, un chakra qu’on a jamais vu, des connaissances presque illimitées… Mais qu’est-ce que vous vous êtes fait mutuellement ? dit-elle avec son air inquisiteur.

-         Je ne sais pas, on a évolué ensemble. En tout cas elle a Saori en apprentissage et Hinari qui aimerait lui demander, alors c’est gentil de gérer ceux de Minna.

-         Personne ne prend deux apprentis en même temps ici, je n’ai jamais vu ça, râle Sakura.

-         Serais-tu jalouse ? la taquine-je.  

-         Evidemment ! J’étais reconnue comme la meilleure ninja médecin du village avant qu’elle ne revienne me coiffer au poteau il y a quelques mois, en plus de ça elle a réussi à briser les défenses en béton armée de mon senseï alors que je ne pensais pas ça possible, maintenant la voilà qui va prendre deux apprenties après être revenue avec la formule miracle d’un antibiotique qui soignera les ninjas contaminés qu’elle était déjà de base la seule à pouvoir soigner… Y-a-t-il une seule chose qui ne lui réussisse pas ? s’exclame-t-elle en pouffant.

-          Mais qu’est-ce que tu racontes, réponds-je en riant avec elle.

-         Oh laissez-tomber, vous êtes exactement comme elle de toute façon, toujours le premier partout depuis l’académie, vous ne laissez aucune chance aux autres, chunin à 6ans, Jonin à 13ans…Maintenant commandant en chef, second de l’Hokage, Monsieur parfait a trouvé Madame parfaite, vous êtes tellement agaçants, dit-elle en riant.

*

En me rendant chez Saori ce soir-là, je me pose encore beaucoup de question sur moi-même, et sur mon changement de comportement cette dernière année. Il est étonnant d’imaginer que je me suis figé dans le temps à l’âge de treize ans et que je n’avais pas beaucoup évolué depuis, enfermant au fond de moi-même ma personnalité et mes envies, terrifié à l’idée de vivre simplement parce que mes camarades étaient morts, quel tristesse de m’être puni ainsi alors qu’Obito et Rin ne veulent sans doute que mon bonheur.

Ils doivent se sentir tellement libres quelque part là-haut. Ils doivent vaquer à leurs occupations depuis qu’ils n’ont plus à me surveiller constamment et à s’inquiéter pour moi. Je me demande ce que pense Rin d’Hanako et de ma relation avec elle. Ce n’est même pas la peine de me poser la question pour Obito, je sais qu’il la trouve trop bien pour moi et qu’il passerait son temps à la convaincre de me laisser tomber s’il était parmi nous, il ferait tellement rire Hanako. Notre petite guerre fraternelle me manque tellement. Je souris en pensant à eux alors que je monte les étages menants chez Saori.

Nous discutons de tout et de rien en mangeant lorsque je leur dis que je suis allé voir Hinari au restaurant.

-         Mais qu’est-ce que tu faisais au restaurant avec Hinari ? demande Saori en plissant les yeux.

Je leur raconte toute l’histoire et ils se lancent des coups d’œil pendant mon récit, quand je finis, c’est Rinko qui prend la parole :

-         Tu nous as presque fait un sans-faute. C’était très gentil de ta part, et je suis vraiment heureux que tu aies fait ça pour Hinari …

Saori acquiesce avec une mine de pitié et je pose les mains de chaque côté de ma tête, j’appréhende ce qu’il va me dire :

-         Tu me fais peur avec ton presque, dis-je.

-         Honnêtement… je ne suis pas sûr que le câlin passera… dit Rinko hésitant en regardant Saori.

-         Oh non, il ne passera pas, répond-elle.

-         Je ne vais quand même pas lui cacher, dis-je.

-         Oh non ! Surtout pas ! s’écrie-t-elle avec affolement.

-         Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça, elle m’a fait pitié, je voulais juste lui faire plaisir, me plains-je.

Saori me regarde et me parle avec sa franchise :

-         Bah… je veux pas t’affoler, tout ça c’est très noble de ta part d’un point de vue extérieur, vraiment. Mais je connais Hanako, elle a beau être cool, elle est loin du village et elle va rentrer pour apprendre que pendant qu’elle n’était pas là tu étais au restaurant avec une fille, en tête à tête, une fille qui ne cache pas qu’elle est amoureuse de toi depuis des années. Jusque-là, bon, c’est déjà contrariant, mais ça va. Mais alors la deuxième partie, déjà le fait que soyez restés ensemble après ça pour bavarder… Et alors le câlin pour couronner le tout. J’en serais malade à sa place, c’est tellement intime les bras de son homme. C’est là qu’on cherche du réconfort, qu’on s’endort le soir …

-         Oui ça va j’ai compris, dis-je, mortifié.

Je sens la panique s’insinuer en moi, je me sens mal, alors que j’ai simplement voulu faire ce qui me semblait juste et important. Ils me remontent le moral puis Rinko se moque de moi, dédramatisant la situation, insistant sur ma bêtise de l’avoir prise dans mes bras.

*

Ma deuxième nuit chez Hanako s’est aussi bien passé que la première et lorsque j’y passe une soirée seul ce soir-là, je ne déprime pas du tout. J’aperçois son matou qui mange sur la fenêtre et je m’approche pour le regarder, je n’ai jamais essayé de le caresser, Hanako m’a déjà dit que c’était peine perdue.

 Je ne sais pas si c’est le fait d’être seul qui me pousse à agir mais je décide d’essayer d’apprivoiser Orochimatou. Je l’ai renommé ainsi il y a quelques mois quand nous sommes rentrés et ça a beaucoup fait rire Hanako, c’est resté depuis.

J’entrouvre la fenêtre tout doucement et il se sauve, puis revient quand il voit qu’il ne se passe rien. Ça fait un moment qu’elle le nourrit mais elle n’a pu le caresser que quelques fois et il n’entre jamais. En même temps elle n’ouvre pas sa fenêtre alors il ne risque pas de venir. Je ne sais pas pourquoi je lui ouvre, ai-je besoin d’affection au point de vouloir qu’on adopte un chat ? Sans doute. Je tente d’approcher doucement ma main de lui et il saute immédiatement sur la terrasse pour me regarder avec ses grands yeux.

J’ouvre en grand la fenêtre mais je ne bouge plus d’un poil et il finit par revenir manger en me surveillant du coin de l’œil. Doucement mais sûrement, et avec beaucoup de fuites de sa part, je finis par réussir à poser ma main sur sa tête et à le caresser une fois ou deux. Ses yeux sont incertains, il a l’air d’aimer ça mais il a peur.

J’arrête de le caresser et il me regarde, comme s’il ne savait plus s’il voulait se sauver ou que je continue, ça me fait rire mais je ne le touche plus. Je ne veux pas le caresser jusqu’à ce qu’il s’en aille parce que c’est trop comme l’a sans doute fait Hanako. Je préfère le frustrer et qu’il profite avec bonheur de la prochaine fois que je le caresserai. Je suis sûr que c’est comme ça que je l’aurai. Je le sens. Je ne sais d’ailleurs toujours pas bien pourquoi je tente d’adopter ce chat tout d’un coup mais bon. Je laisse la fenêtre ouverte et je m’éloigne.

Je ne sais pas trop quelle sera sa réaction quand elle verra que j’ai habité chez elle en son absence, mais je ne peux juste pas rentrer chez moi, ça me rend trop malheureux. J’envisage sérieusement de rendre cet appartement et d’en louer un autre, car je sais que je ne pourrai plus jamais y habiter. Je pourrais tout aussi bien demander un lit dans l’un des dortoirs militaires de Konoha, vu le peu de temps que je passe chez moi, ça m’éviterait de payer un appartement fantôme et j’aurais un lit à moi pour quand je ne dors pas ici.

Je trie les étagères de livres du salon pour m’occuper lorsque je trouve un album photo. Il occupe le reste ma soirée, je le parcours de long en large en me demandant pourquoi elle ne me l’a jamais montré, et pourquoi je n’ai pas de photo d’elle. Je prends ma préférée de l’album et je la pose sur ma table de nuit avec ma fleur.

*

 Quelques jours plus tard, je retrouve Minato dans son bureau pour faire un point sur la situation d’Iwa. Effectivement Kabuto les a approchés en leur expliquant l’histoire d’Hanako et de l’ermite. Pour le moment Iwa ne crois pas Kabuto puisqu’il n’est pas capable de prouver ses dires sans le livre. Minato leur a dit qu’il n’avait jamais entendu parler d’un tel livre, mais a confirmé les capacités d’Hanako. Un conseil des kage des grands pays ninjas aura lieu le 1er octobre pour discuter de tout ça, en attendant, aucun kage ne prend de décision, si une grande guerre éclate ce ne sera donc pas avant un mois en théorie.

Nous envisageons de détruire le livre bien sûr, mais ce serait détruire le seul héritage d’Hanako de ses parents et de son clan et je refuse tout net malgré l’insistance de Minato. Il est hors de question de prendre cette décision sans même lui en parler, il m’ordonne de le garder constamment sur moi en attendant, quoi que je fasse où que j’aille, ce que je fais déjà de toute façon.

Minato hésite à contacter le Raikage pour lui annoncer le retour d’Hanako au village. Je pense que c’est ce qu’il faut faire, si le Raikage apprend le retour d’Hanako à Konoha par Kabuto, ce sera très mauvais pour notre alliance. Nous décidons donc que Minato lui annoncera dans les jours qui arrivent.

*

Lorsque je rentre ce soir-là, j’entrouvre la fenêtre comme à mon habitude pour Orochimatou. Il entre désormais pour dormir à l’intérieur sur le petit coussin que je lui ai mis juste sous la fenêtre, il a bien compris que je ne l’embêtais pas, qu’il pouvait juste dormir sur un coussin confortable et s’enfuir par la fenêtre ouverte s’il a peur et ça a l’air de bien lui convenir, il ronronne pratiquement la totalité du temps qu’il passe à l’intérieur. Je me demande la tête que va faire Hanako quand elle verra ça. Je la vois déjà avec ses grands yeux émerveillés l’observer depuis le canapé.

Je la sens avant même de l’entendre, je perçois son chakra, mon cœur fait un bon dans ma poitrine et je pars à toute vitesse sur la terrasse, si vite que lorsque je sors, je n’ai qu’à la réceptionner dans mes bras car elle arrive en sautant de toit en toit. Elle atterrit dans mes bras en riant, me serrant contre elle de toutes ses forces et j’ai l’impression de récupérer l’autre moitié de mon âme lorsqu’elle m’embrasse passionnément.

Nous nous mettons à table et elle ouvre des yeux ronds lorsqu’elle voit Orochimatou. Elle a des étoiles pleins les yeux tandis que je lui explique toute ma stratégie pour l’amadouer et je lui ordonne de ne pas s’en mêler pour ne pas lui faire peur.

-         Alors comme ça tu adoptes mon chat ? me taquine-t-elle.

-         Je suis devenu fou sans toi, plaisante-je en la faisant éclater de rire.

 

*

-         Kakashi, je peux te poser une question, dit-elle d’une petite voix hésitante tandis que nous nous mettons au lit.

-         Evidemment.

-         Que s’est-il passé chez toi ? C’est juste pour savoir, c’est là-bas que je suis allée te chercher en premier. J’ai eu un peu peur, j’ai cru que tu avais quitté Konoha ou je ne sais pas, dit-elle doucement en caressant mes bras pour me détendre.

 

Je ne sais même pas par où commencer.

-         Je suis allé chez moi, les premiers jours, mais je n’ai pas supporté, je ne me suis pas sentis bien du tout, triste, angoissé...

 

Elle passe doucement ses pouces sur mes pommettes pour me réconforter. Je l’aime tellement, elle me donne le courage de m’expliquer.

-         J’ai jeté les trois quarts de mes affaires, je ne pouvais plus les voir… elles me rappelaient trop de choses négatives. J’étais tellement angoissé. J’ai tout viré et j’ai mis celles que je voulais garder dans des cartons parce que je ne savais pas quoi en faire. Et je t’assure que j’ai essayé de dormir là-bas après ça, mais quand j’ai compris que j’étais bien sur la fenêtre simplement parce que j’étais hors de l’appartement, j’ai pris la décision de venir ici.

-         Oh mon amour… Que vas-tu faire de tes cartons et de cet appartement ?

-         Je ne sais pas… Je pense que je vais le rendre, ça me rend malade rien que de penser y remettre les pieds un jour. Je me suis dit que je pourrais demander un lit dans un dortoir ou une chambre de fonction à Minato. Pour le peu de temps que j’y passe de toute façon…

 

Elle rougit alors, toute troublée, fuyant mon regard et j’entends son cœur qui accélère. Elle se mordille l’intérieur de la joue, hésitante :

-         Bon, peu importe si je suis ridicule et que je me prends un refus dans les dents, mais … ça te dirait de … d’emménager définitivement ici… dit-elle.

-         Bien sûr que oui, dis-je fou de joie.

 

Sachant que je la demande en mariage dans quelques jours, je trouve son timing absolument parfait. Un immense sourire naît sur ses lèvres tandis que je la prends contre moi pour l’embrasser.

-         Qu’est-ce que tu as gardé comme affaires ?

-         Des livres, des habits et quelques truc par-ci par-là. Ça risque d’être rapide.

-         Quelques trucs par-ci par-là ? demande-t-elle curieusement.

-         Des babioles, dis-je.

-         Tu t’encombres de babioles toi ? s’étonne-t-elle.

-         Non, les autres m’encombrent, notamment avec une tasse clamant « Le meilleur senseï » dessus, dis-je en levant les yeux au ciel.

Elle éclate de rire.

-         Sakura ?

-         Naruto.

 

Elle rit encore plus, gigotant contre mon torse.

-         Je ne devrais sans doute pas le dire, mais c’est vraiment mon préféré des trois, rit-elle tandis que je la chatouille pour la punir.

 

Comme bien souvent lorsque je la chatouille, elle finit par se rendre en me suppliant d’arrêter. 

-         Bon alors, ces antibiotiques ça donne quoi ? demande-je.

-         Dans quelques jours on pourra déjà proposer les premières injections à ceux qui partent en mission. En cas de plaie, on ne cherche pas, on s’injecte la seringue et on rentre dans les plus bref délais.

-         Et si on traine à se l’injecter ? demande-je.

-         Il faut que ce soit dans la première heure suivant la blessure. L’antibiotique est très efficace, il élimine les bactéries intégralement sous réserve que le corps ne soit pas surinfecté. Il éliminera tout ce qu’il peut mais s’il y a trop de bactéries il faut ajouter des doses. Donc tu ne réfléchis pas, si une lame t’effleure, tu t’injectes le produit et tu rentres pour aller en surveillance à l’hôpital. Cette formule va changer le cours de la guerre, conclut-elle.

Je lui raconte ensuite mes journées mornes et ennuyeuses et elle rit quand je lui rapporte ma conversation avec Sakura, nous qualifiant de Monsieur Parfait et Madame Parfaite.

-         Je suis d’accord avec elle, tu es bien Monsieur Parfait, dit-elle en se penchant sur moi.

 

Elle glisse sa langue sur mes lèvres tandis que je passe une main dans son dos. La seule chose que je ne lui ai pas encore dite, c’est l’affaire Hinari, je ne sais pas par quel bout commencer. Elle sent bien que je ne l’embrasse pas avec application et elle se recule, m’interrogeant du regard.

-         Hinari aimerait que tu la prennes comme apprentie.

-         Je t’embrasse comme ça dans le lit et tu penses à Hinari ? dit-elle avec mauvaise humeur.

Ouille, ça commence terriblement mal.

-         Pourquoi veut-elle se former auprès de moi franchement, elle ne peut pas casser les pieds à quelqu’un d’autre, elle est obligé de me choisir moi alors qu’elle louche sur toi ? C’est une obsession à ce point pour elle ?

 

Elle se redresse, assise sur moi, les bras croisés. Absolument tous les signaux d’Hanako sont au rouge, déjà son ton, ensuite ses paroles et surtout sa position. Je ne sais pas quoi faire alors je pose mes mains sur ses hanches que je caresse des pouces pour la détendre en tachant de réfléchir.

-         Elle te veut toi car elle pense que tu es la meilleure, dis-je.

-         Non mais vraiment, c’est quoi son problème ? Est-elle folle ? Bien sûr Hinari, je vais me faire un plaisir de te former pour te rendre service pendant que tu n’aspires qu’à voler mon amoureux, s’énerve-t-elle encore.

-         Tout doux mon ange, dis-je doucement.

 

 Je passe mes mains sur ses cuisses pour les masser et la détendre. Je pense qu’il ne faut pas que j’aborde le sujet ce soir, ça me parait vraiment trop tendu, mais Saori m’a dit que plus je trainerais à lui dire pire ce serait, elle m’avait déjà conseillé de lui avouer d’entrée de jeu et ça fait des heures que ça traine. Il faut que je me lance tout de suite.

 

 

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