L'histoire d'amour de Kakashi Hatake

Chapitre 79 : La guerre de Minna partie 1

4090 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a 4 mois

Cette nuit-là, plus les commandants me font leurs rapports et plus je m’aperçois que Rinko fait un travail remarquable. Il est tellement blagueur et détendu au quotidien, je suis impressionné par son sérieux au travail, il fait appliquer mes ordres exactement comme je le souhaite, on dirait qu’il sait exactement comment je vois les choses, je suis encore une fois surpris par sa capacité à me cerner et me comprendre.

J’ai même pu apprendre quelques décisions qu’il a prise pendant mon sommeil et je les trouve pertinentes et intelligentes, il est vraiment très agréable d’être secondé de façon aussi efficace et ça me déculpabilise carrément du temps que j’ai pu perdre dans la chambre avec elle.

La nuit est encore calme et tout déroule au pays des fougères. Maintenant que tout a été redressé et remanié, le village est beaucoup plus à même de se défendre, la seule chose qui manque cruellement ici, c’est du temps. C’est un nouveau village et il se retrouve en guerre avant même d’avoir pu former de solides guerriers qui pourront eux-mêmes transmettre leurs savoirs aux genin.

Nous abordons cette question cette nuit-là et je propose en mon nom, sous réserve d’être validé par Minato, de leur envoyer quelques-uns de nos jonin pour former leurs genin et de rentrer avec certains des leurs pour qu’ils suivent des entraînement chez nous. C’est le moyen le plus rapide d’obtenir des résultats et des bons selon moi. Takahiro est enchanté par ma proposition et je ne doute pas une seconde que Minato sera ravi de cette idée.

Je me demande combien de temps nous allons devoir attendre. Peut-être que cette attaque n’aura jamais lieu, ce qui m’étonnerait, mais quand même. Et une fois qu’elle aura eu lieu, il nous faudra bien rentrer un jour et les laisser à eux-mêmes.

Je prends une feuille et j’occupe le reste de ma nuit à leur détailler un programme d’entraînement à suivre scrupuleusement chaque jour. Je ne sais pas pourquoi je m’investis autant dans ce village, je n’étais censé être ici que pour pallier l’attaque imminente de la coalition et je me retrouve à penser et prévoir l’après. S’ils suivent mes indications, leur niveau augmentera rapidement et ils seront bien plus efficace en cas de seconde attaque. Je m’emballe et je rédige plusieurs parchemins lorsque la porte s’ouvre.

C’est Hanako qui entre et je suis surpris de la voir jusqu’à ce que je réalise que le soleil est levé, c’est juste que la luminosité extérieure n’est pas incroyable. Takahiro est allé se coucher il y a un moment déjà, tous les commandants doivent être au lit.

-         Tu bosses dur, dit-elle en venant s’assoir sur la table.

Elle regarde ce que j’ai écrit et ça la fait sourire tandis que je pose une main possessive sur sa cuisse.

-         Et dire que tu lèves les yeux au ciel quand je te dis que tu es la personne la plus prévenante que je connais, dit-elle gentiment.

Je lève les yeux au ciel sans m’en rendre compte et elle rit.

J’étouffe soudain, je ne peux plus rester dans ce bureau, j’ai besoin de prendre l’air et elle m’accompagne sur le balcon. La lumière est étrange dehors, très jaune, le ciel est gris foncé, très menaçant et l’air chaud. Un orage approche. Tous mes poils se hérissent tandis que je regarde au loin. Mon corps sent les orages arriver depuis toujours, mais ma sensation actuelle est bien pire, beaucoup plus menaçante et oppressante.

-         J’ai l’impression qu’ils sont en route, dis-je pensivement.

Elle me regarde avec un air inquiet.

-         Tu es sûr ? Quand ? demande-t-elle.

-         Sûr c’est un bien grand mot, en tout cas c’est ce que je sens. Ils n’attaqueront pas de jour, c’est ma seule certitude, ce serait vraiment la chose la plus idiote à faire et ils ne sont pas dirigés par un idiot.

Elle se colle contre moi et je passe mon bras autour de ses épaules pour la serrer. Je scrute encore l’horizon où le ciel est presque noir et mes poils se dressent encore.

-         C’est cette nuit que tout se joue, insiste-je.

-         Je te crois, je te crois toujours, dit-elle en me regardant.

-         Il faut vraiment que je dorme avant ce soir, il faut que je sois en forme, mais je ne suis pas sûr d’y arriver en sachant qu’ils arrivent.

-         Ils ne viendront pas avant la nuit, ça te laisse du temps il ne faut pas t’angoisser, dit-elle doucement.

-         J’aimerais que tu te reposes toi aussi, que tu fasses une sieste, je veux te savoir en forme, dis-je en posant ma joue sur sa tête.

Elle passe ses bras autour de ma taille et je reconnais la sensation de chaleur et d’oppression de son chakra qu’elle est en train de me donner.

-         C’est hors de question ! m’écrie-je en attrapant ses mains.

-         Je te donne uniquement ce que je récupèrerai dans la journée en me reposant, je te le promets, me dit-elle.

Je plisse les yeux.

-         Tu peux me faire confiance, je serai au maximum de mes capacités ce soir et les tiennes seront peut-être triplés. Je t’en prie. A quoi bon avoir déversé autant de ce chakra en moi si je ne peux pas protéger l’amour de ma vie avec.

Je ne sais pas quoi faire, il serait ridicule de ne pas l’accepter si elle peut le récupérer d’ici ce soir, nous sommes en début de journée elle a du temps devant elle, surtout si elle dort avec moi toute la journée. Mes capacités sont dingues quand elle m’en donne, même très peu, ça pourrait tout changer. Je repose doucement ses mains contre moi et elle me fait l’un de ses plus beaux sourires.

-         Uniquement ce que tu peux récupérer, la préviens-je tandis qu’elle m’insuffle son chakra incroyable.

Lorsque nous rentrons, je me sens invincible, comme chaque fois. J’envoie mes genin envoyer un mot à Minato et chercher tous les commandants.

Dans l’heure qui suit, j’ai prévenu tout le monde de mon intuition, je leur ai précisé que je pouvais me tromper, mais tous ont l’air sûr que non et la majorité des ninjas du village se reposeront aujourd’hui.

Une fois dans le lit, je la prends contre moi pour la câliner. Je me rends compte que je n’arriverai jamais à m’endormir dans cet état. Je me sens trop puissant, presque vibrant, en pleine forme et j’ai presque hâte de me battre.

-         Tu imagines si j’affole tout le village comme ça pour qu’ils ne nous attaquent finalement pas cette nuit, dis-je en riant.

-         C’est drôle que tu dises ça, je me disais justement l’inverse…

-         Comment ça ? demande-je.

-         Tu te rends compte que tu es en train de les prévenir des heures et des heures à l’avance d’un combat qui va s’abattre sur le village simplement grâce à ton ressenti… C’est impressionnant Kakashi, on dirait que tu ne mesures pas la chose.

-         Mais ils n’attaqueront pas forcément ce soir.

-         Oh si, j’en suis convaincue. Et quand ce sera fait ton intuition sera sans doute placée largement à la hauteur de celle de Minato. Quel village ne voudrait pas d’un dirigeant comme toi, capable de tout voir venir et ressentir, chaque jour tu m’impressionnes un peu plus, dit-elle avec douceur.

-         Et moi chaque jour je t’aime un peu plus, dis-je, séducteur.

Elle embrasse tendrement mes lèvres et je resserre ma prise autour d’elle.

-         Tu seras prudente quand nous nous battrons, reste près de moi, si tu as besoin d’aide je veux pouvoir t’aider immédiatement, dis-je. 

-         Je n’aurai pas besoin d’aide, je suis une vraie guerrière maintenant, dit-elle en souriant de façon adorable.

-         Je sais bien, sinon tu penses vraiment que je te laisserais participer, dis-je.

-         Non c’est vrai, admet-elle en riant.

-         N’hésite pas à utiliser ton chakra en grande quantité, on ne connait pas tes nouvelles limites alors autant ne pas te restreindre et les éliminer le plus vite possible pour éviter aux ninjas d’ici d’être blessés. Si tu tombes à court, tant pis, on te mettra en sécurité avec Takahiro et crois-moi, je ne laisserai personne s’approcher à moins de cinquante mètre d’où tu seras.

-         Je veux bien te croire mais même sans chakra je sais me battre maintenant, souligne-t-elle.

-         Tu es meilleure au sabre qu’aux kunaï, je préfère te savoir en sécurité, gronde-je.

Elle rit en me lançant un petit regard.

-         Ça va être dingue de pouvoir tout lâcher sans me poser de questions, voir jusqu’où je peux aller, dit-elle avec excitation.

-         Je suis curieux aussi, dis-je.

Elle baille et se cale mieux contre moi.

-         Je ne pourrai jamais dormir, on aurait dû mieux y réfléchir avant que tu ne me boostes, dis-je en riant.

-         Bonne nuit mon cœur, dit-elle.

Je m’apprête à répondre lorsque je sens la fatigue s’abattre sur moi, je suis absolument incapable de lutter comme lorsqu’elle m’avait endormi à l’hôpital.

-         Merci, marmonne-je avant de sombrer.

*

Je me réveille seul en toute fin d’après-midi et en très grande forme, toujours électrisé par le chakra d’Hanako. Je fonce sur le balcon, le ciel est plus noir que jamais mais l’orage n’a pas éclaté. Je ne crois pas qu’il éclatera cette nuit, peut-être dans la nuit de demain, ce qui évitera de déstabiliser nos troupes, c’est bien.

 Mon impression de mal-être a encore augmenté, je me sens oppressé et en danger. Je ne pense pas me tromper sur le dénouement de cette nuit. Je retourne dans la chambre et je finis de me préparer pour ce soir, chargeant au maximum mes poches de kunaï et shuriken.

Je me rends ensuite dans la salle de réunion où quelques commandants sont déjà là. Je m’installe avec eux et nous attendons les autres. Tous les civils et les aspirants ninjas sont déjà évacués, les genin resteront avec Takahiro en sécurité à cet étage pour le « protéger » même s’il s’agit surtout de les protéger eux, mais je connais bien les genin et il vaut mieux leur donner un rôle important de protection plutôt que de leur dire la vérité qui les poussera à se mettre en danger pour défendre leur pays. Ils veulent bien faire.

Je pense à Takahiro, ils n’ont pas élu leur kage selon ses aptitudes au combat mais pour son intelligence et sa gentillesse, alors il ne participera pas au combat. Il vaut mieux, la coalition est très bien placée pour savoir à quel point la mort d’un dirigeant peut semer le trouble dans un pays et l’affaiblir. Je pense même que c’est lui qu’ils chercheront à tuer en premier pour se venger, et ils passeront du temps à tenter de le repérer sur le champ de bataille sans réussir à le trouver, ça risque de les distraire, c’est très bien.

Les commandants me font part de leurs questions et de leur doutes et je prends le temps d’y répondre. J’ai encore augmenté le nombre de patrouilleurs le long des murs d’enceinte, les meilleurs au lancer de shuriken, pour qu’ils tentent d’en tuer un maximum à distance avant même qu’ils n’atteignent le village. Il n’y a plus qu’à attendre maintenant. J’entends l’orage gronder au loin et je prie pour que la pluie tarde un peu.

Tout le monde tourne comme des lions en cages, faisant des aller-retour entre le village et la salle de réunion qui devient un vrai moulin. De toute façon il n’y a plus grand-chose à faire à part attendre désormais, j’aimerais passer du temps avec mes ninjas de Konoha, et je me lève pour aller les rejoindre lorsque les portes s’ouvrent sur eux, qui visiblement ont eu la même idée que moi. Il ne manque qu’Hanako et Rinko et je me demande où sont mes deux seconds préférés. Les forces spéciales sont très calmes, ils s’installent sur la terrasse et scrutent le village et ses environs en contrebas, avec leur masques fantomatiques vissés sur la tête. Les ninjas de Minna les dévisagent, mi-craintifs mi-rassurés de les avoir avec eux. Hinari s’approche de moi :

-         Félicitation pour ton commandement, ce village est transformé. Tu as un ordre en particulier pour moi ? demande-t-elle.

Elle n’est malheureusement pas très bonne au combat et je suis un peu inquiet pour elle. Mais puisque je soupçonne Asa d’être raide dingue d’elle, je me dis qu’il la protégera et qu’elle le soignera. 

-         Oui, reste près d’Asa, ne le quitte pas d’une semelle. Si Rinko s’éloigne tant pis, dis-je.

-         C’est compris, dit-elle avec sérieux.

Asa me sourit et me lance un drôle de regard, de gratitude peut-être. Les jonin discutent entre eux et prévoient des stratégies d’équipes, c’est très bien.

Soudain les portes s’ouvrent et ma mâchoire se décroche. Rinko et Hanako entrent dans la salle, mais c’est la première fois depuis que je la connais que je la vois habillée comme ça. Elle porte toujours des jupes et des chemisiers ou encore des robes, même à l’hôpital, et je ne l’ai jamais vu en combattante. Ma bouche s’assèche tandis que je la vois arborer la tenue des jonin de Konoha, je la trouve saisissante, elle a l’air tellement sérieuse, une vraie combattante et je constate avec surprise qu’elle a son sabre dans le dos. Elle me lance un sourire malicieux en s’approchant.

-         Je n’allais pas livrer une guerre en jupe, dit-elle doucement une fois en face de moi.

-         Tu es renversante dans cette tenue, commente-je tout bas.

J’ai envie de la prendre dans mes bras, de l’embrasser jusqu’à plus soif, de l’admirer sous toutes les coutures dans sa tenue de combat, mais il est évident que je ne le ferai pas alors que tous les regards sont quasiment constamment rivés sur moi en attente de mes ordres ou de mes mouvements. Je peux seulement lui transmettre par mon regard tout ce que je pense, et vu son petit sourire satisfait, elle a l’air de très bien comprendre.

Je finis par m’éloigner l’air de rien dans la pièce attenante pour un peu plus d’intimité et elle me suit docilement.

-         Je valide le choix de ton arme, commente-je.

-         Comme si j’allais venir à la guerre avec des kunaï, tu es bien sot, murmure-t-elle avec un petit air supérieur qui me fait sourire.

-         N’oublie pas ce que t’as appris … ton maitre. Je ne veux pas te voir fermer les yeux, tu pares les coups à l’instinct et tu restes concentrée sur ce qui t’entoure.

-         Oui commandant.

-         Et protège Rinko s’il te plait, coûte que coûte, avant moi si nous sommes blessés en même temps.

-         Je ne peux pas te garantir ça… même si je le voulais je ne suis pas sûre d’y arriver dans l’action si tu es blessé toi aussi.

-         Rinko !

Il arrive en un instant.

-         Tu ne t’éloignes pas de nous ce soir. Et si tu es blessé tu sautes à côté d’Hanako.

-         A tes ordres.

-         Je suis désolé de te séparer de ton équipe mais je ne peux pas faire autrement. Il faut que je t’ai vers moi.

-         Oh tu sais, je ne sais plus véritablement qui est mon équipe désormais... Et puis je ne rejoins pas la plus mauvaise équipe, ajoute-t-il en riant.

Je les dévisage, je n’avais pas vu ça sous cet angle. Nous sommes deux combattants et une médecin, il est vrai que de l’extérieur, nous ressemblons à une équipe composée lors de notre jeunesse. Ça me perturbe une seconde lorsque je vois Rin et Obito en eux mais je ferme vite cette porte. L’orage gronde encore et je regarde par la fenêtre la nuit tomber bien plus vite que prévue à cause du ciel noir.

-         Je suis sûr qu’ils sont déjà là, proches et qu’ils attendent la nuit, murmure-je.

Rinko lance un regard vers la fenêtre.

-         Mais comment tu sens tout ça ? dit-il.

-         Aucune idée.

-         Tu étais forcément un chien dans une autre vie Kakashi c’est pas possible, se marre-t-il.

-         Voir même dans cette vie tout court, pouffe Hanako le faisant rire encore plus.

-         Très drôle, soupire-je.

Je les regarde avec tendresse. J’aime ces deux personnes et j’aime leur relation, ils s’allient toujours contre moi pour se moquer et rient constamment, j’aime l’équipe que nous formons. Rinko fait encore rire Hanako en cherchant la race de chien qui me convient le mieux et je lève les yeux au ciel, il n’y a que lui pour dédramatiser l’ambiance à ce point avant un combat.

Tandis qu’ils argumentent pour savoir si le loup fait partie ou non des chiens, j’observe le village s’assombrir, ça ne devrait plus être long. Je retourne dans la salle de réunion et sors sur le balcon rejoindre les forces spéciales.

-         Je pense que vous pouvez descendre, dis-je.

Sans un bruit, ils s’évaporent tous. J’entends les discussions agitées des jonin autour de la table et les rires étouffés d’Hanako et Rinko. Quelques grosses gouttes tombent par-ci par-là, rien de gênant pour l’instant. Plus mes yeux parcourent l’horizon plus je me sens mal, et mes poils se hérissent encore tandis que mon cœur accélère légèrement.

Je me tourne vers la salle :

-         Il est temps de descendre, leur annonce-je.

Les murmures cessent et ils se mettent en route. Rinko sort en dernier, fermant la porte derrière lui pour me laisser seul avec Hanako, il pense toujours à tout.

Elle ne perd pas de temps et vient se jeter dans mes bras. Je la serre contre moi en fermant les yeux, m’imprégnant d’elle avant de l’embrasser longuement. J’essaie d’écarter de mon esprit les affreuses possibilités tandis que je marque en moi tous les détails de son corps contre moi. Nous prenons le temps, quelques minutes peut-être, sans un mot, avant de descendre à toute vitesse dans le village, main dans la main.

*

Nous sommes sur le mur d’enceinte, proche de l’entrée principale et nous scrutons les bois noirs qui s’étalent sur des kilomètres, à la recherche d’un indice de présence. Un éclair illumine les bois, et lorsque le tonnerre retentit, bien plus fort que tout à l’heure, Hanako serre ma main. Je la regarde et elle affiche un petit air agité.

-         Tu as peur de l’orage ? demande-je sans vraiment y croire.

-         Je n’aime pas le tonnerre, répond-elle.

-         Il n’éclatera pas ce soir, la rassure-je.

J’embrasse sa main tendrement et tant pis pour tous les ninjas qui ont actuellement les yeux rivés sur moi, je garde sa main contre mes lèvres tandis que je me remets à scruter devant moi. Je la rassure sans doute autant que l’odeur de sa peau m’apaise. Rinko est à ma gauche, en attente.

Soudain, je perçois quelque chose et je fronce les sourcils, tendant tous les ninjas qui m’ont en visuel, les faisant s’accroupir, prêts. J’embrasse une dernière fois le dos de sa main tandis que les premiers ennemis sortent en courant ventre à terre des bois.

 

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