L'histoire d'amour de Kakashi Hatake

Chapitre 84 : L'identité du prophète - TOME 4 : LE CALME AVANT LA TEMPETE

4187 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a 4 mois

TOME 4 : Le calme avant la tempête



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*****


Je suis sur le balcon de notre chambre, au soleil. C’est notre dernier jour ici, Hanako passe son après-midi à l’hôpital pour finir de soigner tous les blessés.

J’ai décidé qu’aujourd’hui était le jour où je découvrais l’identité du prophète. Je suis seul, sans distraction ni obligation, au maximum de ma concentration. Je sais que j’ai la réponse quelque part au fond de moi, et j’ai tous les parchemins du prophète avec moi. Je les ai sortis du fond de mon sac et étalés autour de moi sur le balcon. Je passe des heures à les lires, les retenir, les répéter dans ma tête, puis je m’appuie contre le mur et je ferme les yeux. Un long périple au sein de mon esprit m’attend mais je me suis fait la promesse de ne pas bouger d’ici tant que je n’aurai pas trouvé, même si je dois rester ici une semaine.

J’envisage dans un premier temps une liste longue comme le bras de ninjas de Konoha, que j’élimine les uns après les autres. Il y a toujours un détail qui ne me convient pas. Je mets du temps, et je finis par écarter définitivement la possibilité que ce soit quelqu’un du village.

Quelques heures après le début de mes réflexions, j’en arrive à une seule conclusion. Quoi que j’y fasse, peu importe les pour et les contre ou les chemins que j’emprunte, la seule personne à laquelle je reviens toujours inévitablement est Orochimaru.

Hanako n’étant pas là pour le défendre et semer le trouble dans mon esprit, je décide de prendre le temps d’y réfléchir longuement. Je pars du principe qu’il arrive à leurrer Hanako d’une façon ou d’une autre et je passe en revue absolument tous les indices que nous avons.

Absolument tout concorde parfaitement sauf l’écriture, ça concorde tellement bien que j’élimine définitivement l’hypothèse que quelqu’un essaie de l’imiter pour le faire accuser. On ne peut pas imiter quelqu’un sans faire d’erreur à ce point, ce n’est pas possible. Et on imite encore moins quelqu’un à la perfection sans faire l’effort d’imiter son écriture, ça n’a aucun sens.

Je prends aussi en considération que mon esprit me travaille au corps depuis des mois pour me faire comprendre que c’est lui. Toutes mes intuitions et mes rêves tournent autour de serpents et de marionnettes, ce qui signifie à priori que mes sens ont capté quelque chose. Seulement voilà, j’ai désormais confiance en lui.

Je me fais donc confiance, comme me le répète Minato depuis des années, et j’en arrive à une seule conclusion qui certes ne parait pas avoir beaucoup de sens mais qui reste quand même ma seule option :

Le prophète est Orochimaru, mais ce n’est pas Orochimaru.

Il n’y a plus qu’à tirer la bonne conclusion de ce constat.

Je prends dans mes mains l’un des parchemins écrit par le prophète et je le regarde sans le voir, puis je pose ma tête contre mes genoux, et le soleil chauffe agréablement ma nuque. Je reste un moment ainsi lorsque la réponse me heurte tellement fort que j’en ai le souffle coupé.

L’adrénaline se déverse dans mes veines aussi fort que la trahison. Le choc m’assomme autant que la peur, et je ne suis plus capable de faire un seul mouvement tant je me sens con.

Bordel, j’aurais dû écouter Hanako bien avant. Si j’avais arrêté ma stupide idée fixe sur Orochimaru comme elle me le demande depuis des mois, j’aurais pu couper la tête de ce prophète il y a déjà des semaines et des semaines. J’en suis malade.

J’entends la porte de la chambre qui s’ouvre et les petits pas d’Hanako qui me rejoignent. Je suis tellement anéanti par ma stupidité que je ne bouge pas d’un millimètre. Plus que quelques secondes avant qu’elle ne me rejoigne et je sais qu’elle confirmera l’identité du prophète, je n’ai qu’à attendre.

Elle passe la porte-fenêtre :

-         Oh mon dieu ! Maitre Orochimaru va bien ? s’exclame-t-elle, inquiète.

-         Pourquoi ? demande-je d’une voix blanche en sachant ce qu’elle va me dire.

-         Pourquoi Kabuto t’écrirait sinon ? dit-elle avec panique.

Je me tourne lentement et plonge mon regard dans le sien. Son visage se décompose quand elle voit mon expression.

-         Orochimaru va très bien, en tout cas je l’espère, dis-je en lui tendant le parchemin.

Elle parcourt rapidement le parchemin des yeux tandis que je tente de réfléchir et d’organiser mes pensées, mais surtout mes futurs agissements.

Je vois les yeux d’Hanako passer de l’inquiétude profonde à l’incompréhension totale. Je regarde ses beaux yeux, qui ont passé de longues heures juste à côté de Kabuto et je me réveille, la colère me submerge, la haine, la rage.

Je laisse Hanako sur le balcon et je pars plus vite que je n’ai jamais couru dans le bâtiment.

Je commence par Takahiro, envers qui je m’excuse platement de devoir partir sur le champ pour une affaire absolument urgente pour Konoha, il comprend tout à fait et me remercie.

 Puis je descends les quatre étages en survolant les marches, et je saisis Rinko par le col pour le sortir de son lit où il se reposait. Il se laisse faire mais je le sens s’affoler tout entier alors que je le traine à l’écart dans le couloir où je le plaque contre le mur. Je ne crois pas l’avoir déjà vu aussi effrayé, je dois avoir une tête à faire peur.

-         Rinko écoute moi bien, je ne vais pas me répéter ni m’expliquer. Hanako et moi allons partir immédiatement de Minna, nous rejoindrons Konoha dans les jours qui arrivent. Le prophète se nomme Kabuto. Je ne sais pas si tu en as déjà entendu parler. Lorsque je vais te laisser, tu vas immédiatement envoyer un message à Minato pour le prévenir, qu’il soit au courant dès ce soir. Ensuite tu ramènes les autres à Konoha, ce soir ou demain matin, comme tu le sens. Tu iras lui répéter directement l’information en arrivant à Konoha, au cas où le message ne lui soit pas arrivé, je me fou de savoir l’heure du jour ou de la nuit à laquelle tu arriveras, si tu ne le trouves pas dans son bureau tu vas toquer chez lui, même au milieu de la nuit. C’est compris ?

-         Oui c’est compris. Kabuto.

J’ouvre la porte de la salle commune où se trouve la plupart des ninjas de Konoha.

-         Je dois partir, c’est Rinko qui prend le commandement, annonce-je d’un ton sans appel.

Je repars en quatrième vitesse dans les escaliers pour aller chercher Hanako. Lorsque j’entre, elle a déjà tout compris, nos sacs sont prêts et elle porte le sien dans son dos. J’enfile le mien, je prends sa main et nous partons.

*

Je cours à travers les bois plus vite que jamais, tirant Hanako par la main car je suis plus rapide qu’elle.

-         Je suis tellement inquiète, dit-elle d’une petite voix.

-         Mais non, il n’y a aucune raison qu’il comprenne qu’on a deviné son identité, et aucune raison qu’il fasse du mal à Orochimaru, dis-je pour la rassurer.

Honnêtement je ne suis pas sûr de cette dernière information. Ou plutôt, tant que Kabuto ne sait pas que nous savons qui il est, Orochimaru ne risque rien. S’il apprend que nous savons, c’est plus complexe. Ça dépend de ce qu’il a compris du lien qui unit Orochimaru à Hanako…

Bordel, il sait forcément tout, il était tout le temps là. Ça me rend malade. Il était avec nous presque quotidiennement tandis qu’il ralliait la coalition, il me donne envie de vomir. Non, c’est moi qui me donne envie de vomir à vrai dire, je l’avais sous le nez, je n’aurais eu qu’à lui trancher la gorge, c’était l’affaire d’une seconde. Si je n’avais pas été aussi buté sur Orochimaru, si j’avais accordé une confiance aveugle à Hanako, Kabuto serait mort depuis longtemps. Quand je pense à quel point mon inconscient a tenté de toutes ses forces de me prévenir que c’était lui mais que j’étais trop idiot pour l’écouter.

Il ne manquerait plus qu’on trouve Orochimaru mort et Hanako m’en voudra toute sa vie de ne pas l’avoir écouté avant. Je crie de rage et je la sens sursauter dans ma main.

-         Pardonne-moi, dis-je entre mes dents serrés.

-          Ce n’est rien, tu m’as surpris.

-         Non, pardonne-moi pour tout, dis-je.

Elle ne répond pas.

Les funérailles des ninjas de Minna me reviennent en pleine tête, c’est insoutenable. Ils seraient tous vivants si j’avais coupé la tête de Kabuto il y a des semaines. Je prie sans interruption pour trouver Kabuto dans le nouveau repaire d’Orochimaru, je n’aurai qu’à les saluer comme si tout allait bien et le tuer d’un coup sec.

Je mets tout mon chakra dans mes jambes pour me projeter plus vite d’arbre en arbre, et je sens Hanako qui me donne une grosse quantité de son chakra. Je le prends avec plaisir et j’accélère carrément l’allure tandis qu’elle saute sur mon dos, incapable de suivre mon rythme même en se faisant trainer.

-         Gardes-en simplement pour le tuer s’il est là-bas et qu’il te menace, dis-je.

Je la sens acquiescer tandis qu’elle me charge à bloc.

*

Son chakra est tellement puissant que nous rallions ce que je suppose être l’emplacement du nouveau repaire d’Orochimaru tard dans la soirée. J’ai divisé le temps de route par deux, c’est impressionnant.

Je m’arrête et elle saute de mes épaules.

-         C’est dans le coin ? demande-t-elle en prenant ma main.

-         Normalement, dis-je.

Nous cherchons frénétiquement une entrée cachée autour de nous, mais elle me suit surtout, au milieu de la nuit elle ne trouvera pas grand-chose.

-         J’espère qu’il va bien, dit-elle toute angoissée.

-         Et moi j’espère qu’il est là, gronde-je.

Je cherche chaque recoin mais pour l’instant rien.

-         Orochimaru va devenir fou, dis-je.

-         Pourquoi ? demande-t-elle.

-         Quand il saura que son élève cherche à te tuer…

-         Pourquoi chercherait-il à me tuer ?

Je lui lance un coup d’œil.

-         Il voudra déclencher le mode sentinelle… Tu n’as pas encore fait tous les liens ? demande-je.

Elle me regarde, toute perturbée, elle est tellement inquiète et moi je lui dis ça, il ne manquerait plus qu’on trouve son maitre mort et que je vienne de lui dire que c’est de sa faute. Mais je deviens stupide ou quoi ?

Je prends quelques secondes pour la serrer contre moi de toutes mes forces, je sens qu’elle se rassure immédiatement à mon contact et son cœur ralentit enfin un peu. Je continue de scruter autour de nous et je repère avec soulagement l’entrée. Plutôt très bien cachée.

Je bondis dessus, Hanako toujours serrée dans mes bras.

-         Je passe en premier, tu me suis et si tu le vois faire un seul mouvement dans ta direction tue-le, on est bien d’accord ?

-         Oui, dit-elle.

Nous nous enfilons dans le tunnel et nous courons à toute vitesse à travers les couloirs sombres. C’est un vrai casse-tête, nous ne connaissons pas ces lieux, je retire mon masque et je me fie à mon nez pour retrouver une trace d’Orochimaru. Je trouve une piste et je serre la main d’Hanako pour la prévenir.

Elle est beaucoup trop bruyante, je la prends sur mon dos tandis que je me déplace plus furtivement que jamais.

Lorsque nous déboulons dans le laboratoire, il me faut un instant pour confirmer qu’Orochimaru est seul, de toute façon je n’ai pas senti la trace de Kabuto une seule fois depuis que j’ai enlevé mon masque. Dommage, ça signifie que je ne le tuerai pas ce soir, en revanche une vague de soulagement me submerge quand je vois Orochimaru lever le nez de son livre avec surprise, bien vivant. Hanako se précipite sur lui pour lui sauter dans les bras. Pour la première fois depuis que je le connais, je le vois poser une main maladroite dans son dos.

-         Vous m’avez surpris, je ne vous ai même pas entendu arriver, dit-il avec le plus grand étonnement en me fixant.

-         Je sais être discret, réponds-je.

-         Je ne pensais pas à ce point.

Il a l’air impressionné. Nous lui expliquons la situation, et les yeux d’Orochimaru deviennent froid comme la mort, j’y vois une rage folle naitre et je suppose qu’il arrive aux mêmes conclusions que moi. 

Nous passons ensuite une bonne heure à fouiller le repaire et sceller toutes les entrées, puis nous regagnons le laboratoire pour discuter autour du bureau d’Orochimaru sur lequel Hanako s’assoit comme d’habitude. Orochimaru me regarde :

-         Bon, la raison d’être de la coalition me parait désormais évidente. Je suppose qu’elle a été créée pendant votre séjour ici ? grince-t-il entre ses dents serrées.

-         Evidemment… confirme-je.

-         Pourquoi la coalition a-t-elle été créée ? demande Hanako innocemment.

J’échange un regard avec lui et je lui fais un mouvement de tête, si c’est moi qui lui dis elle croira que je m’inquiète trop pour elle, alors que si c’est son maitre elle écoutera tout de suite. Il se lance :

-         Ma petite, le ninja copieur et moi pensons, et je te garantis que nous avons raison, que Kabuto cherche à s’emparer de toi, ni plus ni moins. Il semblerait qu’il fasse partie de ces ninjas qui réagissent à ton chakra comme le Raikage en voulant te posséder pour eux. Il était avec nous la plupart du temps, et heureusement il a pu constater à quel point tu étais surveillée de près ce qui l’a empêché de s’attaquer à toi.

Elle me lance un coup d’œil tandis qu’Orochimaru continue :

-         Il a également vu à priori, comme nous tous, mon fort et imprévisible attachement envers toi, le dissuadant encore plus. Tu étais absolument constamment soit avec le ninja copieur soit avec moi et il sait très bien qu’il aurait été impossible de t’enlever dans ces conditions, ajoute à ça tes capacités défensives extraordinaires et il n’avait aucune chance.

-         Je n’en reviens pas que nous n’ayons rien vu, râle-je.

-         Kabuto est un ninja excellent, redoutable même… Je me demande juste comment notre petite a pu passer à côté de ça ?

-         Honnêtement, je … je me concentrais sans cesse sur votre esprit Maitre, jamais sur celui de Kabuto, les rares fois où c’est arrivé il était absorbé par ce qu’il faisait.

Mon sang chauffe dans mes veines, et je saute sur mes pieds pour faire les cent pas, je suis furieux après moi-même. Elle a la décence de ne pas préciser que c’est moi qui lui demandais de rester fixée sur l’esprit d’Orochimaru mais nous le savons tous les trois. Ça me rend dingue. 

-         Kakashi… Ce n’est pas de ta faute, dit-elle doucement.

Je lui lance un regard noir de colère sans même lui répondre, pour continuer de marcher rageusement et elle me surprend lorsqu’elle saute sur ses pieds, soudain furieuse :

-         Arrête de te lamenter maintenant ! Il y a bien d’autres priorités que de te flageller, tu n’aideras personne en faisant ça, alors tu vas me faire le plaisir de revenir immédiatement poser tes fesses sur cette chaise et te concentrer pour trouver avec nous des idées pour arrêter Kabuto ou je te jure que je vais vraiment m’énerver ! s’exclame-t-elle.

Je me fige tout net, ne trouvant rien à redire à ça. Elle a complétement raison.

-         Dépêche-toi ! siffle-t-elle en désignant d’un doigt sévère la chaise.

Je me glisse jusqu’à ma chaise sans moufter, sous le ricanement d’Orochimaru, fier de sa pupille :

-         Hanako n’a pas tort, il va falloir rapidement trouver des idées. Kabuto est très doué pour convaincre et manipuler les gens, il n’est pas étonnant qu’il arrive à rallier des petits pays ninjas bancals.

Je soupire :

-         Il se sert de l’histoire de l’ermite, il convainc les pays que Konoha possède une force, Hanako donc, capable de protéger le monde ninja contre une grande menace. Il croit à ce qu’il raconte, je pensais que ce n’était qu’un revanchard mais non, il veut vraiment posséder la source de protection, dis-je.

-         Ça peut aller très vite, souligne Orochimaru, il rallie des petits pays mais il n’y a qu’un pas pour rallier les grands quand l’histoire sur laquelle il s’appuie est celle de l’ermite Rikudô. Il ne faut pas qu’il tombe sur le livre de l’ermite, il pourrait prouver ce qu’il avance et alors tous les pays se rallieraient à lui en un claquement de doigt.

-         Oh mon dieu, le livre est chez nous, il pourrait mettre la main dessus, s’écrie Hanako.

Orochimaru se tend.

-         J’ai pratiquement toujours le livre avec moi, c’est une habitude, dis-je.

Elle me regarde avec surprise tandis qu’il se détend.

-         Il y a tout le mode d’emploi pour te tuer là-dedans et pourquoi il serait judicieux de le faire, je ne risque pas de le laisser trainer, me justifie-je.

-         Garde cette habitude, commente Orochimaru.

-         Il n’y a pas que le livre qui est problématique, si Kabuto rencontre le Raikage, nous sommes perdus, ils ont la même idée fixe de m’enlever, chuchote Hanako.

-         Et si le pays de la foudre se rallie… ça encouragera les autres grands pays, souligne Orochimaru.

Nous nous plongeons dans nos réflexions et je me lève pour faire les cent pas. Je passe devant mes yeux ces longs mois passés avec Kabuto, plongé dans les recoins de mon esprit quand un détail me saute au nez.

-         Kabuto n’était pas là quand nous avons parlé de l’obsession du Raikage. Quand nous avons parlé des trois types de réactions face au chakra d’Hanako, nous n’étions que les trois.

-         C’est déjà ça… Je devrais essayer de contacter Kabuto, immédiatement. Lui dire de me rejoindre, je lui donnerai une adresse proche d’ici. Quand il passe des périodes loin de moi et que je lui demande de venir m’aider, il vient toujours. Nous pourrions alors le tuer facilement.

-         C’est une excellente idée, nous sommes très peu au courant de son identité, même si Kabuto possède des taupes à Konoha elles ne sauront pas que nous l’avons identifié. J’ai seulement prévenu Minato mais il ne divulguera pas l’information tant que je ne serai pas entré en contact avec lui, il se doutera bien que je trame quelque chose quand il verra que je ne rentre pas avec les autres et il me laissera du temps, dis-je.

Enfin une idée pour tuer Kabuto, je n’ai pas beaucoup d’espoir que ce soit si simple mais ça vaut le coup d’essayer.

-         C’est une très bonne chose, pendant que j’enverrai un message à Kabuto tu ferais peut-être bien d’en envoyer un à l’Hokage avec ton ninken pour lui expliquer.

-         Effectivement.

Hanako, que nous n’entendons plus, baille puis vient se lover dans mes bras, comme pour venir chercher la sécurité tandis qu’elle ferme les yeux, elle m’a donné énormément de chakra dans les bois et il est déjà tard. Je referme mes bras autour d’elle pour la caler contre moi et qu’elle se repose un peu. Comme souvent depuis peu, Orochimaru la couve du regard :

-         Nous pourrions passer la nuit entière à parler de tout ça et faire des théories et des plans, mais je ne crois pas que ça serve à quelque chose. Pour ce soir, la seule urgence était d’éliminer Kabuto s’il s’était trouvé ici et que je le contacte en espérant qu’il morde à l’hameçon. Allons dormir. Nous serons plus efficace demain. L’une des portes scellées du souterrain contient votre chambre. Je voulais qu’elle se sente à l’aise si elle venait me rendre visite.

Elle ouvre les yeux et le regarde en souriant lumineusement. Il lui retourne son sourire avec gentillesse. Hanako a vraiment le don de réparer les âmes, même les plus mortes et désespérées comme la sienne.

 

 

 

 

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